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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 23:15

 

 

 

 

 

Par , publié le   http://www.lexpress.fr

 

Les humanitaires de Médecins Sans Frontières sont témoins de la crise en Centrafrique depuis plusieurs années. Pour de nombreuses personnes, l'accès aux soins n'est pas assuré et la situation ne fait qu'empirer. 

 

Les tensions sont toujours vives en Centrafrique. Si Paris assure que la situation s'est calmée à Bangui, les observateurs, journalistes ou humanitaires sur place sont toujours témoins de violences dans la capitale et en province. Les médecins témoignent de blessures "spectaculaires", dans un pays qui a la deuxième espérance de vie la plus faible au monde, selon l'OMS. 

 

Depuis la flambée de violence à l'arrivée des forces Sangaris le 5 décembre dernier, Médecins Sans Frontières a soigné quelque 2000 patients en urgence à Bangui, 1000 par mois. "C'est la preuve que la violence était toujours très présente au bout de deux mois" a souligné Marie-Elisabeth Ingres, chef de mission en Centrafrique pour Médecins sans frontières, lors d'une conférence de presse. "Il y a eu un changement dans la nature des blessures. En décembre, il s'agissait de blessures par balles sur des hommes, surtout des combattants. En janvier, on a eu du mal à faire la distinction entre groupes armés et civils, les victimes étaient blessées à l'arme blanche, à la machette". La violence, résultant d'abord des affrontements entre ex-Séléka -le mouvement armé dit "musulman"- et milices anti-balakas -souvent décrites comme "chrétiennes"-, s'est centrée contre la population musulmane ou assimilée comme telle. Une spirale de vengeance dans laquelle les blessures montraient l'envie de tuer, selon les médecins. 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/centrafrique-les-medecins-temoignent-d-une-crise-hors-norme_1501331.html#6uTveFuZZyFD2t5w.99

Claude Guibal @ClaudeGuibal

 

Sentiment d'insécurité intense ds plusieurs quartiers de Bangui. Les habitants n'osent plus dormir chez eux... #CARcrisis

 

La violence change de visage

 

Au fil des mois, l'insécurité demeure. Pour les médecins de MSF, qui relatent une situation et des blessures "jamais vues", l'accès aux blessés est particulièrement compliqué. Des centaines de milliers de personnes ont fui dans la brousse et sont difficiles à localiser. A Bangui ou en province, le transfert des patients musulmans vers les hôpitaux est rendu quasiment impossible par les milices anti-balakas. Les médecins musulmans, à la fois victimes et acteurs de l'aide, ont quitté le pays. 

 

En février et mars, l'ONG a constaté une diminution du nombre des prises en charge. Pas de quoi souffler pour autant. "A Bangui, il y a aujourd'hui moins de ciblage des musulmans parce qu'il y a moins de musulmans" constate Marie-Noëlle Rodrigue, directrice des opérations pour MSF, "mais la violence devient criminelle, on est dans de la prédation des ressources". Et les musulmans, à Bangui ou dans d'autres villes à l'ouest du pays comme Bossangoa, Carnot ou Bouar, restent retranchés dans des enclaves et toujours harcelés. "S'ils sortent, ils sont tués" lâche Marie-Elisabeth Ingres. 

 

Des années de crise

 

MSF s'inquiète particulièrement pour l'avenir, notamment parce que la situation n'est pas passagère. "La crise en Centrafrique est là depuis plusieurs années, mais elle est restée silencieuse. Il n'y a jamais eu de politique de médiation et de prévention des conflits" estime Marie-Elisabeth Ingres. En 2011 déjà, MSF alertait sur un taux de mortalité au-delà du "seuil d'urgence" à partir duquel on parle de crise humanitaire. L'accès aux soins contre le paludisme, première cause de mortalité, n'est pas assuré. 

 

Selon des chiffres de l'ONU publiés en janvier, 935 000 personnes étaient déplacées et 245 000 réfugiés ont quitté le pays. "En Centrafrique, les humanitaires comblent des solutions qui devraient venir du politique. Le pays fait face à une crise politique, économique et sociale profonde et ce n'est pas prêt de s'arrêter" estime Delphine Chedorge, coordinatrice d'urgence pour MSF en Centrafrique, "sur le terrain, on se sent un peu impuissants, car nous sommes limités humainement et financièrement dans notre déploiement". Beaucoup de Centrafricains restent éloignés des soins. Pour l'heure, la population vit dans la peur et cherche à subvenir à des besoins primaires. Mais c'est une population mutilée et traumatisée qui survivra à cette crise. 

