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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 11:31

 

 

 

 

 

 

Le président François Hollande était vendredi à Bangui pour afficher son soutien aux soldats français engagés en Centrafrique. Ceux-ci sont confrontés selon Paris à des "difficultés considérables" pour enrayer les violences interreligieuses attisées par un climat de haine.

 

Cette visite à Bangui est la seconde du président français depuis le déclenchement le 5 décembre de l'opération Sangaris, qui n'a pas permis jusque présent de mettre fin aux troubles dans un pays dévasté par une crise humanitaire sans précédent.

 

Lors de son séjour d'une journée, M. Hollande va également s'entretenir avec la présidente centrafricaine de transition Catherine Samba Panza de l'avenir politique de la Centrafrique, où des élections générales doivent en principe être organisées au plus tard en février 2015.

 

Dès son arrivée, François Hollande s'est rendu à la base de l'opération Sangaris, dans l'enceinte de l'aéroport de Bangui où il a passé les troupes en revue et fait un point de la situation avec le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et le commandant de l'opération Sangaris, le général Francisco Soriano, selon les journalistes sur place.

 

 

Objectifs initiaux révisés
 

Face à la persistance des violences, la France a dû réviser les objectifs initiaux de son intervention dans son ancienne colonie.

 

La mission des 1600 soldats de Sangaris devait à l'origine être brève. Mardi le Parlement français l'a prolongée, le gouvernement reconnaissant que les troupes étaient confrontées à des "difficultés considérables sur le terrain".

 

Paris ne voulait pas augmenter ses effectifs en Centrafrique mais, le 14 février, la présidence a dû se résoudre à envoyer 400 soldats en renfort, arrivés jeudi à Bangui.

 

Des élections semblent irréalisables
 

La France souhaitait aussi l'organisation au plus vite d'élections générales, avant la fin 2014. Cet objectif semble désormais irréalisable.

 

Outre ses entretiens avec les militaires français et Mme Samba Panza, François Hollande va rencontrer les dirigeants religieux centrafricains, qui tentent depuis des mois d'arrêter la spirale meurtrière des violences entre chrétiens et musulmans.



(ats / 28.02.2014 11h02) 

Hollande à Bangui pour afficher son soutien aux soldats français
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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 11:26

 

 

 

 

 

http://www.metronews.fr/   : 28-02-2014 10:28

 

REPORTAGE - Plus d'un tiers des habitants de la capitale centrafricaine ont fui leur maison, par crainte d'exactions. Pour arrêter l'hémorragie et les faire revenir peu à peu, des quartiers s'organisent et imaginent des solutions nouvelles.

 

Chaque matin, après une toilette sommaire et un petit déjeuner sur le pouce, Thibault embrasse sa famille. Puis il parcourt neuf kilomètres à travers Bangui, sort ses clefs et ouvre la porte de... son domicile. Un rapide tour des lieux le rassure : les pillards ne se sont pas arrêtés chez lui cette nuit. Comme Thibault, environ 270.000 habitants de la capitale centrafricaine - soit plus d'un tiers de sa population - ne vivent plus chez eux mais sont hébergés chez des amis, de la famille ou, pour la plupart, dans un des 66 camps que compte la ville. Ils sont les déplacés de Bangui.


"Ils ne veulent pas rentrer chez eux car ils sont traumatisés, explique Ganakamba Thomas Simon, le maire du cinquième arrondissement. Ils ont vu les Séléka (musulmans) tuer, ils ont vu les anti-balaka (chrétiens) tuer, alors au moindre coup de feu aujourd'hui, ils paniquent." Cela, certains l'ont bien compris : les pillards. Ils sont devenus un tel fléau que dans certains quartiers, des clochettes ont été accrochées sur les fils des communications afin d'éviter qu'ils ne les volent. Et le soir, quand ils se mettent en chasse, ils appliquent un stratagème bien rôdé pour vider les maisons encore occupées de leurs habitants. "Ils lancent une rumeur disant que des groupes armées sont en route vers le quartier, témoigne Ganakamba. Puis si ça ne suffit pas à faire fuir les gens, quelques crépitements de kalachnikov dans la nuit feront le reste." Débandade assurée.


