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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 17:33

 

 

 

 

 2014-02-11 23:30:28 GMT

 

Dakar, 11 fév (APS) - La secrétaire d’Etat américaine aux Affaires africaines, Linda Thomas-Greenfield, a appelé mardi les pays d’Afrique centrale à solutionner la crise politique en Centrafrique, de concert avec l’Union africaine (UA).

 

"Nous exhortons les pays de la région (la Communauté des Etats d’Afrique centrale) à travailler de concert avec l’UA, pour trouver une solution" à la crise centrafricaine, a-t-elle dit lors d’une vidéoconférence donnée depuis Washington et suivie à Dakar. 


"Nous sommes meurtris par ce qui se passe dans ce pays, où nous avons discuté avec les officiels, mais aussi avec les chefs religieux et les simples citoyens, en décembre dernier", a-t-elle affirmé auparavant. "J’appelle les Centrafricains à cesser les violences."

 
La Centrafrique est déchirée par des violences interconfessionnelles – entre chrétiens et musulmans – qui ont fait des centaines de morts, depuis l’arrivée au pouvoir de la rébellion Séléka, en 2013.

 
Michel Djotodia, qui a pris le pouvoir en mars 2013, a été poussé à la démission par la Communauté des Etats d’Afrique centrale, dont fait partie la Centrafrique, en janvier dernier.

 
Les violences se poursuivent encore, malgré la présence d’une force militaire déployée par l’Union africaine et celle des soldats français. 


M. Djotodia est remplacé par Catherine Samba Panza, ex-maire de Bangui, la capitale du pays.

 
Les Etats-Unis d’Amérique saluent l’intervention de l’armée française et des soldats venus de huit pays africains, selon Linda Thomas-Greenfield, qui dit faire confiance au "leadership de l’Union africaine" en ce qui concerne le règlement de la crise centrafricaine. 

Des milliers de personnes ont quitté la Centrafrique pour se réfugier au Cameroun et au Tchad voisins. 


Les Etats-Unis d’Amérique vont "redoubler d’efforts dans [leur] politique africaine", a ajouté Mme Thomas-Greenfield.


"Nous collaborons de manière très étroite avec l’Union africaine sur l’avenir du continent. Le sommet de l’Union africaine (tenu en janvier dernier) a mis l’accent sur l’agriculture. Nous sommes très engagés dans ce domaine en Afrique, parce que nous pensons que l’agriculture est l’avenir du continent", a-t-elle encore dit.

Centrafrique: Washington mise sur une solution africaine
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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 17:31

 

 

 

 

 

www.france24.com/   11 fév 2014 - 4:59

 

Les Etats-Unis ont salué mardi les interventions militaires de la France au Mali et en République centrafricaine (RCA), plaidant pour davantage de forces de sécurité en RCA, à l’occasion de la visite d’Etat à Washington du président François Hollande.

 

« Le rôle de la France a été fondamental pour réussir au Mali et est très, très important pour essayer d’apporter la paix et la sécurité en RCA », a félicité la secrétaire d’Etat adjointe pour l’Afrique, Linda Thomas-Greenfield.

 

« Nous soutenons ses efforts à la fois au Mali et en RCA », a affirmé la plus haute diplomate américaine chargée de l’Afrique lors d’une conférence de presse sur internet. Elle faisait allusion aux appuis logistiques, notamment en termes de transport de troupes, de ravitaillement et de renseignement, que les Etats-Unis ont fournis à l’armée française pour ses opérations au Mali et en Centrafrique.

 

Pour ce dernier pays, « nous sommes convenus que l’on doit augmenter le nombre de soldats en RCA pour régler la situation extrêmement complexe qui y a cours », a ajouté Mme Thomas-Greenfield, saluant aussi « les efforts des gouvernements africains qui ont engagé leurs troupes » au sein de la force panafricaine sur place.

 

La Misca, mission de l’Union africaine, compte environ 5.400 hommes –dont un millier de Congolais, le plus important effectif africain– sur les 6.000 prévus. L’opération Sangaris compte 1.600 soldats français. Ces forces agissent sous l’égide de l’ONU qui les a dotées d’un mandat autorisant l’emploi de la force en cas de menace directe sur la population civile.

 

« Nous pensons qu’il faut des forces de sécurité supplémentaires, notamment des unités étrangères de police pour aider à sécuriser Bangui en particulier », a encore plaidé la diplomate américaine.

 

La Centrafrique a sombré dans le chaos depuis le coup d’Etat en mars 2013 de Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle Séléka à dominante musulmane. Devenu président, il a été contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à empêcher les tueries entre « ex-séléka » et miliciens « anti-balaka » chrétiens.

