PARIS AFP / 14 mars 2014 13h59 - La France a jugé vendredi que le lancement prévu la semaine prochaine en Centrafrique d'une opération militaire de l'Union européenne pourrait ne pas avoir lieu car le compte n'y est pas en ce qui concerne les effectifs.
L'Union européenne s'était engagée le 10 février à déployer une opération militaire en soutien aux efforts internationaux pour stabiliser la République centrafricaine, ont rappelé les ministres français de la Défense Jean-Yves Le Drian et des Affaires étrangères Laurent Fabius, dans une déclaration commune.
A ce jour, en dépit des contributions annoncées par quelques Etats européens, force est de constater que le compte n'y est pas (...). Si un effort supplémentaire n'est pas réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer, comme prévu, cette opération indispensable la semaine prochaine, ont-ils mis en garde.
L'UE doit assumer ses responsabilités en matière de sécurité internationale. La France appelle vigoureusement ses partenaires à s'en donner les moyens, ont insisté les deux ministres.
L'objectif de l'Union européenne est de déployer un bataillon de près d'un millier de militaires en Centrafrique, en appui aux forces françaises (2.000 soldats) et africaines (6.000 hommes).
La Centrafrique est en proie au chaos depuis un an, avec des violences interconfessionnelles entre chrétiens et musulmans.
(©)
Centrafrique : EUFOR RCA déraille
http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/ 14/03/2014
La génération de la force européenne, EUFOR RCA, n'en finit pas patiner. Prévue pour soulager l'opération française Sangaris en réunissant entre 500 et 1 000 hommes, le manque de candidats met en danger l'entreprise et jette une fois de plus le discrédit sur la politique internationale de sécurité de l'Union européenne.
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s'en plaint ce vendredi 14 mars lors d'une déclaration conjointe avec le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian : " A ce jour, en dépit des contributions annoncées par quelques États européens, force est de constater que le compte n’y est pas Si un effort supplémentaire n’est pas réalisé, il ne sera pas possible de lancer cette opération indispensable la semaine prochaine. "
Centrafrique : EUFOR-RCA menacée faute de contribution
http://www.ouest-france.fr/
Ouest-france14 mars 2014 - Les ministres français de la Défense Jean-Yves Le Drian et des Affaires étrangères Laurent Fabius ont indiqué aujourd'hui, dans une déclaration commune, que le lancement prévu la semaine prochaine en Centrafrique de l'opération militaire de l'UE, EUFOR-RCA, pourrait ne pas avoir lieu car « le compte n'y est pas » en ce qui concerne les effectifs.
La France a jugé que le lancement prévu la semaine prochaine en Centrafrique d'une opération militaire de l'UE pourrait ne pas avoir lieu faute d'effectifs suffisants.
La France a jugé vendredi que le lancement prévu la semaine prochaine en Centrafrique d'une opération militaire de l'Union européenne pourrait ne pas avoir lieu car « le compte n'y est pas » en ce qui concerne les effectifs.
"Le compte n'y est pas"
« L'Union européenne s'était engagée le 10 février à déployer une opération militaire en soutien aux efforts internationaux pour stabiliser la République centrafricaine », ont rappelé les ministres français de la Défense Jean-Yves Le Drian et des Affaires étrangères Laurent Fabius, dans une déclaration commune.
« À ce jour, en dépit des contributions annoncées par quelques États européens, force est de constater que le compte n'y est pas (.). Si un effort supplémentaire n'est pas réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer, comme prévu, cette opération indispensable la semaine prochaine », ont-ils mis en garde.
« L'UE doit assumer ses responsabilités"
« L'UE doit assumer ses responsabilités en matière de sécurité internationale. La France appelle vigoureusement ses partenaires à s'en donner les moyens », ont insisté les deux ministres.
L'objectif de l'Union européenne est de déployer un bataillon de près d'un millier de militaires en Centrafrique, en appui aux forces françaises (2 000 soldats) et africaines (6 000 hommes).
La Centrafrique est en proie au chaos depuis un an, avec des violences interconfessionnelles entre chrétiens et musulmans.
La mission de l'UE en Centrafrique serait en péril
(Reuters 14/03/14)
BRUXELLES (Reuters) - La mission de maintien de la paix prévue par l'Union européenne (UE) en République centrafricaine est menacée par l'incapacité des gouvernements à mobiliser des hommes et des équipements, a-t-on appris jeudi de sources européennes.
L'UE compte envoyer entre 800 et 1.000 militaires en Centrafrique, en soutien aux 6.000 hommes d'une mission africaine et aux 2.000 soldats français présents sur place pour ramener la paix civile, près d'un an après l'arrivée au pouvoir des rebelles musulmans de la Séléka qui ont depuis laissé la place à un gouvernement de transition.
L'Onu a prévenu au début du mois que la plupart des populations musulmanes avaient été chassées de l'Ouest, où sont particulièrement violents les affrontements entre anciens membres de la Séléka et des milices chrétiennes "anti-balaka", et étaient victimes d'un "nettoyage ethnique".
L'UE a organisé jeudi sa quatrième conférence depuis février au sujet de la future mission, mais les gouvernements se sont pour le moment engagés à pourvoir seulement quatre cinquièmes des forces prévues, selon une source européenne.
D'après cette source, le général Philippe Pontiès, commandant de l'opération française en Centrafrique, va conclure de cette situation qu'il ne peut recommander en l'état le lancement de la mission européenne.
Reuters a de plus pu consulter un courrier adressé par Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie européenne, aux gouvernements de l'UE, à qui elle explique que l'opération devait être lancée lundi.
"Ces plans sont menacés par les difficultés observées dans la mobilisation des capacités nécessaires à la mise en place de la force de l'UE", dit-elle cependant.
"À long terme, l'UE risquerait de perdre sa crédibilité", prévient Catherine Ashton. "En effet, on a annoncé notre déploiement à nos partenaires en République centrafricaine et dans la région, à l'Union africaine et à l'Onu."
(Adrian Croft, Julien Dury pour le service français)