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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 02:55

 

 

 

 

Le Point.fr - Publié le 

 

Selon nos informations, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est fait un peu tirer l'oreille pour accepter la présence de gendarmes mobiles dans l'opération Sangaris.

 

Par JEAN GUISNEL

 

À la une du Point.fr

 

On en sait un peu plus sur les conditions dans lesquelles des gendarmes mobiles vont se rendre en République centrafricaine pour épauler les militaires de l'opération Sangaris, dans des opérations de maintien de l'ordre et d'appui à la reconstruction du pays. Cette décision a été prise par le président de la République en Conseil de défense restreint le 14 février dernier, à la demande de l'état-major des armées et du ministère de la Défense. Cet envoi était demandé depuis quelques mois par l'état-major, appuyé par des voix concordantes au sein de la gendarmerie. 

 

Le général Bertrand Cavallier nous avait expliqué fin décembre le point de vue des partisans de ce déploiement, qui ne recueillait pas un assentiment général, ni à la direction générale de la gendarmerie, ni au ministère de l'Intérieur. Toujours selon nos informations, les avis seraient même très loin d'être unanimes à la direction de la gendarmerie, certains hauts gradés estimant que ces militaires dépendant aujourd'hui du ministère de l'Intérieur ne sont, notamment, pas en nombre suffisant pour se déployer dans des opérations extérieures. Lesquelles ne seraient par ailleurs pas du tout prioritaires, et ce faisant au détriment des missions sur le sol national. Une source informée nous a confié que le ministre de l'Intérieur Manuel Valls était de ce dernier avis, peu favorable à ce déploiement. D'aucuns prétendent même que "si cette décision judicieuse a pu être prise, c'est que Manuel Valls n'était pas présent au Conseil de défense !"

 

Précurseur

 

Comme c'est l'usage, une mission "précurseur" a été conduite à Bangui par le lieutenant-colonel Hervé Massiot, commandant le groupement IV/3 de gendarmerie mobile d'Orléans, comptant sept escadrons. Ses états de service pourraient désigner ce spécialiste du maintien de l'ordre pour prendre par la suite la tête de la mission des gendarmes, puisqu'il fut précédemment chef d'état-major au groupement blindé de gendarmerie mobile de Versailles/Satory, chef du groupe d'unités de maintien de l'ordre à Mitrovica (Kosovo) dans le cadre de la mission Eulex, chef de la prévôté de la mission Licorne en Côte d'Ivoire et, au début des années 2000, cadre du Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie de St Astier (Dordogne). 

 

Le gouvernement a annoncé que quatre-vingt-dix gendarmes seront déployés au sein de Sangaris. Il s'agira de soixante-dix gendarmes mobiles (gendarmerie "jaune") répartis en trois pelotons et de vingt gendarmes départementaux (gendarmerie "blanche"). Aux premiers, il reviendra de contribuer au maintien de l'ordre, mais aussi d'aider à la formation et à l'entraînement de leurs homologues africains. Pour les seconds, il s'agira d'épauler la gendarmerie centrafricaine dans les enquêtes de police judiciaire, contribuant ainsi à la restauration de l'État de droit. 

 

Force européenne

 

Dans un premier temps, les gendarmes français - qui disposent d'un officier supérieur au sein de la force africaine MISCA - seront déployés au sein de Sangaris, avant d'intégrer la mission européenne EUFOR RCA, qui se prépare actuellement et que commandera le général français Philippe Pontiès. À ce stade, des gendarmes portugais, espagnols et polonais (plus une poignée de gendarmes roumains) sont attendus dans le cadre d'une mission de la force de gendarmerie européenne (FGE, aussi appelée EUROGENDFOR, dont l'état-major est à Vicenza, Italie), qui sera intégrée à EUFOR. Ces gendarmes européens devraient être in fine environ cent-quarante, y compris les Français. 

Les dessous de l'envoi des gendarmes français en Centrafrique
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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 02:53

 

 

 

 

http://www.levif.be/  dimanche 23 février 2014 à 15h20

 

(Belga) Les exactions et combats interreligieux en Centrafrique ont "radicalement diminué" depuis l'intervention de l'armée française en décembre, affirme dimanche dans le Journal du Dimanche le commandant de l'opération militaire, le général Francisco Soriano.

 

A deux jours du débat suivi d'un vote au Parlement français sur la prolongation de "l'opération Sangaris" en Centrafrique, le général Soriano "considère cette demande pour que l'opération soit prolongée comme un signe de notre efficacité sur le terrain".