 

Washington réclame régulièrement la « fin des violences confessionnelles » en RCA et s’est alarmé d’une « situation pré-génocidaire ». Le secrétaire d’Etat John Kerry a menacé fin janvier de « sanctions ciblées » les fauteurs de troubles.

 

« Nous avons parlé avec diverses parties, y compris celles qui soutiennent la violence, pour leur dire qu’elle devait cesser », a martelé Mme Thomas-Greenfield. « Nous leur disons clairement et ouvertement qu’elles seront tenues pour responsables des violences perpétrées dans ce pays », a averti la diplomate américaine.

 

A l’occasion de la visite d’Etat de François Hollande reçu par le président Barack Obama à la Maison Blanche, les deux dirigeants ont plaidé pour « une alliance transformée » entre leurs pays et ont souligné que l’Afrique, « du Sénégal à la Somalie », et tout particulièrement au Mali, au Sahel et en Centrafrique, était le théâtre « le plus visible » de ce « nouveau partenariat ».

 

(c) avec AFP

Washington salue Paris pour ses interventions au Mali et en RCA
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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 17:28

 

 

 

 

 

G.L. | Publié le 12.02.2014, 07h39 | Mise à jour : 14h31

 

Jean-Yves Le Drian se rend en Centrafrique mercredi, sa troisième visite dans le pays depuis le déclenchement de l'opération française «Sangaris» début décembre. A Bangui, la capitale, il rencontre notamment la présidente Catherine Samba Panza. Mardi, dans une déclaration à la presse depuis la République démocratique du Congo, le ministre français de la Défense a durci le ton contre les milices. 

 

 

 «Il faut que l'ensemble des milices qui continuent aujourd'hui à mener des exactions, à commettre des meurtres, arrêtent», a-t-il dit, demandant aux forces françaises et africaines en Centrafrique d'«appliquer les résolutions des Nations unies, si besoin par la force». «Nous poursuivons notre action de manière ferme pour l'avenir», a ajouté le ministre, s'exprimant après un échange avec son homologue congolais Charles Richard Mondjo.

 

 Entamée dimanche, cette tournée est axée sur la poursuite de l'action militaire de la France pour stabiliser la Centrafrique et la réorganisation du dispositif français au Sahel. Avant le Congo, médiateur régional de la crise en Centrafrique, le ministre s'était rendu au Tchad.


Les menaces de la présidente Catherine Samba Panza. La présidente centrafricaine de transition a elle aussi durci le ton, affirmant vouloir «aller en guerre» contre les milices d'autodéfense anti-balaka, coupables de nombreuses exactions dans le pays, en particulier envers la communauté musulmane devenue la cible de pillages et de lynchages quotidiens. «Les anti-balaka, on va aller en guerre contre eux. (Ils) pensent que parce que je suis une femme je suis faible. Mais maintenant les anti-balaka qui voudront tuer seront traqués», a déclaré Catherine Samba Panza en sango, la langue nationale, devant les habitants de Mbaïki (80 km au sud-ouest de Bangui), lors d'une visite en compagnie du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Washington attentif. Lors de sa visite d'Etat à Washington, François Hollande a plaidé avec son homologue américain Barack Obama pour «une alliance transformée» entre leurs pays, qui inclurait le dossier centrafricain. Les deux dirigeants ont souligné que l'Afrique, particulièrement au Mali, au Sahel et en Centrafrique, était le théâtre «le plus visible» de ce «nouveau partenariat».

«Nous pensons qu'il faut des forces de sécurité supplémentaires, notamment des unités étrangères de police pour aider à sécuriser Bangui en particulier», a estimé la secrétaire d'Etat adjointe américaine pour l'Afrique, Linda Thomas-Greenfield.

Pallier la crise alimentaire. L'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a lancé mercredi un appel d'urgence pour obtenir 37 millions de dollars afin d'aider les agriculteurs en Centrafrique à conjurer «une crise alimentaire de grande envergure». «Des semences et outils essentiels doivent être livrés d'urgence aux agriculteurs de Centrafrique en vue de la campagne des semis qui démarrera en mars afin de conjurer une crise alimentaire et nutritionnelle généralisée», indique l'organisation dans un communiqué.


Mercredi également, le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé un pont aérien entre Douala (Cameroun) et Bangui pour acheminer des vivres pour 150 000 personnes pendant un mois. Un premier avion-cargo chargé de 80 tonnes de riz s'est posé en début d'après-midi à Bangui Il devrait être suivi de 24 rotations quotidiennes sur la capitale de la Centrafrique, où 1,3 million de personnes, soit plus d'un quart de la population du pays, a besoin d'une assistance alimentaire.


