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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 13:23

 

 

 

 

 

http://www.opinion-internationale.com/   Mardi 18 mars 2014 - 22H31

 

Née au Tchad, Annette Laokolé a grandi sur les rives des deux Congo et en Ethiopie. Militante panafricaine et coordinatrice du Conseil National pour le Changement et la Démocratie (CNCD), plate-forme de l’opposition plurielle tchadienne en exil, elle souligne la responsabilité des responsables tchadiens dans la crise centrafricaine et appelle les Africains à reprendre leur destin en main, en se défaisant aussi bien d’une classe politique africaine inepte que de l’emprise symbolique, politique et économique des pays occidentaux.

 

Que représentent pour vous les relations centrafricano-tchadiennes ?

 

Ce sont des relations séculaires de fraternité, de partage, de complicité. Nous sommes centrafricains et tchadiens, unis par de nombreux liens de mariage, c’est une famille au sens profond du terme. La langue sango est largement parlée par les Tchadiens. Pour les Tchadiens, aller vivre en RCA, c’est comme quitter la demeure paternelle pour se rendre chez l’oncle et vice versa. Je pense que nous sommes – peut être aujourd’hui devrais-je douloureusement dire, nous étions – une part du rêve du président Boganda (NDLR : premier Président de la RCA lors de son indépendance en 1960, il est considéré comme le père fondateur de la Nation centrafricaine), l’union sacrée qu’il souhaitait tant pour l’Afrique.

 

Quel regard portez-vous en tant que Tchadienne sur la situation en RCA ainsi que sur le retour des Tchadiens de la RCA au Tchad ?

 

Je suis meurtrie, écorchée vive et je souffre devant la tragédie en RCA, comme je le suis chaque fois que l’Afrique saigne, la RDC, le Soudan du Sud… pour ne citer que ceux qui occupent la scène médiatique en ce moment. Je suis sans doute davantage heurtée par la situation en Centrafrique sachant l’implication meurtrière des autorités tchadiennes dans ce drame. Les calculs politiciens, la rapacité, le manque de vision et du sens des responsabilités, l’absence totale de dignité, l’ignorance d’une classe politique centrafricano-tchadienne, nous ont plongé dans les ténèbres.

 

Aujourd’hui, Centrafricains et Tchadiens s’entretuent au nom des religions étrangères bien souvent imposées aux prix d’exactions et de brimades innommables par le colonisateur, l’envahisseur marchand d’esclaves. Nous avons transgressé tous les codes de notre culture, de nos propres religions, toutes les valeurs de l’Ubuntu. C’est terrifiant. Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment nous préserver de l’horreur ? Comment la neutraliser avant qu’elle ne finisse par nous engloutir définitivement dans les profondeurs du néant ? Au Tchad, nous avons connu « la bête » en 1978, puis elle s’est saisie des Rwandais, des Burundais, des Congolais, des Ivoiriens… Et aujourd’hui des Centrafricains. Il nous faut trouver l’antidote et vite, car l’hydre rôde toujours. C’est ma quête constante.

 

Parmi ces Tchadiens, « les retournés » comme on les appelle, nombreux avaient fui les guerres successives au Tchad, les exactions des différentes dictatures dont celle en place d’Idriss Déby (Président de la République tchadienne), pour trouver abris auprès de leurs frères centrafricains. Aujourd’hui, l’incurie de ce même régime d’Idriss Déby qui, depuis une dizaine d’années, fait et défait les pouvoirs en RCA, les expose à la vindicte des anti-balakas de l’ex-président Bozizé, son ancien protégé. C’est d’une violence inouïe. Les « retournés » quant à eux, sont au Tchad des laissés-pour-compte, comme la grande majorité des Tchadiens. C’est bien ça notre tragédie centrafricano-tchadienne. Nos populations sont instrumentalisées, proies et otages de dirigeants prédateurs à la tête d’Etats voyous.

 

Pensez-vous que la fracture entre le peuple tchadien et le peuple centrafricain est consumée ?

