Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 23:02
RCA : les experts de l’ONU détaillent les recrutements parallèles pour la sécurité
RCA : les experts de l’ONU détaillent les recrutements parallèles pour la sécurité

 

Centrafrique: les experts de l’ONU détaillent les recrutements parallèles pour la sécurité

https://www.rfi.fr/ 29/06/2021 - 19:24  Charlotte Cosset

Publié ce mercredi 30 juin, le dernier rapport des experts des Nations unies sur la Centrafrique est sévère. Il détaille sur une quarantaine de pages les violations des droits de l'homme commises par les différentes parties au conflit. Il pointe aussi ce que les experts nomment la « factionnalisation du secteur de la sécurité ». Des membres de groupes armés ou de milices recrutés ou instrumentalisés par des membres du gouvernement et les forces de sécurité.

Ces groupes sont organisés pour opérer avec ou en soutien aux institutions de sécurité de l'État. Leurs éléments ont reçu un soutien financier, certains du matériel militaire détourné des stocks officiels prévus pour les Forces armées ou les forces intérieures de sécurités. Ceci en violation de l'embargo précise le rapport. D’autres, se sont vus promettre une intégration officielle dans l'armée ou les forces de sécurité intérieure. 

Des cas sont documentés dans la garde présidentielle

La garde présidentielle n'est pas encadrée par le plan de défense nationale et le recrutement de ses membres se fait de manière discrète dans le quartier du président, dans son église ainsi que de son ethnie, assurent les experts. Des éléments anti-balaka connus ont aussi été recrutés. C'est le cas de Thierry Lébéné qui officiait sous les ordres de Patrice-Edouard Ngaïssona, aujourd’hui à la CPI. Sur son compte Facebook, Lébéné alias « 12 Puissances », se présente en tenue aux couleurs de la garde présidentielle.

Autre entité documentée : les « Requins »

Formé en juin 2019, ce groupe d'abord actif sur les réseaux sociaux dispersant de fausses informations et menaçant des membres de l'opposition a été dissout dans l’été de cette même année. Mais fin 2020, les « Requins » émergent de nouveau cette fois-ci sur le terrain. Constitués en partie de membres de la garde présidentielle, ils opèrent comme « une force de l'ombre » en charge « d'opérations de sécurité extra-judiciaire » qui leur sont confiées par des conseillers à la présidence. À ce sujet, le directeur général de la garde présidentielle, le général Service a assuré au panel qu'il n'était pas au courant de l'implication de ses éléments dans de telles activités. 

Le recrutement d'éléments parmi les groupes d'autodéfense du PK5

Autre élément mis en exergue par les experts : le recrutement d'éléments parmi les groupes d'autodéfense du PK5. Longtemps considérés comme les ennemis numéros 1 à Bangui, ces autodéfenses ont été recrutés par le ministère de l'Intérieur comme des forces auxiliaires, portant l’uniforme. Le membre le plus connu de ces recrues le général Nimery Matar Djamous mieux connu sous le nom de LT. Une photo de lui en tenue de gendarme accompagné d'éléments identifiés comme appartenant à l'équipe russe d'instructeurs par le panel des experts avaient circulé à l'époque sur les réseaux sociaux. Des éléments engagés dans le processus de DDR ont ainsi rejoint les rangs de ces combattants qui ont notamment combattu contre la rébellion principalement sur l'axe Bangui-Boali-Bossembélé. 

Enfin, dans les régions de la Vakaga et à Grimari des miliciens ou des membres de groupes armés ont été mis à contribution pour contrer la coalition armée. À la frontière avec le Soudan par exemple, une coalition de jeunes armés a été utilisée afin de bloquer le ravitaillement en armes de la CPC

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 22:44
DICOURS DU CHEF DE L’ETAT TOUADERA A L’OCCASION DU 1er CONSEIL DES MINISTRES

 

DISCOURS INAUGURAL DE SON EXCELLENCE LE PROFESSEUR FAUSTIN ARCHANGE  TOUADERA, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT A L’OCCASION DU PREMIER CONSEIL DES MINISTRES

 

BANGUI, 29 juin 2021

 

- Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

- Messieurs les Ministres d’Etat ;

- Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Le 27 décembre 2020, le Peuple centrafricain m’a souverainement renouvelé sa confiance, dès le premier tour du scrutin présidentiel jugé démocratique, crédible et transparent par les observateurs tant nationaux qu’internationaux.

En bravant les violences, les menaces et les intimidations pour exercer son droit civique et choisir librement ses dirigeants, le peuple centrafricain a clairement exprimé son aspiration à la paix, à la sécurité, à la réconciliation nationale, au vivre ensemble et à l’édification d’un Etat de droit. 