 

"Il y a beaucoup à faire ici, il faut tout reconstruire, à commencer par les forces de sécurité et de défense", relève-t-il. Le haut gradé évoque le travail de désarmement mené par les forces françaises, qui ont saisi "près de 1.000 armes à feu, dont des armes lourdes, et plus de 4.000 armes blanches". "Lorsque la force Sangaris s'est déployée, le 5 décembre, la Centrafrique - et tout particulièrement Bangui - était le théâtre d'affrontements importants et d'une violence inouïe", rappelle le commandant de la force française. "Aujourd'hui, si tout n'a pas cessé, les exactions et les combats ont radicalement diminué", assure-t-il.

 

"Nous sommes passés sur notre zone d'action d'une soixantaine d'événements (tentatives de lynchage ou de meurtre, agressions) par jour à deux ou trois fois moins". Ces propos optimistes contrastent avec ceux du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, qui avait réclamé jeudi devant le Conseil de sécurité des renforts militaires internationaux en Centrafrique. L'Assemblée nationale et le Sénat français débattent mardi de la prolongation de l'intervention militaire française en Centrafrique.

 

La discussion s'annonce animée en raison des difficultés sur le terrain mais devrait se solder par un vote favorable dans les deux chambres. La consultation du Parlement est prévue par la Constitution française pour les opérations extérieures qui se prolongent au-delà de quatre mois. (Belga)

Centrafrique: - Les violences ont radicalement diminué en 3 mois, dit le Commandant de la force française
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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 02:51

 

 

 

 

http://www.rfi.fr/    dimanche 23 février 2014  Christophe Boisbouvier

 

« Cette mission consiste à conduire une opération de transition en République centrafricaine, pour contribuer sur la zone de Bangui, à l'établissement d'un environnement sécurisé. »

 

L’Union européenne a donné, fin janvier, son feu vert à une intervention militaire en République centrafricaine. Baptisée Eufor-RCA, cette mission est en train de se constituer depuis la semaine dernière pour un déploiement espéré au mois de mars 2014. L'intervention, d'une durée prévue d'environ six mois, consiste à sécuriser le secteur de Bangui et ses populations, notamment l'aéroport M'Poko et les grands axes de la ville ; l'objectif final étant ensuite de passer le relais à la Misca. La mission Eufor-RCA sera pilotée depuis la base de Larissa en Grèce où sera donc basé l’état-major et où se trouve actuellement l’invité de RFI, le général Philippe Pontiès, de l'EMF3. Il a déjà participé à des opérations comme l’opération Trident au Kosovo ; il a été également porte-parole adjoint au ministère de la Défense.

 

RFI : Une nouvelle intervention en Centrafrique pour « le niveau de haine et de violence » qui dépasse ce qu’on pouvait imaginer, pour reprendre Jean-Yves Le Drian. Très clairement, les effectifs sur place ne suffisent pas ?

 

Général Philippe Pontiès : Je pense que les propos du ministre français de la Défense reflètent bien la réalité du terrain. La sécurité quotidienne des citoyens centrafricains est une vraie préoccupation. J’ajoute que la situation humanitaire, étant ce qu’elle est, il y a vraiment besoin d’avoir un engagement de la communauté internationale assez conséquent.

 

Sangaris et la Misca sont déjà bien occupées, à chacun sa mission, quelle sera la vôtre avec l’Eufor-RCA ?

 

Cette mission consiste à conduire une opération de transition en République centrafricaine pour contribuer, sur la zone de Bangui, à l’établissement d’un environnement sécurisé avec quatre à six mois, après la pleine capacité opérationnelle de cette force, de nouveau un transfert d’autorité à la Misca qui est la force de l’Union africaine en République centrafricaine. Il s’agit d’abord de contribuer à la protection de populations qui sont menacées, ensuite d’établir des conditions qui sont propres à soutenir un peu la reprise économique et permettre le retour des populations déplacées.

 

Vous comptez vous déployer d’ici combien de temps à peu près ?

 

Nous sommes actuellement dans un processus de planification qui arrive à son terme, donc le plan d’opération sera soumis dans le courant de la semaine prochaine au Comité politique et de sécurité de l’Union européenne. En tout cas, je recommanderai, pour ma part, le lancement de l’opération au début du mois de mars. Ce qui veut dire que quelques jours après, les premiers éléments de la force seront déployés en République centrafricaine. Nous devrions atteindre une capacité opérationnelle intermédiaire à partir de la fin du mois de mars et une pleine capacité opérationnelle à la fin du mois d’avril.