"Eviter de sédentariser les gens dans des camps"


Pour éviter que ses administrés en panique ne quittent tout bonnement la zone, le maire a eu une idée simple : créer un "sanctuaire" de proximité. Soit un camp d'accueil temporaire dans le quartier, pour que la population puisse trouver refuge la nuit sans trop s'éloigner. "Il faut à tout prix éviter de sédentariser les gens dans des grands camps, qui s'installent dans la durée et aboutissent à des situations humaines déplorables", martèle Ganakamba. Grâce à l'ONG Acted, le terrain réquisitionné d'une école a donc été équipé d'une quinzaine d'immenses tentes, gardées par des soldats de la force africaine Misca. Dans la nuit de mercredi à jeudi encore, 3000 habitants y ont posé leur natte, suite à des échanges de tirs. Au petit matin, ils ont regagné leurs foyers situés à quelques rues de là, pour vaquer à leurs occupations. Le concept s'avère efficace : le quartier a cessé de se vider. Et l'expérience, une première à Bangui, pourrait faire des émules.


Non satisfait d'avoir stoppé l'hémorragie, le maire a désormais une deuxième idée en tête : encourager le retour de ses administrés. Ceux-ci composent en effet la moitié des 70.000 déplacés du plus grand camp de la ville, M'Poko, à côté de l'aéroport. C'est qu'ils ont particulièrement souffert des violences inter-religieuses, notamment en décembre dernier. "Ni l'Etat, ni la Misca, ni l'armée française ne ramèneront la paix seuls, analyse Ganakamba. C'est à nous de nous prendre en main et de travailler ensemble pour ramener de la cohésion sociale". Avec les ONG et ceux de ses 27 chefs des quartiers qui sont restés comme lui, il a donc commencé à organiser d'autres projets. Médecins du monde a lancé le redémarrage progressif du centre de santé. D'autres organisations oeuvrent à la réouverture des écoles. Tout est fait pour que les habitants reprennent peu à peu pied dans leur maison, dans leur vie normale. "Personne n'a envie de rester en-dehors de chez lui", rappelle, Etienne, chef de quartier, qui cite à l'appui "un proverbe centrafricain : ta maison cache ta nudité." Traduction universelle: "Tu n'es bien que chez toi".

 

THOMAS VAMPOUILLE

Centrafrique : Hollande à Bangui, capitale hantée par les pillards
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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 11:21

 

 

 

 

Forces européennes Eufor/RCA : en avant, tranquillement...

 

Le Point.fr - Publié le 28/02/2014 à 09:48

Les effectifs de la mission européenne ne sont pas encore réunis. La pleine capacité opérationnelle sera atteinte durant le mois d'avril.

Par JEAN GUISNEL

 

La conférence de génération de forces qui s'est tenue le 27 février à Bruxelles n'a pas tenu toutes ses promesses, puisque tous les participants à la mission Eufor/RCA n'ont pas encore confirmé leur participation, en raison notamment de la nécessaire application de la longueur du processus politique d'approbation dans les pays concernés. Le patron de l'Eufor/RCA, le général français Philippe Pontiès, a néanmoins fait part de son optimisme en estimant lors d'un point de presse à Bruxelles que les effectifs attendus seront atteints : "de l'ordre de 800 à 1 000 personnes est une appréciation raisonnable".

 

Selon un décompte de l'AFP, les engagements fermes atteindraient actuellement près des deux tiers de ce total, avec le déploiement d'une compagnie polonaise (140 hommes), d'une deuxième (comptant 100 à 150 hommes), formée conjointement par l'Estonie, la Lettonie, le Portugal et la Roumanie, et d'une troisième, de 150 hommes, envoyée par la Géorgie. Ce dernier pays n'est pas membre de l'Union européenne, mais espère ainsi accélérer son processus de rapprochement. Deux autres pays européens ont fait part de leurs intentions : la Finlande pour une trentaine d'hommes et la France pour une compagnie de 140 hommes.

 

Ce qui ferait, à ce stade, un peu moins de 600 hommes sur les 1 000 ou 1 100 espérés par l'état-major de l'Union européenne, y compris les 120 cadres de l'état-major de Larissa. Précisons que la France demeure assez floue sur ses intentions : les 70 gendarmes mobiles dont l'envoi a été annoncé, en sus de 20 gendarmes départementaux, sont prévus pour être intégrés à terme à Eufor/RCA, mais aucune information n'est disponible sur la seconde moitié de l'effectif.

 

Logistique à problèmes

 

À ce stade, la mission est en route. À Bangui, où quelques officiers sont arrivés pour préparer la mise en place de la force dont les lieux de déploiement limités sont déjà connus : l'aéroport de M'Poko et les districts 3 et 5 de la capitale centrafricaine. Sur place, le FHQ (Force Headquarters) sera commandé par le général français Thierry Lion, comme cela a été confirmé jeudi à Bruxelles. L'OHQ (Operational Headquarters) implanté à Larissa (Grèce) sera commandé par Philippe Pontiès, secondé par un général grec. À Bruxelles jeudi, le général français a présenté un plan d'opérations de 600 pages au Comité militaire de l'Union européenne, que dirige son compatriote le général Patrick de Rouziers, ainsi que les règles d'engagement de la future force. Les deux documents ont été approuvés et adressés au CoPS (Comité politique et de sécurité), formé par les ambassadeurs des États membres auprès de l'Union européenne. Il doit examiner les textes ce 28 février. Le processus se terminera par une transmission au Coreper, puis au Conseil européen. Mais, avant cela, il faut savoir qui partira à Bangui. C'est l'ultime question à régler. 