En contrepartie de ce contrat social, il attend de moi l’assurance de la paix, de la sécurité, de la stabilité et de la prospérité.

Ainsi, et comme le veut la Constitution, j’ai nommé le Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Sur sa proposition, je vous ai nommés, Ministres d’Etat et Ministres, Membres du Gouvernement  pour m’assister dans la concrétisation de mon projet de société auquel le peuple centrafricain a massivement adhéré.

Dans la pure tradition républicaine, vous êtes aujourd’hui conviés à ce premier Conseil des Ministres, la plus haute instance décisionnelle de l’Etat, en ce haut lieu de la République.

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Je vous remercie d’avoir accepté cette lourde responsabilité de conduire le Gouvernement dans un contexte national particulièrement marqué par la résurgence des violences et les effets néfastes de la pandémie de COVID-19 sur l’économie mondiale.

A l’occasion de ce premier Conseil des Ministres, je voudrais adresser toutes mes félicitations à vous-même, Monsieur le Premier Ministre et vous assurer de toute ma confiance.

Je voudrais également féliciter les Ministres d’Etat, Ministres et Ministre Délégué, pour leur nomination ou confirmation dans ce premier Gouvernement de mon second mandat.

Je vous adresse à toutes et à tous mes vœux de succès dans l’accomplissement de votre mission, au service du Peuple centrafricain, ainsi que mes vœux de santé.

Ce Gouvernement inclusif traduit ma constante volonté d’impliquer toutes les couches socio-professionnelles, toutes les régions et les entités politico-militaires signataires de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation, à l’œuvre de la réconciliation nationale, du retour définitif à la paix, à la sécurité sur l’ensemble du territoire et de l’amorce du développement socio-économique de notre pays.

- Messieurs les Ministres d’Etat ;

- Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Je tiens à vous rappeler que j’ai inscrit mon projet de société dans la continuité, car tant de projets vitaux entamés sous le premier mandat, mais interrompus par la résurgence de la violence, doivent être conduits à leur terme.

Ce projet de société sera décliné en Programme de politique générale de Gouvernement qui sera présenté par le Premier Ministre, à l’effet de solliciter et obtenir la confiance absolue de l’Assemblée Nationale.

Je dois rappeler que c’est l’adoption de ce programme de politique générale du Gouvernement qui constitue l’investiture du Gouvernement.

Les lettres de missions qui vous seront données par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, vous rappelleront les principaux axes de mon programme de société et leurs échéances d’exécution.

Vous serez, comme le prévoit la Constitution, entendus par l’Assemblée Nationale sur les questions orales ou écrites posées par les Députés de la Nation, dans vos domaines respectifs. 

Votre disponibilité doit être de tous les instants afin de faciliter la bonne marche des institutions de la République.

D’ores et déjà, je tiens à vous rappeler que vous êtes désormais les Ministres de la République. A ce titre, vous devez être guidés uniquement par l’intérêt général.

Par Ministres de la République, je voudrais dire que vous êtes désormais les serviteurs de la République, donc de l’intérêt général. 

J’entends par République, le respect de la Constitution et des textes qui garantissent le fonctionnement harmonieux des institutions et la vie en société.

C’est elle que vous êtes appelés désormais à servir et défendre contre toutes les velléités de déstabilisation et de division. 

Dans tous les actes que vous allez poser au quotidien, je vous exhorte à avoir comme souci principal, la paix.

- Messieurs les Ministres d’Etat ;

- Mesdames et Messieurs les Ministres ;

L’appartenance au Gouvernement vous impose un certain nombre d’obligations qui constituent une sorte de déontologie du Gouvernement et dont je me fais le devoir de vous rappeler quelques-unes.

D’abord, la Solidarité gouvernementale : Vous êtes tenus de défendre les décisions adoptées en Conseil des Ministres, quelle que soit votre opinion, favorable ou dissidente.

Je vous commande de traiter en inter ministérialité tous les dossiers transversaux afin d’en faciliter l’exécution.

Vous devez donc éviter tout clivage ou cloisonnement autour d’un dossier, car tout dossier est un dossier de la République.

Afin de faciliter la coordination de l’action gouvernementale, les Ministres d’Etat seront associés à la coordination de l’action gouvernementale, notamment dans le suivi des décisions prises en Conseil des Ministres dans leurs secteurs respectifs. 

Dans les prochains jours, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement présentera au Conseil un projet de texte qui fixera les domaines et les modalités de cette coordination.  

Je veux ensuite vous rappeler la discrétion. En effet, en tant que Ministres, vous aurez connaissance des faits, informations ou documents liés au secret d’Etat. 