«Ça va nous faire un ballon d'oxygène, mais ça ne réglera pas le problème à terme», a prévenu le porte-parole du PAM Alexis Masciarelli«Vu l'ampleur des besoins, cette opération va nous permettre de mieux répondre à l'urgence mais pas de refaire nos stocks. Il faudrait pour cela que la route (entre la frontière camerounaise et Bangui, ndlr) soit rouverte de manière régulière», dit-il.

L'ONU souhaite des troupes supplémentaires. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a estimé qu'un éclatement de la République centrafricaine (RCA) était tout à fait possible étant donné le niveau de l'animosité entre chrétiens et musulmans. «La brutalité sectaire est en train de changer la démographie du pays, la partition de facto de la RCA est un risque avéré», a-t-il déclaré à un groupe de journalistes.

 

«Nous devons faire davantage pour prévenir de nouvelles atrocités, protéger les civils, rétablir l'ordre, fournir l'aide humanitaire et maintenir l'unité du pays», a-t-il affirmé. Comme il l'avait fait dans un entretien téléphonique lundi avec le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, Ban Ki-Moon a demandé à la France «d'envisager de déployer des troupes supplémentaires».


Il souhaite aussi que l'Union européenne «accélère le déploiement de son opération militaire» prévue en RCA. La Misca (force de l'Union africaine en RCA) compte actuellement environ 5 400 hommes sur les 6 000 prévus et les soldats français sont au nombre de 1 600. La force africaine pourrait être transformée en mission de l'ONU. L'Union européenne a de son côté promis de déployer environ 500 soldats à Bangui au début du mois de mars.


Alors que «la situation continue de se détériorer» en RCA, la réponse internationale à cette crise «n'est pas à la hauteur de la gravité de la situation», a jugé Ban Ki-Moon. La réaction internationale doit être «énergique, avec un déploiement de force crédible, cohérent et rapide», a-t-il affirmé.


Un «nettoyage ethnique» dans l'ouest ? C'est le point de vue d'Amnesty International. L'ONG critique notamment «la réponse trop timorée de la communauté internationale», en notant que «les troupes internationales de maintien de la paix se montrent réticentes à faire face aux milices anti-balaka».

Amnesty international a aussi interpellé mercredi dans un communiqué l'opinion internationale sur le «nettoyage ethnique» de civils musulmans qui se déroule selon elle dans l'ouest de la Centrafrique, et que les forces internationales ne «parviennent pas à empêcher». L'ONG appelle la communauté internationale à «faire barrage au contrôle des milices anti-balaka et déployer des troupes en nombre suffisant dans les villes où les musulmans sont menacés».

Le 29 janvier à Boda, dans le nord-ouest, le départ des Séléka, consécutif à la démission de leur chef, a entraîné une flambée de violence sans précédent, faisant au moins 84 morts chrétiens comme musulmans, selon la Croix-Rouge locale. Et une attaque d'anti-balaka à Bossemptélé (ouest) a fait «plus de 100 victimes parmi la population musulmane» le 18 janvier, ajoute Amnesty. Le 16 janvier, l'ONU avait appelé à agir pour éviter un génocide.

 

LeParisien.fr 

Centrafrique : Le Drian et la présidente Samba Panza menacent les milices
Centrafrique : Le Drian et la présidente Samba Panza menacent les milices
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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 17:23

 

 

 

 

 

Le Haut Commissaire de l'ONU aux réfugiés Antonio Guterres a dénoncé le nettoyage ethnique à grande échelle en Centrafrique. Il a évoqué une "catastrophe humanitaire de proportions indescriptibles".

 

"Le nettoyage ethnico-religieux massif continue", a affirmé le Haut Commissaire dans un communiqué diffusé à Genève au terme de sa visite en République centrafricaine.

 

"J'ai été le témoin d'une catastrophe humanitaire de proportions indescriptibles. Des exécutions indiscriminées et des massacres ont eu lieu. La violence est caractérisée par des actes d'une barbarie, d'une brutalité et d'une inhumanité choquantes", a dit le responsable de l'ONU.

 

Des dizaines de milliers de personnes continuent de fuir le pays, beaucoup sont pris au piège sans savoir où aller, a poursuivi le Haut Commissaire. Seulement à Bangui, des milliers de personnes se trouvent dans des ghettos dans des conditions très graves, a-t-il ajouté.

