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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 16:02
RCA : qui est Claude Rameaux Bireau, le nouveau ministre de la Défense ?

 

Centrafrique: qui est Claude Rameaux Bireau, le nouveau ministre de la Défense ?

 

https://www.radiondekeluka.org/ lundi 12 juillet 2021 15:24

 

Un nouveau ministre a été nommé à la tête de la Défense nationale suite à la mise en place du gouvernement Dondra le 23 juin 2021. Il s’appelle Claude Rameaux Bireau. Sa mission est donc délicate dans un contexte où l'armée nationale avec le soutien des forces bilatérales travaille pour rétablir la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire. Mais qui est donc Claude Rameaux Bireau?

Court de taille, joviale, ne se séparant guerre de sa vue claire, Claude Rameaux Bireau né en mars 1961 à Bangui, est économiste et financier. Membre de cabinet de la Primature en 2008, puis ministre conseiller économique de Faustin Archange Touadera de 2016 à 2021, doux de caractère et rigoureux dans le travail, ce douanier est perçu comme un étranger des services de sécurité. Mais il se montre cependant confiant avec la maîtrise des défis de l'heure et donne le tempo.

"Je m'appuierai dans le cadre de cette fonction sur les produits de la réforme du secteur de sécurité la RSS qui constitue la grande priorité et qui a accouché le plan national de défense et la loi de programmation militaire. Il s'agit en fait de mettre en œuvre le plan national de défense pour que nous puissions atteindre nos objectifs de la sécurisation de la population et de la défense de notre territoire", martèle le nouveau ministre de la Défense nationale.

Trésorier général du MCU, Claude Rameaux Bireau est aussi politique. Il fixe comme priorité quelques solutions aux problèmes identifiés.

"Il nous faut pour atteindre ses objectifs: maitriser la chaine de commandement et il faut aussi avoir une bonne chaine logistique. A ce niveau, on peut réussir sa mission. Je m'appuierai sur les hauts cadres formés dans les grandes académies militaires et aussi dans les grandes écoles de la République Centrafricaine"

Le ministre de la Défense habite le 4e arrondissement. Camille Mandaba est un notable qui l'a vu grandir.

"C'est quelqu'un qui est toujours calme, doux. Il n'a jamais été agressif, il est toujours correct. Les gens qui travaillent avec lui ne se plaignent jamais pour question d'arriéré par exemple. Il a toujours été correct", nous confie-t-il.

Concilier son caractère et parcours aux défis de la reconstruction de l'armée, c'est l'attente de nombreux centrafricains qui veulent voir le résultat.

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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 16:00
Denise Brown de OCHA, préoccupée par la situation en RCA

 

Denise Brown, la coordonnatrice des affaires humanitaires de l'ONU, préoccupée par la situation en RCA

https://www.dw.com/ 14.07.2021

Le conflit en cours en Centrafrique entraîne une vague de déplacement de populations. Il complique les récoltes. Le tout dans un contexte où les humanitaires sont tués ou empêchés par les forces en présence d'apporter de l'aide à plus de la moitié de la population. C'est ce que dénonce Denise Brown, coordonnatrice des affaires humanitaires des Nations unies en Centrafrique.

https://www.dw.com/fr/denise-brown-la-coordonnatrice-des-affaires-humanitaires-de-lonu-pr%C3%A9occup%C3%A9e-par-la-situation-en-rca/av-58263002

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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 15:57
Nouvelles nationales sur RFI

 

Touadéra s'active en faveur de la levée de l'embargo sur les armes en RCA

 

https://www.rfi.fr/ 14/07/2021 - 04:44 Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade

Le président de la République centrafricaine Faustin Archange Touadera est rentré ce lundi d’une visite de travail en Angola. Il a rencontré son homologue João Lourenço pour évoquer le « renforcement de la coopération bilatérale » entre les deux pays selon le communiqué officiel. Cette rencontre intervient deux semaines avant le vote au Conseil de sécurité des Nations unies le 29 juillet prochain sur le régime de sanctions qui vise la RCA.

Le président angolais, mandaté par ses pairs pour prendre en main la question centrafricaine, est actuellement à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs.