 

Pour soutenir l'important dispositif médical mis en place en Centrafrique, Médecins Sans Frontières lance un appel aux dons sur msf.fr. 

Centrafrique: les médecins témoignent d'une crise hors norme
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 22:59

 

 

 

 

 

 

La Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU qualifie de « désastreuse » la situation Centrafrique. Les violences continuent de provoquer des mouvements de population à Bangui et dans le reste du pays.

 

Navi Pillay est actuellement à Bangui. La Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU qualifie de « désastreuse » la situation des droits de l’Homme en République centrafricaine. Malgré certains moments d'accalmie, les attaques et les braquages ne sont pas rares, y compris à Bangui, la capitale. Cette insécurité qui perdure, dans la capitale comme dans le reste du pays, continue de provoquer de larges mouvements de populations.

 

Il faut se méfier des chiffres


La nouvelle d’un « retour timide » des déplacés de Bangui chez eux circulait hier, suite à la publication de chiffres plutôt encourageants, d’un nombre de déplacés en baisse dans les camps d’accueil de la capitale. Celui de Mpoko, près de l’aéroport, n’accueillerait par exemple « plus que » 60 000 déplacés contre plus de 100 000 il y a quelques semaines encore. En réalité, renseignements pris sur place, cette information est à prendre avec de gigantesques pincettes. C’est ce que confirme Mathieu Fourtoul, responsable de la communication de Médecins Sans Frontières à Bangui :

« En réalité, les gens reviennent dans les camps au moindre coup de feu. De plus, à Bangui, on a une dynamique qui fait que les gens sortent des camps la journée pour aller travailler et reviennent le soir au coucher du soleil pour passer la nuit dans les camps. Donc, premièrement, ce sont des estimations. Et deuxièmement, les gens reviennent dans les camps au moindre coup de feu. »

 

Dans les provinces, c'est encore pire

 

Dans la capitale, tous les quartiers ne sont pas sécurisés, malgré la présence des soldats des forces Sangaris et Misca. Dans le reste du pays, où les soldats étrangers sont encore moins visibles, faute d’effectifs suffisants, les violences continuent. Et elles incitent toujours de nombreux civils à fuir. Roger Charles Evina, représentant de l’Organisation internationale des migrations, nous expliquait qu’aujourd’hui même, l’OIM encadrait l’évacuation vers le camp d’accueil de Moundou, au Tchad, de 1300 personnes.

« On procède par nationalité. Il y a deux semaines et demi, nous avons commencé avec les Maliens. Ensuite nous avons évacué les Nigériens, et maintenant nous sommes en train d’organiser l’évacuation des Tchadiens qui représentent ici 10 000 personnes à faire évacuer. Ce sont des personnes qui étaient installées depuis trois ou quatre générations là-bas. Elles ont tout perdu. Elles arrivent démunies, vulnérables, elles n’ont vraiment rien. Il n’y a pas de suivi pour ces personnes.

 

Les capacités d’accueil des camps à Moundou sont d'au moins 5000 personnes, mais quand les gens arrivent, on fait un screening et on se dépêche de les renvoyer dans leur communauté d’origine. On essaie de les évacuer très vite, pour que les camps ne soient pas pleins. »


Les civils affluent toujours


Plusieurs milliers de personnes déjà enregistrées doivent être évacuées par l’OIM d’ici la fin du mois. Et les civils continuent d’affluer. Les organisations humanitaires ont débloqué leurs fonds d’urgence mais craignent d’être sous peu à cours de moyens pour mettre en place de nouveaux camps de transit et assurer l’assistance médicale ou le transport des réfugiés vers leur région d’origine. Les bailleurs de fonds, eux, n’ont toujours pas versé l’argent promis.

