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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 20:33

 

 

 

 

13 mars 2014 à 12h14 | Mis à jour à 12h14

 

Agence France-Presse
 

NATIONS UNIES

Le trafic d'armes de la Libye vers les pays voisins continuait d'inquiéter jeudi les Nations unies, dont les experts enquêtent sur le détournement de missiles antiaériens portables (MANPAD) vers la République centrafricaine (RCA).

 

Selon le rapport final de ces experts indépendants, chargés de surveiller l'application des sanctions envers la Libye, notamment l'embargo sur les armes, «les craintes que des groupes terroristes puissent acquérir ces armes (essentiellement des SA-7b) se sont concrétisées».

 

Jusqu'à maintenant, précise le rapport, le groupe d'experts « a eu la preuve de transferts de missiles sol-air portables libyens dans quatre pays différents, dont le Tchad, le Mali, la Tunisie et potentiellement la République centrafricaine (une enquête est en cours sur ce dernier cas)».

 

Les armes trouvées au Mali et en Tunisie en 2013 «faisaient clairement partie de l'arsenal de groupes terroristes», souligne le rapport.

 

Les experts précisent que des «systèmes complets» de missiles portables sol-air, capables d'abattre des avions à basse altitude, ont été retrouvés au Tchad, au Liban, au Mali et en Tunisie. Les enquêteurs font aussi état de «tentatives» pour fournir ce type d'armes à l'opposition syrienne à partir de la Libye.

 

Mais en ce qui concerne la RCA, les experts n'ont pas retrouvé pour l'instant de système de lancement complet.

 

Malgré les efforts du gouvernement libyen pour sécuriser les stocks de missiles portables, les experts estiment que «des milliers de ces armes sont toujours disponibles dans des arsenaux contrôlés par une vaste gamme d'acteurs non étatiques qui n'ont pas ou guère de liens avec les autorités nationales libyennes», autrement dit des milices issues de la révolution libyenne qui a renversé Mouammar Kadhafi.

 

Après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, et avec lui de tout le système sécuritaire de l'État, les nouvelles autorités ont chargé les ex-rebelles d'assurer la sécurité du pays mais ont vite perdu le contrôle sur ces milices, accusées de violations de droits de l'Homme: torture, enlèvements et détentions arbitraires.

 

La plupart des missiles sol-air portables présents en Libye sont des SA-7B de conception soviétique, produits par divers pays dans les années 1970 et 1980.

 

«Selon des experts internationaux qui les ont testés cette année, certains sont toujours en état de fonctionner malgré leur âge», souligne le rapport.

 

 

 

(un soldat lybien neutralisant des missiles SA 7)

Des missiles sol-air libyens auraient été détournés vers la Centrafrique
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 17:39

 

 

 

 

 

 

 

Addis Ababa, 13 March 2014: The African Union (AU) has today received a contribution worth $ USD 500,000 (five-hundred thousand dollars) from the Republic of Namibia to the Peace Fund to support the financing of the African-led International Support Mission to the Central African Republic (MISCA). 

 

The Handover Ceremony took place at the African Union Headquarters, in Addis Ababa, Ethiopia and was presided over by the AU Commissioner for Peace and Security, Ambassador Smail Chergui, and Mrs. Anne Mamakau Mutelo, Ambassador of the Republic of Namibia.

 

Speaking during the ceremony, Ambassador Chergui, said, ‘’this ceremony marks the step towards the realization of the vision by African leaders to further the spirit and value of solidarity between African countries in accordance with the motto «Africa helping Africa». He seize this occasion to salute and appreciate this important gesture of Namibia in support of peace and security in the continent.

 

The pledge was made in response to the request by AU Peace and Security Council (PSC) at its 413th meeting held on 16 January 2014, for the AU Member States to mobilize adequate support for the MISCA to help resolve the multidimensional crisis in the Central African Republic (CAR). Namibia responded to this appeal during the Donors’ Conference held in Addis Ababa, on 1 February 2014.

 

 

http://www.peaceau.org/en/article/namibia-donates-500000-to-support-the-african-led-international-support-mission-to-the-central-african-republic-misca-docx#sthash.4cJzHzw3.dpuf

Namibia donates $ 500000 to Support the African-led International Support Mission to the Central African Republic (MISCA)
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 17:01

 

 

 

 

 

 

APA – Dakar (Sénégal) -2014-03-13 15:40:03 - D'anciens soldats gambiens en exil annoncent avoir formé un nouveau mouvement et menacent de recourir à la rébellion armée en vue de renverser le gouvernement du président Yahya Jammeh.