 

Même importance que la Syrie
 

Antonio Guterres s'est déclaré "profondément affligé" du fait que près de 500'000 civils ont été déplacés depuis le mois de décembre. Au total, a-t-il indiqué, 2,5 millions de Centrafricains ont besoin d'aide.

 

Le Haut Commissaire a souligné qu'il est impératif de restaurer la sécurité et l'ordre, "une priorité urgente". Il a appelé la communauté internationale à accroître immédiatement les forces militaires sur le terrain.

 

"Il faut accorder la même importance à la République centrafricaine qu'à la Syrie", a affirmé le Haut Commissaire, alors que les opérations humanitaires sont dramatiquement sous-financées.


(ats / 12.02.2014 16h57) 

Centrafrique: le HCR dénonce un nettoyage ethnique à grande échelle
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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 17:15

 

 

 

 

MBAIKI (Centrafrique) (AFP) - 12.02.2014 15:08 - Par Anne LE COZ, Christian PANIKA

 

La présidente centrafricaine Catherine Samba Panza a promis mercredi "la guerre" aux miliciens anti-balaka, qui multiplient les exactions contre les civils musulmans au risque de conduire le pays à une partition que Paris, principal allié de Bangui, juge inacceptable.

 

"Les anti-balaka (milices d'autodéfense à dominante chrétienne), on va aller en guerre contre eux. (Ils) pensent que parce que je suis une femme, je suis faible. Mais maintenant les anti-balaka qui voudront tuer seront traqués", a déclaré Mme Samba Panza en sango, la langue nationale, devant les habitants de Mbaïki (80 km au sud-ouest de Bangui), lors d'une visite en compagnie du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Ces propos offensifs font écho aux déclarations menaçantes tenues ces derniers jours par M. Le Drian et les commandants des contingents français et africain en Centrafrique, qui visaient directement les miliciens et les pillards sévissant en toute impunité.

 

"Les anti-balaka ont perdu le sens de leur mission. Ce sont eux qui tuent, qui pillent, qui volent. Est-ce que c'est normal?", a martelé la présidente, tout en récusant le terme de "nettoyage ethnique" utilisé par Amnesty International pour décrier la crise. "Je ne pense pas qu'il y ait d'épuration confessionnelle ou ethnique. Il s'agit d'un problème d'insécurité", a-t-elle estimé.

 

Le risque de la partition

La Centrafrique a sombré dans le chaos depuis le coup d'Etat en mars 2013 de Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle Séléka à dominante musulmane.

 

Devenu président, il a été contraint à la démission par la communauté internationale le 10 janvier pour son incapacité à empêcher les tueries entre ex-Séléka et milices anti-balaka, qui ont entraîné un exode de civils musulmans, essentiellement vers le Tchad et le Cameroun voisins.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est ému mardi du risque d'une possible partition du pays, après des mois de violences interreligieuses. "La brutalité sectaire est en train de changer la démographie du pays, la partition de facto de la RCA (République centrafricaine) est un risque avéré", a-t-il dit.

 

D'anciens responsables de la Séléka avaient déjà fait état publiquement de leur volonté sécessionniste depuis les confins nord-est du pays, majoritairement peuplés de musulman, qui échappent depuis des années au contrôle d'un Etat centrafricain en état de quasi-faillite permanente.

 

"Personne n'acceptera quelque partition que ce soit. Il faut absolument l'empêcher", a répliqué le ministre français de la Défense à Mbaiki. "Pour la France, il n'y a et il n'y aura qu'une seule Centrafrique, qu'une seule chef de l'Etat. Toute tentative de penser autrement rencontrera l'opposition de la France et celle de la communauté internationale", a poursuivi M. Le Drian.

 

De son côté, Mme Samba Panza a fait état de sa "ferme volonté de ne pas céder un seul pouce du territoire centrafricain, qui a toujours été uni et laïc".

 

Pont aérien de l'ONU

 

C'est la troisième fois que M. Le Drian se rend en Centrafrique depuis le déclenchement de l'opération militaire française "Sangaris", le 5 décembre.

 

Mardi à Brazzaville, il avait durci le ton contre les milices sévissant en Centrafrique, affirmant que les forces internationales étaient prêtes à mettre fin aux exactions "par la force".

 

"Il faut que l'ensemble des milices qui continuent aujourd'hui à mener des exactions, à commettre des meurtres, arrêtent", avait averti M. Le Drian.

 

Le contingent français et la force de l'Union africaine en Centrafrique (Misca) agissent sous l'égide de l'ONU, qui leur a donné en décembre un mandat autorisant l'emploi de la force en cas de menace directe sur la population civile.

