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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 17:40

 

 

 

 

 

 

 

(AFP 14/03/14)

 

BANGUI, 14 mars 2014 (AFP) - Le Conseil national de transition (CNT), parlement transitoire de Centrafrique, a lancé les travaux de rédaction d'une nouvelle Constitution, a constaté vendredi un journaliste de l'AFP.

 

Ce projet de constitution devra être soumis "au peuple peu avant les nouvelles élections générales" censées se tenir d'ici février 2015, a déclaré le président du CNT Alexandre-Ferdinand Nguendet.

 

"La loi fondamentale de notre pays avait été suspendue" après la prise du pouvoir par la rébellion Séléka en mars 2013, a-t-il rappelé.

 

Les parlementaires ont jusqu'en mai, fin de la session ordinaire du CNT, pour rédiger le texte et définir les nouvelles institutions du pays.

 

"Les organisations des jeunes, des femmes, la société civile, les partis politiques, les institutions internationales, seront consultées" pour parvenir à un projet de texte "qui prenne en compte les aspirations profondes du peuple centrafricain, et permettre à notre pays de retrouver une paix durable pour son développement", a ajouté M. Nguendet.

 

La précédente Constitution de 2004, concentrait l'essentiel des pouvoirs entre les mains du président de la République, en l'occurrence François Bozizé, arrivé au pouvoir en 2003.

 

Après le renversement de Bozizé en mars 2013, elle a été remplacée en août par une Charte Constitutionnelle qui régit la transition de manière provisoire jusqu'à l'adoption d'un nouveau texte constitutionnel.

Centrafrique: le parlement commence à préparer une nouvelle constitution
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 16:45

 

 

 

 

 

http://www.sudinfo.be/   Vendredi 14 Mars 2014 à   internet@lesoir.be (Avec les rédactions du Soir en ligne, du Soir, d’AFP, d’AP et de Belga)

 

Environ 200 fondamentalistes musulmans se sont rassemblés pour la deuxième semaine consécutive dans le centre de Khartoum afin de dénoncer le rôle de la France dans le conflit en Centrafrique. «A bas la France», ont scandé près du Palais présidentiel les manifestants, originaires de différents groupes musulmans et réunis au sein d’une alliance baptisée «Front populaire de soutien aux musulmans africains». Sous l’étroite surveillance de la police anti-émeute, les manifestants ont également dénoncé le rôle de l’ONU et des Etats-Unis.

 

 

 

Soudan: nouvelle manifestation contre la présence française
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 16:43

 

 

 

 

 

 

APA – Libreville (Gabon) - 2014-03-14 13:36:32 - Quarante huit soldats gabonais ont quitté Libreville jeudi, pour Bangui en République centrafricaine (RCA) dans le cadre de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).


Avant leur départ, ces militaires ont reçu à la base de l'armée française stationnée à Libreville, des paquetages composés des chaussures, vêtements, sacs de vie en campagne, petits matériels de bivouac, etc., offert par l'armée française. Cet équipement est conforme à l'apport de la France dans le cadre du programme de renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP).

Ce nouveau contingent gabonais va remplacer une cinquantaine d'autres soldats dont la mission est arrivée à terme.


Selon le ministre gabonais de la Défense, Ernest Mpouho, la mission d'un contingent en RCA est prévue pour une durée de six mois.


Pour sa part, l'ambassadeur de France au Gabon, Jean François Desmazières, a déclaré qu'il est tout à fait normal que les Etats de l'Afrique centrale soient en première ligne dans le conflit qui secoue la RCA.


Ce sont au total 520 soldats gabonais (1 poste de commandement et 3 compagnies d'infanterie) qui devront être projetés à Bangui pour relever ceux déjà présents sur place à Bangui.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=510529#sthash.jHnMJz7j.dpuf

Un nouveau contingent gabonais dépêché en RCA
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 16:40

 

 

 

 

 

L'Allemagne fait partie des pays qui souhaitent appuyer la Centrafrique pour ramener l'ordre et aider les populations victimes des violences. Gerd Müller le ministre allemand de la Coopération s'est rendu sur place.