 

Il y a un million de déplacés en Centrafrique. Une triste illustration de ce drame humain, c’est ce camp qui se trouve près de l’aéroport de M'Poko : à peu près 100 000 personnes s’entassent à l’intérieur. Ce sera sur votre secteur d’activité une préoccupation majeure, on l’imagine facilement. Est-ce que vous savez aujourd’hui quelle est la situation à l’intérieur de ce camp de déplacés ?

 

Objectivement, nous avons là des populations qui ont quitté leur maison depuis déjà fort longtemps, qui vivent dans des conditions extrêmement précaires. Ce sont des gens qui, dans la journée, vaquent à leurs occupations en dehors du camp. Mais la situation sécuritaire étant ce qu’elle est, la nuit ils ne restent pas chez eux, ils réintègrent le camp de déplacés pour avoir un minimum de sécurité. Notre mission consistera à assurer la sécurité à l’extérieur du camp et à faire en sorte que ce camp reste, malgré les conditions précaires qui prévalent, un havre de paix, notamment la nuit. Par ailleurs, les conditions de nuit sur place sont extrêmement précaires. A titre d’exemple, vous avez à peu près une latrine pour 1 200 personnes, ça vous donne une idée des conditions sanitaires dans lesquelles vivent ces personnes déplacées. Dans quelques semaines, la saison des pluies va débuter. La zone sur laquelle est déployée le camp est une zone très marécageuse, donc la saison des pluies arrivant, on a des risques de maladies qui s’accroissent d’autant. C'est-à-dire que toutes les conditions sont réunies pour faire de ce camp de déplacés une catastrophe sanitaire majeure, si rien ne se passe d’ici là.

 

Et vous disposerez de combien d’hommes pour mener toutes ces missions ?

 

Nous nous acheminons vers une force que nous espérons à hauteur de 1 000 hommes à peu près, 1 000 hommes déployés sur Bangui.

 

Est-ce que l’on sait aujourd’hui précisément quels seront les pays contributeurs de l’Eufor-RCA ?

 

Je laisse le soin aux Etats contributeurs de communiquer eux-mêmes sur les propositions qu’ils nous ont faites. Ce que je peux vous dire c’est que ces pays sont nombreux, qu’il y a une véritable mobilisation des Etats membres derrière la constitution de cette force et que cette force-là sera bien représentative de ce qu’est la communauté européenne.

 

Votre contribution en Centrafrique ne pourra pas excéder les six mois, est-ce ce n’est pas un petit peu serré, ça, comme délai ?

 

Non, six mois cela permet d’obtenir des effets significatifs sur le terrain. Le déploiement d’une force de 1 000 hommes sur Bangui permettra de façon assez visible et de façon assez immédiate de réaliser un niveau de sécurité tout à fait acceptable pour ces populations-là. Ça permettra également aux acteurs humanitaires de mettre en œuvre un certain nombre de projets que la situation sécuritaire ne leur permet pas de mettre en œuvre. Nous allons travailler d’ailleurs en étroite coordination avec les services de la Commission européenne, notamment dans la partie humanitaire et dans la partie développement économique, pour mettre en œuvre dans les zones que nous parviendrons à sécuriser un certain nombre de projets. L’idée est d’en faire des secteurs pilotes qui pourront ultérieurement faire tache d’huile sur les secteurs adjacents. Paradoxalement, vous l’avez souligné, c’est une mission qui pourrait être considérée comme courte, mais qui a vocation à créer les conditions d’action à beaucoup plus long terme.

Interview du Général Philippe Pontiès, chef de l'Eufor-RCA sur RFI
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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 02:45

 

 

23/02/2014 à 21h06 -- Mis à jour le 23/02/2014 à 21h20

 

Un soldat a trouvé la mort en Centrafrique...

 

Un communiqué de la Défense a annoncé ce dimanche soir la mort «accidentelle» d’un soldat français en Centrafrique.

 

Il s'agit d'un soldat français de 26 ans engagé dans l'opération Sangaris en Centrafrique. Il a été mortellement blessé dimanche dans un accident de la circulation lors d' «une mission de reconnaissance des axes routiers» dans l'ouest du pays, a annoncé la Défense. Le caporal Damien Dolet appartenait au régiment d'infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers (Vienne), qu'il avait rejoint en 2011, précise le communiqué. Il avait servi pendant trois mois dans l'opération Serval au Mali et participait en Centrafrique à sa seconde opération extérieure, a-t-on ajouté de même source.

