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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 18:18

 

 

 

 

 

 

 

PARTI POUR LA RENAISSANCE CENTRAFRICAINE

Patrie - Paix - Progrè

 

 

 

Réf. 16-03-2014/COM/PARC/VP/ 005

 

Faisant suite à la Déclaration de N'Djamena du 18 avril 2013, l'annonce ce vendredi 14 mars du début des travaux du Conseil National de Transition (CNT) visant à rédiger une nouvelle constitution pose question, au minimum.

 

Sortie du chemin constitutionnel en mars 2003, lorsque François Bozizé s'empara du pouvoir par la force, la République Centrafricaine vit depuis lors dans une sorte d'état d'ivresse institutionnelle et constitutionnelle permanent. Ce pays, qui semble ne pouvoir exister que placé sous des régimes d'exception, tous plus ubuesques les uns et que les autres, serait-il décidé à poursuivre sur cette voie ? On peut le craindre.

 

En effet, de quel droit, entendu ici au sens premier et juridique du terme, le CNT, qui ne dispose d'aucune légitimité électorale, pourrait-il rédiger, et à fortiori faire adopter, une nouvelle constitution ? Dans tous les pays démocratiques du monde, pour qu'une nouvelle constitution puisse être promulguée, il est impératif que l'assemblée constituante en charge de ce texte soit issue des urnes. Or, le CNT ne l'est pas.

 

Par ailleurs, et toujours au strict plan du droit, pour qu'une constitution puisse être adoptée, il est également impératif que le peuple se prononce par référendum sur le texte en question. La République Centrafricaine a-t-elle les moyens d'organiser un tel scrutin ? Evidemment non. Dans ces conditions, la seule chose que puisse faire le CNT est de poser un acte fondamental. Un acte qui régira ses droits et devoirs jusqu'aux élections présidentielles de février 2015, voire jusqu'aux législatives qui suivront, laissant ainsi à un pouvoir légitime, sorti des urnes, la charge de rédiger un nouveau texte fondateur.

 

L'acte fondamental produit par le CNT, borné donc dans le temps à février 2015, devrait être très simple. Il devrait se limiter au cadrage des modalités des élections présidentielles et législatives, interdisant évidemment aux représentants du CNT et du Gouvernement de Transition de participer au scrutin. Point. En disant plancher sur une nouvelle constitution, le CNT et le Gouvernement de Transition laissent accroire que l'un et l'autre avancent de concert et masqués, avec des arrière-pensées qu'un pays à genoux et au bord de la guerre civile ne peut se permettre. Cela contribue par ailleurs à retirer à ce pouvoir bancal la très faible légitimité octroyée par la Déclaration de N'Djamena et l'Accord Politique de Libreville.

 

Le Parti pour la Renaissance Centrafricaine (PARC) dit non à ce projet de rédaction de constitution et oui pour la formalisation d'un acte fondamental à minima, borné à février 2015. Le PARC espère vraiment être entendu. Si tel ne devait pas être le cas, le PARC se verrait dans l'obligation de se dresser plus avant devant ce qu'il convient de considérer comme les prémices angoissants d'un abus de pouvoir, voire d'un coup de force constitutionnel de type bonapartiste.

 

Bangui, le 16 mars 2014

 

Le Vice - Président du PARC

 

Dr François MBOLIDI

 

LE PARC du Pr NGUEREKATA S'OPPOSE AU PROJET DE RÉDACTION D'UNE NOUVELLE CONSTITUTION ET SE PRONONCE EN FAVEUR D'UN ACTE FONDAMENTAL À MINIMA, LIMITÉ DANS LE TEMPS
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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 18:12

 

 

 

 

 

  2014-03-16 09:44:35  xinhua

 

 

La crise qui menace de couper la République centrafricaine a émousse samedi la célébration du 20ème anniversaire de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).

 

"Le dernier conseil des ministres de l'Union monétaire de l'Afrique centrale (UMAC) a décidé que cette commémoration devait se faire dans le recueillement et la réflexion", a affirmé le directeur de cabinet du président de la commission de la CEMAC, Grégory Lionel Beyina à l' issue d' une cérémonie au siège national de la Banque des Etats de l' Afrique centrale (BEAC) à Libreville au Gabon.