 

DW.DE

 

Centrafrique : une précarité qui dure
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 22:53

 

 

 

 

 

 

BANGUI, République Centrafricaine, 19 mars 2014/African Press Organization (APO)/ -- La Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial de l'ONU (PAM), Ertharin Cousin, en visite à Bossangoa dans le nord-ouest de la République centrafricaine (RCA), a constaté une insécurité alimentaire et un niveau de malnutrition alarmants, dus à la combinaison de violences sporadiques persistantes et de ressources financières insuffisantes.

 

« Aujourd'hui, j'ai entendu des témoignages déchirants de femmes et d'enfants ordinaires qui ont perdu des membres de leur famille dans les violences et attaques traumatisantes qui les ont contraints à fuir », a déclaré Ertharin Cousin. « Leur force dans ces épreuves m'impressionne. Nous ne pouvons simplement pas leur dénier l'assistance dont ils ont besoin, après tout ce qu'ils ont enduré ». 

 

« Toute la population est affectée, pas seulement les personnes déplacées. Les Centrafricains, en particulier les femmes et les enfants, ont besoin de notre aide maintenant. Nous devons agir vite avant que les pluies ne viennent encore aggraver cette situation dramatique », a-t-elle ajouté. « Nous ne pouvons pas attendre que des images d'enfants squelettiques viennent démontrer notre échec et notre négligence ».

 

La Directrice exécutive du PAM a participé à une distribution de vivres et de semences avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. « Si nous laissons passer la saison agricole, qui commence en avril, les familles n'auront aucune récolte, car d'ici peu ils auront épuisé leurs maigres réserves. Nous devons fournir les semences et les protéger ». 

 

Les donateurs apportent de l'assistance à des millions de Syriens qui entrent dans leur quatrième année de conflit. Les besoins augmentent également au Soudan du Sud, selon Mme Cousin. « Mais on ne peut pas dire à un enfant de Bossangoa que nous ne pouvons pas l'aider parce qu'il n'est pas aussi important que les autres ». 

 

Malgré les défis logistiques et sécuritaires, le PAM a pu distribuer de l'aide alimentaire à plus de 250 000 personnes par mois en Centrafrique depuis le début de l'année, et notamment des produits nutritionnels pour prévenir la malnutrition infantile. 

 

Cependant, l'ampleur du désastre nécessite plus d'engagement de la part de la communauté internationale. Dans les semaines à venir, la plupart des routes centrafricaines seront impraticables du fait de la saison des pluies. Avec les pluies vont aussi augmenter les risques de diarrhées et de maladies parmi les dizaines de milliers de personnes déplacées qui vivent dans des camps de fortune insalubres. 

 

« Nous devons nous assurer que cette crise, largement oubliée, ne devienne pas une tragédie négligée », a dit Mme Cousin. 

 

Avec seulement 35% des financements assurés pour ses opérations d'urgence en RCA jusqu'en août, le PAM n'a pas pu pré-positionner suffisamment de vivres pour répondre aux besoins vitaux qui s'annoncent en période de soudure.

 

L'insécurité le long de la route entre le Cameroun et la capitale centrafricaine Bangui a contraint le PAM à organiser un pont aérien pour transporter 1 800 tonnes de riz. Les camions ont à présent repris leurs livraisons depuis le Cameroun, escortés par la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine, la MISCA, mais celles-ci pourraient être à nouveau interrompues du fait de l'insécurité. 

 

« L'insécurité est une de nos principales sources d'inquiétude », a déclaré Mme Cousin. « Et la communauté internationale doit augmenter ses efforts pour aider le gouvernement centrafricain à mettre fin aux violences. L'accès humanitaire doit être une priorité ». 

 

La situation désastreuse de la RCA a également des conséquences majeures sur les pays voisins. Plus de 290 000 Centrafricains ont fui vers le Tchad, la République démocratique du Congo, le Cameroun et la République du Congo. Le PAM et les autres agences humanitaires manquent de fonds et l'aide alimentaire pourrait être interrompue au Tchad et en RDC si de nouvelles contributions ne sont pas reçues rapidement.