 

Un hommage lui sera rendu prochainement

 

Dimanche en début d'après-midi, le caporal était en mission avec deux autres soldats français autour de la commune de Bouar et «manœuvrait à bord d'un véhicule blindé léger» quand celui-ci a eu un accident. «Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l'équipe sanitaire, le caporal Damien Dolet est rapidement décédé des suites de ses blessures. Blessés dans l'accident, les deux camarades du caporal sont ce (dimanche) soir hors de danger», ajoute-t-on de même source.

 

Damien Dolet avait servi pendant trois mois dans l'opération Serval au Mali et participait en Centrafrique à sa seconde opération extérieure, est-il souligné. «Il aura servi la France durant quatre ans et quatre mois». Cité dans le communiqué, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian annonce qu'un hommage lui sera rendu «prochainement» et présente «ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches». Deux mille militaires français interviennent en République centrafricaine en soutien des forces africaines, mandatés par le Conseil de sécurité des Nations Unies le 5 décembre 2013.

 

 Avec AFP

Sangaris : décès d’un militaire français

 

23/02/2014 20:51

 

Le 23 février 2014, dans la région de Bouar, 400 km à l’ouest de Bangui, dans le cadre de l’opération Sangaris, un véhicule blindé léger, avec à son bord 3 militaires, a été victime d’un accident de la circulation alors qu’il progressait avec deux autres véhicules sur une piste en latérite. 

 

Les 3 soldats ont été blessés dont un grièvement. Malgré les soins prodigués par ses camarades puis par le médecin de l’équipe sanitaire arrivée peu après, ce dernier est décédé de ses blessures. Il s’agit d’un caporal du régiment d’infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers. Les 2 autres blessés ont quant à eux été évacués par hélicoptère sur Bangui où ils ont été pris en charge. Leur pronostic vital n’est pas engagé.

 

La mission à laquelle participait cet équipage visait à sécuriser la région de Bouar, et notamment en conduisant des patrouilles pour reconnaître les axes routiers autour de la ville, c'est-à-dire contrôler la libre circulation, faire appliquer les mesures de confiance et y faire cesser toute exaction éventuelle.

 

Il s’agit du 3èmemilitaire mort en Centrafrique depuis le début de l’opération Sangaris.

 

Actuellement, 2000 militaires sont déployés dans cette opération conformément à la décision du Président de la République de renforcer la force Sangaris.

 

Sources : EMA   Droits : Ministère de la Défense 

 

 

Né le 13 juin 1987 au Mans (72), le caporal Damien DOLET aura servi la France durant 4 ans et 4 mois.

 

A 21 ans, il souscrit, pour cinq ans, un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au CIRAT (centre d’information et de recrutement de l’armée de Terre) du Mans. Le 6 octobre 2009, il rejoint le 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) au Mans (72) et y débute alors sa formation initiale durant laquelle il fait preuve d’un fort potentiel. Le 1er mai 2010, il est élevé à la distinction de 1re classe et sert alors en tant que combattant tireur sur minimi.

Le 24 octobre 2011, il rejoint le Régiment d’infanterie chars de marine basé à Poitiers dans la Vienne. Engagé discipliné et volontaire, il y occupe la fonction de cavalier porté pilote.

S’appuyant sur une forte motivation et un goût prononcé pour le métier des armes, il participe, d’août à septembre 2012, à la formation générale élémentaire (FGE) où il obtient d’excellents résultats et se révèle un jeune gradé d’encadrement de grande valeur.

Du 3 février au 13 mai 2013, il est désigné avec son peloton pour participer à l’opération SERVAL au Mali en qualité de cavalier blindé tireur spécialiste. Effectuant des patrouilles et des investigations au Nord du Mali avec son équipage, il fait montre d’une réelle capacité de réaction en maîtrisant parfaitement son armement embarqué et en désignant clairement les objectifs, permettant ainsi à ses camarades d’évoluer sereinement.

A l’issue de sa mission, il ne cesse de se perfectionner et d’accroître ses connaissances. Soldat solide et déterminé, expérimenté et aguerri, il obtient le 4 février 2013 son certificat technique élémentaire (CTE) « cavalier blindé tireur» dans le domaine blindé. Le 1er avril 2013, il est nommé au grade de caporal.