 

Jusqu'à présent, les militaires étrangers ne sont pas parvenus à mettre fin aux violences meurtrières et aux pillages.

 

La Misca a actuellement 5.400 hommes - sur les 6.000 prévus - sur le terrain, soutenus par 1.600 soldats français.

 

Selon Amnesty International, les exactions des anti-balaka relèvent désormais du "nettoyage ethnique".

 

"Les soldats de la force internationale de maintien de la paix ne parviennent pas à empêcher le nettoyage ethnique des civils musulmans dans l'ouest de la République centrafricaine", assène Amnesty, appelant la communauté internationale à "faire barrage au contrôle des milices anti-balaka et à déployer des troupes en nombre suffisant dans les villes où les musulmans sont menacés".

 

Selon l'ONU, 1,3 million de personnes, soit plus d'un quart de la population de Centrafrique, ont besoin d'une assistance alimentaire immédiate, en particulier dans les camps de déplacés où s'entassent plus de 800.000 personnes, dont plus de la moitié à Bangui.

 

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé mercredi un pont aérien entre Douala (Cameroun) et Bangui pour acheminer des vivres pour 150.000 personnes pendant un mois, mais cela restera insuffisant face à l'ampleur de la crise.

 

© 2014 AFP

Centrafrique: la présidente promet "la guerre" aux anti-balaka, Paris exclut toute partition
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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 17:11

 

 

 

 

 

par Media Coulibaly


 

BANGUI11/02/14 22:03  (Reuters) - L'exode des commerçants musulmans fuyant les attaques des miliciens chrétiens en République centrafricaine menace gravement le ravitaillement de la population déjà soumise à la disette.

 

Selon les Nations unies, 1,3 million de personnes, soit plus d'un quart de la population totale, ont déjà besoin d'une aide alimentaire d'urgence en Centrafrique, après des mois de violences qui se poursuivent malgré l'intervention des forces françaises et africaines.

Des dizaines de milliers de musulmans craignant les représailles des chrétiens ont fui la capitale Bangui.

 

La plupart étaient des commerçants en relation avec les pays voisins, qui assuraient le ravitaillement de cette ville de 800.000 habitants en produits de base comme le sucre, la farine, le fioul et le savon.

 

Sur le marché de Petevo, près des rives de l'Oubangui, dans le sud de la capitale, des dizaines d'étals poussiéreux restent désespérément vides et la viande est rare depuis le départ des marchands qui contrôlaient le commerce du bétail en provenance du Tchad.

 

On trouve seulement un peu de porc, venant d'élevages locaux.

 

"Nous sommes très inquiets parce que si cette pénurie se poursuit, il n'y aura plus rien et beaucoup de gens mourront de faim", déclare entre les étals vides Nadège Kodo, une femme revêtue d'une robe traditionnelle colorée.

 

D'après les Nations Unies, 90% des Centrafricains ne mangent qu'une fois par jour.

 

La majorité des chauffeurs routiers étant musulmans, le ravitaillement en devient encore plus problématique. Des centaines de camions sont immobilisés à la frontière camerounaise.

 

Selon une enquête d'Oxfam et d'Action contre la faim, 40 grossistes géraient jusqu'à il y a peu le ravitaillement de Bangui en produits de base. Ils sont aujourd'hui moins de dix et certains menacent de s'en aller eux aussi si la sécurité ne s'améliore pas.

 

LES PRIX EXPLOSENT

 

Les prix ont grimpé en flèche à Bangui. Le manioc est 20% plus cher qu'en novembre et le prix du boeuf a plus que doublé.


"Maintenant, je dois faire 150 km pour trouver de la viande", constate Patrick Blossangar, président de l'association des bouchers du marché du quartier de Combattant. Le prix de la tête de bétail est passé de 600 à environ 1.600 dollars.

 

"Il y a déjà en République centrafricaine une très sérieuse crise alimentaire et elle va encore s'aggraver", explique Steve Cockburn, directeur des opérations d'Oxfam dans la région.

L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a déclaré avoir soigné la semaine dernière une centaine de personnes blessées par balles et à coups de machette dans le camp qui accueille 100.000 réfugiés près de l'aéroport international de Bangui.

 

"On voit des gens arriver sans nez, sans oreilles, les femmes parfois le bout des seins coupé", dit Lindis Hurum, coordinateur de MSF dans le camp.

 

"Un type est arrivé en se tenant la tête pour l'empêcher de tomber... Il avait été frappé au cou avec une hache", ajoute-t-il.

 

Plus de 245.000 Centrafricains et 30.00 étrangers ont déjà fui le pays.