Deux mini-sommet des chefs d’État cette année, des échanges réguliers entre ministres... L’Angola est cosignataire, avec le Rwanda, d’une « feuille de route » appelant au dialogue. C'est une priorité car les principaux bailleurs de fond conditionnent désormais le maintien de leurs aides aux résultats du dialogue républicain promis par le président Touadéra. Luanda mène campagne en faveur d’une levée de l’embargo sur les armes en RCA. Sanction prise par le Conseil de sécurité des Nations unies et qui refera l’objet d’un vote à la fin du mois.

Luanda rejoint ici la position de la Russie de la Chine, estimant que la mesure empêche le gouvernement de se battre « à armes égales » contre les rebelles de la CPC. Mais se heurte à celle des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, selon qui Bangui n’est pas en mesure de stocker, contrôler et tracer les armes pour éviter qu’elles ne tombent entre de mauvaises mains. Ces derniers s’appuient sur un récent rapport des experts onusiens sur le sujet qui documente de nombreuses violations de l’embargo ainsi que de graves violations des droits de l’homme.

 

En Centrafrique, la crise sécuritaire a encore aggravé l'insécurité alimentaire

https://www.rfi.fr/ 15/07/2021 - 12:57 Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade

En République centrafricaine après l’offensive menée en début d’année par la coalition rebelle de la Coalition pour le changement (CPC) et repoussée aux portes de Bangui, la capitale, c’est désormais la moitié de la population qui se trouve en situation d’insécurité alimentaire, soit un tiers de plus que l’année précédente.

En Centrafrique plus de 70% de la population vit et dépend de l'agriculture pour sa subsistance dans les zones rurales selon la FAO. Avec la crise sécuritaire, la plupart des paysans n’ont pu travailler au champ cette année. Nous sommes actuellement en pleine période de soudure, les ressources de l’année précédentes sont épuisées, la prochaine récolte sera très mauvaise et la famine guette. Les humanitaires du Programme alimentaire mondial (PAM) et de la FAO tirent la sonnette d’alarme et organisent des distributions de semences et de vivres à la population,

Dans la cour de la mairie du 7e, les sacs de semences déchargés des camions passent de main en main. Des dizaines de personnes attendent patiemment. Vêtue d’un gilet jaune, Arlette Alègnè tient les comptes : « Dans ces sacs, il y a le riz, les courges, le maïs, les haricots et les outils pour cultiver avec. »

Pénurie

La saison des pluies a déjà commencé. Plus que quelques semaines pour semer. « Bien que nous soyons dans une usine, c'est un quartier agricole, explique Joseph Tagbaley, maire du 7e arrondissement. Beaucoup de crises, cela suppose qu'il n'y a pas eu assez de cultures, beaucoup de semences manquent. Donc la position n'est pas florissante. »

L’offensive rebelle a bloqué les voies d’approvisionnement et l’accès aux champs pour les paysans. Desiré Arsène Fedivo de l’ONG Groupement des femmes agro-pastorales (Groufepa), pose la question : « La majorité de la population, qui vit des produits agricoles, s'ils n'ont pas le temps d'aller aux champs, à la pêche, à l'élevage, que vont-ils manger à la maison ? »

Le pays subit donc une pénurie et une flambée des prix, car 70% des denrées sont importées. La situation est bien plus dramatique dans l’intérieur du pays, où il y a 730 000 déplacés. Les humanitaires tentent de leur venir en aide mais l’accès reste très difficile. 

Nouvelles nationales sur RFI
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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 15:53
L’Assemblée tunisienne approuve le déploiement d’une compagnie d’intervention rapide en RCA

Lu pour vous

 

L’Assemblée approuve le déploiement d’une compagnie d’intervention rapide en Centrafrique

https://www.webmanagercenter.com/ Par : WMC avec TAP 13 juillet 2021

 

L’Assemblée des représentants du peuple a approuvé, mardi 13 juillet 2021, la décision du déploiement d’une unité militaire en République Centrafricaine sous la bannière de l’ONU.

Il s’agit de la compagnie d’intervention légère d’intervention rapide ” LQRF ” dont le déploiement dans ce pays sous le drapeau des Nations unies a été décidé par décret présidentiel publié en juin dernier au JORT.

Le ministre de la Défense nationale, Brahim Bartégi, a expliqué que l’envoi de cette unité s’inscrit dans le cadre du soutien de la Mission onusienne multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

De telles actions, a-t-il fait observer développent les capacités et permettent l’échange d’expertise entre les différentes formations étrangères.