Le caporal DOLET était engagé avec son peloton, dans le cadre de l’opération SANGARIS depuis le 8 février 2014. Le 23 février, en début d’après-midi, son véhicule blindé léger (VBL) a été victime d’un accident de la circulation à environ cinq kilomètres à l’Est de la ville de Bouar, dans l’Ouest du pays. Trois soldats ont été blessés, dont le caporal DOLET grièvement. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l’équipe sanitaire, ce dernier est rapidement décédé des suites de ses blessures.

Il s’agit du troisième militaire français mort en Centrafrique depuis le début de l’opération SANGARIS.

Le caporal DOLET était titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale. Il était célibataire, sans enfant.

Agé de 26 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

 

 

 

(convoi Sangaris)

Centrafrique: Mort accidentelle d'un soldat français
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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 02:43

 

 

 

 

Centrafrique: tension dans une prison où sont détenus des anti-balakas

 

 

 

par  23-02-2014 à 23:10

 

 

Des tirs ont été entendus ce dimanche 23 février à la prison de Ngaragba, dans le sud-est de Bangui, en République centrafricaine. Y sont détenues une centaine de personnes, essentiellement des anti-balakas. Selon des habitants du quartier, témoins de la scène, il s'agissait de tirs de sommation des hommes de la Misca en réponse à un début de mutinerie.

 

La prison de Ngaragba a rouvert ses portes il y a un peu plus d’une semaine. Derrière ses hauts murs peints aux couleurs du drapeau centrafricain, sont détenues une centaine de personnes, quelques chefs anti-balakas et, dans une autre partie de la prison, beaucoup de prisonniers de droit commun arrêtés pour pillage ou vol et en attente de jugement.

 

De source judiciaire, ce sont ces prisonniers de droit commun qui ont allumé la mèche. Ils étaient dans la grande cour et quand il a été question de regagner leur quartier, ils ont refusé, explique cette source. Quelques détonations claquent, des tirs de sommation des soldats de la Misca venus en nombre contrer cette mutinerie. En réponse, les prisonniers se mettent à chanter en chœur l’hymne national. Les tirs se font plus nourris. Au bout d’une vingtaine de minutes, tout rentre dans l’ordre.

 

A l’extérieur de la prison, les habitants massés le long de la rue observent l’agitation avec inquiétude. « Il faut les maîtriser, on n’a pas besoin qu’ils sortent. Ils ont mis le désordre dans le pays », s'emporte Boris, un habitant du quartier. « Les gens ne veulent pas les voir ici, dehors », ajoute un notable. La ministre de la Justice, Isabelle Gaudeuille, et le procureur Ghislain Grésenguet se sont rendus sur les lieux. Aucun mort n’est à déplorer.

 

 

 

La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite Africaine déjoue une tentative d’évasion à la prison de Bangui

 

 

Bangui, le 23 février 2014: La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) a déjoué, ce jour, une tentative d’évasion à la prison de Bangui. Avec la complicité du chef de cette prison, des dirigeants du groupe anti-balaka, arrêtés par la MISCA lors d’une opération conduite, le 15 février 2014, dans le quartier Boye Rabe de Bangui, ont tenté de s’évader. Leur tentative d’évasion a été déjouée grâce à la vigilance du contingent rwandais de la MISCA.

 

Le Commandant de la Force de la MISCA, le Général de brigade Tumenta Chomu Martin, et le Commandant de la composante police de la Mission, le Colonel Patrice Otsaga Bengone, ont été chargés d’entreprendre une démarche urgente auprès des autorités centrafricaines compétentes pour diligenter une enquête exhaustive sur cette tentative d’évasion et auditionner le responsable de la prison, afin que les mesures nécessaires soient immédiatement prises.

 

La MISCA est déterminée à poursuivre la mise en œuvre de son mandat en appui aux autorités centrafricaines. A cet égard, les opérations de neutralisation des groupes armés et criminels qui perturbent l’ordre public et attentent à la vie de civils innocents seront poursuivies et intensifiées. 

 

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

 

M. Eloi Yao, Fonctionnaire principal chargé de l’information /Porte-parole de la MISCA

Cellulaire: +236 7007 4128

Skype: eloi.yao1

 

 

http://www.peaceau.org/fr/article/la-mission-internationale-de-soutien-a-la-centrafrique-sous-conduite-africaine-dejoue-une-tentative-d-evasion-a-la-prison-de-bangui#sthash.eB2sc5PK.dpuf

 

 

 

(maison d'arrêt de Ngaragba)

La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite Africaine déjoue une tentative d’évasion à la prison de Bangui
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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 02:39

 

 

 

 

par   23-02-2014 à 23:28

 

Dans un communiqué, al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) condamne les violences contre les musulmans en Centrafrique et menace la France pour son intervention. Ce communiqué fait suite à un autre des talibans afghans sur la situation en RCA et à une mobilisation sur le web jihadiste francophone, même si aucune présence jihadiste n'a encore été signalée en RCA.