 

"La CEMAC connait une situation assez dur à cause de ce pays frère qui est durement affecté, notamment la Centrafrique", a précisé M. Beyina ajoutant que la commémoration du 20ème anniversaire doit être l' occasion pour tous les peuples de la région de se souvenir des souffrances et des malheurs endurés par ce peuple frère.

 

La Centrafrique est en effet l'un des six Etats membres de la CEMAC dont les autres adhérents sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad. Ce pays riche en ressources forestières, en diamant et potentiellement riche en pétrole connait une grave crise politique qui a glissé en crise politico-religieuse.

 

Jugé incapable de gérer le pays, Michel Djotodia, installé au pouvoir par les miliciens de la Séléka a été poliment contraint à la démission en janvier 2014 suite à une forte pression des dirigeants de la sous-région mais le mal a été fait. Les nouvelles autorités de transition dirigées par Madame Cathérine Samba Panza ne parviennent pas à ramener ces miliciens à la raison.

 

L'armée française qui a déployée sur place près de 2000 hommes dans le cadre de l' opération Sangaris ne parvient pas aussi à ramener le calme. Tout comme les soldats africains de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) opérant sous mandat de l'Union africaine (UA).

 

"Nous ne devons pas lâcher la Centrafrique", a martelé M. Beyina, en poursuivant que "les pays de la CEMAC fournissent d'énormes efforts en terme de soldats et d' aide financière, mais il n'est pas question de baisser les bras".

 

A cause des pillages et de l'insécurité, les dirigeants de la CEMAC ont décidé de relocaliser provisoirement le siège de la CEMAC de Bangui la capitale centrafricaine à Libreville au Gabon.

"Un vaste immeuble plus grand que notre siège à Bangui vient de nous être attribuer. Il compte plus de 1000 bureaux, nous avons hâte d'intégrer ces locaux pour poursuivre nos projets", a déclaré M. Beyina.

 

Selon lui, les cadres de la CEMAC autrefois en poste à Bangui ont été renvoyés chacun dans son pays d'origine. Un petit bureau de coordination existe à Douala au Cameroun pour les missions urgentes de la Commission.

La crise centrafricaine émousse le 20ème anniversaire de la CEMAC
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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 18:09

 

 

 

 

 

 

par RFI  16-03-2014 à 14:02

 

La Misca, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique, a découvert un impressionnant arsenal de guerre dans une zone située au nord de la base aérienne de Bangui. L'opération a été conduite par l’unité d’intervention rapide de la force de la Misca composée essentiellement d’éléments du contingent tchadien. Le chef de la Misca, le général Jean-Marie Michel Mokoko, estime que c'est la plus importante saisie depuis le début de l'opération de désarmement.

 

L’opération était d’envergure. Commencée vers 19 heures, elle s’est terminée au petit matin. Au premier rang, l’unité d’intervention rapide de la force de la Misca, composée essentiellement d’éléments du contingent tchadien.

 

Résultat : le démantèlement d’un impressionnant arsenal de guerre, dans une zone située au nord de la base aérienne de Bangui.

 

« On a trouvé de l’armement lourd, même de l’armement que l’on monte sur un hélicoptère, ce qui nous faire dire que ce sont des armements qui ont été soustraits des arsenaux des forces armées centrafricaines, explique le chef de la Misca, le général Jean-Marie Michel Mokoko. « La quantité de munitions est très importante, comparativement à ce que nous avons déjà stocké lorsque nous avons été confrontés, soit à la Seleka au début, ou aux anti-balaka », achève M. Mokoko.

 

Le matériel saisi comprend donc plus de 10 000 munitions de calibre 12,7 mm, deux armes anti-aériennes quadritubes, plus d'un millier de munitions de calibre 9 mm, 17 têtes de fusée de type PK-70, 4 fusils d’assaut de type SKS, 3 roquettes RPG-7, 6 obus de mortier de calibre 60 mm, 15 fusils de type Mas 36, 68 fusils mitrailleurs de type Mat 49, 167 chargeurs pour fusils Mat 49, un fusil de type AKM, une grenade offensive, sept goupilles de grenade et 20 mines anti-personnel.

 

Une opération sans pertes humaines côté Misca et réalisée grâce à des informations collectées auprès de la population civile.