Selon le ministre, la décision du déploiement de cette unité intervient aussi en réponse de la demande formulée à la Tunisie par le département du maintien de la paix relevant de l’ONU pour renforcer la participation tunisienne dans les missions onusiennes, notamment après la décision d’envoi d’une unité aérienne pour l’intervention rapide, l’accompagnement aérien, les recherches et le sauvetage en République Centrafricaine, approuvée le 9 février dernier par le parlement.

La compagnie d’intervention rapide, selon le ministre, a principalement pour mission d’intervenir pour protéger les civils contre les actes des groupes armés et de sécuriser la zone de déploiement, notamment à travers la mise en place des points de contrôle, l’acheminement des aides humaines et la garantie de la sécurité du personnel de l’ONU et ses équipements.

La compagnie est également chargée de soutenir les opérations de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de retour au pays. Elle aide aussi à surveiller le respect des droits humains, selon Bartégi.

Dans son intervention, le ministre de la Défense a évoqué l’historique de la participation de l’armée tunisienne sous les bannières des Nations Unies et de l’Union africaine. Depuis son adhésion à l’ONU en 1956, la Tunisie a assuré 23 missions auxquelles 10 153 soldats tunisiens ont participé.

La durée du déploiement de l’unité militaire (comprenant 180 militaires) a été fixée à un an renouvelable, à compter du 5 juin 2021.

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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 15:51
Bassin du Congo : 2 millions d’euros pour l’amélioration du transport fluvial

Lu pour vous

 

Bassin du Congo : 2 millions d’euros pour l’amélioration du transport fluvial

 

(Agence Ecofin) 14 juillet 2021 11:22 - Avec un réseau navigable d’au moins 17 000 km, le bassin du Congo pourrait bénéficier d’un système de transport fluvial très compétitif. Mais il se heurte aujourd’hui non seulement à l’instabilité politique dans la sous-région, mais aussi à l’étiage sévère de ses affluents comme l’Oubangui et la Sangha.

Mardi 13 juillet, Brazzaville a abrité la cérémonie officielle de lancement du projet d’appui à la réglementation, la facilitation, la sécurisation et la durabilité du transport fluvial dans l’espace de la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS). Financé à hauteur de 2 millions EUR par l’Union européenne, ce projet s’inscrit dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (FED) du Programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale (PAGIRN). 

Etendu sur une période d’exécution de 3 ans, il vise à accompagner les Etats membres de la CICOS (Angola, Cameroun, Centrafrique, RDC, Gabon et Congo) afin « qu’ils puissent faire face aux entraves à la navigation, ainsi qu’à la pollution actuelle des voies d’eau dans le bassin du Congo ».

Selon la CICOS, les résultats directs attendus du projet sont : la mise en place des guichets uniques pilotes au niveau de trois ports (en République démocratique du Congo, République centrafricaine et Angola) ; la construction des unités fluviales pilotes en bois (baleinières) selon les normes de sécurité ; l’opérationnalisation de l’Observatoire des barrières non physiques et du Système commun de radiocommunication sur les voies d’eau intérieures des pays membres ; l’amélioration de la sécurité de la navigation dans les bassins du Congo et de l’Ogooué ; la mise en application des règlements communs de la CICOS en matière de transport par des voies d’eau intérieures dans les Etats membres ; et l’élaboration des règlements communs relatifs à la gestion des déchets issus des unités fluviales et des plates-formes portuaires dans les Etats membres de la CICOS.

Une fois mis en œuvre, il devrait en découler très rapidement une plus grande fluidité du trafic fluvial soumis aux mêmes règles dans toute la zone CICOS, permettant ainsi la réduction des accidents et incidents, des déchets, ainsi que l’augmentation de la flotte selon les normes. Mieux, ce projet devrait contribuer à la diminution des délais de transports et des coûts. A plus long terme, la diminution de la pollution fluviale participera à la réduction de la fréquence des arrêts des centrales hydroélectriques, des arrêts souvent opérés pour l’élimination des déchets dans les turbines.