 

C'est la première fois qu’al-Qaïda au Maghreb islamique s'exprime sur la Centrafrique. Dans son communiqué daté du 16 février, mais posté samedi sur les forums jihadistes, Aqmi dénonce, selon ses termes, « un nouvel épisode après le Mali dans la série de croisades haineuse contre l'Islam ». Pour appuyer son propos, al-Andalous, sa branche médiatique, n'hésite pas à citer le rapport d'Amnesty International évoquant début février un « nettoyage ethnique ». Tout cela, selon Aqmi, sous le nez des « prétendues forces de maintien de la paix ».

 

L'organisation jihadiste adresse aussi un message teinté de menaces aux dirigeants français : « Vos crimes ne resteront pas impunis, la guerre entre vous et nous se poursuit ». Quelques heures avant, les talibans afghans, peu habitués à s'exprimer sur une zone qui n'est pas la leur, publiaient, eux aussi, un communiqué sur la RCA pour dénoncer, selon leurs propres mots, « un génocide de musulmans » par des « bandits chrétiens criminels » sous le regard impassible du monde.

 

Depuis plusieurs semaines, sur les réseaux sociaux, les partisans francophones d'al-Qaïda tentent de mobiliser autour de la crise centrafricaine à coup de photos de lynchages et d'images d'exactions.

 

Pour le moment, aucune présence jihadiste n'a été signalée sur le sol centrafricain mais, récemment, un ancien général de la rébellion Seleka estimait dans la presse locale que « les meurtres sans fin de musulmans centrafricains pourraient finir par faire venir al-Qaïda et Boko Haram ».

 

 

 

(musulmans de Bangui attendant une distribution alimentaire)

Aqmi menace la France pour son intervention en Centrafrique
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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 02:35

 

 

 

 

Bangui le 23 février 2014: La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) déplore la manière dont la situation sécuritaire dans la ville de Bossangoa a été dépeinte par certains médias. Dans un article en date du 21 février 2014, l'AFP a affirmé que la communauté musulmane vivant à Bossangoa avait été abandonnée à son sort, sans protection aucune. 

 

En réponse à ces informations, la MISCA souhaite apporter les précisions suivantes: 


i) la ville de Bossangoa avait été divisée en deux secteurs, l'un sous le contrôle de la MISCA, l'autre sous celui de l'opération Sangaris, et ce conformément à un mécanisme conjoint d’opération convenu par les deux forces. Après avoir sécurisé leur secteur, les forces de l’opération Sangaris se sont dirigées vers leur prochaine cible; 


ii) par la suite, la MISCA a pris le contrôle du secteur libéré par Sangaris, avec le déploiement d'éléments du contingent tchadien de la Mission; 


iii) à ce jour, la ville a été libérée de la présence des groupes armés et des criminels qui terrorisaient la population locale. Les troupes de la MISCA effectuent des patrouilles régulières, protègent les infrastructures clé de la ville, et ont démarré avec succès le processus de cantonnement des ex- Séléka. 


Le Commandant de la Force de la MISCA, le Général de brigade Tumenta Chomu Martin, se rendra prochainement dans le secteur pour évaluer les progrès accomplis à ce jour et convenir avec les commandants de la Mission qui sont sur place de la voie à suivre en ce qui concerne la finalisation du cantonnement des ex- Séléka. 

Après le transfert d'autorité, le 19 décembre 2013, la MISCA a rapidement atteint son effectif autorisé de six mille militaires et personnels de police. En accord avec le plan de déploiement de la MISCA, deux mille soldats et policiers sont déployés à Bangui, tandis que quatre mille militaires sont déployés en différents autres endroits de la RCA. 

Grâce aux efforts de la MISCA, et avec le soutien de l’opération Sangaris, la situation à Bangui s'est considérablement améliorée. Des améliorations ont également été enregistrées à l’intérieur du pays. Consciente des défis qui continuent de se poser sur le terrain sur le plan sécuritaire, ainsi que l’illustre, entre autres, l'assassinat lâche de trois civils hier à Bangui, la MISCA continuera à intensifier ses efforts pour stabiliser davantage la situation, améliorer la protection des civils et créer des conditions propices au parachèvement de la transition politique en cours. 