 

Dès lors que les effectifs de l'Eufor/RCA ne sont pas réunis à ce jour, une troisième réunion de génération de forces est prévue la semaine prochaine à Bruxelles. Sera-t-elle la bonne ? Quand bien même elle permettrait de confirmer officiellement les effectifs de la mission européenne, il reste l'épineux problème de la logistique à régler. Des centaines d'avions de transport sont disponibles dans les armées européennes, mais il semble très difficile de les affecter à la mission Eufor/RCA. C'est d'ailleurs tout le soutien logistique qui semble difficile à monter... Une réunion ad hoc se tiendra à Thessalonique les 6 et 7 mars prochains. À ce stade, personne à Bruxelles ne semble penser qu'il sera possible d'atteindre le plein de la force (FOC, Full Operational Capability) avant le début avril, au mieux. Cette date de la FOC est cruciale, puisqu'elle marquera le démarrage officiel du mandat de la mission pour une période de six mois, pas une heure de plus. S'il fallait prolonger ce mandat, il faudrait recommencer tout le processus européen d'approbation. Tous ceux qui reprochent à Paris d'être intervenue seule en Centrafrique sans prendre l'avis des autres pays feraient bien de réfléchir à cet état de fait !

 

 

 

Centrafrique : l'Union européenne pourrait déployer des troupes pour fin avril

 

Le Monde.fr | 28.02.2014 à 09h24 • Mis à jour le 28.02.2014 à 09h27 |Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)

 

Les responsables militaires de l'opération jugent qu'ils sont « dans les temps »mais l'opération militaire de l'Union européenne (UE) en Centrafrique semble décidément bien longue à se dessiner.

 

Une nouvelle conférence, dite de « génération de forces », s'est tenue jeudi 27 février à Bruxelles. Elle visait à sonder une fois encore les pays membres sur leur possible participation : une série d'Etats restent engagés, trois ont bouclé leur processus national de décision mais, à ce stade, le général Philippe Pontiès, qui commande l'opération, n'est toujours pas en mesure d'annoncer combien de militaires seront à sa disposition.

 

« Entre 800 et 1 000 », estime-t-il. On avait évoqué initialement quelque 500 soldats, compte tenu du peu d'enthousiasme de certaines capitales. A la mi-février, la Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères, Catherine Ashton, avait parlé de la possibilité de rassembler 1000 hommes. « Tout chiffre au-delà de cette barre serait fantaisiste et, en toute hypothèse, nous aurons les moyens de réaliser les tâches qui nous sont confiées », affirme Philippe Pontiès.

 

SOULAGER LES FRANÇAIS

 

L'opération dispose désormais d'un quartier général au complet, à Larissa, en Grèce, de son plan d'opérations et de ses règles d'engagement. Des questions logistiques doivent encore être réglées et concernent notamment le transport aérien. Elles doivent être débattues à Thessalonique, en Grèce également, les 6 et 7 mars.

 

« L'objectif d'une capacité opérationnelle à la fin mars est toujours d'actualité », affirme le général Pontiès. Il faudra ensuite lancer définitivement Eufor-RCA et, ensuite, organiser le déploiement. Qui devrait atteindre « sa pleine capacité » à la fin avril.

 

L'objectif reste identique : sécuriser les abords de l'aéroport de Bangui et de deux districts de la capitale. De quoi soulager, durant six mois, les soldats français engagés de l'opération « Sangaris » et atteindre des objectifs « visibles » et exportables dans d'autres parties de la capitale et du pays.

 

Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) 
Journaliste au Monde

Centrafrique : l'Union européenne pourrait déployer des troupes pour fin avril
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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 03:49

 

 

 

 

 


BANGUI AFP / 28 février 2014 00h09 - Le coordonnateur autoproclamé de milices d'autodéfense chrétiennes anti-balaka en Centrafrique, Patrice-Edouard Ngaïssona, a démenti jeudi des informations selon lesquelles il avait été arrêté au Congo et transféré dans sa capitale Brazzaville.