Romuald Ngueyap

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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 15:46
La ville de Zongo se prépare à célébrer ses 50 ans d’existence

 

Sud-Ubangi : la ville de Zongo se prépare à célébrer ses 50 ans d’existence

 

https://www.radiookapi.net/  Modifié le mer, 14/07/2021 - 11:22

La ville de Zongo au Sud-Ubangi totalise 50 ans le 23 juillet 1971, depuis sa création. Pour fêter cet évènement, la mairie de la ville s’active avec les préparatifs. En attendant le jour-j, Radio Okapi vous présente la cartographie de cette ville créée par le feu président Joseph-Désiré Mobutu

Jadis bourgade de l’ex-province de l’Equateur, située à l’extrême Nord-Ouest de la province du Sud-Ubangi, Zongo a été élevée au statut de ville le 23 juillet 1971, selon les sources de la mairie. C’était par le régime du Maréchal Mobutu Sese Seko à l’époque de la République du Zaïre. Question de fierté « nationale et d’équilibre face à Bangui », la métropole centrafricaine de l’autre rive. 

Cette agglomération de plus de 141 000 habitants, est en face de Bangui, la capitale centrafricaine.  

La ville est bâtie sur une vallée de 495 km2, entourée de quelques « plateaux couverts de savane ». Pendant la saison sèche surviennent souvent des cas de feux de brousse. En revanche, ce sont des « inondations lors de fortes pluies et crues de la rivière Ubangi ».  

Des calamités parfois très « ravageuses des cultures et vies humaines », expliquent nos sources.    

Zongo compte à ce jour, une mairie et deux communes, à savoir, Nzulu et Wango, selon les autorités. La ville dispose d’un port public.  

Elle est notamment la porte d’entrée et de sortie du pays, par où divers produits vivriers et manufacturiers transitent vers soit en provenance de la Centrafrique, du Cameroun voire de certains pays ouest-africains. Ainsi Zongo joue un rôle économique capital dans la région, selon plusieurs témoignages. 

50 ans après, « l’électricité, l’eau potable, l’asphalte de la voirie urbaine, des infrastructures modernes » font toujours défaut.  

Il faut moderniser la ville, souhaite la population de Zongo. Cette dernière dit attendre à cet effet, les promesses faites par le chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi lors de sa visite à Zongo. Celles de trouver des solutions aux préoccupations de la population, notamment de desservir la ville en eau et en électricité pour ne citer que ceux-ci.   

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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 15:42
Centrafrique : La culture pygmée en danger

 

Lu pour vous

 

https://www.sudouest.fr/ Par Patrick David, Fontenay-aux-Roses (92) Publié le 14/07/2021 à 17h57

La surexploitation de la forêt, l’extension des exploitations agricoles, la pratique des cultures sur brûlis ont entraîné, en plusieurs points du territoire, une dégradation et un recul de la forêt, un déclin de la faune sauvage et contraint les populations pygmées à quitter leur habitat traditionnel et à s’installer à proximité des villages bantous, pour survivre.

Afin de subvenir à leurs besoins, les Pygmées vendent la viande de brousse et les feuilles de koko aux populations qui les leur achètent ces produits à vils prix. Ces produits se retrouvent sur les marchés de la capitale.

Les Pygmées cultivent le manioc, aliment de base de la majorité des Centrafricains et renoncé à leur alimentation traditionnelle au détriment de leur santé. C’est ainsi que beaucoup souffrent aujourd’hui de diabète, de cholestérol et d’alcoolisme. Ils se livrent à leurs rituels ou cérémonies religieuses en catimini car les prêtres catholiques et les pasteurs protestants, tout en les aidant au plan social et médical, cherchent à les convertir.

Si leur musique, leurs chants polyphoniques sont très appréciés en Occident, elle est moquée par leurs compatriotes.

C’est à une mort lente à laquelle on assiste, même si les pygmées Aka de la vallée de la Lobaye restent attachés à leur culture.

Heureusement, des initiatives individuelles extrêmement courageuses prennent la défense des Pygmées et de leurs traditions. Sera-ce suffisant pour permettre de sauver le mode de vie des Pygmées ?

Rien n’est moins certain. Les Pygmées constituent une minorité méprisée par une majorité de Centrafricains qui les considèrent comme des sous-hommes. Par ailleurs, il ne faut rien attendre d’un État failli, dépassé par la situation. Le sort des Pygmées n’est manifestement pas pour les dirigeants centrafricains une priorité.