 

« Depuis longtemps, on était à la recherche d’indices nous conduisant à cette cache d’armes. L’opération a été effectuée avec un grand succès. […] On a trouvé de l’armement lourd […], ce qui nous fait dire que ce sont des armements qui ont été soustraits des arsenaux des forces armées centrafricaines. »

 

Général Jean-Marie Michel Mokoko  Chef de la Misca

Importante saisie d'armes en Centrafrique
Importante saisie d'armes en Centrafrique
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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 20:38

 

 

 

 

 

APA-Brazzaville (Congo) 2014-03-15 13:34:45

 

Quatre chefs d’Etat ouest africains ont honoré vendredi à Oyo, localité située à 415 km au nord de Brazzaville, la mémoire de Mme Edith Lucie Bongo Ondimba, ex-Première dame du Gabon et fille aînée du président Sassou N’Guesso, décédée le 14 mars 2009 à Rabat.


Radio-Congo, la radio nationale congolaise, a indiqué samedi que les présidents béninois Thomas Yayi Boni, guinéen Alpha Condé, sierra-Léonais Ernest Bai Koroma et malien Ibrahim Boubacar Keita, ont pris part à un office religieux en l'église Notre Dame d'Oyo à côté du Président Denis Sassou N'Guesso.


A la fin de cette office, à l'extérieur, les quatre chefs d'Etat ont, dans un geste symbolique pour marquer leur attachement à la paix lâché vers le ciel quatre pigeons blancs.

Peu après, les quatre hôtes du président congolais se sont recueillis au cimetière familial d'Edou Kona-Kona où ils ont déposé, chacun, une gerbe de fleurs sur la tombe de la regrettée Edith Lucie Bongo Ondimba, en présence des corps constitués nationaux et étrangers, des parents, amis et connaissances.


Ce cinquième anniversaire de la disparition de l'ex-Première Dame du Gabon a été marqué aussi par le troisième tournoi omnisport constitué de plusieurs disciplines organisé par la Fondation Edith Lucie Bongo Ondimba (FELBO), avec des équipes venues de la RD Congo.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=510591#sthash.tWzpQT7p.dpuf

Cinq chefs d'Etat africains honorent la mémoire de l'ex-Première Dame du Gabon Edith Lucie Bongo Ondimba
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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 20:21

 

 

 

 

 

 

par RFI  15-03-2014 à 05:34

 

Trois dignitaires religieux centrafricains, deux chrétiens et un musulman, sont venus à l’ONU pour demander une décision rapide sur le déploiement de casques bleus en République centrafricaine alors que le vote du Conseil de sécurité se fait toujours attendre. Sur le terrain, en Centrafrique, la situation est toujours aussi critique.

 

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

 

Depuis des mois, le Conseil de sécurité entend les rapports les plus alarmistes sur les tueries en Centrafrique. Cette fois, le Conseil a entendu le témoignage direct de Centrafricains. Accompagné de l’archevêque de Bangui Dieudonné Nzapalainga, le révérend Guérékoyame Gbangou déplore l’exode des musulmans et demande à l’ONU d’envoyer des casques bleus. « Nous espérons et nous croyons que nous avons été écoutés. Que nos paroles ont touché. Au regard de tous les rapports qu’on leur faisait, cette fois-ci, les membres du Conseil de sécurité ont perçu la réalité du problème centrafricain. »

 

L’imam Kobine, le président de la communauté islamique en Centrafrique rappelle qu’à Bangui, seules 8 des 36 mosquées sont encore debout. 80% des musulmans ont fui le pays. À l’ambassadeur chinois qui parle de soutien à la Misca, la force africaine. Il répond : la Misca ne suffit pas. « Nous sommes optimistes, confie-t-il, dans le sens que ceux qui sont réticents ne pourront pas rester indifférents à la souffrance d’un peuple meurtri, comme le peuple centrafricain.»

 

La résolution pour l’envoi de casques bleus en RCA est toujours en discussion. Preuve que les réticences s’affaiblissent, l’ambassadrice américaine Samantha Power a twitté pendant la réunion : « une mission de maintien de la paix doit être déployée le plus rapidement possible en Centrafrique. »

 

« Must deploy UN Pkeeping Mission ASAP to build on AU/French efforts to heed religious leaders' cry for help. CAR COI needs to combat impunity »

 

Samantha Power (@AmbassadorPower) 14 Mars 2014

 

Sur le terrain, les musulmans sont toujours menacés

 

Pendant ce temps, en Centrafrique, les appels au secours se sont multipliés ces derniers jours, après l’exode massif des musulmans vers les pays voisins. Des appels provenant de ceux qui sont restés chez eux, dans l'Ouest ou à Bangui, et qui se sentent toujours menacés par les milices anti-balaka. Ces musulmans demandent à être protégés ou au moins aidés. Les agences humanitaires évaluent à plus de 20 000 les populations qui sont sur des sites à haut risque. Elles ont identifié 18 sites. Josep Zapater, du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), revient sur les cas les plus critiques.