Je vous demande donc de faire preuve de discrétion et de confidentialité qui s’imposent aux serviteurs de l’Etat que vous êtes, même plusieurs années après la fin de votre mission. 

Les informations et documents d’Etat mis à votre disposition ne doivent pas se retrouver dans les réseaux sociaux, ni faire l’objet de discussions dans les réunions de vos entités respectives. La sûreté, la sécurité de l’Etat et l’efficacité de l’action gouvernementale en dépendent.

Il y a aussi, le devoir de réserve qui implique que vous devez veiller, lorsque vous vous exprimez, en dehors du cadre gouvernemental, à ne pas adopter des prises de position de nature à donner au public une image négative ou dégradée du Gouvernement.

Je veux une discipline dans les prises de parole dans les médias publics, privés ou sur les réseaux sociaux, tant par les agents de l’Etat chargés de gérer les réseaux sociaux des ministères que par les Ministres eux-mêmes.

Si les réseaux sociaux permettent de donner une certaine lisibilité à l’action gouvernementale, en atteignant un large public, surtout les jeunes, sa mauvaise gestion peut desservir l’Etat.

J’ai fait de la lutte contre l’impunité la colonne vertébrale de mon nouveau quinquennat. Je serai particulièrement intransigeant sur cette question.

Ministres de la République, vous devez observer l’obligation d’intégrité qui induit un devoir de probité et de loyauté envers la Nation. Seules ces qualités vous rendront dignes d’exercer votre mission, légitimeront votre autorité et assureront la confiance que nos concitoyens sont en droit d’attendre du Gouvernement.

Vous devez faire preuve de probité morale à la tête de vos départements respectifs. Cela implique que vous devez veiller à ce que les moyens mis à votre disposition soient employés selon leur destination institutionnelle en évitant gaspillage, utilisation exclusive ou appropriation abusive des biens de l’Etat.

En toutes circonstances, vous devez imposer une gestion rationnelle, rigoureuse et transparente de la chose publique.

Aussi, je vous demande de gérer les crédits mis à la disposition de vos départements respectifs de manière orthodoxe, en évitant les malversations et toutes les contre valeurs.

Je vous mets en garde contre les détournements de deniers publics, la corruption, l’enrichissement illicite et la prise d’intérêt dans les contrats que vous aurez à signer au nom de l’Etat.

A propos des contrats administratifs, je vous commande le respect scrupuleux des dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires en la matière.

Messieurs les Ministres d’Etat ;

Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Retenez que vous n’êtes pas appelés au Gouvernement pour devenir riches, mais pour servir vos concitoyens meurtris par plusieurs années de crise et de mal gouvernance. 

J’ai cette conviction que l’Etat n’est légitime que lorsqu’il est exemplaire et efficace. Les Ministres doivent montrer par leurs comportements et leur manière de servir qu’ils sont des dignes et loyaux serviteurs de l’Etat.

Vous êtes au Gouvernement pour servir vos concitoyens et non pour vous servir ou servir uniquement vos proches ou militants. 

Je commande la célérité dans le traitement des dossiers et l’exécution des décisions prises en Conseil des Ministres. C’est à vous d’impulser le dynamisme de vos départements.

Ministres, vous êtes appelés à diriger, chacun dans son portefeuille, l’administration placée sous votre responsabilité et de prendre toutes mesures nécessaires au bon fonctionnement des services. 

Vous devez donc faire preuve d’initiative, de pragmatisme mais surtout d’humilité. 

Dans toutes vos actions, vous devez être guidés par l’impérieuse nécessité de préserver l’unité nationale, la cohésion sociale et la paix, gage du progrès économique et social de notre pays.

Je vous demande de respecter et de faire respecter l’Etat de droit, de préserver l’unité nationale, la cohésion sociale et le caractère laïc de l’Etat, gages de progrès économique et social. 

Enfin et sans être exhaustif, je vous demande d’observer l’obligation de moralité et de dignité qui concernent davantage les comportements du Ministre dans sa vie privée, en évitant tout ce qui serait de nature à compromettre la dignité du Gouvernement. 

Vous devez faire preuve d’impartialité dans les décisions administratives et politiques que serez amenés à prendre.

Par ailleurs, je vous demande d’être à l’écoute de la population en faisant preuve d’une disposition d’esprit et d’une réelle capacité à vous remettre en cause.

Aussi, je tiens à la discipline et au respect de la hiérarchie dans vos rapports avec le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et au respect mutuel entre vous-mêmes. 

Les absences et retards non justifiés aux Conseils ne seront pas tolérés, de même que ne seront pas tolérées les villégiatures aux frais de l’Etat.

Tous les Ministres doivent contribuer à la prise des décisions en Conseil. J’exige le respect du Règlement Intérieur du Conseil des Ministres.