 

Source : APO

LA CRISE OUBLIEE EN CENTRAFRIQUE SE TRANSFORME RAPIDEMENT EN UNE CRISE NEGLIGEE, AVERTIT LA DIRECTRICE DU PAM
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 22:50

 

 

 

 

 

 

http://www.ariegenews.com/ 

 

Sylvain Sastre | 19/03/2014 - 19:02 

 

Alors que la 1ère Cie du 1er régiment de chasseurs parachutistes part en Nouvelle Calédonie pour quatre mois, la 3ème Cie du 1er RCP, déployée dans le cadre de l'opération Sangaris, avec les renforts d’autres compagnies depuis le 6 décembre vient de rentrer au quartier Beaumont avec tous les honneurs.

Une mission complexe pour les militaires français à Bangui où ils sont intervenus pour stopper les violences inter confessionnelles entre musulmans et chrétiens et créer les conditions d'un retour à la normale mais également permettre l'action humanitaire.

Du haut de ses 29 ans le Capitaine Arnaud (il s’agit de son prénom car seuls les très haut gradés sont appelés par leur nom), commandant la 3ème compagnie de combat du 1er RCP, passé déjà par l’Afghanistan, parle déjà d’une mission «qui le marquera à vie»

 

De fait après presque 4 mois passés en République Centrafricaine dans le cadre d’une alerte Guépard, les 196 parachutistes du 1er RCP ont réalisé une mission délicate et variée menant des opérations de patrouilles et de sécurisation de la population centrafricaine, tout d’abord à Bangui puis dans le Nord du pays. Ce retour sur les terres ariégeoises s’est ponctué d’une cérémonie des couleurs au quartier Beaumont, en présence de Mme le préfet de l’Ariège sous le commandement du Colonel Bruno Helluy, 39ème chef de corps du 1er RCP qui ne manquera pas de rappeler les faits d’armes de sa compagnie sur le théâtre des opérations.

 

«La 3ème Compagnie rentre cette semaine d’une mission exceptionnelle dite de courte durée à Bangui où elle sera finalement restée plus de trois mois dans un climat particulièrement difficile pour remplir des missions aussi variées que complexes et dangereuses» Et le colonel de revenir sur ses missions en premier lieu «pour sécuriser l’aéroport et contenir le flot de réfugiés, ses interventions en ville au contact d’une foule souvent amicale, parfois hostile mais toujours incontrôlable, où elle assiste à des scènes d’une rare violence qu’elle saura contrôler et maîtriser»

 

Des missions successives qui conduiront la 3ème Cie jusqu’à la frontière camerounaise où sa «mission est alors de séparer les belligérants, de contrôler les routes et les villes principales et surtout d’éviter massacres, exactions et pillages et ce dans un territoire bien plus grand que l’Ariège, où l’anarchie est totale»


Vous pouvez être assurés de la reconnaissance du régiment et de la Nation. Fiers de ses hommes et de leur attitude faite de maîtrise de la force et de dissuasion, le Colonel insistera «sur le  nombre très important de vies humaines sauvées grâce à cette intervention» Même si le chemin de la paix en Centrafrique semble encore long de l’aveu du colonel, c’est sous l’oreille attentive de Nathalie Marthien qu’il honorera ces soldats de retour.

 

«Vous pouvez être assurés de l’utilité de votre mission et de la reconnaissance du régiment et de la Nation» Car d’autres eux «n’ont pas eu cette chance» dira-t-il encore avec une pensée pour ceux du 8 et du RICM.


«Les parachutistes vont partir entre 3 et 4 semaines pour une permission bien méritée dans leurs foyers, eux qui ont passé les fêtes de fin d’année loin de leur famille,» relate à l’issue de la cérémonie le jeune capitaine des anecdotes encore plein la tête: «le soir de Noël un de mes soldats a pris une balle perdue dans son casque au moment où il montait la garde»

 

Sur place pour mettre en application les mesures de confiance et protéger les populations menacées, le Capitaine Arnaud s’épanche encore davantage sur cette expérience avant tout humaine «on a vécu de moments très forts, notamment dans les liens avec les populations dont l’accueil a toujours été chaleureux. Pour moi ça été une expérience très forte. Ça m’a réappris ce côté de l’Afrique où tout est plus clair mais aussi plus violent. C’est une riche expérience humaine tant avec mes hommes qu’avec les africains, la population. Ça restera gravé dans ma mémoire»

 

Assurément pour le Capitaine comme tous ses rapaces une permission loin du théâtre des évènements, comme un retour dans le nid, salvateur et bien mérité.