 

L'insécurité gêne aussi la distribution de l'aide humanitaire internationale.

 

Le Programme alimentaire mondial (Pam) a annoncé que 27 de ses camions transportant du riz et de la farine de maïs étaient bloqués à la frontière camerounaise, les chauffeurs refusant d'aller plus loin.

 

Le Pam ne voit pas d'autre solution qu'un pont aérien. L'agence de l'Onu prévoit de livrer 90 tonnes de vivres par jour dans le mois qui vient, une opération qui coûtera cinq fois plus cher que les convois routiers, a précisé Alexis Masciarelli, un de ses responsables sur place.

 

Avec Misha Hussein pour la Thomson Reuters Foundation; Guy Kerivel pour le service français


(c) Copyright Thomson Reuters 2014. 

 

 

Centrafrique: pénurie alimentaire après la fuite de nombreux musulmans

 

par 11-02-2014 

 

En Centrafrique, les violences contre la communauté musulmane risquent de créer de graves pénuries alimentaires. C'est l'avertissement que lancent plusieurs Organisations non gouvernementales (ONG) internationales dans un communiqué conjoint.

 

Selon ces organisations, la fuite des commerçants musulmans et des éleveurs Peuls Mbororos a déstabilisé les filières d'approvisionnement et certains produits disparaissent des étals ou voient leur prix grimper en flèche.

 

Les ONG qui signent ce communiqué estiment que l'exode des musulmans vers les pays voisins risque de conduire à une « crise alimentaire majeure » en Centrafrique car la filière d'approvisionnement en produits alimentaires a été complètement désorganisée par les violences.

 

Sur les quarante grossistes qui importent des denrées alimentaires des pays voisins, seuls dix sont toujours à Bangui. Ces derniers risquent de partir si les conditions de sécurité ne s'améliorent pas dans un avenir proche.

 

Les détaillants eux-mêmes ont fui. Selon le communiqué, dans l'un des marchés désertés de Bangui, sur trente sept vendeurs d'arachides seuls trois sont encore là.

 

Le départ des éleveurs Peuls Mbororo - eux aussi victimes des anti-balaka - a fait disparaître la viande de nombreux étals et quand il y en a, elle est deux fois plus chère.

 

Les humanitaires constatent également une hausse des prix de denrées comme le manioc ou l'arachide.

 

Dans un tel contexte, l'activité commerciale s'est effondrée. Les grossistes ont signalé une baisse des ventes de 85% à 95% au cours des deux derniers mois. 

La Centrafrique menacée d'une crise alimentaire encore plus grave
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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 00:25

 

 

 

 

 

Agence France-Presse  11 février 2014 à 17h13

 

La liberté de la presse a reculé dans des pays en conflit comme le Mali ou la Centrafrique, mais aussi dans des démocraties qui «utilisent abusivement l'argument sécuritaire» comme les États-Unis, selon une étude annuelle publiée mercredi par Reporters sans frontières (RSF).

 

«Le classement de certains pays, y compris des démocraties, est largement affecté cette année par une interprétation trop large et abusive du concept de la protection de la sécurité nationale. Par ailleurs, le classement reflète l'impact négatif des conflits armés sur la liberté de l'information et ses acteurs», a indiqué Lucie Morillon, directrice de la recherche de RSF, à l'occasion de la publication de ce classement annuel sur la liberté de la presse dans 180 pays.

 

L'indice annuel du classement, qui synthétise les atteintes à la liberté de l'information, indique une «légère dégradation globale» dans le monde depuis l'an dernier, souligne l'association.

 

À la même place que l'an dernier, la Syrie est classée 177e sur 180, juste devant le trio inchangé: Turkménistan (178e), Corée du Nord (179e) et Érythrée (180e).

 

Comme l'an dernier également, le pays le plus vertueux est la Finlande, suivie par les Pays-Bas et la Norvège.

 

En Afrique, le Mali chute de 22 places à la 122e place, tandis que la République centrafricaine en perd 43 à la 109e.

 

Loin de ces pays en conflit, certaines démocraties sont aussi pointées du doigt par RSF qui juge que «l'argument sécuritaire y est utilisé abusivement pour restreindre la liberté de l'information».

C'est le cas des États-Unis, qui reculent de 13 places à la 43e, et où l'association dénonce «la chasse aux sources et aux lanceurs d'alerte». Le Royaume-Uni perd trois places pour se classer à la 33e.

 

La France perd une place à la 39e.