Bref, pour la réussite de l’action gouvernementale, vous devez allier la solidarité, la collégialité et la confidentialité.

En toutes circonstances, vous devez imposer une gestion rationnelle, rigoureuse et transparente de la chose publique.

Je vous demande de respecter et de faire respecter l’Etat de droit, l’unité du pays et la laïcité de l’Etat. 

Vous disposez à cet effet d’un pouvoir réglementaire pour assurer le bon fonctionnement des services placés sous votre autorité, en étant guidés par la recherche de l’intérêt général, la paix et la cohésion sociale.

Dans les mouvements au sein de vos départements respectifs, vous devez être guidés par la recherche de la compétence, de l’expertise et de la qualité. 

Les nominations sur la seule base de l’appartenance ethnique, confessionnelle, régionale ou politique ont toujours eu pour effet de démotiver les fonctionnaires de carrières et fragiliser l’administration.

Or, aucun Etat moderne ne peut réussir sans une fonction publique compétente, motivée et efficace.

Le Gouvernement doit libérer les forces du secteur public en modernisant sa gestion et en éliminant les lourdeurs administratives.

N’oubliez pas une chose, ce que nous partageons est plus important que ce qui nous divise, et cette chose plus importante est la RCA, unie dans sa diversité.

Je vous assure de ma disponibilité à travailler avec chacun de vous à la réussite de la mission que le peuple centrafricain m’a confiée. Vous avez tout mon soutien. 

Je vous rappelle mon ambition de construire un Etat de droit, de bâtir un Centrafrique nouveau, fort, uni, prospère, privilégiant le dialogue, la justice et l’esprit de réconciliation nationale.

Au titre des priorités pour les mois à venir, j’attends du Gouvernement des propositions concrètes et détaillées pour la réalisation des actions prioritaires, afin de répondre aux attentes et espoirs légitimes de nos concitoyens.

Tout en vous exhortant à maintenir les acquis du premier mandat, je vous demande d’accélérer les réformes, de travailler à répondre de manière efficace aux besoins sociaux de la population, à réduire le train de vie de l’Etat et à intensifier la lutte contre la corruption.

Vous êtes appelés au Gouvernement pour apporter de solutions aux multiples défis qui se posent au pays. 

Je vous recommande de vous mettre immédiatement au travail. Le peuple, juge souverain de nos actions, nous observe.

J’attends de vous des résultats. Je vous demande de proposer très rapidement des mesures concrètes pour améliorer la qualité de vie de nos compatriotes.

A la lumière de vos compétences et du patriotisme qui vous caractérisent certainement, je ne doute point que vous formerez une bonne équipe gouvernementale, une équipe efficace, soudée, sous l’autorité du Premier Ministre et que vous saurez apporter des solutions idoines aux défis qui minent le développement de notre pays.

Je vous exhorte, à mettre vos immenses expériences et votre génie, au service de l’intérêt général et surtout à la construction d’une société centrafricaine plus solidaire et inclusive.

En terminant, je voudrais vous réitérer mes félicitations et vous assurer de ma confiance.

 

Bonne chance. 

Je vous remercie.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 22:37
GABON-RCA : Il écope de 2 ans et 11 mois pour vol de munitions de la Minusca

Lu pour vous
 

Gabon: il écope de 2 ans et 11 mois de prison pour vol de munitions

 

https://www.gabonmediatime.com/ Par Andy Marvine Nze 30 juin 2021 à 9h54min

 

Hughes Roland Mandouckou, un adjudant de l’armée gabonaise en mission à Bangui en Centrafrique a été jugé coupable par la Cour militaire spéciale (CMS) de vol de munitions de guerre, commerce avec l’ennemi et violation de consignes militaires. L’ancien responsable de l’armement lourd a écopé de la peine de 35 mois de prison soir 2 ans et 11 mois assortie d’une amende de 300.000 FCFA, rapporte notre confrère L’Union.

La Cour militaire spéciale débute avec des affaires aussi étranges que peu valorisantes. C’est le cas de celle ministère public contre l’adjudant Hughes Roland Mandouckou poursuivi pour 3 chefs d’accusation dont il se serait rendu coupable en 2018 à Bangui alors qu’il effectuait sa 5ème mission du genre dans ce pays en proie à une guerre civile. Il s’agit de vol de munitions de guerre, commerce avec l’ennemi et violation de consignes militaires.

Devant les juges professionnels, le soldat mis en cause est passé aux aveux tout en tentant de se dédouaner en accusant son supérieur hiérarchique. « C’est au terme d’une mission de contrôle des experts onusiens l’adjudant Victor Mouketou-Moungala, alors responsable des stocks de munitions et d’autres matériels militaires m’a dit que nous avons un surplus de 1400 munitions qui n’ont pas été expertisées. Aussi, m’a-t-il demandé si je connaissais qui peut les acheter », a-t-il indiqué tête baissée.