Dans un communiqué dont l'Agence de presse africaine (APA) a obtenu la copie jeudi, les dissidents ont annoncé la création du Mouvement de la résistance nationale de la Gambie (NRMG) qui, ont-ils précisé, adopte le principe du changement pacifique et démocratique, tout en n'excluant pas une insurrection armée au cas où les alternatives pacifiques et démocratiques n'auraient pas donné les résultats escomptés.


‘'Il est clair aux yeux de tout le monde la communauté internationale y compris que la Gambie est actuellement en Etat de siège. Quiconque vivant actuellement en Gambie est conscient qu'il vit dans une prison à ciel ouvert. Des personnes continuent de disparaître sans laisser aucune trace'', lit-on dans le communiqué.


Le mouvement nouvellement crée accuse le gouvernement gambien de mener une campagne de terreur contre ses propres citoyens et de refuser de mener des enquêtes sur les disparitions récurrentes ainsi que des meurtres inexpliqués.

L'actuel chef de l'Etat gambien est arrivé au pouvoir à la faveur d'un putsch sans effusion de sang en 1994.


Le NRMG est composé d'anciens officiers de l'armée gambienne à la retraite dont le lieutenant-colonel, Pa Modou Ann, le capitaine Alhajie Kanteh et Lamin Jaiteh.

 

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=510443#sthash.DEakWSLJ.dpuf

 

 

 

Des officiers gambiens en exil projettent de renverser
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 16:50

 

 

 

 

 

13/03/2014 à 12:15 Par Jeune Afrique

 

La chef de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a été chaleureusement accueillie par les autorités congolaises lors de sa "visite de travail", du 1er au 3 mars à Kinshasa.

 

C'est à bord du jet présidentiel de Joseph Kabila, mis à sa disposition pour l'occasion, que Catherine Samba-Panza est arrivée à Kinshasa pour une "visite de travail", du 1er au 3 mars. La présidente centrafricaine de transition a été accueillie par le Premier ministre congolais Matata Ponyo avant d'enchaîner les rendez-vous, notamment avec Clément Duhaime, administrateur général de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), et Yamina Benguigui, ministre française déléguée à la Francophonie.

 

Le président Joseph Kabila - qui s'était toujours refusé à accueillir son prédécesseur, Michel Djotodia - lui a accordé un entretien en tête à tête d'une heure et demie pour parler coopération militaire et économique. Catherine Samba-Panza ne s'est en revanche pas attardée au Forum mondial des femmes francophones : quelques heures après son ouverture, elle était déjà repartie... à bord du même jet.

Lu pour vous : Diplomatie | RDC - Centrafrique : quand Kabila choie Catherine Samba-Panza
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 16:15

 

 

 

  

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-03-13 14:40:38 - L’envoyé spécial de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louis Michel, a dit avoir noté chez la président de la transition en Centrafrique Catherine Samba-Panza, une ‘’détermination’’ à amener son pays à respecter le calendrier électoral, soulignant qu’avec un tel constat l’OIF est prête à l’appuyer.


''J'ai senti la détermination de la présidente de transition Catherine Samba-Panza pour mener à bien tous les travaux préparatoires et préalables à l'organisation des élections dans les délais qui ont été définis'', a dit à la presse, Louis Michel au sortir de l'audience, au sortir, mercredi soir, d'une audience avec Catherine Samba-Panza.


Louis Michel était à la tête d'une mission dépêché à Bangui par l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en vue de s'informer sur la situation sécuritaire en Centrafrique et d'aider à reconstruire les infrastructures de base pour faciliter l'organisation des prochaines élections générales.


Au cours des échanges, il a notamment été question du chronogramme des élections futures, du redéploiement des forces européennes en Centrafrique, des stratégies pour la sortie de crise et la mobilisation des ressources financières. 


‘'Nous plaidons quotidiennement auprès de grands donateurs de la RCA et des grandes instances. Et nous, en tant qu'OIF, nous mettons en permanence à la disposition de la RCA notre expertise'', a indiqué Louis Michel, ajoutant que ‘'pour reconstruire un minimum d'organisation administrative, l'ouverture des mairies, bref les grandes fonctions régaliennes de l'Etat, il faut des moyens financiers''. 