 

Non et j’en suis convaincue. Nos liens sont puissants, enracinés, ils renaîtront. Mais il faut y travailler profondément. C’est de cette quête à l’antidote dont je parle. Il y a des raisons d’espérer, l’Afrique du Sud, le Rwanda, le Libéria… Même si, à bien des égards, la fragilité de l’édifice est perceptible. D’autant plus que les pourfendeurs de notre continent sont inlassablement aux aguets, bien décidés à saborder chaque once de liberté acquise, car c’est bien de ça qu’il s’agit. Liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes et des richesses de leurs pays. Nous devons à notre tour, inlassablement les combattre, aussi bien ceux qui de l’intérieur, serviles captifs, « petits rois nègres », au garde-à-vous servent les intérêts de leurs maîtres, que ces derniers tapis dans l’ombre.

 

Quel message adressez-vous au peuple centrafricain ?

 

Je lance un appel à l’unité de nos deux peuples et des peuples africains en général. Nous sommes les victimes d’un même système d’oppression et de destruction massive. Il nous faut trouver le socle sur lequel nous arc-bouter pour aborder la résilience. Ce socle est, à mon sens, d’abord culturel. Ce n’est pas un hasard si le colonisateur s’est appliqué, en premier lieu, à saccager méthodiquement notre patrimoine culturel, à dévaloriser nos croyances et falsifier, voire à nier, notre histoire. La démolition mentale qui a précédé l’anéantissement physique a été la plus dévastatrice. En faisant cela, il a violé notre identité, et porté atteinte à notre estime de soi. La conséquence est que nous n’avons plus foi en notre génie créateur, pourtant à l’égale mesure de celui de tous les humains de la terre.

 

L’Afrique a une capacité de régénérescence qui défie les projections les plus catastrophistes et déroute nos ennemis de toujours. Je lance un appel à la réappropriation de nos destins en nous libérant de nos tourments intérieurs. Steve Biko disait « l’arme la plus puissante dans les mains de l’oppresseur est l’esprit de l’opprimé ».

 

Cheick Anta Diop, Théophile Obenga, Steve Biko, Frantz Fanon, Joseph Kizerbo et tant d’autres encore, nous ont façonné les outils de cette libération. Faisons en sorte que leurs écrits deviennent Bibles, Corans, Torahs… entre les mains de chaque Africain et nous aurons accompli la mission.

 

Je finis cette interview en disant simplement mais du fond du cœur au peuple centrafricain « A Ita ti Centrafrique mbi yé ala » (Frères et sœurs de Centrafrique, je vous aime !).

 

Lydie Nzengou

 

Journaliste, chef de la rubrique Centrafrique

 

Lu pour vous : « Les liens entre les Tchadiens et les Centrafricains sont puissants, ils renaîtront » : Annette Laokolé
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 13:20

 

 

 

 

 

 

http://www.lavoixdelamerique.com/   mercredi, mars 19, 2014 Heure locale: 11:08

 

Mardi, les trois hommes ont répété devant des diplomates américains la nécessité d'agir vite en Centrafrique.

 

Devant l'auditoire de la Brookings Institution, un think-tank, les religieux ont fortement insisté sur l'urgence de la situation humanitaire dans leur pays. 

 

"Nous sommes ici pour lancer les cris de cœur du peuple centrafricain qui connait les heures les plus sombres de son histoire. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire", a dit Dieudonné Nzapalainga.

 

L'archevêque de Bangui s'est déclaré "insatisfait de la réponse des forces Sangaris et Misca. Il est temps d'organiser une opération onusienne de maintien de la paix."

 

Autre crainte à venir pour les Centrafricains déplacées : la saison des pluies qui s'annonce. Nicolas Gbangou explique que les populations fragilisées n’auront rien pour se protéger, notamment dans les camps, ce qui va aggraver leur situation.

 

Les trois religieux centrafricains ont ensuite été reçus au Département d’Etat. Au cours de cet échange avec les diplomates américains, ils ont réclamé une aide financière substantielle et des actes concrets envers le pays dans les domaines de la justice, la lutte contre l'impunité et l'éducation.

 

La question du calendrier électoral demeure bien aléatoire alors que les Centrafricains sont censés aller aux urnes d'ici février 2015.

 

Pour David Brown, il ne faut rien exclure même si "ni la présidente (Samba-Panza), ni les partenaires internationaux ne veulent lâcher cette date de février 2015."

 

Selon le diplomate, ce calendrier est utile car les élections marqueront la fin de la transition et le début d’une nouvelle ère politique.