 

Gerd Müller, le ministre allemand de la Coopération lors de sa visite en Centrafrique

 

Il s'agit de la première visite d'un membre du gouvernement fédéral en RCA et c'est dans un pays toujours en proie aux violences inter- communautaires que Gerd Müller et son homologue français Pascal Canfin se sont rendus. La France, on le sait, est très engagée militairement dans cette crise centrafricaine. De toute évidence l'Allemagne entend désormais s'impliquer davantage.

 

Un appui humanitaire

 

Alors que les exactions se poursuivent, les premières victimes restent les civils chrétiens et musulmans. Des civils qui en plus de l'insécurité sont menacés par une crise alimentaire. Selon Gerd Müller, c'est surtout sur ce point que la coopération allemande devrait apporter son appui :

 

« Nous voulons nous engager aux côtés de la France. Nous soutiendrons l'agro-action allemande et nous allons aussi lancer un projet avec le programme alimentaire mondial. Cette crise doit devenir une priorité. L'opinion internationale a vu la misère et la situation dramatique des populations et nous avons les moyens d'apporter notre aide sur le plan sécuritaire, alimentaire, dans le domaine de la santé et de l'approvisionnement en eau. Nous allons discuter de projets concrets. »

 

L'aide de l'Allemagne devrait être axée sur l'humanitaire

 

Plusieurs projets en perspective

 

Des projets concrets qui devraient contribuer à soulager les Centrafricains. Il faut dire que pendant plusieurs mois, la crise centrafricaine ne suscitait pas un grand intérêt. A en croire Gerd Müller, désormais l'heure du changement d'attitude à sonné. En ce qui concerne l'Allemagne en tout cas.

 

« L'Allemagne prend plus de responsabilités. Pour preuve : nous n'étions pas représentés auparavant en République centrafricaine avec la coopération au développement. Cela va changer. Nous allons lancer plusieurs projets d'aide immédiate. Cependant, nous allons également penser à une coopération à moyen et à long terme. Il y a aussi un besoin militaire. Une mission de maintien de la paix des Nations Unies a déjà été décidé et l'Union Européenne travaille sur sa mise en œuvre. »

 

Face à l'incapacité des gouvernements à mobiliser les hommes et les équipements, l'Union européenne peine toutefois à mettre sur pied cette mission qui devrait compter entre 800 et 1000 soldats.

DW.DE

 

 

 

Berlin - Bangui : vers plus de coopération
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 16:35

 

 

 

 


 

 

NEW YORK, 14 mars 2014/African Press Organization (APO)/ – On trouvera ci-après les remarques qu’a prononcées le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, lors de sa réunion avec les dignitaires religieux de la République centrafricaine, aujourd’hui à New York:

 

 Mbibala ala Kwe.

 

 Soyez les bienvenus,

 

 Je suis honoré par la présence à mes côtés de Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, Archevêque catholique de Bangui; de l’imam Oumar Kobine Layama, Président du Conseil islamique de la République centrafricaine; et du révérend Nicolas Guérékoyame-Gbangou, Président de l’Alliance évangélique de la République centrafricaine.

 

 Je vous remercie de montrer la voie.

 

Ensemble, vous êtes un symbole fort de la coexistence pacifique qui était jusqu’ici un des piliers de la société centrafricaine.

 

Mais cette tradition de longue date est aujourd’hui menacée.

 

 Il faut être clair: le conflit en République centrafricaine n’est pas un conflit de religion. En fait, les appartenances religieuses et ethniques sont manipulées à des fins politiques.

 

 Les responsables religieux ici présents refusent de se considérer comme des ennemis. Ils ne toléreront pas de divisions entre les différents groupes de la société.

 

 Il est du devoir de la communauté internationale de leur prêter main forte.

 

 Je rappelle au monde entier que la République centrafricaine doit pouvoir compter sur davantage de soldats et de policiers pour parvenir à protéger les civils. Le pays a besoin d’aide pour sauver des vies.