La mission de l'OIF à Bangui intervient au lendemain d'un long périple effectué par les membres l'Autorité nationale des élections (A.N.E) conduits par leur Président Dieudonné Kombo Yaya dans certaines préfectures en vue de la mise en place des démembrements de cet OGE dans les 16 préfectures de la république centrafricaine. 

‘'En vue de l'organisation d'une élection apaisée, transparente et crédible nous avons entamé depuis le mois de janvier un long périple à travers le pays pour faire l'état des lieux des archives électorales aux fins d'un recensement électoral'', a dit M. Kombo Yaya.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=510435#sthash.tsFMsc0T.dpuf

Catherine Samba Panza tient au respect du calendrier électoral en RCA, selon Louis Michel
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 16:10

 

 

 

 

 

 

APA-Brazzaville (Congo) 2014-03-13 13:57:17 - Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, a appelé l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à interpeller la communauté internationale pour qu’elle vienne aider financièrement et en troupes la Centrafrique


Denis Sassou N'Guesso a lancé cet appel au cours d'une audience mercredi à Oyo (environ 415 km de Brazzaville avec l'Envoyé spécial du secrétaire général de l'organisation international de la Francophonie en Centrafrique, Louis Michel, qui avait fait une escale à Brazzaville en route pour la Centrafrique. 


Le président Denis Sassou N'Guesso a partagé avec l'envoyé spécial de l'OIF sur la nécessité de l'urgence d'une aide de la communauté internationale à la Centrafrique afin que cet Etat fortement touché par l'instabilité politico-institutionnelle depuis mars 2013 assure son fonctionnement.


« Nous avons eu un échange de vue et il m'a fourni des informations sur un certain nombre de problèmes. Il a insisté très fortement pour que, je lance un appel à la communauté internationale, pour qu'elle aide en troupes massivement et financièrement la Centrafrique », a –t-il dit.


« Il existe dans ce pays des problèmes de paiement des fonctionnaires, des enseignants qui sont des questions extrêmement importantes »,a déclaré Louis Michel
Par ailleurs, les deux hôtes ont également abordé la question des troupes militaires africaine et française en mission de rétablissement de la paix en RCA.


Selon Louis Michel, le chef de l'Etat Denis Sassou N'Guesso a fait remarquer « le rôle important que les troupes africaines jouent dans la sécurisation de la RCA auprès de troupes françaises ».


En outre a indiqué l'envoyé spécial de l'OIF en Centrafrique : « Denis Sassou N'Guesso, a salué l'action des troupes », en soulignant : « qu'il faudrait que la communauté internationale mesure la contribution d'un certain nombres de pays africains dans ce conflit et ne pas avoir une conception qui n'est pas juste, et ne pas laisser le conflit en RCA s'orienter vers une guerre de religion, une guerre de culture.» 


« Il y a 6 000 militaires africains en RCA dont plus de 1000 Congolais et 2 000 militaires français », a précisé Louis Michel.


Le Congo dont le président est médiateur de ce conflit depuis son déclenchement en mars 2013 avait sous le premier président de la transition dans ce pays Michel Djotodia prêté une somme de 25 milliards de FCFA


Il vient aussi de faire don de 5 milliards de FCFA à ce pays pour qu'il retrouve son équilibre financier.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=510429#sthash.rNMyLzde.dpuf

L'OIF invitée à s'activer pour un retour de la paix en Centrafrique
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 16:07

 

 

 


 

13/03/2014 à 08:00

 

En République centrafricaine comme ailleurs, la France néglige l'importance du fait religieux. A ses risques et périls... L'analyse de Pierre Vermeren, professeur d'histoire contemporaine à Paris I 

 

Un récent colloque d'histoire à la Sorbonne, sur le thème "Religion et diplomatie", a rappelé l'importance de cet angle mort des relations internationales. Depuis la guerre froide, la religion n'a pas été étudiée en tant que telle dans le champ de ces relations, sauf au titre de décor culturel. Résultat: les élites parisiennes, "sorties du religieux", ont tardivement compris la dynamique du clergé chiite iranien dans la révolution de 1979, puis, dans les années 1980, la dynamique catholique de la révolte polonaise anti-soviétique. De nos jours, le prosélytisme agressif de nos "amis" wahhabites -QatarArabie Saoudite- est perçu comme un aimable folklore. L'armée française en combat pourtant les effets au Mali, et demain en Libye. 