 

Néanmoins, M.Bown souligne que "si la situation sécuritaire reste difficile, il sera impossible de tenir les élections présidentielle et législatives. Il sera nécessaire d’établir une nouvelle date mais nous n'en sommes pas encore là."

 

Après cet entretien, Dieudonné Nzapalainga, Nicolas Guérékoyame Gbangou et Omar Kobine Layama ont été reçus au Conseil National de Sécurité et au Congres.

Ils rencontreront mercredi des représentants de l'USAID et de la Banque mondiale.

Les leaders religieux centrafricains s’inquiètent de la prochaine saison des pluies
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 13:17

 

 

 

 

 

Bangui (AFP) - 19.03.2014 09:23

 

Le gouvernement centrafricain a appelé les habitants de Bangui à remettre les armes illégalement détenues, sous peine de considérer les contrevenants comme des "cibles militaires", a-t-on appris de source officielle.

 

Dans un communiqué lu à la radio nationale mardi soir, le ministre la Défense Thomas Théophile Timangoa a "demandé" à la population de la capitale, "notamment à toutes les personnes détentrices d'armes de guerre (...), de déposer les armes sans condition et d'attendre le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR)".

 

"L'armée, dans sa mission de protection des personnes et des biens, traitera tous les contrevenants comme des cibles militaires", a mis en garde le ministre.

 

Le ministère de la Défense a "appelé à une collaboration entre les forces française de Sangaris, africaine de la Misca et les forces armées centrafricaines", pour désarmer la population.

 

Le communiqué déplore également la mort d'un sous-officier de l'armée, un caporal-chef, "froidement assassiné par des individus armés" le 18 mars dans le 3e arrondissement de Bangui.

 

De fortes tensions règnent depuis plusieurs jours dans ce quartier, au PK5, où des tirs nourris ont été entendus mardi, faisant fuir les habitants des quartiers voisins.

 

Selon sa famille, le sous-officier a été égorgé, mais des musulmans du quartier ont rejeté ces accusations, affirmant qu'il a dégoupillé une grenade qu'il se préparait à jeter sur la mosquée centrale et a été soufflé dans l'explosion.

 

La Centrafrique s'est enfoncée dans un cycle infernal de tueries interreligieuses après des mois d'exactions contre les chrétiens, perpétrées en toute impunité par les combattants majoritairement musulmans de la Séléka qui avaient pris le pouvoir à Bangui en mars 2013.

 

Les violences ont fait près d'un million de déplacés et réfugiés, sur une population totale de 4,6 millions d'habitants, et provoqué une crise humanitaire sans précédent.

 

© 2014 AFP

Centrafrique: le gouvernement appelle à remettre les armes illégales
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 13:14

 

 

 

 

 

 

BANGUI Mercredi 19 mars 2014 | 02:56 UTC (Xinhua) - Plus d'une centaine de femmes musulmanes du grand centre commercial de Bangui ont manifesté mardi et menacé de quitter la ville, suite à la tension persistante entre les milices d'autodéfense anti-Balakas (anti-machettes) et les musulmans accusés de complicité avec les ex- rebelles de la Séléka, a déclaré à Xinhua Hadja Aïssatou, porte- parole des "femmes musulmanes en danger".

 

"Les musulmans sont coincés juste à la mosquée centrale de Bangui, au marché de Km 5. Nous n'avons plus de liberté de circuler, c'est pourquoi nous demandons notre transfert en dehors du pays", a déclaré Hadja Aïssatou.

 

Le marché de km 5 sombre dans l'insécurité depuis le 5 décembre 2013, date à laquelle les milices anti-Balakas ont lancé une offensive contre les positions des ex-rebelles de la coalition Séléka à dominance musulmane qui avait porté au pouvoir après la chute du régime de François Bozizé le 24 mars 2013, son leader Michel Djotodia.

 

Djotodia, contraint à la démission le 10 janvier par les dirigeants d'Afrique centrale et la France à cause de la persistance des violences dans le pays, est le premier musulman à diriger la République centrafricaine (RCA) depuis l'indépendance en 1960.