Contrairement à ce qui se dit sur les ondes des chaînes étrangères et dans certains journaux, je n'ai pas été arrêté au Congo, et je n'ai pas été transféré à Brazzaville, a-t-il déclaré dans un entretien en français et en sango, langue nationale centrafricaine, accordé jeudi à la station de radio privée Ndeke Luka.


Je suis là, je n'ai pas quitté le pays... Qu'est-ce que j'ai fait pour qu'on puisse m'arrêter?, a ajouté l'ancien député et ex-ministre sous le régime de François Bozizé, chassé du pouvoir en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, majoritairement musulmane.

Jeudi matin, une source policière a affirmé à l'AFP qu'il avait été arrêté mardi dans la région de la Likouala (nord), séparée de la Centrafrique par le fleuve Oubangui et qui accueille depuis fin 2013 plus de 11.000 réfugiés centrafricains (chrétiens et musulmans), selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés.


L'arrestation de M. Ngaïssona s'est faite sans heurts, a précisé cette source s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Il s'est presque rendu. Actuellement, il est gardé en lieu sûr dans la capitale (Brazzaville), avait-elle ajouté.


L'information n'avait pas pu être confirmée de source officielle congolaise mais, jeudi, le quotidien pro-gouvernemental Les Dépêches de Brazzaville affichait en Une une grande photo de M. Ngaïssona et annonçait son arrestation.


M. Ngaïssona a été député à l'Assemblée nationale et président de la Fédération centrafricaine de football, avant de diriger le ministère de la Jeunesse sous le régime du président déchu François Bozizé (2003-2013). Il s'est ensuite autoproclamé chef des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka.


La Centrafrique a sombré dans le chaos depuis le coup d'Etat en mars 2013 de Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle Séléka, à dominante musulmane. Devenu président, M. Djotodia a ensuite été contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à empêcher les tueries entre ex-Séléka et anti-balaka.


Les violences ont déplacé près d'un million de Centrafricains, sur une population totale de 4,6 millions d'habitants, provoquant une crise humanitaire sans précédent dans un pays parmi les plus pauvres du continent, malgré son potentiel agricole et minier.

Le Congo est très impliqué dans la crise centrafricaine.


Le président congolais Denis Sassou Nguesso assure une médiation depuis janvier 2013 et son pays a déployé un millier d'hommes dans la Misca, la force africaine en Centrafrique.

Celle-ci, dirigée par le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko, compte en tout 6.000 hommes, et le Congo y dispose du plus gros contingent. Elle est appuyée par les 2.000 français de l'opération Sangaris.


Pour sa première visite à l'extérieur, Catherine Samba Panza, présidente de transition en Centrafrique, a séjourné du 8 au 9 février à Brazzaville.



(©) 

 

 

Centrafrique : Ngaïssona, "coordonnateur politique" des anti-balaka, a-t-il été arrêté ?

 

27/02/2014 à 18:25 Par Vincent Duhem     jeuneafrique.com 

 

Depuis deux jours, plusieurs sources font état de l'arrestation de Patrice Édouard Ngaïssona, le "coordonnateur politique" autoproclamé des anti-balaka. Pourtant, selon nos informations, l'intéressé court toujours. Explications.

 

Mercredi, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (Misca) annonçait dans un communiqué que Patrice-Édouard Ngaïssona avait été appréhendé avec deux de ses collaborateurs, dans la région frontalière de la Likouala, au nord Congo. "Les trois personnes appréhendées ont été transférées à Brazzaville", poursuivait le communiqué.

 

Pourtant, le lendemain, Ngaïssona démentait son arrestation à la radio. "Je ne suis pas arrêté. Je suis en liberté et présent dans Bangui", déclarait-il.

 

Nouveau rebondissement vendredi, puisque c'est au tour d'une source policière congolaise d'affirmer à l'AFP que l'ancien président de la Fédération centrafricaine de football (FCF) a bien été arrêté dans le nord du Congo.

 

Qui croire ? "Tout laisse à penser que Ngaïssona n'a pas été arrêté", confie à Jeune Afrique une source africaine, incapable d'expliquer le communiqué de la Misca qui a depuis été retiré du site de l'Union africaine. Selon nos informations, plusieurs hauts gradés de la force africaine n'avaient pas été informés de la publication d'une telle information.

 

Que s'est-il passé ? Selon plusieurs sources, la Misca aurait pu confondre Ngaïssona avec Eugène Ngaikosset, capitaine des forces navales centrafricaine et proche de François Bozizé, arrêté il y a quelques jours à Bangui.

 

Ngaïssona, lui, court toujours.