 

 J’exhorte le Conseil de sécurité à agir rapidement pour donner suite à mes recommandations concernant l’envoi d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies.

 

 Les Nations Unies doivent rester aux côtés du peuple centrafricain pour promouvoir la paix, la réconciliation, la justice, et la responsabilité.

 

Singila mingi.

 

 Merci beaucoup.

 

 SOURCE : NATIONS UNIES

FACE AUX DIGNITAIRES RELIGIEUX CENTRAFRICAINS, M. BAN SOULIGNE QUE LA CRISE DANS LEUR PAYS N’EST PAS UN CONFLIT DE RELIGION ET DIT SON ATTACHEMENT AU DÉPLOIEMENT D’UNE OPÉRATION DE L’ONU
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 16:23

 

 

 

 

 

 

Last Updated on Thursday 13 March 2014

 

Bangui, le 13 mars 2014: La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) se félicite des progrès qui continuent d’être enregistrés dans la reconstitution des Forces armées de la République centrafricaine – RCA (FACA). Le Représentant spécial de la Présidente de la Commission de l'Union africaine (UA) en RCA et chef de la MISCA, le Général Jean-Marie Michel Mokoko, se félicite des efforts des autorités de la transition visant à reconstituer les forces de défense du pays, et réaffirme l’engagement de l’UA à soutenir ce processus.

 

«Lorsque la MISCA a officiellement pris la relève de l’opération de soutien à la paix, le 19 décembre 2013, la situation sécuritaire dans le pays était désastreuse. La MISCA, avec le soutien de la force française Sangaris, a accompli un travail louable dans la restauration progressive de la sécurité en RCA. Nous reconnaissons que beaucoup reste à faire. Notre but ultime est de transférer la responsabilité de la sécurité dans le pays aux forces nationales de défense et de sécurité, étant entendu que la MISCA continuera à les soutenir dans la stabilisation de la RCA. Un tel processus ne peut être mené à bien que si les FACA sont reconstituées, bien formées et équipées. Nous sommes heureux de noter que les autorités de transition travaillent dans ce sens », a déclaré le chef de la MISCA.

 

Le Représentant spécial note avec satisfaction que, selon les autorités militaires de la RCA, près de 70 pour cent des personnels des FACA ont repris le travail et que des efforts sont en cours pour encourager ceux qui n’ont pas encore réintégré les rangs à reprendre leurs fonctions. La MISCA est déterminée à travailler avec les partenaires internationaux de l'Afrique pour appuyer la réforme du secteur de la sécurité en RCA, afin d'aider ce pays à reconstruire et moderniser ses forces de défense.

La MISCA se félicite des progrès accomplis dans la reconstruction des forces armees Centrafricaines
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 16:21

 

 

 

 

 

Bruxelles, Belgique - Pana 14/03/2014 - Le commissaire européen au développement, Andries Piebalgs,  entame ce jeudi, une visite de travail en République centrafricaine, en compagnie du ministre français du Développement, Pascal Canfin, et celui de la Coopération de l'Allemagne, Gerd Muller, a-t-on appris de source officielle européenne.


Au cours de cette visite prévue les 13 et 14 mars, le commissaire européen annoncera une nouvelle aide de 81 millions d'euros à la Centrafrique, indique un communiqué de la Commission européenne transmis à la presse à Bruxelles.

Ces crédits sont destinés à financer des programmes visant à rétablir les services sociaux de base et à apporter des soutiens, notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé et de la sécurité alimentaire, ainsi que de la nutrition.


Selon Andris Piebalgs, 'il faut agir maintenant pour jeter les bases de la stabilité et du développement' dans ce pays où les populations font face à des défis sans précédent.

On rappelle que quelque 1000 soldats européens doivent être déployés dans les jours qui viennent en Centrafrique pour la sécurisation de ce pays en proie à des violences entre catholiques et musulmans par milices interposées, ayant fait des milliers de morts.