Dans la foulée, le mis en cause va entrer en contact avec un intermédiaire centrafricain. Ensemble vont-ils convenir de la vente des 1400 munitions à la modique somme de 150.000 FCFA. Malheureusement, le jour de la livraison, le conducteur de la moto n’emprunte pas la voie souhaitée. Toute chose qui met notre soldat en alerte et il demande de rebrousser chemin. Il se fera cueillir dans un check-point de gendarmes centrafricains. Dos au mur, Hughes Roland Mandouckou sera rapatrié par les forces gabonaises et onusiennes pour être jugé.


Dans cette confusion, le mis en cause va persister qu’il aurait agi sur ordre de l’adjudant Victor Mouketou-Moungala. Appelé à la barre, le cité déclare n’avoir jamais été au courant de ce plan tordu. Et ce, jusqu’au jour du scandale au camp du PK5 de Bangui. Pour sa part, le procureur général va requérir la peine de 3 ans d’emprisonnement et 1 million FCFA d’amende. Un réquisitoire qui serait une parodie de justice pour la défense assurée par Jean Jacques Diboundje-Minko. Lors du délibéré, la Cour militaire spéciale va juger Hughes Roland Mandouckou à 35 mois de prison et 300.000 FCFA d’amende.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 22:15
RCA : les autorités rejettent les conclusions du rapport des experts de l'ONU

 

Centrafrique : les autorités rejettent les conclusions du rapport des experts de l'ONU

https://www.rfi.fr/ 30/06/2021 - 04:13

Le ministère de la Défense réagit au rapport du panel d’experts de l’ONU publié dans la presse mardi. Il rejette les conclusions des experts, qui évoquent notamment des exactions attribuées aux forces armées et aux mercenaires russes déployés dans le pays.

Dans ce rapport mandaté par le Conseil de sécurité pour évaluer le respect de l’embargo sur les armes en vigueur en Centrafrique, les experts évoquent en détail les crimes commis par les groupes armés de la coalition CPC, ses moyens d’approvisionnement et la responsabilité de l’ancien président Bozizé. Ils évoquent également les exactions attribuées aux forces armées centrafricaines et aux paramilitaires russes déployés dans le pays ainsi que le recrutement de milices par le gouvernement centrafricain dans la lutte contre les rebelles.

Dans un communiqué publié mardi, le ministère de la Défense rejette en bloc ces accusations qu’il considère comme un moyen de ternir l’image de l’armée centrafricaine.  « Il s’agit là d’une volonté manifeste de ternir par tous les moyens l’image de notre institution militaire alors que celle-ci continue de consentir d’énormes sacrifices pour restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire », estime le capitaine Firmin Amoulo Malo, porte-parole du ministère de la Défense.

« Il ne fait pas de doute que cette publication calomnieuse fondée sur des preuves fabriquées et non vérifiées est une stratégie qui vise d’abord à saper le moral de nos troupes mais aussi à amener les Nations unies à prendre des sanctions contre les alliés russes, dont la mission de rétablissement de l’autorité de l’Etat compromet assurément l’action des rebelles qui sévissent dans nos provinces en violation flagrante des dispositions de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine. »

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 22:11
L’Union africaine déploie une mission d'observation en RCA

 

L’Union africaine déploie une mission pour observer la situation actuelle en République centrafricaine 

Bangui, République centrafricaine, mercredi, 29 juin 2021, 03:27:49 . L’Union africaine (UA) a révélé avoir déployé une mission de quatre jours de son Conseil de paix et de sécurité en République centrafricaine (RCA) afin d’observer les développements actuels de la situation dans ce pays.

Cette délégation, arrivée lundi dans la capitale centrafricaine de Bangui, doit y effectuer une mission de terrain de quatre jours jusqu’à jeudi, conformément à un mandat du conseil visant à promouvoir et renforcer la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent, selon un communiqué de l’UA publié lundi soir.

Cette délégation se compose de représentants des pays membres du conseil de paix et de sécurité, dont l‘Algérie, le Burundi, le Cameroun, le Tchad, Djibouti, l’Egyptel’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, le Nigeria et le Sénégal.

Cette mission a pour objectif, entre autres, d’évaluer la mise en oeuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR-RCA) qui a été signé entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés en février 2019 à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, précise ce communiqué.

Cette mission a été déployée à la suite des élections présidentielle et législatives, qui ont contribué, selon l’UA, à promouvoir une stabilité institutionnelle relative, à préserver l’ordre constitutionnel, et à renforcer la démocratie dans ce pays.