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Par Vincent Duhem

Centrafrique: un chef milicien anti-balaka dément avoir été arrêté au Congo
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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 03:47

 

 

 

 

 

 

http://www.metronews.fr/  27-02-2014 14:56

 

REPORTAGE - Malgré la présence de 8000 soldats africains et français, la capitale de la Centrafrique est toujours sporadiquement secouée par les violences. Mercredi, de nouveaux meurtres ont ainsi mis le feu à deux quartiers. Récit d'une journée dramatiquement ordinaire.

 

À Bangui, quand on se téléphone, on ne dit pas : "T'es où ?" On dit : "Ça tire ?" tant la vie de la capitale centrafricaine, presque trois mois après le début de l'intervention française pour mettre fin aux tueries interreligieuses, reste rythmée par les violences.

 

Tôt mercredi matin, la vie semblait pourtant presque avoir repris son cours normal sur l'artère principale du grand quartier commerçant, PK-5 (depuis son point zéro, au sud, jusqu'à sa limite nord, les "points kilométriques" donnent leur nom à différents quartiers de la capitale). Presque, car si les passants y déambulent de nouveau, de nombreuses maisonnettes éventrées, voire noircies par les flammes, témoignent des mois sombres que le quartier vient de subir. Les pillages et massacres successifs en ont chassé les musulmans, qui tenaient la plupart des échoppes. Et malheur à l'un d'entre eux qui s'y aventurerait aujourd'hui.

 

Un chrétien vient de se faire trancher les mains

 

Justement, en milieu de matinée, premier coup de fil, première alerte : "ça tire". Un homme aurait été égorgé à PK-5, déclenchant de nouveaux affrontements. Tandis que les kalachnikov crépitent, la zone est évacuée par les humanitaires. A 13 heures, nouvel appel. Cette fois, la situation dégénère à sept kilomètres plus au nord, à PK-12. Un chrétien vient de se faire trancher les mains, avant d'être achevé. Dans un nouvel accès de fièvre, des hommes de sa communauté entreprennent de se venger sur le ressortissant d'une enclave musulmane : lui aura le bras coupé. C'est l'engrenage, rafales et explosions. En à peine cinq heures, Bangui est retombée aux mains de ses démons.

 

Il y a quelques jours, le chef de la mission française Sangaris, le général Francisco Soriano, assurait pourtant au Journal du dimanche que les violences avaient "radicalement diminué" : "Nous sommes passés sur notre zone d'action d'une soixantaine d'événements (tentatives de lynchage ou de meurtre, agressions) par jour à deux ou trois fois moins". "Les violences ont changé de nature, confirme pour metronews Christophe Gargot, chef de la mission Médecins du monde (MDM) sur place. Elles ne sont plus globales, bloc contre bloc, mais sporadiques et visent des individus".

 

"On est obligés de dormir debout"

 

La population, elle, se soucie peu des statistiques et ne voit qu'une chose : la mort qui rôde toujours. Avec sa famille, Apollinaire s'est réfugié le 5 décembre, jour du début de l'intervention française, dans l'immense camp de déplacés de M'Poko, jouxtant l'aéroport. Les affrontements entre chrétiens et musulmans avaient alors tourné au jeu de massacre. Aujourd'hui, le terrain de l'ancien aérodrome accueille environ 70.000 Banguissois réfugiés à quelques kilomètres, voire quelques centaines de mètres de chez eux. Tous sont chrétiens. Depuis la déroute de l'ex-rébellion musulmane Séléka, on pourrait penser qu'ils auraient repris le chemin de leur foyer. Il n'en est rien. "C'est toujours trop dangereux", explique Apollinaire.

 

Depuis trois mois, sa femme et ses six enfants - âgés de 10 mois à 7 ans - vivent donc avec lui sous une bâche. Dans des conditions plus que précaires : "Quand il pleut, l'eau monte tellement dans notre abri qu'on est obligés de dormir debout toute la nuit, avec les enfants". Or, d'intenses pluies d'orages annoncent déjà la fin de la saison sèche. Mais s'il retourne régulièrement s'assurer que les pillards n'ont pas fait un sort au domicile familial, pas question pour Apollinaire de revenir s'y installer : il jouxte PK-5. M'Poko vaut toujours mieux que la mort, les jours s'en vont, il demeure.

 

THOMAS VAMPOUILLE, À BANGUI

Centrafrique-Reportage à Bangui : "Allo ? Ça tire ?"
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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 03:43

 

 

 

 

 

AFP le 27/02/2014 à 16:17

 

Le président français François Hollande se rend vendredi en Centrafrique, où le commandant des forces françaises à Bangui a rappelé jeudi aux Centrafricains qu'ils ne peuvent pas "tout attendre de la communauté internationale" pour pacifier leur pays.