 

Centrafrique : Une nouvelle aide européenne attendue
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 14:55

 

 

 

 

 


PARIS AFP / 14 mars 2014 13h59 - La France a jugé vendredi que le lancement prévu la semaine prochaine en Centrafrique d'une opération militaire de l'Union européenne pourrait ne pas avoir lieu car le compte n'y est pas en ce qui concerne les effectifs.


L'Union européenne s'était engagée le 10 février à déployer une opération militaire en soutien aux efforts internationaux pour stabiliser la République centrafricaine, ont rappelé les ministres français de la Défense Jean-Yves Le Drian et des Affaires étrangères Laurent Fabius, dans une déclaration commune.

 

 A ce jour, en dépit des contributions annoncées par quelques Etats européens, force est de constater que le compte n'y est pas (...). Si un effort supplémentaire n'est pas réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer, comme prévu, cette opération indispensable la semaine prochaine, ont-ils mis en garde.


L'UE doit assumer ses responsabilités en matière de sécurité internationale. La France appelle vigoureusement ses partenaires à s'en donner les moyens, ont insisté les deux ministres.


L'objectif de l'Union européenne est de déployer un bataillon de près d'un millier de militaires en Centrafrique, en appui aux forces françaises (2.000 soldats) et africaines (6.000 hommes).


La Centrafrique est en proie au chaos depuis un an, avec des violences interconfessionnelles entre chrétiens et musulmans.



(©) 

 

 

Centrafrique : EUFOR RCA déraille

 

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/   14/03/2014

 

La génération de la force européenne, EUFOR RCA, n'en finit pas patiner. Prévue pour soulager l'opération française Sangaris en réunissant entre 500 et 1 000 hommes, le manque de candidats met en danger l'entreprise et jette une fois de plus le discrédit sur la politique internationale de sécurité de l'Union européenne.


Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s'en plaint ce vendredi 14 mars lors d'une déclaration conjointe avec le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian : " A ce jour, en dépit des contributions annoncées par quelques États européens, force est de constater que le compte n’y est pas Si un effort supplémentaire n’est pas réalisé, il ne sera pas possible de lancer cette opération indispensable la semaine prochaine. "

 

 

Centrafrique : EUFOR-RCA menacée faute de contribution

 

 

http://www.ouest-france.fr/ 

 

Ouest-france14 mars 2014  - Les ministres français de la Défense Jean-Yves Le Drian et des Affaires étrangères Laurent Fabius ont indiqué aujourd'hui, dans une déclaration commune, que le lancement prévu la semaine prochaine en Centrafrique de l'opération militaire de l'UE, EUFOR-RCA, pourrait ne pas avoir lieu car « le compte n'y est pas » en ce qui concerne les effectifs.

 

La France a jugé que le lancement prévu la semaine prochaine en Centrafrique d'une opération militaire de l'UE pourrait ne pas avoir lieu faute d'effectifs suffisants.

 

La France a jugé vendredi que le lancement prévu la semaine prochaine en Centrafrique d'une opération militaire de l'Union européenne pourrait ne pas avoir lieu car « le compte n'y est pas » en ce qui concerne les effectifs.

 

"Le compte n'y est pas"

 

« L'Union européenne s'était engagée le 10 février à déployer une opération militaire en soutien aux efforts internationaux pour stabiliser la République centrafricaine », ont rappelé les ministres français de la Défense Jean-Yves Le Drian et des Affaires étrangères Laurent Fabius, dans une déclaration commune.

 

« À ce jour, en dépit des contributions annoncées par quelques États européens, force est de constater que le compte n'y est pas (.). Si un effort supplémentaire n'est pas réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer, comme prévu, cette opération indispensable la semaine prochaine », ont-ils mis en garde.

 

« L'UE doit assumer ses responsabilités"

 

« L'UE doit assumer ses responsabilités en matière de sécurité internationale. La France appelle vigoureusement ses partenaires à s'en donner les moyens », ont insisté les deux ministres.

 

L'objectif de l'Union européenne est de déployer un bataillon de près d'un millier de militaires en Centrafrique, en appui aux forces françaises (2 000 soldats) et africaines (6 000 hommes).