 

Ce classement s'articule autour de sept indicateurs: niveau des exactions, étendue du pluralisme, indépendance des médias, environnement et autocensure, cadre légal, transparence et infrastructures.

Liberté de la presse: recul au Mali, en Centrafrique et... aux États-Unis
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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 00:17

 

 

 

 

 

Chers Compatriotes Centrafricaines, Centrafricains !

 

            Le Bureau du Congrès vient par ce présent communiqué de presse, vous rappeler que le Congrès aura lieu ce Dimanche  16 février 2014 à l'Ecole Inter Etat des Sciences et Médecines Vétérinaires  dite (Véto) à 14 heures 00 mn.

 

Cependant, nous rappelons à nos compatriotes que la date de clôture de dossier de candidature pour le Bureau Exécutif de notre Association  initialement prévue pour le 9 Février 2014  est épuisée.

 

 Par ailleurs, le Bureau du Congrès reprécise  encore que tout dépôt de dossier de candidature, après la date de clôture susmentionnée  ainsi qu’à la candidature de jour j ne seront pas acceptées.

 

 Noté bien : toutes candidatures non conforme aux  dispositions des articles 26 et 27 des présents statuts de l'UECAS ou conforme à la décision du  Congrès ne seront  pas validées.

VOICI LES POINTS INSCRITS A L’ORDRE DU JOUR

 

  • PRESENTATION DU BILAN DU BUREAU SORTANT;

 

  • APPRECIATION DE L'ASSEMBLEE + VOTE DU QUITUS DE GESTION;

 

  • DISCOURS DE DEMISSION DU BUREAU SORTANT ;

 

  • PRESENTATION DES CANDIDATS ET ELECTIONS ;

 

  • LECTURE DE LA RECOMMANDATION ;

 

  • DIVERS.

 

Pour plus amples informations veuillez contacter les numéros suivants :

77-928-12-03 ; 77-822-99-90 ; 77-566-50-57

                                                                                               

Fait à Dakar, le 11 Février 2014

 

Le Président du Congrès

 

Diaslène Jerry Junior ZOUIBONA 

 

 

 

PROCES VERBAL DE DELIBERATION

 

 

L’an deux mille quatorze et le onze Février à seize heures, s’est tenue une réunion de l'UECAS, afin de statuer sur les dossiers de candidature aux différents postes de Bureau Exécutif de l’UECAS.

 

Etaient présents:

1- ZOUIBONA Diaslène junior Jerry ;  Président du congrès

2- NINGATA Rodrigue ; Rapporteur  du congrès ;

3- NADO Claudia ;  Rapportrice du congrès.

 

Rappelons que le Bureau du Congrès, avait reçu Sept (7) dossiers de candidatures à savoir :

 

Au poste de présidence :

 

  • Karl Libera FEIGANAZOUI – BABO ;
  • BEPOU Arnaud ;

 

 Au poste du Secrétaire Général:

  • Fernand Laroche MOUSSA ;
  • MASSEO Ephrem ;

 

Au poste du Trésorier Général :

 

  • Samson GBAE;
  • Théodora Romuald  OUANDO ;

 

Au poste du Chargé des affaires culturelles et Sportives :

 

  • Renaud Nancel DIABANGA- LOMBILO.

 

Conformément aux dispositions des articles 26 et 27 des Présents Statuts de l’UECAS et à la décision du congrès, ont été retenues comme candidat les personnes dont les noms suivent :

 

Au poste de Présidence :

                                               

  1. Karl Libera FEIGANAZOUI – BABO ;
  2. BEPOU Arnaud;

 

Au Poste de Secrétaire Général

  1. Fernand Laroche MOUSSA ;

 

Au Poste de Trésorière Générale

 

 4- Théodora Romuald  OUANDO ;

 

Ayant constaté l’insuffisance du dossier le Bureau du Congrès en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés notamment les articles 18 alinéas 2,3 et 4 des présents statuts de l'UECAS, décide de la mise en place d’un bureau provisoire. Ce  comité, est formé de trois (3) membres:

 

- Un Coordonnateur;

- Un Secrétaire Général;

- Un Trésorier Général.

 

Le mandat de ce comité ne peut dépasser trois (3), ce comité se chargera d’organiser une nouvelle élection afin de mettre un Bureau en place.

 

 

Le Président du Congrès                                            La Rapportrice Adjointe

 

 

Diaslène Jerry JuniorZOUIBONA                                     Claudia NADO

 

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 23:50

 

 

 

 

 

http://www.45enord.ca/    par Jacques N. Godbout le 11 février 2014 à 14:00.