 

Lors de sa visite à Bangui, la deuxième depuis le début de l'intervention française Sangaris le 5 décembre, le chef de l'Etat s'adressera aux troupes françaises, qui de l'aveu du gouvernement français sont confrontées à "des difficultés considérables sur le terrain", où violences et assassinats à caractère interreligieux continuent.

 

Il s'entretiendra aussi avec la présidente de transition, Catherine Samba Panza, qui a "exhorté" mercredi les forces française et africaine à faire usage réellement des mandats" de l'ONU pour mettre hors d'état de nuire ces éléments incontrôlés qui nous empoisonnent la vie".

 

En première ligne depuis le début de la crise pour faire intervenir la communauté internationale en Centrafrique, ancienne colonie française, François Hollande rencontrera également les autorités religieuses du pays.

 

Jeudi matin, un imposant convoi d'une cinquantaine de blindés et camions français a traversé la capitale, en provenance du Tchad, amenant des renforts aux 1.600 soldats de l'opération Sangaris.

 

Interrogé par l'AFP sur les déclarations de Mme Samba Panza, le général Francisco Soriano, commandant de Sangaris, a répondu: "on ne peut pas tout attendre de la communauté internationale".

 

"Les Centrafricains doivent participer à la reconstruction de leur pays. Nous faisons déjà beaucoup. Maintenant, on est passé dans des opérations de sécurité intérieure où il faut qu'on implique davantage la gendarmerie et la police centrafricaines", a-t-il expliqué, en reconnaissant que les membres des forces de sécurité centrafricaines n'étaient pas payés.

 

"C'est important de remettre en place l'autorité de l'Etat", alors que les administrations ne fonctionnent plus depuis des mois et ont totalement disparu de zones entières du pays, a-t-il souligné.

 

- "Tous morts M. Hollande" -

 

Cela fait bientôt un an que la Centrafrique a basculé dans le chaos, avec le renversement en mars 2013 du régime de François Bozizé par la coalition rebelle à dominante musulmane Séléka.

 

Des mois d'exactions perpétrés en toute impunité par des combattants Séléka contre la population majoritairement chrétienne ont abouti à la formation de milices d'auto-défense anti-balaka, déclenchant un cycle infernal de violences interreligieuses.

 

Ces violences ont provoqué une crise humanitaire sans précédent avec des centaines de milliers de déplacés et entraîné l'exode de dizaines de milliers de civils musulmans terrorisés.

 

Dans le quartier du PK-5, au centre de la capitale, des musulmans vivent retranchés, harcelés depuis des semaines par des anti-balaka armés de machettes. Jeudi ils laissaient éclater leur colère, affirmant que les soldats français ne les protègent pas. "Pas la peine de venir, nous sommes déjà tous morts M. Hollande", disait ainsi une femme en tchador.

 

Mme Samba Panza avait estimé mercredi qu'il y avait une "spirale de violence exploitée par des gens qui n'ont pas intérêt à ce que la stabilité revienne dans ce pays".

 

Les propos de Mme Samba Panza visaient notamment, le "coordonnateur" autoproclamé des anti-balaka, Patrice Edouard Ngaïssona, dont la police congolaise a annoncé jeudi l'arrestation au nord du Congo. Ancien ministre sous le régime Bozizé, il avait échappé à une tentative d'interpellation à Bangui, il y a une dizaine de jours.

 

- Chaque jour, des cadavres -

 

Mais les soldats français de l'opération Sangaris, qui ont perdu trois hommes depuis décembre, et ceux de la Misca - 19 tués depuis décembre - ne parviennent pas à mettre fin aux violences.

 

Mardi et mercredi, la Croix-rouge centrafricaine a encore ramassé onze cadavres, parfois atrocement mutilés, dans Bangui.

 

Le Parlement français a approuvé mardi une prolongation de Sangaris. Mais Paris plaide pour le déploiement rapide d'une force de l'ONU de 10.000 hommes pour prendre le relais de Sangaris, de la Misca et de la force européenne dont le déploiement est attendu en mars.

 

Avec les renforts de 400 soldats, Sangaris va disposer de 2.000 hommes en Centrafrique. La Misca totalise environ 5.700 militaires. La force européenne devrait elle compter de 500 à 1.000 hommes.

 

Copyright © 2013 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

 

Centrafrique : Hollande en visite vendredi, les forces françaises sous pression
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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 03:41

 

 

 

 

 

BANGUI Vendredi 28 février 2014 | 00:28 UTC (Xinhua) - Après plusieurs mois de suspension de ses activités, le centre de dépistage volontaire (CDV) de Bossangoa, à 320 km au Nord-Ouest de Bangui, a lancé jeudi une vaste opération de dépistage volontaire du VIH dans les sites des déplacés de cette ville frappée par des violences intercommunautaires, a déclaré à Xinhua son chef, Victorine Yangakola jointe au téléphone depuis Bangui.