Pour plus d'informations, veuillez contacter: 


M. Eloi Yao, Fonctionnaire principal chargé de l’information /Porte-parole de la MISCA 

Cellulaire: +236 7007 4128 


Skype: eloi.yao1 

 

Dimanche 23 Février 2014 - 19:39

La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine déplore la diffusion d’informations inexactes sur la situation sécuritaire à Bossangoa
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 14:01

 

 

 

 

Pana 23/02/2014

 

Situation en Centrafrique : Ban Ki-moon appelle les Centrafricains à mettre un terme au conflit - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a, une fois de plus, appelé la population centrafricaine déchirée par un conflit, à déposer les armes, à se retrouver et à mettre un terme à la spirale d'effusion de sang et à la violence inter-communautaire qui a gangréné le pays depuis des mois.

 

Exprimant sa solidarité avec le peuple centrafricain, le Secrétaire général, dans un message audio et vidéo diffusé en français, anglais et en sango, la langue nationale, a invité les populations à mettre un terme à l'effusion de sang. '... Arrêtez les meurtres, déposez vos armes', a-t-il martelé.


'Vous n'êtes pas seuls. De nombreux pays travaillent pour la paix', a dit Ban Ki-moon aux Centrafricains, ajoutant qu'il a invité la communauté internationale à s'investir plus, afin de fournir plus de soldats et de policiers pour protéger les personnes et apporter davantage d'aide pour sauver des vies humaines.


Selon lui, les auteurs de la violence ne font que diviser et détruire leur pays bien aimé, car les musulmans et les chrétiens ont construit le pays ensemble. 'Je sais que vous le ferez ensemble de nouveau', a-t-il souhaité.


'Je suis avec vous et je vous promets mon soutien total en faveur de la paix et la réconciliation, la justice et le devoir de rendre compte de tous les habitants de la République centrafricaine', a dit M. Ban Ki-moon.


Le patron de l'ONU, rappelle-t-on, avait livré un message semblable le 13 décembre dernier et son récent appel s'inspire du rapport présenté au Conseil de sécurité des Nations unies dans lequel, il a élaboré une initiative en six points pour faire face aux priorités et aux besoins, les plus urgents du pays, y compris les renforts en soldats et en policiers.


Les autres priorités de la Centrafrique, indique-t-on, tournent autour des efforts accrus en faveur du processus de paix, le soutien au gouvernement, le financement de l'aide humanitaire et le devoir de rendre compte.


Le conflit en RCA est né suite au coup d'Etat perpétré par les rebelles Séléka, principalement musulmans en décembre 2012 en destituant le président Bozizé. Des exactions menées par ces rebelles sur les populations naîtra un conflit qui prendra une tournure inter-religieuse lorsque les milices chrétiennes connues sous le nom d'anti-Balaka ont pris les armes.


On estime à des milliers le nombre de morts et environ 2,2 millions de personnes, soit la moitié de la population, est dans un besoin humanitaire.


L'ONU estime que près d'un demi-million d'enfants font partie du million de personnes chassées de leurs foyers.

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=GhCbuGOX-dA

Mettre un terme au conflit en Centrafrique (Ban Ki moon)
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 13:54

 

 

 

 

 

Pana 23/02/2014

 

Enfants dans les situations de crise à travers le monde : L'UNICEF à la recherche de 2,2 milliards de dollars US pour aider les enfants en situation d'urgence - L'UNICEF est à la recherche de la somme de 2,2 milliards de dollars américains afin de venir en aide à environ 60 millions d'enfants dans les situations de crise à travers le monde, selon un communiqué parvenu, samedi, à la PANA à New York.

 

A cet effet, le projet 'Action humanitaire pour les enfants 2014' qui vient d'être lancé par l'UNICEF, le plus grand appel d'urgence, selon les initiateurs, ambitionne de venir en aide à 85 millions de personnes dont environ 60 millions d'enfants.

A cette occasion, le directeur des Programmes d'urgence de l'UNICEF, Ted Chaiban a souligné que les enfants constituent toujours le groupe le plus vulnérable dans les situations d'urgence et qu'ils sont confrontés à un risque élevé de violence, d'exploitation, de maladies et de négligence.


Rappelant que cet appel va dépasser celui lancé au début de l'année dernière pour collecter 1,4 milliard de dollars américains, M. Chaiban a fait remarquer que 'l'appel a finalement permis de mobiliser en octobre 2013, 1,7 milliard de dollars américains'.