 

« Il y a un risque permanent d'attaque des anti-balaka (...) Nous essayons de privilégier des actions de médiation, de cohésion sociale, d'assistance humanitaire. C'est vrai qu'il y a beaucoup de communautés qui demandent à être relocalisées, mais la relocalisation d'une population est une mesure de dernier recours. »

Des responsables religieux centrafricains témoignent à l'ONU
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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 20:01

 

 

 

 

 

 

La grave crise politique, sécuritaire, socio-économique et  humanitaire qui secoue  la République Centrafricaine depuis le 10  Décembre 2012 a déclenché  un élan de solidarité sous régionale de la part des Etats   de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

 

Depuis lors, ces deux institutions n’ont ménagé aucun effort  pour  apporter une solution à cette  crise multiforme qui perdure et qui entraine de graves violations des droits  de l’homme (massacres, viols, pillages, destructions des biens publics et privés  et épuration ethnique  religieux).

 

De nombreux sommets ordinaires et extraordinaires se sont tenus et ont été sanctionnés  par des Accords Politiques, des Déclarations, des Communiqués  finaux  tant à Libreville qu’à Ndjaména.

 

L’Alliance des Forces Démocratiques  pour la Transition (AFDT), sensible aux efforts déployés par ces Institutions sous régionales  leur témoigne toute sa reconnaissance et se félicite de l’implication sans cesse renouvelable  des Chefs d’Etats de la sous -région, particulièrement leurs Excellences,  Idriss DEBY  ITNO, Président de la République du TCHAD, Président en exercice de la CEEAC et Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du CONGO, Médiateur et Président du Comité de suivi de la crise Centrafricaine.

 

Toutefois, l’AFDT continue d’espérer que la sollicitude dont les Chefs d’Etats de la sous région font montre à l’égard  de notre pays débouchera nécessairement sur des perspectives heureuses dans l’intérêt bien compris  du peuple centrafricain.

 

Tout en prenant actes des termes  du communiqué final du 6ème sommet Extraordinaire des Chefs d’Etats et du Gouvernement tenu à NDJAMENA les 09 et 10   Janvier 2014 et dictée par l’intérêt  supérieur de la nation Centrafricaine. L’AFDT reste  néanmoins préoccupée par la déclaration faite par  son Excellence, Idriss DEBY  ITNO, Président de la République du TCHAD, et Président en exercice de la CEEAC après la visite effectuée dans ce pays ami le 17  Février 2014  par  Madame Catherine SAMBA- PANZA, Chef d’Etat de Transition.

 

En effet à cette occasion, le Président Idriss DEBY ITNO a mis en relief   des promesses  par lui  faites aux leaders de l’ex coalition Séléka  en guise d’arrangements Politiques ayant servi de conditions à la démission de Monsieur Michel DJOTODJA  AM- NON – DROKO, alors Chef d’Etat de la Transition  et a celle de Maître Nicolas TIANGAYE, Premier Ministre, Chef du Gouvernement d’Union Nationale de  Transition.

 

Selon  le Président Idriss DEBY  ITNO, ces promesses n’ayant pas été tenues il veillera  à ce qu’elles soient honorées.

 

Cette  prise de position du Chef de l’Etat Tchadien qui peut paraitre à priori  neutre appelle  de la part  de l’AFDT  les observations suivantes :

 