Cette équipe est chargée de collecter de première main des informations sur les conditions politiques, sécuritaires, économiques, sociales et humanitaires sur le terrain, y compris sur l’état de progression dans la mise en oeuvre de l’accord politique.

Selon l’UA, les informations collectées lors de cette mission de terrain seront décisives pour élaborer les décisions du Conseil concernant les mesures requises pour soutenir le gouvernement et la population de la RCA dans ses efforts pour trouver des solutions durables aux nombreux défis auxquels le pays est confronté.

Cette délégation de l’UA doit organiser des consultations avec les parties prenantes du pays, y compris des représentants de haut niveau du gouvernement, des partis politiques, des communautés religieuses, de la société civile et des groupes armés.

Elle rencontrera également la communauté diplomatique africaine, les représentants des membres du G5+, à savoir l’ONU, l’UE, l’UA, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, la Banque mondiale, la Chine, la France, les Etats-Unis et la Russie.

Xinhua

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 18:49
Vers un jumelage entre Libreville et Bangui un jumelage entre Libreville et Bangui

LU POUR VOUS
 

Gabon-Centrafrique: vers un jumelage entre Libreville et Bangui

 

https://www.gabonmediatime.com/ ParJoyce Marla Djokounda  30 juin 2021

Ce lundi 28 juin 2021, le maire de Libreville par intérim, Eugème Mba, a reçu en audience l’édile de Bangui, capitale de la République centrafricaine, Emile Gros-Raymond Nakombo, par ailleurs président du réseau des maires de l’Afrique centrale. Une rencontre au cours de laquelle les deux premiers magistrats de Libreville et Bangui ont pu évoquer différents sujets communs aux municipalités de la sous-région, dont le projet de jumelage des deux villes. 

Eugème Mba et son homologue centrafricain, Emile Gros-Raymond Nakombo se sont entretenus ce lundi. Au menu des échanges, les problématiques communes aux municipalités de la sous-région. Les deux autorités des villes de Libreville et Bangui sont résolument décidées à offrir de meilleures prestations à leurs concitoyens. 

Autre point abordé lors de cette rencontre, le projet de jumelage entre Libreville et Bangui. Le jumelage revendique haut et fort des valeurs comme la paix, la démocratie, l’ouverture sur l’autre, la convivialité, la coopération en privilégiant les rapports humains. Ce projet, qui sous entend un échange de bonne pratique, devrait donc donner un nouvel élan à la coopération gabono-centrafricaine. 

Au terme de cette rencontre entre les deux premiers magistrats de Libreville et Bangui, l’hôte d’Eugène Mba n’a pas manqué d’exprimer son entier soutien face aux événements qui secouent la Mairie de Libreville ces derniers temps.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
30 juin 2021 3 30 /06 /juin /2021 18:45
Regain d'insécurité inquiétant à Bangui

Lu pour vous

 

https://www.dw.com/ 29.06.2021

La ville de Bangui en Centrafrique enregistre une hausse des vols et des violences. Le couvre-feu et l'état d'urgence se révèlent insuffisants.

En janvier 2021, le gouvernement centrafricain a instauré un état d'urgence et un couvre-feu pour faire face à l'assaut conduit par les troupes rebelles sur la capitale Bangui. Pourtant, la ville connaît une hausse inquiétante des vols et des violences. Un phénomène qui contraint la police et la gendarmerie à accroître leur action auprès des populations.

Les vols avec violence se multiplient

Des rebelles de l'UPC ont menacé de descendre sur la capitale Bangui mais ont été freinés

Ce banditisme se solde aussi souvent par des meurtres. Les criminels semblent d'ailleurs ne pas redouter l'action des autorités, ce qui crée un sentiment de résignation au sein de la population. 

"Il y a un poste de police de l'OCRB mais lorsque l'événement s'est passé, ils n'ont pas pu venir m'assister avant le lendemain. J'ai dû signaler ça au  niveau de l'OCRB mais pendant le vol, ils ne m'ont pas assisté", regrette Miguel Bangakoté, un habitant de Bangui dont la maison a été cambriolée.

L'inaction de la police et de la gendarmerie finit par décourager aussi la solidarité entre les habitants, comme l'explique Adrien un des voisins de Miguel. "On n'est pas sorti parce que nous n'avons pas d'arme pour le défendre. Nous sommes dans un quartier insécurisé. Chez nous ici, même les policiers ne sillonnent pas le quartier. Ce qui renforce notre peur de sortir".

Les services de sécurité sous les critiques

Ces critiques ont forcé les forces de l'ordre à réagir au travers d'une opération de ratissage qui a permis de mettre la main sur plusieurs armes chez des particuliers.