 

Le Canada versera une une contribution additionnelle pour répondre aux besoins humanitaires accrus des personnes touchées par le conflit et l’insécurité alimentaire en République centrafricaine (RCA).

 

La semaine dernière, le Canada avait condamné «avec véhémence la flambée de violence qui embrase la République centrafricaine et qui aurait entraîné la perte de 75 vies humaines dans la ville de Boda au cours d’affrontements interreligieux dans la semaine du 27 janvier. Le Canada condamne le lynchage sauvage d’un spectateur à la fin de la cérémonie officielle marquant la reformation des Forces armées centrafricaines, le 5 février».

 

«Des centaines de milliers de personnes déplacées ont du mal à surmonter les effets du conflit en République centrafricaine. Le Canada fournit du soutien humanitaire supplémentaire afin de s’assurer que toutes les personnes touchées, y compris les nombreux enfants, ont accès à de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux», a déclaré le ministre du Développement international, Christian paradis, en faisant l’annonce de cette contribution additionnelle.

 

Le gouvernement du Canada fournit un appui financier à l’UNICEF pour répondre aux besoins en matière d’eau et d’assainissement, de soins de santé et de nutrition, d’éducation en situation d’urgence et de protection, et d’articles de première nécessité.

 

Le Canada fournit également, par l’entremise du Programme alimentaire mondial, une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence aux personnes vulnérables partout dans le pays.

 

L’organisation Aide à l’enfance Canada fournira, avec les fonds du Canada, une protection aux enfants, ainsi que des services de santé et de nutrition aux personnes vulnérables de Nana-Grebizi, une région particulièrement touchée par la violence.

 

Près d’un million de personnes, soit un quart de la population, ont été déplacées jusqu’à maintenant par l’escalade de la violence qui a suivi la prise du pouvoir par les rebelles dans l’ex-colonie française en mars 2013.

 

Le soutien du Canada, dont le total s’élève maintenant à 5 millions de dollars, permettra de répondre aux besoins de plus de 4,5 millions de personnes, y compris des femmes et des enfants.

Le Canada annonce une aide humanitaire additionnelle à la Centrafrique
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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 23:47

 

 

 

 

 

http://www.dw.de/  11.02.2014

 

De graves exactions sont toujours signalées en Centrafrique. Dans le village de Nzakoun près de la frontière avec le Tchad, plus de vingt personnes auraient été tuées au début du mois de février.

 

Témoignage

 

Assassinats, lynchages et pillages, c'est depuis plusieurs mois le lot quotidien de nombreux Centrafricains. En dépit de la présence de soldats étrangers sur place, la violence est toujours présente aussi bien dans la capitale Bangui qu'à l'intérieur du pays.

 

« C'était un massacre »

 

Les témoins des événements survenus dans le village de Nzakoun parlent d'un véritable massacre. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 4 février. Un missionnaire étranger qui était à Ngaoundaye, une localité voisine de Nzakoun, s'est rendu sur place, il raconte « J'ai vu trois maisons, dans une maison il y avait 6 personnes qui sont mortes, dans une deuxième maison il y avait 5 morts, dans la troisième que j'ai vue, trois personnes étaient mortes dedans. C'était un massacre... »

 

Au total, selon le missionnaire, une vingtaine de personne aurait perdu la vie dans l'attaque du village qui a également été pillé. Des maisons y ont aussi été brûlées d'autres saccagées. Les rescapés ont fui dans la brousse.

 

Les ex-rebelles séleka mis en cause

 

Pour le prêtre, il ne fait aucun doute que les auteurs de ces exactions sont les ex-rebelles séleka. Il en veut pour preuve le courrier qu'ils ont envoyé d'avance pour signaler qu'ils passeraient également par le village de Ngaoundaye pour regagner le Tchad.

 

« Les seleka sont venus à Nzakoun, ils sont restés presque deux jours là-bas et mardi ils ont écrit la lettre, qu'ils ont envoyée dans notre village de Ngaoundaye. Je suis sûr que ce sont eux qui ont fait des massacres là-bas. Ils ont écrit la lettre et ensuite, les voitures, les motos... Ce sont les mêmes qui sont passées par notre village. Après leur passage, ils ont brulé six maisons dans notre village. »

 

En dépit de l'insécurité les missionnaires n'ont pas souhaité être évacués. Les violences en Centrafrique ont déjà fait près d'un million de déplacés et de réfugiés, sur une population totale de 4,6 millions d'habitants. Elles touchent aussi bien les chrétiens que les musulmans.

 

DW.DE

« Massacre » à Nzakoun, Centrafrique
« Massacre » à Nzakoun, Centrafrique
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