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9 juillet 2021 5 09 /07 /juillet /2021 22:04
RCA : LE MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE OUVRE UNE SÉRIE D’ÉCHANGES AVEC LES FORCES VIVES

 

CENTRAFRIQUE: LE MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE OUVRE UNE SÉRIE D’ÉCHANGES AVEC LES FORCES VIVES DE LA NATION

 

https://pagesafrik.info/ Par Ministères  8 juillet 2021

Pendant que le pays traverse une crise politico-sécuritaire, le médiateur de la République appelle les centrafricains à cultiver le dialogue. C’est sur cet élan que El Hadj Moussa Laurent Ngon Baba a amorcé, ce 28 juin 2021 à Bangui,  les discussions avec les Forces vives de la Nation. Une occasion pour le Conseil national de la Jeunesse de porter à la connaissance du médiateur ses lassitudes.

Alors que le pays s’apprête à affronter une concertation nationale dit dialogue républicain, l’appel du médiateur se veut préventif pour faire l’économie des conflits. Selon le médiateur de la République, cette initiative vise à cultiver et vulgariser l’idée du dialogue et de la concertation dans tout règlement de différends.   

“C’est une démarche spécifiquement au niveau du Conseil national de la médiation. A ne pas comparer aux audiences accordées par le chef de l’Etat dans le cadre de la consultation sur le dialogue. Nous ne parlons pas que du dialogue républicain. Cependant, j’ai saisi l’occasion pour lancer un appel aux centrafricains afin que nous épousions l’idée du dialogue et de concertation. En le faisons, nous prévenons en même temps la crise” a fait savoir El Hadji Moussa Laurent Ngon Baba, médiateur de la République.

Pour le Conseil national de la jeunesse, présent à ces échanges, dialoguer pour prévenir la crise est une bonne démarche. Cependant selon les responsables, il y a des sujets qui fâchent. Notamment, l’omission de certaines couches sociales et la présence des représentants de groupes armés dans le nouveau gouvernement.

“On a pris en compte des groupes armés. On a pris en compte certaines entités. On a encore omis la jeunesse centrafricaine. Nous pensons que cela n’est pas juste. Pour nous, ce sont des choses qui conduisent à des frustrations et entrainent dans ce que nous connaissons tous” a fustigé Pamela Derom, présidente du Conseil national de la jeunesse centrafricaine.

Ces échanges avec les Forces vives se poursuivent avec représentants des partis politiques de la majorité présidentielle ainsi que ceux de l’opposition. Les centrales syndicales sont également attendues afin d’exprimer leurs attentes au panel des médiateurs nationaux réunis pour la circonstance.

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9 juillet 2021 5 09 /07 /juillet /2021 21:50
RCA : 40% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique

Lu pour vous

 

Centrafrique : 40% des enfants de moins de cinq ans souffrent déjà de malnutrition chronique

 

https://www.afrik.com/ Par Enock Bulonza 9 juillet 2021

 

40% des enfants de moins de cinq ans souffrent déjà de malnutrition chronique en République de Centrafrique. Cette révélation est du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM). D’après les deux agences onusiennes, ce taux élevé de malnutrition est expliqué par le déplacement massif de la population et les violences causées par l’activisme des groupes rebelles.

C’est un cri d’alarme lancé par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM). 40% des enfants de moins de cinq ans souffrent déjà de malnutrition chronique en République centrafricaine. « Nous sommes extrêmement préoccupés par l’impact de la crise actuelle sur la vie des enfants et des femmes, en particulier ceux qui étaient déjà dans un état d’extrême vulnérabilité après avoir été forcés de fuir leur maison, ou qui vivent dans des zones difficiles à atteindre ou isolées », a déclaré la représentante de l’UNICEF en RCA, Fran Equiza.

D’après les données les plus récentes recueillies auprès des partenaires humanitaires, en moyenne plus de 2% des enfants de ces zones souffrent de malnutrition aiguë sévère. Ces chiffres atteignent plus de 3% dans les camps de déplacés autour de Bouar, près de la frontière avec le Cameroun. Selon l’UNICEF, citée par le portail de l’ONU, 27 localités réparties dans 14 districts sanitaires du pays présentent actuellement des niveaux alarmants de malnutrition aiguë sévère chez les enfants de moins de cinq ans. « Si nous ne sommes pas en mesure d’accéder en toute sécurité et en temps voulu aux mères et aux enfants et de leur fournir les services de nutrition dont ils ont besoin, notamment l’accès à la nourriture et à la santé, beaucoup risquent de mourir de malnutrition ou de maladies évitables », a déclaré Equiza.