  • Le contexte d’extrême fragilité  dans lequel  se trouve la République Centrafricaine exige  des acteurs tant internes qu’externe nonobstant  les bonnes intentions, d’éviter  toute ambigüité susceptible  d’être  diversement appréciée et d’alimenter  la crise en cours ;
  •  
  • L’AFDT qui soutient sans réserve  le processus de Transition en cours  malgré les entorses faites à l’Accord Politique de Libreville  du 11 Janvier 2013 ainsi qu’à la Charte Constitutionnelles de Transition  tient à préciser qu’elle s’en tient   à la stricte  application  des termes du communiqué final du dernier Sommet des Chefs d’Etats et du Gouvernement  de Ndjaména qui a consacré la double démission  du Chef de l’Etat de Transition et  du Premier Ministre, Chef du Gouvernement d’Union Nationale de Transition ; ce Communiqué Final ne prend nullement en compte ces promesses secrètes qui n’engagent pas tous  les acteurs  de la  transition ;
  •  
  • L’AFDT estime que la Communauté Internationale, tout en assistant la République Centrafricaine en vue  d’un retour  à la paix, à la sécurité et à la stabilité  se doit  d’éviter toute décision unilatérale qui serait de nature  à entamer la souveraineté  nationale.

 

 

                                                                                    Fait à Bangui, le 14 Mars 2014

DECLARATION  N° 007/014 DE L'ALLIANCE  DES  FORCES  DEMOCRATIQUES  POUR  LA TRANSITION  (AFDT)
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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 10:22

 

 

 

 

 

 

Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - 14.03.2014 19:45

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a réclamé vendredi une décision rapide sur le déploiement de 12.000 Casques bleus en République centrafricaine (RCA).

 

Lors d'un point de presse, il a "demandé instamment au Conseil de sécurité d'agir rapidement sur ses recommandations pour une opération de maintien de la paix de l'ONU" en RCA.

 

M. Ban a recommandé d'envoyer dans les six mois près de 12.000 soldats et policiers pour rétablir l'ordre et la sécurité dans le pays.

 

La France va soumettre à ses partenaires du Conseil une résolution autorisant cette opération et espère la faire adopter d'ici la mi-avril, selon des diplomates.

 

En attendant, M. Ban a réitéré son appel à envoyer d'urgence des renforts sur place pour appuyer les forces africaines de la Misca (6.000 hommes environ) et les 2.000 soldats français de l'opération Sangaris.

 

Le secrétaire général a reçu jeudi à l'ONU trois hauts dignitaires religieux centrafricains: l'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, l'imam Oumar Kobine Layama, président de la Communauté islamique centrafricaine, et le président de l'Alliance des Evangéliques de l'Afrique centrale, le révérend Nicolas Guérékoyame Gbangou.

 

Les trois responsables religieux ont été aussi reçus de manière informelle vendredi par le Conseil de sécurité.

 

"Ensemble, nous voulons faire passer un message essentiel, pour dire que le conflit en RCA ne concerne pas la religion", a expliqué M. Ban. "Nous assistons à la manipulation des appartenances religieuses et ethniques pour des motifs politiques".

 

"J'espère que le peuple centrafricain va se débarrasser de la peur et retourner à une coexistence qui fait partie de la tradition de ce pays depuis longtemps", a-t-il conclu.

 

© 2014 AFP

Centrafrique: Ban veut une décision rapide sur les Casques bleus
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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 10:09

 

 

 

 

 

 

Bangui, le 14 mars 2014: La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) a démantelé, dans la nuit du 13 mars 2014, un impressionnant arsenal de guerre dans une zone située au nord de la base aérienne de Bangui. Cette opération, menée sous les ordres du Général de Brigade Martin Tumenta Chomu, commandant de la Force de la MISCA, a commencé aux alentours de 19:00, heure locale, et a été conduite par l’unité d’intervention rapide de la Force de la MISCA, composée d’éléments du contingent tchadien commandés par le Colonel Souleimane Abacar Adam. L’opération de démantèlement de cet arsenal a été rendue possible grâce à des informations collectées auprès de la population civile.

 

Le bilan des armes et munitions saisies se décline comme suit : 10 190 munitions de calibre 12,7 mm; 2 armes anti-aériennes quadri-tubes; 1 094 munitions de calibre 9 mm ; 17 têtes de fusée de type PK-70; 04 fusils d’assaut de type SKS; 3 roquettes RPG 7; 6 obus de mortier de calibre 60 mm; 15 fusils de type Mass 36; 68 fusils mitrailleurs de type MAT49; 167 chargeurs pour fusils MAT 49; 1 fusil de type AKM; 1 grenade offensive; 7 goupilles de grenade ; et 20 mines anti-personnel.