Lu pour vous : Opération Sangaris: le retour de Centrafrique : des Rapaces du 1er RCP dignement salué
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:24

 

 

 

 

 

Libreville, Mercredi 19 Mars 2014 (Infos Gabon) – Après la remise de  520 paquetages (chaussures, vêtements, sacs de vie en campagne, petits matériels de bivouac et autres) aux 48 soldats gabonais par l’armée française, ceux-ci ont été acheminés le jeudi 13 mars 2014  de l’aéroport Léon Mba de Libreville vers la RCA par un avion C130 belge, dans le cadre de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA) et le programme de renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP). C’était en présence de Ernest Mpouho Epigat, le ministre gabonais de la Défense nationale, Jean François Desmazières, l’Ambassadeur de France au Gabon, et du Général d’armée Jean-Claude Ella Ekogha, chef d’état-major général de l’armée gabonaise.

 

A cette occasion, Ernest Mpouho Epigat a salué la coopération franco-gabonaise avant d’expliquer la mission des militaires gabonais.

 

« Le matin, nous avons assisté à la remise des paquetages aux militaires qui doivent se rendre à Bangui, qui doivent relayer le contingent sur place, qui va rentrer. Vous savez qu’ils y ont une périodicité d’un peu plus de six mois. Le premier contingent est arrivé au terme de sa mission et voici les premiers éléments qui sont en train d’embarquer pour aller les remplacer », a déclaré Ernest Mpouho Epigat.

 

Et de poursuivre : « Cette coopération se manifeste justement par la distribution de paquetages qui rentre dans le cadre du Recamp. Ils sont équipés par cette coopération dont la France est le pays leader. La coopération ne s’arrête pas seulement avec la France, elle est aussi manifestée avec l’Union Européenne d’où la présence d’un avion C130  belge qui va procéder au transport des troupes pour Bangui. Nous saluons cette coopération avec la France ».

 

L’Ambassadeur de France, Jean François Desmazières pour sa part, a souligné qu’il est normal que les Etats de la sous région soient en première ligne dans ce conflit interne qui mine leur voisin centrafricain et  que les forces française s’attèleront à sa coordination et la planification des opérations aériennes. Il a félicité ces pays, ceux d’Afrique et d’Europe impliqués dans le processus de résolution de ce conflit.

 

« On applique aujourd’hui les concepts de l’Union Africaine : le concept Recamp. La mobilisation pour venir en aide à la République centrafricaine se fait d’abord autour des Etats de l’Afrique centrale, le ministre a cité la CEEAC et la Cemac. La CEEAC qui est le premier échelon de responsabilité de l’UA en matière de sécurité », a indiqué Jean François Desmazières.

 

Signalons que c’est au total 520 soldats gabonais qui devront rallier Bangui, la capitale centrafricaine par plusieurs vagues.

 

Copyright Infos Gabon

 

48 soldats gabonais acheminés en Centrafrique dans le cadre de la MISCA
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 15:14

 

 

 

 

 

(AFP 19/03/14)

 

PARIS, 19 mars 2014 (AFP) - A quelques jours du premier anniversaire de la prise de Bangui par la Séléka, Médecins sans frontières dénonce mercredi "un an d'escalade de la violence" en République centrafricaine et exhorte la communauté internationale à accroître son aide.

 

"C'est une crise humanitaire de très grande ampleur avec des besoins considérables", a souligné Marie-Hélène Rodrigue, directrice des opérations à MSF, de retour de Centrafrique, lors d'un point presse à Paris.

 

Rappelant que l'ONG emploie 300 expatriés et 2.300 personnels locaux dans le pays et réalise beaucoup d'opérations chirurgicales "très coûteuses", Mme Rodrigue explique que l'ONG "a besoin d'une mobilisation financière" des donateurs privés. Mais la situation dans le pays réclame "aussi d'un engagement financier de la part des bailleurs internationaux".

 

Aujourd'hui, celui-ci est "extrêmement faible, pas du tout à la hauteur", estime-t-elle.