Il a précisé que l'essentiel des fonds recueillis est destiné à lutter contre les conséquences de la crise en Syrie et dans la sous-région et que près de 40% des 835 millions de dollars ont été affectés à la vaccination, ainsi qu'aux projets d'eau et d'assainissement, d'éducation et de protection.


Le représentant de l'UNICEF a fait savoir que l'aide servira, également, à renforcer la cohésion sociale et au renforcement des capacités pour instaurer une paix et pour construire un avenir radieux'.


M. Chaiban a, par ailleurs, déclaré que les fonds serviront à aider les enfants et les familles en Centrafrique (RCA) et au Soudan du Sud, une zone de conflits qui compte plus de 400.000 familles et enfants déplacés.


'La saison des pluies est proche et nous devons prépositionner des réserves alimentaires et renforcer les services essentiels pour lesquels nous avons besoin de financement d'urgence afin de prévenir une catastrophe', a-t-il prévenu.


L'UNICEF va, en outre, profiter de cette occasion pour lancer un appel en faveur des crises sous financées comme celles en Afghanistan, en Colombie, en République démocratique du Congo (RDC), à Myanmar, en Somalie et au Yémen.


Le communiqué a expliqué qu'en collaboration avec les partenaires, l'UNICEF travaille, par ailleurs, au règlement des problèmes en Angola, à Haïti et au Sahel, entre autres.

Centrafrique : Sauver les enfants en situation d'urgence
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 13:25

 

 

 

 

22 février 2014, 15:55

 

Le CENTRAFRIQUE est plongé depuis un peu plus d'une année dans un tourbillon d'événements morbides, qui rendent la vie insupportable pour ne pas dire infernale aux populations de ce territoire qui, jusqu'alors, n'était qu'un havre de paix pour tous ceux qui s'y trouvaient.

 

Par un de ces subterfuges dont les manipulateurs d'esprits faibles sont si friands, les populations qui, hier, vivaient en parfaite harmonie, se sont très rapidement converties à la doctrine du massacre gratuit, de la razzia à moindres frais mais aux conséquences incommensurables en termes de pertes en vies humaines.

 

Les historiens centrafricains d'abord, pourront demain retracer les grandes lignes de la tragédie centrafricaine à travers les événements qui ont marqué la crise historique que le pays a connue avec la déchéance du pouvoir de Bozize ce 24 Mars 2013 et l’avènement de la SELEKA à la succession de ce pouvoir déchu, avec le tissu de meurtres, de viols, de saccages, de destructions, qui sera cousu à partir du régime Djotodia, et qui se poursuivra, en dépit de tous les efforts qui seront faits pour mettre un terme à cette hécatombe, pendant un bon moment après la transition mise en place pour pallier le vide au sommet de l’État.

 

CENTRAFRIQUE Chronique Et Autopsie D'une Crise est un ouvrage qui permet, à travers les articles de presse de l'auteur, de voir presque mensuellement l'évolution de cette épouvante qui était pourtant prévisible et qui aurait certainement dû être évitée si les acteurs politiques de l'époque avaient prêté une oreille attentive aux signaux et aux alertes allumés çà et là pour prévenir les dangers d'une gouvernance boiteuse.

 

Le CENTRAFRIQUE connaît des difficultés parce que les centrafricains écrivent et lisent peu. Et s'ils écrivent et lisent peu, il va de soi qu'ils oublient vite et ne peuvent asseoir leurs analyses sur les faits réels ( qui souvent deviennent des souvenirs brumeux avec les contre-vérité qui peuvent s'en suivre).

 

CENTRAFRIQUE Chronique Et Autopsie D'une Crise est un ouvrage, une contribution pour que l'histoire ne s'oublie pas, pour que ce qui a été l'origine des malheurs de ce pays puisse être mis à nu et que les ingrédients de cette mauvaise cuisine destructrice de l'entité nationale, ne puissent à jamais se retrouver dans aucune autre préparation.

 

Puisse cet ouvrage porter son éclairage à tous les centrafricains pour leur permettre de retrouver la fierté nationale qui avait toujours été la leur, et qui n'aurait pas dû subir la souillure dont elles s'est recouverte pendant ces périodes difficiles vécues de manière inqualifiable par le peuple.

 

Adolphe PAKOUA

Vient de paraître : Centrafrique - Chronique et Autopsie d'une Crise ( Edition Edilivre ) par Adolphe Pakoua
Vient de paraître : Centrafrique - Chronique et Autopsie d'une Crise ( Edition Edilivre ) par Adolphe Pakoua
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