De son côté, le PAM note que « la situation de la sécurité alimentaire est alarmante et indique clairement que de nombreuses personnes vulnérables pourraient rapidement tomber dans une situation catastrophique », a alerté Peter Schaller, représentant du PAM en RCA.

Pour rappel, la République de Centrafrique est l’un des pays d’Afrique Centrale qui font face à un cycle de violence suite à l’activisme des groupes rebelles. Ces derniers sèment la terreur dans plusieurs parties de cet Etat, depuis les élections générales de décembre 2020.

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9 juillet 2021 5 09 /07 /juillet /2021 21:28
Une dizaine de militaires belges participeront à la mission européenne en RCA
Une dizaine de militaires belges participeront à la mission européenne en RCA

 

Lu pour vous

 

Une dizaine de militaires belges participeront à la mission européenne en Centrafrique.


https://defencebelgium.com/  9 JUILLET 2021 MARIE-MADELEINE COURTIAL

Le Conseil des ministres a approuvé aujourd’hui l’envoi d’une dizaine de militaires belges de mi-septembre 2021 à fin janvier 2022 au sein de la mission européenne de formation en Centrafrique (EUTM RCA). Ce déploiement se fait dans le cadre de l’engagement de l’Eurocorps, le corps de réaction rapide européen, au sein de l’EUTM Mali et de l’EUTM RCA cette année et l’année prochaine. Ces dix militaires belges de l’Eurocorps occuperont des fonctions dans le Groupe de commandement (Deputy Force Commander), dans les piliers de conseil et de formation de la mission, ainsi que dans différentes cellules d’appui du quartier-général.

Cet engagement faisait partie du plan des opérations 2021 mais devait être examiné plus en avant dans le courant de cette année. Depuis 2018, la Défense belge n’était plus présente en Centrafrique. Entre janvier et juillet 2017, le général de brigade belge Herman Ruys avait commandé l’EUTM RCA. Durant son mandat, une trentaine de militaires belges étaient déployés avant de se réduire à dix militaires. Ces derniers étaient rentrés début janvier 2018. Courant 2018, trois militaires du 2ème bataillon Commandos y avaient participé temporairement pendant un mois suite à une demande de l’Union Européenne.

En 2022, un général belge de l’Eurocorps devrait prendre la tête de l’EUTM RCA. Il pourrait s’agir du tout juste promu général de brigade Jacky Cabo, qui quittera ses fonctions de commandant de la Brigade Motorisée le 13 juillet pour rejoindre l’Eurocorps.

Depuis septembre 2020, L’EUTM RCA est commandé par le général de brigade portugais Paulo Neves de Abreu, qui quittera ses fonctions en septembre prochain.

 

 

 

Une dizaine de militaires belges seront déployés en Centrafrique de septembre à janvier

https://www.rtbf.be/ 9 juillet 2021

Le Conseil des ministres a marqué vendredi son accord sur la participation d’une dizaine de militaires belges à la mission européenne de formation en République centrafricaine (EUTM RCA) en 2021 et début 2022, a-t-on appris auprès du ministère de la Défense.

Ces militaires belges seront issus du quartier général du corps européen (ou Eurocorps) à Strasbourg, dans le nord-est de la France.

Ils participeront, de mi-septembre 2021 à fin janvier 2022, à cette mission de formation, dont le QG est installé à Bangui, la capitale centrafricaine, a précisé la Défense dans un communiqué.

La même mission était assurée par la Belgique en 2017

Ces militaires seront employés au sein du commandement de l’EUTM-RCA – l’un d’eux sera même commandant en second – dans les piliers de conseil et de formation de la mission, ainsi que dans différentes cellules d’appui du quartier-général.

La Belgique a déjà assuré le commandement de cette mission, de janvier à juillet 2017, en la personne du général de brigade belge Herman Ruys. Cet officier était déjà issu à l’époque de l’Eurocorps.

La Centrafrique, deuxième pays le plus pauvre du monde selon l’ONU, est ravagée depuis 2013 par une guerre civile qui a néanmoins considérablement baissé d’intensité depuis 2018.

Les forces gouvernementales ont réussi depuis fin décembre 2020 à reprendre aux rebelles les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays qu’ils contrôlaient depuis plusieurs années, essentiellement grâce au renfort de soldats rwandais et à la présence de centaines de paramilitaires russes combattant à leurs côtés.

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