 

Le Représentant spécial de la Présidente de la Commission et chef de la MISCA, le Général Jean-Marie Michel Mokoko, remercie vivement les populations civiles dont le concours a permis le succès de cette opération, et les exhorte à continuer d’apporter leur appui à la MISCA, afin de lui permettre de mener à bien la tâche de neutralisation de tous les groupes armés illégaux qui tentent d'entraver le retour à la paix et la promotion de la réconciliation en République centrafricaine.

 

http://www.peaceau.org/fr/article/la-misca-demantele-un-impressionnant-arsenal-de-guerre-au-nord-de-l-aeroport-de-bangui#sthash.k3N82es4.dpuf

 

 

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

LA MISCA SE FELICITE DES PROGRES ACCOMPLIS DANS  LA RECONSTRUCTION DES FORCES ARMEES CENTRAFRICAINES

                       

Bangui, le 13 mars 2014: La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) se félicite des progrès qui continuent d’être enregistrés dans la reconstitution des Forces armées de la République centrafricaine – RCA (FACA). Le Représentant spécial de la Présidente  de la Commission de l'Union africaine (UA) en RCA et chef de  la MISCA, le Général Jean-Marie Michel Mokoko, se félicite des efforts des autorités de la transition visant à reconstituer les forces de défense du pays, et réaffirme l’engagement de l’UA à soutenir ce processus.

 

«Lorsque la MISCA a officiellement pris  la relève de l’opération de soutien à la paix, le 19 décembre 2013, la situation sécuritaire dans le pays était désastreuse. La MISCA, avec le soutien de la force française Sangaris, a accompli un travail louable dans la restauration progressive de la sécurité en RCA. Nous reconnaissons que beaucoup reste à faire.

 

Notre but ultime est de transférer la responsabilité de la sécurité dans le pays  aux forces nationales de défense et de  sécurité, étant entendu que la MISCA continuera à  les  soutenir dans la stabilisation de la RCA.

 

Un tel  processus ne peut être mené  à bien que si les FACA sont reconstituées, bien     formées et équipées. Nous sommes heureux de noter que les autorités de transition travaillent dans  ce sens», a  déclaré le chef de   la MISCA.     

 

Le Représentant spécial  note avec satisfaction que, selon  les  autorités militaires de la RCA, près de 70 pour cent  des personnels des FACA ont repris le travail et que des efforts sont en cours pour encourager ceux qui n’ont pas encore réintégré les rangs à reprendre leurs fonctions. La MISCA est déterminée à travailler avec les partenaires internationaux de  l'Afrique pour appuyer la réforme du secteur de la sécurité en RCA, afin d'aider ce pays à reconstruire et moderniser ses forces de défense.

La MISCA démantèle un impressionnant arsenal de guerre au nord de l’aéroport de Bangui
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 17:54

 

 

 

 

 

 

http://www.20min.ch/   14 mars 2014 15:03; Act: 14.03.2014 15:11

 

 

La Suisse appliquera dès samedi des sanctions à l'encontre de la République centrafricaine. Berne s'est aligné sur des mesures votées par le Conseil de sécurité des Nations Unies

 

La Suisse appliquera dès samedi des sanctions à l'encontre de la République centrafricaine. Le Conseil fédéral a décidé vendredi de s'aligner sur des sanctions votées par le Conseil de sécurité des Nations Unies en décembre dernier.

 

L'ordonnance interdit de fournir des biens d'équipement militaires en République centrafricaine. Selon le gouvernement, cet embargo n'aura pas de conséquences pratiques: la Suisse n'a pas fourni de matériel de guerre à cet Etat depuis plus de dix ans.

 

Aucune liste établie

 

La Suisse s'allie également sur l'ONU en prévoyant un gel d'avoirs ainsi qu'une interdiction d'entrée ou de transit à l'encontre des individus ou des entités agissant de manière contraire à la paix, à la sécurité et à la stabilité dans ce pays. Aucune liste de personnes ou entités concernées par ces sanctions a été établie.

 

L'instabilité politique, l'insécurité, les violences et les violations des droits de l'homme se sont multipliées et intensifiées en République centrafricaine depuis le coup d'Etat du 24 mars 2013, constate le Conseil fédéral. Il y a un an, le président François Bozizé a été renversé et remplacé par Michel Djotodia, leader du groupe rebelle Séléka.

Sanctions contre la République centrafricaine
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 17:47

 

 

 

 

 

(AFP 14/03/14)

 

La mission militaire que doit lancer l'Union européenne en Centrafrique a du plomb dans l'aile car les Etats, déjà peu enthousiastes pour aider les Français à Bangui, ont le regard rivé sur la crise ukrainienne.