 

La Centrafrique est en proie au chaos depuis un an, avec des violences interconfessionnelles entre chrétiens et musulmans.

 

 

 

La mission de l'UE en Centrafrique serait en péril

 

(Reuters 14/03/14)

 

BRUXELLES (Reuters) - La mission de maintien de la paix prévue par l'Union européenne (UE) en République centrafricaine est menacée par l'incapacité des gouvernements à mobiliser des hommes et des équipements, a-t-on appris jeudi de sources européennes.

 

L'UE compte envoyer entre 800 et 1.000 militaires en Centrafrique, en soutien aux 6.000 hommes d'une mission africaine et aux 2.000 soldats français présents sur place pour ramener la paix civile, près d'un an après l'arrivée au pouvoir des rebelles musulmans de la Séléka qui ont depuis laissé la place à un gouvernement de transition.

 

L'Onu a prévenu au début du mois que la plupart des populations musulmanes avaient été chassées de l'Ouest, où sont particulièrement violents les affrontements entre anciens membres de la Séléka et des milices chrétiennes "anti-balaka", et étaient victimes d'un "nettoyage ethnique".

 

L'UE a organisé jeudi sa quatrième conférence depuis février au sujet de la future mission, mais les gouvernements se sont pour le moment engagés à pourvoir seulement quatre cinquièmes des forces prévues, selon une source européenne.

 

D'après cette source, le général Philippe Pontiès, commandant de l'opération française en Centrafrique, va conclure de cette situation qu'il ne peut recommander en l'état le lancement de la mission européenne.

 

Reuters a de plus pu consulter un courrier adressé par Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie européenne, aux gouvernements de l'UE, à qui elle explique que l'opération devait être lancée lundi.

 

"Ces plans sont menacés par les difficultés observées dans la mobilisation des capacités nécessaires à la mise en place de la force de l'UE", dit-elle cependant.

 

"À long terme, l'UE risquerait de perdre sa crédibilité", prévient Catherine Ashton. "En effet, on a annoncé notre déploiement à nos partenaires en République centrafricaine et dans la région, à l'Union africaine et à l'Onu."

 

 

(Adrian Croft, Julien Dury pour le service français)

Mission européenne en Centrafrique : Le compte n'y est pas, déplore la France
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 00:33

 

 

 

 

 

 

RFI   13-03-2014 à 19:25

 

Les Nations unies viennent de publier une photo satellite de la capitale centrafricaine, Bangui, qui tente d'évaluer l'ampleur des destructions au cours des derniers mois. En comparant deux clichés, pris à la mi-novembre et fin février, cette image permet de dénombrer 1 872 structures ou bâtiment détruits et certains arrondissements ont été plus meurtris que d'autres.

 

Pour chaque structure détruite, un marqueur rouge. L'image satellite qui vient d'être publiée par les Nations unies montre une capitale criblée de destructions. Mais les bâtiments mis à terre se concentrent surtout en deux endroits. Le Ve arrondissement, autour de l'avenue du Lieutenant-Koudoukou et le quartier de Kokoro, dans le IIIe arrondissement. Ces deux zones totalisent à elles seules près de la moitié des destructions.

 

« J'ai essayé de faire des meetings de sensibilisation avec les populations du Ve arrondissement », se lamente un élu local, « mais quand les anti-balaka sont entrés dans le quartier, il y a eu un vrai déchaînement de violence. Les anti-balaka ouvraient la route, ils chassaient les musulmans. Derrière eux, les pillards se servaient », explique-t-il.

 

Un Banguissois se révolte contre cette mise à sac sous couvert de crise politique. « Tout cela a été le fait de jeunes qui écumaient les quartiers et qui attaquaient les maisons simplement pour se faire de l'argent », dit-il.

 

Différents témoins disent qu'on n'a pas seulement assisté au pillage des habitations mais également parfois à un véritable démantèlement des bâtiments.