 

Présente dans le pays depuis 1997, MSF a vu ces dernières années ce pays déjà exsangue s'enfoncer dans un cycle infernal de tueries. Les violences ont fait près d'un million de déplacés et réfugiés, sur une population totale de 4,6 millions d'habitants, et provoqué une crise humanitaire sans précédent. L'ONG est également présente dans les pays limitrophes, notamment au Tchad où elle vient en aide aux quelque 82.000 réfugiés.

 

Ses équipes sont confrontées à des "blessures extrêmement spectaculaires", commises à l'arme blanche et qui n'épargnent ni femmes ni les enfants.

 

Après des mois d'exactions contre les chrétiens, perpétrées en toute impunité par les combattants majoritairement musulmans de la Séléka qui avaient pris le pouvoir à Bangui le 24 mars 2013, l'ONG a constaté un pic de violence depuis la fin de l'année 2013, qui a "ciblé une communauté en particulier avec un esprit de revanche et une haine aveugle, la communauté musulmane, accusée d'être pro Séléka", explique Marie-Elisabeth Ingres, chef de mission en RCA.

 

Mais pour cette humanitaire, "le plus choquant c'est de voir la non réaction de la communauté internationale". "Si ça se passait aux portes de l'Europe, on agirait beaucoup plus vite", estime-t-elle.

 

L'Union européenne a annoncé lundi l'envoi de 100 tonnes supplémentaires de médicaments et d'équipements en Centrafrique. Vendredi, une délégation de l'Union européenne à Bangui avait annoncé l'octroi d'une aide de 81 millions à la Centrafrique.

Centrafrique: un an après la prise de Bangui, MSF réclame une aide financière
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 14:49

 

 

 

 

 

(RFI 19/03/14)

 

En RCA, l'Europe peine à mobiliser des effectifs pour la mission Eufor-RCA. Le général français Philippe Pontiès, qui commande cette opération, analyse une crise qui reste autant humanitaire que sécuritaire. Il décrit ici ses besoins.

 

Bonjour général Philippe Pontiès… Quels les moyens humains et matériels dont vous disposez d’ores et déjà pour l’Eufor-RCA ?

 

D’un point de vue général, les contributions en matière de forces sont déjà très substantielles puisqu’elles permettent d’atteindre une capacité opérationnelle initiale sans difficultés. Elles se résument à un peu plus de deux compagnies d’infanterie, soit à peu près 300 soldats, des forces spéciales – une section de forces spéciales – et une compagnie de gendarmerie fournie par la force de gendarmerie européenne. Et bien sûr tout ceci est renforcé par un certain nombre de micro-fonctions comme des actions civilo-militaires, des équipes de lutte anti-éléments explosifs improvisés...

 

Quels sont les pays contributeurs qui, justement, vous ont permis d’avoir toutes ces forces à disposition ?

 

Nous avons actuellement sept nations contributrices en matière de force sur le terrain. Sans évoquer évidemment ceux qui arment le poste de commandement (PC) de l’opération à Larissa [Grèce] et ceux qui armeront le PC de la force sur Bangui. Nous avons actuellement la France, la Géorgie, l’Estonie, la Lettonie, l’Espagne, la Pologne et le Portugal.

 

Quels sont les plus gros contributeurs ?

 

Je ne sais pas si on peut parler de gros contributeurs, parce qu’il y a effectivement des pays qui offrent des effectifs importants. Je pense notamment aux Géorgiens qui offrent une compagnie d’infanterie de l’ordre de 150 soldats. Et vous avez des nations qui apportent des effectifs moindres, mais des capacités qui sont extrêmement rares et précieuses. Je pense notamment aux forces spéciales espagnoles.

 

Et vous disposez d’ores et déjà des moyens logistiques qui vous permettront de projeter ces troupes sur le terrain ?

 

C’est un petit peu le problème auquel nous sommes confrontés en ce moment : le lancement reste subordonné à la mise en place d’une structure logistique d’une centaine de soldats couvrant des fonctions à la fois de soutien médical, de transport, de manutention et d’aide au déploiement. Des consultations sont en cours avec les Etats membres et des Etats tiers, en vue de trouver des contributions pour permettre à cette structure logistique de se déployer.

 

Ça veut dire qu’à l’heure actuelle il vous manque encore une centaine d’hommes et certaines compétences pour pouvoir lancer l’Eufor ?