 

Selon cette responsable sanitaire, "le dépistage mobile du VIH a démarré tôt le matin du jeudi à l'évêché. 146 volontaires ont déjà fait le test. Le vendredi 28 février, ces opérations vont se poursuivre à l'école Liberté".

 

Cette activité du ministère de la Santé avec l'appui de l' UNICEF intervient une semaine après le passage dans la ville de Bossangoa du directeur de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, et de la sous- secrétaire général de l'ONU en charge du Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), Valérie Amos, en marge d'une visite en République centrafricaine (RCA).

 

Selon les données officielles, le taux de prévalence du VIH à Bossangoa s'élève à 1% sur les 4,9% dans la population générale. Même si cette pandémie a tendance à se stabiliser dans cette ville, elle demeure de type généralisé, touchant majoritairement les femmes.

En octobre 2013, les femmes déplacées de Bossangoa se sont mobilisées pour le dépistage volontaire du VIH autour du mot d'ordre "le VIH ne doit pas être oublié en situation de crise humanitaire".

 

Dans cette ville, les conditions de vie restent très difficiles: la nourriture, l'eau potable, les soins médicaux et les installations sanitaires sont largement insuffisants. "Il est probable que la saison des pluies qui approche aggrave la situation", observe Philémon Tomféï, un habitant de la localité joint au téléphone par Xinhua.

 

On estime à 36.000 le nombre des chrétiens installés à l'évêché de Bossangoa et 1.200 musulmans vivant à l'école Liberté, qui ont fui les exactions des ex-rebelles de la Séléka en conflit avec les milices d'autodéfense anti-Balakas (anti-machettes).

 

Bossangoa a subi une vague de violences intercommunautaires et la ville qui comptait auparavant quelque 50.000 habitants est aujourd'hui pratiquement vide, la population ayant déserté les maisons pour échapper aux violences. 

Centrafrique : Lancement d'une campagne de dépistage du VIH dans les sites des déplacés de Bossangoa
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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 18:21

 

 

 

Déplacement en République centrafricaine

 

http://www.elysee.fr/ 

 

Le Président de la République, François HOLLANDE, se rendra à Bangui, en République centrafricaine, vendredi 28 février, à l’issue de son déplacement en République Fédérale du Nigeria.

 

A cette occasion, le chef de l’Etat s’adressera aux troupes engagées dans la force SANGARIS et rencontrera la Présidente de la République centrafricaine, Catherine SAMBA-PANZA, ainsi que les autorités religieuses du pays.

Communiqué du palais de l'Elysée
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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 17:57

 

 

 

 

AFP 27 FÉVRIER 2014 À 12:25

 

L'envoi de ces soldats et véhicules supplémentaires avait été décidé à la mi-février. Paris compte désormais 2 000 militaires en Centrafrique.

 

Un imposant convoi d’une cinquantaine de véhicules – blindés et camions – est arrivé jeudi à Bangui en provenance du Tchad pour renforcer les troupes de l’opération française Sangaris. Avec leur camouflage couleur sable, blindés et camions ont traversé la capitale centrafricaine en milieu de matinée. «Les 400 renforts sont en train d’arriver à Bangui du Tchad», a expliqué à l’AFP, le lieutenant-colonel Thomas Mollard, officier de presse des forces françaises.

 

La France s’est résolue le 14 février à envoyer 400 militaires en renfort en Centrafrique, portant ainsi son dispositif militaire sur place à 2 000 hommes. Le président François Hollande «a décidé de porter temporairement à 2 000 les effectifs militaires français déployés en Centrafrique. Cet effort supplémentaire de 400 hommes comprend le déploiement anticipé de forces de combat et de gendarmes français qui participeront ensuite à l’opération militaire de l’Union Européenne dès son déploiement», prévu en mars, avait indiqué la présidence française.

 

La France a déployé début décembre 1 600 hommes dans le pays, mais cet effectif limité, qui agit officiellement en soutien des 5 700 hommes de la force africaine, la Misca, n’a pas permis de faire cesser les violences et les représailles entre communautés chrétienne et musulmane. Dans ce contexte de violences sans fin, François Hollande – en première ligne depuis le début de la crise pour faire intervenir la communauté internationale en Centrafrique, ancienne colonie française – pourrait faire une halte à Bangui vendredi, à son retour du Nigeria, a-t-on appris de source diplomatique.