 

« Les pillards prennent tout », dit l'une de ces sources. « Et quand il n'y a plus rien à prendre, ils se rabattent sur les tôles ou les parpaings pour aller les vendre », affirment des témoins.

Centrafrique: une photo satellite montre les destructions à Bangui
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 00:23

 

 

 

 

 

 

 

Un site islamique appelle les musulmans à frapper la France et à tuer son président, François Hollande, avec pour objectif de mettre fin à la présence militaire de l’armée française au Mali et en Centrafrique. L’appel n’est pas le premier, mais inquiète les services de renseignement français.

 

Il y a encore quelques jours, début mars, les services de renseignements français n’avaient jamais entendu parler de ce groupe jihadiste. Sur un site internet, celui-ci appelle dans un long communiqué à assassiner François Hollande. Le message est sans ambigüité : « A nos loups solitaires de France, nous disons : assassinez (votre) président ». Le site Al-Minbar Jihadi Media Network, une sorte de plate-forme médiatique moudjahidine, a intitulé sa campagne : « France nous ne demeurerons pas silencieux. » 

 

Terroristes contre militaires 

 

Le site jihadiste, vraisemblablement animé depuis le Pakistan, fait l’apologie de la violence envers le gouvernement français. Sur fond d’une photographie de la tour Eiffel suffoquant dans une épaisse fumée noire, on peut lire « Ô France ! (…) Nous arrivons, prépare-toi aux explosions et aux assassinats sur ton territoire ». Un peu plus loin, les cyberterroristes exhortent : « Terrifiez son gouvernement maudit et faites exploser des bombes, effrayez-les (…) faites leur vivre l’horreur. » 

 

Outre ces appels à la haine, une revendication principale se démarque des six images de cette campagne : mettre fin à la présence militaire française au Mali, en Centrafrique et d’une manière générale dans toutes les parties d’Afrique de l’Ouest où elle empêche les mouvements jihadistes de s’étendre à leur guise. Ainsi, sur une photographie de l’armée française, est écrit : « Ni Hollande, ni ses soldats ne connaîtront la paix en France à moins que les musulmans du Mali et de la Centrafrique ne la vivent concrètement chez eux. »

 

Une menace sérieuse 

 

Pour se venger de ce que les cyberterroristes qualifient « d’épuration ethnique et de croisade contre les musulmans de Centrafrique », ils demandent aux « braves musulmans de France (…) de retracer le chemin de Mohamed Merah », le terroriste franco-algérien qui avait assassiné sept personnes à Toulouse et Montauban en 2012. 

 

Face à la menace de mort du président de la République, François Hollande, la soixantaine de policiers et gardes rapprochés chargés de sa sécurité sont en alerte permanente. L’Elysée s’est déclaré « extrêmement vigilant », tout en rappelant que ces menaces ne sont pas une première, la dernière remontant à janvier 2013. Première ou pas, le parquet de Paris a ouvert une enquête confiée à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. 

 

Pas de lien avec les Français partis en Syrie 

 

Les différents messages de cette campagne terroriste contre le président ont été rédigés en arabe ainsi qu’en français. Mais sur les versions françaises, plusieurs erreurs de traduction et des fautes d’orthographe ont été remarquées par des spécialistes - l’expression « loup solitaire » traduite par « loup individuel », par exemple -, remettant en question l’hypothèse d’auteurs francophones. 


Pour l’instant, difficile de savoir qui se cache derrière cette plate-forme. Mais c’est surtout la piste d’Aqmi (al-Qaïda au Maghreb Islamique) et du groupe jihadiste tunisien Ansar al-Charia  qui se profile. Enfin, alors que l’on estime à 700 le nombre de jeunes Français partis « faire le jihad » en Syrie, un membre de la communauté du renseignement français note que « cette campagne pourrait convaincre les plus déçus qu’un autre combat est possible, directement sur le sol français. Dans ce sens, la plus grande attention doit être apportée aux retours sur le sol national de ces candidats ». 


Source : Rfi.fr 

François Hollande menacé de mort sur un site jihadiste
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