 

Dans la ville de Boda (Sud-Ouest), malgré l'engagement de non agression conclu entre le chef des milices anti-Balakas Aimé Jérémie Kotte et le capitaine Benoît de la force française Sangaris qui intervient sous mandat des Nations Unies pour aider à restaurer la sécurité dans ce pays pauvre et enclavé, des incertitudes demeurent surtout de la part de la population musulmane qui menace elle aussi de quitter la ville.

 

"Nous prenons l'engagement de ne plus utiliser nos armes et de ne plus attaquer les musulmans de la ville de Boda", précise l'accord dont Xinhua a obtenu copie.

 

     Selon Moussa Adam, un musulman de la ville joint mardi au téléphone par Xinhua, la situation sécuritaire reste volatile et les conditions de vie des musulmans précaires.

 

     "Nous sommes toujours menacés. Nous devons quitter la ville", a- t-il déclaré.

 

     "Les membres de cette communauté se sont dit prêts à rencontrer leurs frères chrétiens afin de négocier une paix durable pour Boda. Mais, l'ambiance est encore électrique", a laissé entendre pour sa part Joachim Kokate, ancien coordonnateur des milices anti- Balakas, initiateur de cet accord.

 

     Selon les données officielles, les musulmans en Centrafrique représentent 10% de la population contre 80% de chrétiens et 10% d'animistes.

Centrafrique : Les femmes musulmanes menacent de quitter Bangui
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 13:06

 

 

 

 

 

 

http://www.gaboneco.com/   19-03-2014 | 07:48:57

 

La présidente de transition de la République centrafricaine a été reçue en audience hier, mardi 17 mars à Libreville au palais présidentiel par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba. L'ordre du jour portait essentiellement sur la situation sécuritaire, économique et politique de la Centrafrique.

 

La situation en Centrafrique était au coeur de la visite de la présidente de transition de cet Etat, Catherine Samba-Panza à Libreville, hier, mardi 18 mars à Libreville. 

 

Reçue en audience par le Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, la présidente centrafricaine a tenu à faire le point sur la crise que traverse son pays et remercier le président  gabonais de son implication dans l’effort de maintien de la paix en Centrafrique.

 

"Cette visite fraternelle est un symbole de remerciement car le Gabon s'est toujours impliqué dans la crise centrafricaine, depuis l'époque d'Omar Bongo Ondimba, à son successeur Ali Bongo Ondimba, le Gabon a toujours su donner son coup de main pour aider à une sortie de crise. C'est une visite consultative aussi, car je viens prendre des conseils auprès de mon frère" a déclaré Catherine Samba-Panza à sa sortie d'audience.

 

 Pour Ali Bongo Ondimba, la présence à Libreville de son homologue de la Centrafrique est un signal encourageant dans l'action à mener.

 

" Nous sommes impliqués car il s'agit de nos frères et nos soeurs. Il faut tirer des leçons du passé et agir de manière pragmatique.  Personne ne gagnera ce conflit par les armes. Il faut bien voir que ceux qui ont voulu régner par les armes n'ont jamais atteint un objectif positif.  Il faut s'asseoir pour faire taire cette énième crise. La communication est le seul moyen de sortie de crise, il faut donc discuter et mettre en place des fondements pour une paix durable. A l’heure actuelle il faut chercher à mettre en place une administration pour que la Centrafrique se réveille", a souligné à son tour Ali Bongo Ondimba.

 

Les échanges entre les deux chefs d'Etats se sont déroulés en présence d'une délégation centrafricaine, du Premier ministre gabonais Daniel Ona Ondo, d’Etienne Massard, secrétaire général de la présidence et du ministre de la Défense Ernest Mpouoh.

Catherine Samba-Panza reçue en audience par Ali Bongo Ondimba à Libreville
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 01:47

 

 

 

 

 

L'agence américaine de renseignement NSA a la capacité technique d'enregistrer l'ensemble des appels téléphoniques passés d'un pays. Elle peut décrypter ces conversations un mois après qu'elles ont eu lieu, selon des nouvelles révélations d'Edward Snowden, dont se fait l'écho le "Washington Post" mardi.

 

Le "Washington Post", qui s'appuie sur des documents transmis par l'ancien employé de la NSA réfugié en Russie, explique que ce programme, surnommé MYSTIC, a été lancé en 2009 et a atteint ses pleines capacités en 2011 contre un pays cible.