Michel Nicaise Nassin, le ministre de la Sécurité publique confie à la DW n'avoir pas hésité à "rencontrer les généraux qui sont en charge de la direction générale de la gendarmerie et de la police pour mettre en place une opération de grande envergure dont le découpage a été fait et le ratissage a été fait".

Le ministre se montre fier du résultat de cette offensive. "Voilà le résultat... Cela ne va pas s'arrêter au niveau de Bangui. On va l'étendre sur toute l'étendue du territoire afin que la population soit rassurée par ce premier pas. Je pense que le reste nous amènera à atteindre les objectifs qui nous sont assignés", assure Michel Nicaise Nassin.

La lutte contre les cambriolages et les vols avec violence est un défi majeur pour la ville de Bangui qui s'active pour attirer des investisseurs pour la relance de son économie après la crise.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
29 juin 2021 2 29 /06 /juin /2021 15:58
RCA : les experts de l’ONU documentent les violations des mercenaires russes

 

Centrafrique: les experts de l’ONU documentent les violations des mercenaires russes

https://www.rfi.fr/ 29/06/2021 - 12:13 Avec notre correspondante à New YorkCarrie Nooten

C’est un document de l’ONU qui ne va pas plaire à la Russie. Obtenu par RFI, ce rapport, rendu chaque année par les experts des Nations unies travaillant sur la Centrafrique, pointe notamment les violations des mercenaires russes. En compagnie de l’armée centrafricaine, ils auraient violé le droit humanitaire international, estiment les experts, qui ont consigné les exactions commises par les groupes armés, mais aussi par les forces de l’ordre et les 500 à 2 000 « instructeurs russes », entre septembre 2020 et mai 2021.

Ce sont 38 pages accablantes qu’ont livrées les experts indépendants de l’ONU sur la situation en Centrafrique, particulièrement scrutée autour du siège de Bangui en décembre 2020. Un témoignage qui contredit la version officielle que Moscou se plaît à répéter de Conseil de sécurité en Conseil de sécurité. Il confirme, en effet, les violations du droit humanitaire international en montrant comment les paramilitaires russes ont pris le contrôle de Bangui et multiplient les assauts sur les civils, les ONG, les casques bleus et le personnel de l’ONU. Tout a déjà été dénoncé au Conseil plusieurs fois ce mois-ci, mais les diplomates russes niaient en bloc.

Ce rapport détaille par le menu aussi les prises d’armes par les miliciens russes, et de multiples violations de l’embargo. Enfin, le document égratigne largement la Coalition des patriotes pour le changement, ainsi que l’ancien président Bozizé, qui coordonne les groupes armés de la CPC. Il expose la stratégie et les « fausses promesses » de François Bozizé, ainsi que leurs conséquences sur le conflit.

Conclusion des experts :  ils ne recommandent aucunement de lever l’embargo sur les armes, demandé à maintes reprises par la Russie et la Chine, par Bangui, ou même par le médiateur joué par l’Angola, et qui expire fin juillet.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
29 juin 2021 2 29 /06 /juin /2021 15:50
Le Soudan donne son feu vert à un transfert d’Omar el-Béchir à la CPI

 

Le Soudan donne son feu vert à un transfert d’Omar el-Béchir et d’anciens ministres à la CPI

https://www.rfi.fr/ 28/06/2021 - 18:29

Au Soudan, le conseil des ministres a donné son feu vert « à l'unanimité », samedi, à un futur jugement des inculpés à la Cour pénale internationale, la CPI. Cette annonce survient quelques semaines après la visite historique de l'ancienne procureure Fatou Bensouda au Darfour. Il ne s'agit pas encore d'un ordre de transfert des suspects, dont l'ancien président Omar el-Béchir, mais d'une étape vers leur procès à La Haye.

La décision annoncée est avant tout politique. Elle n'est pas détaillée : c'est une décision à portée générale « pour la paix et la stabilité » a dit la ministre des Affaires fédérales, Butheina Dinar. On ne dispose ni d'un calendrier ni des noms des suspects susceptibles d'être transférés à la CPI.

Néanmoins cette décision signifie avant tout que l'une des institutions les plus importantes de l'exécutif soudanais est d'accord — et « à l'unanimité » a précisé la ministre — pour lever tout obstacle à ces transferts. L'« unanimité » recueillie soulignant surtout que l'annonce a reçu l'aval du ministre de la Défense, et donc de l'armée.