 

Absolument… Mais des consultations sont en cours, avec tous les Etats membres et je ne désespère pas de trouver la solution qui me permettra le moment venu de recommander le lancement au Conseil.

 

Est-ce que vous avez le sentiment que la crise en Ukraine a pu retarder la contribution de certains Etats membres, voire inciter certains Etats à reculer après un premier engagement ?

 

Je crois, en tout cas, que la situation internationale telle que nous la vivons aujourd’hui explique en partie le fait que le processus de génération de forces ne va pas aussi vite que prévu. Ce n’était pas un élément pris en compte au tout début de l’établissement de l’opération. Evidement il s’est imposé à nous et à l’ensemble des Etats membres et je pense qu’il joue un rôle non négligeable effectivement, dans le ralentissement du processus. Mais nous ne sommes pas dans une situation de blocage, contrairement à ce que j’ai pu entendre ou lire ici ou là.

 

Pas de situation de blocage ?

 

Non.

 

Tout de même une situation un peu préoccupante ?

 

Situation préoccupante… Je rappelle que les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ont rédigé un communiqué commun vendredi dernier pour exprimer le fait que le compte n’y était pas et appeler effectivement les Etats membres à leurs responsabilités. Donc il y a encore un pas à faire pour que le lancement puisse être recommandé. Ce pas n’est pas grand, mais il est essentiel et nous l’attendons évidemment avec impatience.

L’objectif reste de prononcer la pleine capacité opérationnelle de la force à la fin du mois d’avril. C'était l'objectif initial et il est toujours d'actualité. Cet objectif étant bien sûr soumis à la fois à l’analyse que nous ferons nous-mêmes de la situation sur le terrain à partir des premiers déploiements, mais aussi soumis à la capacité de transport aérien et stratégique qui sera mise à notre disposition pour compléter les premiers déploiements.

 

Quels sont à vos yeux les enjeux de cette force ? Qu’est qui devrait pousser les pays membres de l’Union européenne à contribuer justement, pour le déploiement de cette Eufor ?

 

Compte tenu de la situation en République centrafricaine aujourd’hui, à la fois humanitaire et sécuritaire, je pense qu’il y a une certaine urgence à ce que nous nous déployions pour venir épauler, en quelque sorte, l’action de l’Union africaine à travers la Misca et l’action de la France à travers l’opération Sangaris. Il s’agit bien d’une opération dite de transition qui devrait durer donc six mois, à partir du moment où la pleine capacité opérationnelle aura été prononcée et qui devrait faire le lien entre la situation actuelle et une force multinationale, sans doute renforcée à l’horizon de la fin de l’année 2014.

Et j’ajoute de faciliter aussi la tâche des humanitaires, car les organisations non gouvernementales comme d’ailleurs les organisations gouvernementales, ont énormément de projets en tête pour venir en aide aux populations. Malheureusement la situation sécuritaire étant ce qu’elle est, elles ne sont pas en situation de mettre en œuvre ces projets et je crois que l’un des défis et l’un des apports essentiels d’Eufor-RCA sera aussi de créer les conditions pour les humanitaires de mettre en œuvre ces grands projets.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140319-rca-patron-force-europeen...

 

RCA: pour le patron de la force européenne, le compte n’y est pas
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 14:10

 

 

 

 

A

la Famille  de l’illustre Disparu

Joseph Vermond TCHENDO

Bangui (RCA)

 

Objet :        Lettre de condoléances.

 

Les enfants PATASSE et leur famille, 

 

Valentina, Patrice,  Valérie, Sylvain-Eugène, Jean-Christian, Serge, Marie-Angèle,  Marie-Christiane, Adeline,  Abraham, Sarah,  Providence  et  Salomon.

 

ADRESSENT

 

A la Famille LANGADY, à Madame TCHENDO et ses enfants, leurs condoléances     les plus attristées pour le décès tragique et prématuré de leur fils, de son mari et de leur père, Monsieur Joseph Vermond TCHENDO, décès survenu à BANGUI (République  Centrafricaine) à la suite d’une courte maladie.