 

Le quotidien précise qu'à la demande des autorités américaines, il n'a pas révélé un certain nombre de détails permettant d'identifier le pays où ce système était actuellement utilisé ou les pays qui auraient pu être visés.

 

L'un des outils du programme, qui fonctionne comme une machine à remonter le temps, permet de "récupérer des enregistrements qui ne paraissaient pas dignes d'intérêt au moment de l'appel original", expliquent des documents officiels cités par le journal.

 

Programme le plus puissant

 

Le projet initial du programme prévoyait l'enregistrement de "toutes les conversations" à travers un pays et leur stockage durant un mois, précisent les documents.

 

S'il s'avérait exact, ce programme serait le plus puissant de toute l'agence car il permettrait à la NSA de mettre sur écoute le réseau téléphonique entier d'un pays.



(ats / 18.03.2014 21h22) 

 

 

(Edward Snowden)

La NSA peut enregistrer tous les appels téléphoniques d'un pays
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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 23:21

 

 

 

 

 

APA Bangui (Centrafrique) 2014-03-18 19:11:32

 

Les Fauves du Bas Oubangui, la sélection nationale centrafricaine, sont en rade à Douala (Cameroun) étaient en escale de retour du Gabon où ils ont pris part à la 8ème édition de la Coupe de football de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) qui s’est disputée du 9 au 21 décembre prochain.

 

''Il y a encore des Fauves de bas oubangui qui sont en souffrance à Douala, de leur retour de la dernière coupe CEMAC de Libreville'', a déploré, lundi à Bangui, le ministre centrafricain de la jeunesse, des sports, des arts et de la culture.

 

Léopold Narcisse Bara qui rentrait de Franceville au Gabon où il avait représenté son pays à la conférence des ministres des sports de la CEMAC tenue le 14 mars dernier, a invité le gouvernement centrafricain à ''tout mettre en œuvre pour que ces joueurs reviennent rapidement se mettre au vert en vue des prochaines échéances sportives régionales''.

 

La guerre civile qui a ravagé la République centrafricaine n'a pas beaucoup pesé sur le moral des Fauves du Bas Oubangui, la sélection nationale centrafricaine.

 

Arrivée à l'improviste au Gabon pour la Coupe de la CEMAC, la RCA a volé de victoire en victoire, et a disputé et perdu sur le score de deux buts à zéro la finale de la 8-eme édition de la Coupe CEMAC contre le Gabon, pays organisateur.

 

La Coupe de la CEMAC, ex coupe de l'Union douanière et économique de l'Afrique centrale (UDEAC), se joue depuis 1984. 

 

Elle a toutefois connu une trêve de 13 ans, de 1990 à 2003, puis une interruption en 2011 et 2012.

 

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=510814#sthash.12FPgSSV.dpuf

Centrafrique : Les Fauves du bas Oubangui toujours en rade à Douala
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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 23:17

 

 

 

 

 

 

APA-Dakar (Sénégal) 2014-03-18 15:29:28

 

L'Experte indépendante des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine, Marie-Thérèse Keita Bocoum, a appelé lundi à une action plus robuste de la communauté internationale pour venir en aide aux populations civiles victimes des violences des groupes armées qui écument le pays.


Dans un communiqué parvenu mardi à APA, elle a indiqué que « la population centrafricaine est la seule et unique victime des violences commises par des groupes armés, milices armés et des bandits. L'impunité semble s'établir comme la règle et la lutte contre l'impunité l'exception en RCA où la plupart des infrastructures du système judiciaire sont détruites. Le pays a un manque criard d'infrastructures judiciaires et de magistrats tant à Bangui qu'à l'intérieur pour juger les affaires et contribuer ainsi à la lutte contre l'impunité ». 

 

Elle a par conséquent lancé un appel pour demander à la communauté internationale de « mettre tout en œuvre pour le déploiement d'une mission de paix capable de ramener et d'assurer la paix sur toute l'étendue du territoire national ». 


Sa mission de dix jours qu'elle vient de terminer en Centrafrique, au cours de laquelle elle a rencontré le chef de l'Etat de la transition, Cathérine Samba Panza, lui a « permis de s'imprégner des réalités politiques, sécuritaires, sociales et culturelles qui ont pu exposer et continuent d'exposer les populations à la violence, à des violations de leurs droits fondamentaux et aux déplacements forcés ».