 

Occulter un moteur aussi essentiel des sociétés humaines est risqué. Car à regarder le monde au prisme d'un "rationalisme" qui peine à dépasser la France et la Belgique (1% de la population mondiale), l'action internationale française agit à tâtons. Les hommes d'Etat de la IIIe République, quant à eux, avaient estimé que la "laïcité n'est pas un article d'exportation" (Paul Bert, 1885), et qu'"aux colonies, la religion est partout" (Georges Hardy, Directeur de l'école coloniale, 1940). 

 

Mais après le paganisme hitlérien, le triomphe du marxisme intellectuel, après 1945, a persuadé nos élites de l'obsolescence du religieux. Ainsi la France a-t-elle ignoré la dimension religieuse de la guerre d'Algérie qui, pour le moudjahid (combattant du djihad) de base, haché par la mitraille d'une force très supérieure, relevait d'un combat pour la terre de Dieu, quand nos intellectuels y voyaient une simple lutte anti-impérialiste, et nos militaires, une subversion communiste. 

 

Si de grands mouvements de contestation ont, en France, un fondement religieux, que dire des conflits internationaux! Héritage marxiste, la religion apparaît ici comme une aliénation, appelée à se dissoudre dans l'économie de marché, vision libérale. Mais cette grille ne tient ni en Afrique, ni au Moyen-Orient. L'Afrique est réputée pour sa double croissance, démographique et économique. Mais il est des dynamiques méconnues qui sont tout aussi prégnantes: celle des monothéismes et de leurs diverses confessions est extrêmement vive. 

 

L'islam minoritaire de la République centrafricaine (RCA), épaulé depuis Khartoum et renforcé de migrants tchadiens, a été mal apprécié. Financé par les pétrodollars de Kadhafi (Bokassa se convertit à l'islam en 1976), du Soudan, du Koweït et de l'Arabie Saoudite, il fut aussi poussé par leur prosélytisme. En 2013, la Seleka, coalition de groupes musulmans du nord-est, arrache le pouvoir dans un pays miné par la misère et des conflits ethniques. Cet étrange mouvement conduit le pays à la baguette, humiliant une population chrétienne à 80%. Sa fureur contenue éclate aujourd'hui au grand jour. 

 

Bien qu'il combatte le djihadisme au Mali, l'Etat français reste ambigu vis-à-vis de l'islam politique, ce qui brouille son action internationale. A trop projeter sur l'autre la "mort de Dieu", il tient pour secondaires d'extrêmes manifestations de violence. Au Soudan, à l'est de la RCA, les chrétiens du sud ont lutté dans d'atroces guerres durant des décennies contre Khartoum. Dans le proche Nigéria, les milices islamistes de Boko Haram commettent de furieux massacres antichrétiens depuis les centaines de morts de Jos en 2010. Cent paysans furent encore tués le 15 février 2014, puis 43 collégiens endormis le 25 février... Le mutisme européen n'empêche pas l'effroi de parcourir les peuples d'Afrique. Le brutal embrassement communautaire, et le "nettoyage" en cours en RCA, ne sont-ils pas le miroir de ces évènements? 

 

La partition ethno-religieuse du pays n'a pas été voulue par la France. Elle résulte d'un communautarisme religieux chauffé à blanc par la guerre, que le prosélytisme des puissances islamistes et la violence de leurs pions hystérisent. Dans la fureur locale, le fidèle allié tchadien est démonétisé, renvoyé à son ethnicité d'homme du nord. A force d'euphémiser le religieux, et les vecteurs de terreur véhiculés dans le grand Sahel, l'Etat et son bras armé risquent l'impuissance. Au lieu de déclarations aseptisées, nos dirigeants devraient s'instruire des passions à l'oeuvre, car elles font l'histoire de ce temps. 

 

Pierre Vermeren, Professeur d'histoire contemporaine à Paris I, a dirigé Idées reçues sur le monde arabe (Le Cavalier bleu, Paris, 2012)

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/du-deni-des-religions-et-de-ses-risques_1499556.html#XLCi4B6QLELQdVpr.99

Du déni des religions et de ses risques
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 11:39

 

 

 

 

 

 

La succession dʼAbdou Diouf à la tête de lʼOrganisation Internationale de la Franco phonie (OIF), prévue en novembre prochain, fait dʼores et déjà lʼobjet de nombreuses convoitises.