 

Ancien Compagnon de lutte pour la Démocratie avec Notre Père, Feu Ange Félix PATASSE, reconnaissant envers cet homme jovial  et animé d’un sens  aigüe  du patriotisme  et  du devoir et surtout pour les nombreux services rendus à la Nation lorsqu’il était Ministre de Communication,  à la tête du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (M.L.P.C.), à la tête de l’Autorité de l’audio-visuelle centrafricaine mais également de garder des liens étroits avec la Famille PATASSE, nous  réitérons notre attachement indéfectible avec ses enfants et son épouse et à toute la famille éprouvée.

 

Que le Seigneur Tout Puissant, Dieu de compassion vous console, vous fortifie,  qu’Il l’accompagne dans sa dernière demeure et l’accepte parmi ses élus dans la paix et la concorde dans cette terre centrafricaine pour laquelle, il s’est battu pour la conquête de la liberté tout le long de ta vie.

 

Fait à Paris,  le 18 Mars 2014

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 13:53

 

 

 

 

 

(Le JDD 19/03/14)

 

Le JDD a visité l'hôpital communautaire de Bangui, en Centrafrique, confronté à la crise que vit le pays depuis de longs mois. Un établissement indispensable, mais obsolète, selon son directeur, Pierre-Alfred Issa Mapouka. C'est l'établissement "de référence" de la capitale centrafricaine. A Bangui, l'hôpital communautaire doit faire face au flot de victimes du conflit et de la crise humanitaires qui agitent le pays. Il y a certes un léger mieux, selon son directeur Pierre-Alfred Issa Mapouka.

 

Le service chirurgie opère chaque jour entre 15 à 30 patients, contre 60 "au plus fort de la crise", lors du déclenchement de l'intervention militaire française en décembre. Mais les difficultés persistent. L'hôpital est vétuste et manque d'équipements pourtant indispensables pour bien soigner les patients. Le chirurgien évoque la situation pour le JDD.

 

L'accès aux soins pose un grave problème partout en Centrafrique, malgré l'aide humanitaire. Le pays ne compte que sept chirurgiens. Selon les Nations unies, 2,5 millions de Centrafricains sur 4,6 que compte la population auront besoin d'une aide d'urgence en 2014.

 

Arnaud Focraud - leJDD.fr

 

http://www.lejdd.fr/International/Afrique/A-l-hopital-de-Ban...

 

Lu pour vous : A l'hôpital de Bangui, "on se débrouille"
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 13:43

 

 

 

 

 

Par Babakr Dioné – AA - 19/03/2014

 

L’envoyé spécial de l’Organisation de la conférence islamique à la RCA, Cheikh Tidiane Gadio, a entamé depuis dimanche, 16 mars 2014, une tournée en Afrique centrale qui le conduira à Bangui, en vue de relancer le dialogue entre musulmans et chrétiens «pour sauver la Centrafrique». Dans un entretien à l'agence Anadolu, Cheikh Tidiane Gadio a précisé qu'il entend aller à la rencontre de «tous les acteurs locaux et régionaux concernés par le conflit centrafricain». Une mission qui a suscité, selon l'ancien ministre des affaires étrangères sénégalais, «l'espoir» de tous les protagonistes.

 

«J’ai eu la chance d’être appelé par tous les leaders et tous les grands acteurs du conflit. Ils me connaissaient déjà. Il y a eu une réaction internationale favorable. Les pays de Communauté des Etats d’Afrique centrale sont très heureux que l’OCI apporte ses capacités pour sauver la Centrafrique», a expliqué Cheikh Tidiane Gadio à Anadolu. Le représentant de l'OCI entend, dans le cadre de cette mission, «aider les musulmans, les chrétiens et les autres communautés spirituelles à se retrouver pour sauver leur pays.» «Tant que le dialogue politique n’est pas renoué entre les différents acteurs de la vie politique centrafricaine. Tant que la médiation entre les communautés n’aura pas réussi les problèmes sécuritaires vont demeurer», a ajouté Dr. Gadio.

 

Cheikh Tidiane Gadio fut ministre des Affaires étrangères du Sénégal de 2000 à 2009. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2012 au Sénégal, il est actuellement le président de l’Institut pour les stratégies panafricaines, un groupe de réflexion indépendant basé à Dakar qui regroupe d’éminents intellectuels du continent.

RCA : l'envoyé spécial de l’Organisation de la conférence islamique est à Bangui
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