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=510791#sthash.phCvAJ1I.dpuf

L'Experte indépendante de l'ONU sur les droits de l'homme en RCA appelle à aider les populations civiles
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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 16:34

 

 

 

 

 

http://www.lemag.ma/ 

 

MAP - Lemag - publié le Mardi 18 Mars 2014 à 10:26 modifié le Mardi 18 Mars 2014 - 10:27

 

Genève - L'adoption d'un point d'urgence sur la crise centrafricaine, proposé par la délégation marocaine à la 130e Assemblée de l'Union interparlementaire (UIP), "est une victoire de la diplomatie parlementaire", a souligné mardi à Genève le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah.

 

C’est la première fois que l'UIP vote à la majorité en faveur de la demande d'inscription d'un point d'urgence présentée par un pays arabe et africain, a déclaré à la MAP M. Biadillah qui prend part aux travaux de l'assemblée à la tête d'une importante délégation parlementaire.

 

 Selon le président de la deuxième Chambre du parlement, "ce sont d'habitude les propositions soumises par des pays d'Europe ou d'Amérique qui sont retenues". 

La proposition marocaine, intitulée "contribuer au rétablissement de la paix et de la sécurité et à la consolidation de la démocratie en Centrafrique: L'apport de l'UIP", vise à mobiliser l'union et les institutions parlementaires à travers le monde en faveur des efforts visant à mettre fin au nettoyage ethnique et confessionnelle croisé que subit la population centrafricaine. 


Présentée au préalable dimanche dernier aux groupes arabe, africain et islamique, cette proposition a obtenu leur large soutien et a été même applaudie par le groupe islamique. "Il faut signaler que certains pays d'Amérique Latine ont voté aussi en notre faveur", a-t-il ajouté. 


En présentant cette proposition lors des réunions de concertation des groupes arabe, africain et islamique, Biadillah a déploré les crimes odieux perpétrés en Centrafrique par des groupes armés, y compris des assassinats, des enlèvements, des actes de torture et la destruction d'écoles, d'hôpitaux, d'habitations et des lieux de culte. 


Ces actes barbares ont poussé des centaines de milliers de personnes à fuir leurs foyers vers les pays voisins (Tchad, Soudan du Sud, République démocratique du Congo, Cameroun et le Congo). "Le seul point commun entre ces populations est l'Islam", a-t-il précisé. 


Cette situation laisse craindre une nouvelle catastrophe humanitaire dans le continent africain, a-t-il mis en garde, estimant que l'UIP est appelée à adhérer aux efforts de l'ONU et des autres organisations régionales en vue de mettre fin à l'opération d'épuration ethnico-confessionnelle croisée dont la Centrafrique est le théâtre.

Lu pour vous : Genève : Le Maroc réussit une première à l'UIP
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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 16:07

 

 

 

 

 

 

(APA 18/03/14)

 

APA-Bangui (Centrafrique) - Le ministre centrafricain de la Défense, le général Thomas Théophile Tchimangoua, a lancé mardi un appel demandant à toute la population centrafricaine notamment les habitants des quartiers 3è, 4è, 5è et 8è arrondissement de Bangui de « déposer les armes sans condition et d’attendre le programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR).

 

« Il est demandé à toute personne détentrice d'arme de guerre et qui les utilise contre d'autres personnes pour tuer, voire massacrer, de déposer les armes sans condition », a déclaré le général Tchimangoua.

 

Cette réaction fait suite à l'assassinat, lundi, au Km5, dans le 3è arrondissement de Bangui par des hommes armés, du caporal-chef du 3ème Bataillon d'infanterie territorial (BIT3) Ardoum Dewa.

 

« C'est avec beaucoup d'amertume et de peine que nous constatons tous les jours que des personnes sont tuées et des biens détruits » a-t-il déploré, menaçant « de traiter à partir de ce jour, tous les réfractaires à ce message comme un objectif militaire ».

 

Le général Tchimangoua a par ailleurs tendu la main aux forces étrangères pour une collaboration en vue de ramener définitivement la paix en Centrafrique.

 

Quelque 1 600 militaires français de l'opération Sangaris et 5 400 soldats africains de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) travaillent ensemble à un retour définitif de la paix en Centrafrique.

Le ministre centrafricain de la Défense lance un appel au désarmement
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