 

La France a exprimé sans détour son impatience vendredi. "Le compte n'y est pas" en ce qui concerne les moyens mobilisés par les Européens, ont regretté les ministres français de la Défense Jean-Yves Le Drian et des Affaires étrangères Laurent Fabius, dans une déclaration commune.

 

"Si un effort supplémentaire n'est pas réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer, comme prévu, cette opération indispensable la semaine prochaine", ont-ils mis en garde.

 

"L’Union européenne doit assumer ses responsabilités en matière de sécurité internationale. La France appelle vigoureusement ses partenaires à s'en donner les moyens", ont insisté les deux ministres.

 

Cet avertissement inédit a été lancé alors que les discussions patinent à Bruxelles pour mobiliser les effectifs et les équipements nécessaires à cette mission, Eufor-RCA, pourtant de taille modeste.

 

L'objectif est en effet de déployer de 800 à 1.000 militaires à Bangui pour une durée de six mois à partir de la fin mars ou du début avril.

 

Mais, à l'issue d'une quatrième réunion de génération de force jeudi, le commandant de l'opération, le général français Philippe Pontiès, a estimé ne pas être en mesure de la lancer opérationnellement. "Il manque encore des moyens logistiques indispensables", a justifié un responsable européen.

 

Les attentes portent surtout sur des avions de transport pour acheminer les troupes d'Europe à Bangui, et sur des équipements à déployer sur place, à savoir une dizaine de camions, quatre équipes médicales et quatre ambulances, ainsi que des logisticiens et des ingénieurs. "Ces besoins ne sont pas énormes mais on ne peut pas mener une telle opération sans eux", a précisé le responsable.

 

- "La crédibilité" de l'UE en jeu -

 

Quant aux effectifs, la taille critique pour le lancement de la mission ne serait atteinte que grâce à une forte participation des Français, qui pourraient déployer plusieurs centaines d'hommes, dont certains participent déjà à l'opération Sangaris.

 

Courant février, il était apparu possible de rassembler plus de soldats que prévu puisque six pays avaient proposé des contributions "substantielles", selon des sources diplomatiques.

 

Mais, depuis, la crise ukrainienne a changé la donne. "Pour certains pays qui étaient prêts à s'engager, la Centrafrique ne représente plus une priorité", explique un diplomate. C'est le cas notamment de pays d'Europe de l'Est, comme la Pologne ou la Roumanie, les plus préoccupés par l'intervention de la Russie en Crimée.

 

"Face à ce qui se passe en Ukraine, ça devient de plus en plus difficile aux gouvernements de ces pays de justifier l'envoi de soldats en Centrafrique auprès de leur opinion publique, déjà très réticente, alors qu'il y a des bruits de botte à proximité", souligne Arnaud Danjean, président de la sous-commission défense au Parlement européen.

 

Paradoxalement, Eufor-RCA pourrait finalement être lancée grâce à l'engagement de deux pays du Caucase non-membres de l'UE, la Géorgie, disposée à déployer une centaine d'hommes, et la Moldavie, qui a récemment proposé ses services.

 

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a envoyé cette semaine une lettre aux ministres des Affaires étrangères et de la Défense des 28 pour les convaincre d'aider à "surmonter les difficultés et combler les manques" d'Eufor-RCA. Il s'agit, a-t-elle insisté, de "préserver l'image et la crédibilité" de l'UE.

 

Un abandon de la mission ou une révision à la baisse drastique de ses objectifs porterait en effet un coup dur à la politique commune de sécurité qui essaie de s'affirmer tant bien que mal à Bruxelles.

 

Il représenterait aussi un camouflet pour la France, qui avait mis la pression en décembre pour que l'Europe s'implique militairement en Centrafrique, moins d'un an après avoir obtenu avec difficulté un soutien au Mali.

 

"Sur le fond, cette affaire souligne l'isolement de la France en Europe sur les dossiers africains", estime Arnaud Danjean. Elle démontre aussi qu'"une crise comme celle de la Centrafrique devrait être gérée par l'ONU, pas par un pays ou par l'UE", selon l'élu UMP.

Les Européens, préoccupés par l'Ukraine, délaissent la Centrafrique
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Published by Centrafrique-Presse.com