Concrètement, si l'on en croit le gouvernement soudanais, tout n'est plus qu'une question de « procédure » et trois anciens dirigeants sont concernés : l'ancien ministre Ahmed Haroun, d'abord, qui pourrait être envoyé avant fin juillet à La Haye pour rejoindre l'ancien commandant janjawid Ali Kushayb dans un procès en cours ; ensuite, l'ancien ministre Abdelrahim Mohamed Hussein. Et surtout l'ancien président Omar el-Béchir, déjà jugé, condamné et emprisonné pour des affaires de corruption au Soudan, et au sujet duquel le gouvernement de Khartoum avait déjà donné son accord pour un jugement par la CPI, l'année dernière, mais une fois les procédures locales épuisées.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
28 juin 2021 1 28 /06 /juin /2021 18:06
RCA : LE PRÉSIDENT ANGOLAIS DEMANDE LA LEVÉE DE L'EMBARGO SUR LES ARMES

 

LE PRÉSIDENT ANGOLAIS DEMANDE LA LEVÉE DE L'EMBARGO SUR LES ARMES IMPOSÉ AU GOUVERNEMENT DE LA RCA

https://www.angop.ao/ Mercredi, 23 Juin De 2021

Luanda – Le Président angolais João Lourenço a défendu mercredi, à New York (USA), la levée de l'embargo sur les armes imposé au gouvernement de la République centrafricaine (RCA) par le Conseil de sécurité des Nations unies.

L'homme d'Etat angolais, qui s'exprimait lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en RCA, a demandé justice dans le traitement de la question de la levée de l'embargo.

Il a également sollicité un soutien international au gouvernement de ce pays africain, afin d'équiper ses forces armées et de créer les conditions pour assurer la stabilité interne, après le retrait des forces de maintien de la paix de l'ONU.

João Lourenço a, par ailleurs, donné un aperçu de ce qui a été fait, sous la direction de l'Angola, dans l'effort collectif pour rechercher la paix et la sécurité en RCA.

 Il a noté que tous les États ont le droit inaliénable de créer leurs propres capacités pour se défendre contre les menaces internes et externes, en fournissant à leurs forces armées des hommes, des armes et des équipements pour répondre à leurs besoins, à moins qu'il n'y ait de fortes raisons objectives pour la communauté à travers la sécurité Conseil, d'éliminer ce droit.

Il a informé que six des 14 groupes signataires des accords de paix en RCA ont dénoncé le pacte, ajoutant que l'embargo du Conseil de sécurité n'est pas conforme à la situation actuelle et muselle la capacité de défense et de sécurité de l'Etat centrafricain, dont les autorités ont été légitimées lors dernières élections générales internationalement reconnues.

 Il a souligné que l'embargo sur les armes empêche la construction de véritables forces armées qui répondent aux défis du pays et de la région troublée, dans un contexte où le terrorisme international a transféré son épicentre du Moyen-Orient vers l'Afrique.

João Lourenço considère que sa propre capacité de défense est essentielle en raison de la situation aggravée par l'expulsion de mercenaires et de combattants étrangers de Libye, sans avoir été désarmés, accompagnés et rapatriés, ce qui pourrait exacerber la prolifération du terrorisme et accroître la menace pour la paix et la stabilité dans le région du Sahel et en Afrique centrale et australe.

« Le fait que les forces armées tchadiennes aient empêché l'avancée vers la capitale N'Djamena prouve la nécessité pour les Etats d'avoir leur propre capacité à se défendre », a-t-il déclaré.

Il a souligné qu'il était temps d'aider la RCA à former ses troupes et à les équiper d'armes, afin de commencer à marcher sur ses propres jambes et de garantir sa propre défense et sécurité, lorsque les forces étrangères, telles que la mission de l'ONU, auront terminé leur mission.

« Nous considérons qu'il est important que les autorités centrafricaines travaillent à neutraliser les forces internes qui parient sur la détérioration des bonnes relations avec l'ONU et avec les membres influents du Conseil de sécurité avec lesquels nous devons travailler dans un esprit de partenariat et de respect mutuel en matière de défense, de paix et de sécurité des pays », a-t-il souligné.

Position angolaise

Dans son discours, João Lourenço a déclaré que le plan stratégique de la présidence angolaise pendant le mandat de deux ans au sein de la CIRGL est basé sur la stabilité et le développement de la région des Grands Lacs, tout en respectant les principes de la charte de l'ONU et de l’UA.

Il a reconnu que le soutien international est de plus en plus important pour contribuer aux efforts de paix et de stabilité en République centrafricaine.

Il a évoqué les deux mini-sommets des chefs d'État sur la RCA tenus en Angola, avec des exhortations aux groupes rebelles à observer le cessez-le-feu et à abandonner l'encerclement de la capitale Bangui, ainsi qu'à ouvrir le corridor Douala-Bangui pour faciliter la circulation des personnes et des biens, pour la paix et la réconciliation.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com