 

Le chef de l’Etat avait déjà effectué le 10 décembre une visite surprise aux troupes françaises engagées dans ce pays, cinq jours après le déclenchement de Sangaris. Il avait atterri à l’aéroport de Bangui – placé sous couvre-feu – en provenance d’Afrique du Sud où il venait d’assister à la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela, décédé quelques jours plus tôt.

Arrivée en Centrafrique de 400 renforts français
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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 17:52

 

 

 

 

Le Point.fr - Publié le 

 

Le chef de l'État sera à Bangui vendredi, mais les musulmans qui subissent les assauts des anti-balaka disent avoir perdu confiance en la France.

 

Retranchés dans leur quartier, attaqués par les miliciens anti-balaka, les musulmans de la zone PK-5, à Bangui, sont à bout de nerfs. Jeudi, les soldats français se montrent dans les rues. Patrouilles à pied dans le centre-ville. Hélicoptère dans les airs. Blindés qui sillonnent la ville. À l'entrée du PK-5, au centre-ville, une trentaine de soldats français supervisent même une opération de fouilles de voitures menée par les gendarmes centrafricains.

 

Le quartier est sous le choc. Depuis deux jours, l'une des dernières enclaves musulmanes de Bangui essuie des attaques répétées de la part de miliciens majoritairement chrétiens anti-balaka. Des attaques à la machette. Mardi et mercredi, la plupart des onze cadavres ramassés à Bangui l'ont été dans ce quartier, où musulmans et chrétiens avaient l'habitude de vivre ensemble. "Beaucoup étaient découpés en morceaux", témoigne un agent de la Croix-Rouge centrafricaine, chargée de la macabre besogne de ramasser les cadavres.

 

"Ils sont où les soldats de Sangaris ?"

 

Devant une pancarte où des gens ont écrit "NON à la France" à la peinture blanche, un groupe de musulmans discute. "PK-5, c'est le dernier quartier qui nous reste, mais, depuis trois jours, la situation est pourrie. Les musulmans sont découpés en morceaux, nos maisons détruites et pillées. On ne comprend pas à quoi servent les Français depuis qu'ils sont là", accuse un homme sous le couvert de l'anonymat. "La France pourrait sécuriser Bangui en 48 heures si elle le souhaitait, mais elle laisse faire les attaques et les pillages. On a perdu confiance en la France", affirme Miradje Asfarany, un économiste de 45 ans.

 

Pendant qu'il parle, une femme en tchador s'approche, furieuse. On lui apprend que François Hollande doit faire une halte à Bangui vendredi. "Qu'est-ce qu'il va faire ? Nous sommes déjà tous morts, M. Hollande. Les anti-balaka sont là, à 200 mètres, ils tuent nos enfants, ils détruisent nos maisons. Ils sont où les soldats de Sangaris ?" demande-t-elle avant de partir. Le cheikh Daoud Muslim Mbockani est plus virulent. Il dit que sa famille a été emportée par les anti-balaka malgré ses appels à l'aide à l'adresse des soldats français. "Je vis les actions de Sangaris dans mon sang, dans ma chair. Dieu ne laissera pas la France impunie", clame-t-il. La petite foule rassemblée autour de lui opine du chef : "c'est vrai".

 

Opérations punitives

 

Les soldats français ne sont pas très loin. Quelques blindés légers autour d'un rond-point déserté, où des soldats africains de la Misca ont installé leurs armes automatiques derrière des sacs de sable. Un peu plus loin, des familles ont trouvé refuge dans les jardins de la mosquée centrale, où ils espèrent être protégés par les soldats burundais. Plus au nord, au PK-12, où une poignée de musulmans vivent reclus, entourés de chrétiens et de miliciens qui les harcèlent, le quartier vit au rythme des incursions de combattants musulmans et d'anti-balaka.

 

Mercredi, des Séléka sont sortis du camp RDOT tout proche, où ils sont censés être cantonnés, pour aller lancer une grenade qui a explosé sur des civils, sans faire de victimes. Pour se venger, des chrétiens en ont attrapé un et l'ont découpé en morceaux, exhibant à la foule un de ses pieds en sang. Jeudi matin, nouvelle incursion de Séléka. Mais, cette fois, les Français ont pu intervenir à temps pour sauver un chrétien à qui les ex-rebelles venaient d'asséner un coup de machette dans le dos. "Pour nous, c'est difficile, tout va très vite", dit un soldat français posté pas loin : "Nous avons des règles d'engagement. Ils le savent. On ne va pas tirer sur tout ce qui bouge."

Centrafrique : "Nous sommes déjà tous morts, M. Hollande"
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