 

Outre les candidatures “déclarées” de lʼancienne gouverneure générale du Canada, dʼorigine haïtienne, Michaelle Jean, et de lʼancien président du Burundi, Pierre Buyoya, celle de lʼactuelle présidente de la RCA, Catherine Samba-Panza, fait son chemin.

 

 

Source : LETTRE HEBDOMADAIRE D'INFORMATIONS STRATÉGIQUES 12 mars 2014 - n° 925

Samba-Panza à lʼOIF ?
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 11:37

 

 

 

 

 

Le ministre géorgien de la Défense, Irakli Alasania, a confirmé que, outre les 50 militaires présents depuis 2013 au sein de la mission dʼentrainement et de formation des forces armées maliennes (EUTM-Mali), la Géorgie mettrait à disposition, à partir de mai prochain, quelque trois sections, soit 150 militaires géorgiens en RCA. Ils seront principalement affectés à la formation des nouvelles Forces armées de Centrafrique (FACA), dont le volume devrait être porté de 6 000 actuellement à 20 000 à lʼhorizon du calendrier de la stabilisation (février 2015). A la demande répétée de la France, les Géorgiens formeront principalement dans le domaine du déminage et de la lutte anti-IED. Une demande formulée lors de la rencontre du 27 février dernier entre Jean-Yves Le Drian et Irakli Alassania.

 

Ce contingent constituera ainsi le plus gros apport de lʼEUTM-RCA, autorisé par la récente résolution onusienne 2134, composé de 1 000 hommes, dont le quartier général de lʼopération OHQ sera situé à Larissa, en Grèce, et dont le commandement sera assuré par le général français Philippe Pontiès. La Géorgie, avec sa participation en Irak (900 soldats), en Afghanistan (où, avec 1 500 hommes, ils constituent désormais le 3e contingent militaire de la FIAS), au Mali

 

(50) et désormais en RCA (150 hommes), confirme sa place de premier contributeur de la PSDC, hors Etats membres de lʼUE. Les militaires géorgiens, déployés sur lʼaéroport de Bangui, y retrouveront de vielles connaissances, notamment des soldats français du GTIA Savoie (composé des chasseurs alpins du 13e BCA de Gap appartenant à la 27e Brigade dʼinfanterie de montagne), dont une partie connaît bien la Géorgie, à travers la coopération franco-géorgienne en matière dʼaguerissement en zone de montagne.

 

LETTRE HEBDOMADAIRE D'INFORMATIONS STRATÉGIQUES 12 mars 2014 - n° 925

 

PARTICIPATION GÉORGIENNE À EUTM-RCA
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 11:17

 

 

 

 

 

Libreville, Gabon:  12/03/2014 (Xinhua) - Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le congolais Pierre Moussa a annoncé mercredi à Libreville que son institution qui a fui les violences en Centrafrique s’installera dans son siège provisoire de Libreville ce 16 mars.

 

 « Le 16 mars, nous allons recevoir la clef du siège », a affirmé M. Moussa à la sortie du palais présidentiel de Libreville où il a été reçu en audience par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba pour régler les détails de cette relocalisation provisoire.

L’installation de tous les cadres de la CEMAC n’aura cependant pas lieu le même jour. « C’est une opération très lourde », a reconnu M. Moussa.

 

Dans un premier temps c’est le « gouvernement de la communauté » c'est-à-dire les commissaires qui prendront leurs quartiers à Libreville. Ils seront suivis par les cadres administratifs et le personnel de soutien, selon le plan indiqué par le président de la Commission.

 

La Commission de la CEMAC a son siège à Bangui en Centrafrique. Les chefs d’Etat ont finalement accepté de délocaliser provisoirement le siège de l’institution communautaire à cause des violences et pillages qui n’ont pas épargné les « fonctionnaires communautaires » pour tant dotés d’un statut diplomatique.

 

La CEMAC regroupe six Etats d’Afrique centrale à savoir le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad. Tous ces pays ont une monnaie commune : le Franc de la coopération française en Afrique (FCFA).

 

Le noyau dur de la force de l’Union africaine actuellement déployée en Centrafrique aux côtés des soldats français est constitué par les soldats de la CEMAC. L’on ne sait pas quand la CEMAC pourrait regagner son siège de Bangui. Fin

La CEMAC quitte Bangui et s’installe Libreville le 16 mars
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