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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 18:44
Karim Meckassoua, ténor de l’opposition, quitte la République Centrafricaine

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Karim Meckassoua, ténor de l’opposition, quitte la République Centrafricaine

 

By La rédaction de Mondafrique par Thierry Simbi 17 août 2021

Accusé « d’atteinte à la sureté de l’Etat » et déchu de son titre de député, l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Karim Meckassoua exfiltré de République Centrafricaine. 

Karim Meckasssoua était soupçonné d’avoir joué un rôle majeur dans la rébellion dite « Coalition des Patriotes pour le Changement » (CPC), une alliance hétéroclite entre les groupes armés de l’ex-Seleka et antibalakas à laquelle l’ancien président François Bozizé s’est associé qui a manqué de prendre le pouvoir par la force en janvier 2021. Accusé « d’atteinte à la sureté de l’Etat », privé de son titre de député par la cour Constitutionnelle, Meckassoua vient tout juste de quitter son pays…

 À la fin du mois de mars 2021, Meckassoua s’était vu notifier une interdiction de sortie du territoire national et une demande de levée d’immunité parlementaire avait été entamée à son encontre à l’initiative de l’exécutif centrafricain.

 Rumeurs de coup d’état

 Candidat à sa réélection aux élections législatives dans sa circonscription du 3e arrondissement de Bangui, Karim Meckassoua s’était retrouvé en ballotage face à son concurrent Ibrahim Al Hissen Algoni soutenu par le parti présidentiel Mouvement Cœurs Unis (MCU). Proclamé vainqueur en mai 2021, une requête en annulation a été déposée le 14 juillet 2021 par son adversaire, après les accusations portées par le Groupe d’experts sur la RCA du Conseil de Sécurité de l’ONU dans leur dernière lettre datée du 25 juin 2021. 

 Le groupe d’experts y soulignait les éléments suivants : « Au début de l’année 2020, des membres et des individus associés à l’ex-Séléka avaient confirmé́ au Groupe d’experts que Meckassoua poussait les groupes armés et l’entourage de François Bozizé́ à lancer une action militaire pour destituer le Président. Plus récemment, des membres du MPC et du FPRC ainsi que certains acteurs politiques ont expliqué́ que Meckassoua avait participé́ à la préparation de la tentative de coup d’État du 13 janvier, en coordination avec Bozizé́ et son entourage, ainsi que Nourredine Adam, Ali Darassa et plusieurs généraux du MPC. Selon ces témoignages concordants et crédibles, Meckassoua espérait diriger un gouvernement de transition si le coup d’État de la CPC aboutissait. » 

 C’est sur base de ces éléments que la Cour Constitutionnelle a décidé le 12 Août 2021 de déchoir Karim Meckassoua de son titre de député déclarant son challenger nouveau député de la deuxième circonscription du troisième arrondissement de Bangui.

 Ne pouvant plus se prévaloir de son immunité parlementaire, Karim Meckassoua a ensuite été convoqué le lundi 16 août 2021 au Tribunal de Grande Instance de Bangui pour répondre aux accusations « d’atteinte à la sureté de l’Etat » dont il est l’objet. Finalement, Meckassoua a selon nos informations été exfiltré vers Brazzaville le même jour pour éviter d’être arrêté et placé sous mandat de dépôt dans le cadre de la procédure pénale dont il est l’objet…

 Rappelons que Karim Meckassoua fut élu Président de l’Assemblée Nationale en Mai 2016 avant d’être destitué par ses pairs le 26 octobre 2018 rentrant depuis dans une logique d’opposition frontale au régime Touadéra.

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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 18:29
RCA : le gouvernement prépare la main-d’œuvre en vue de l’exploitation pétrolière

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Centrafrique : le gouvernement prépare la main-d’œuvre en vue de l’exploitation pétrolière

 https://www.agenceecofin.com/  (Agence Ecofin) 18 août 2021 16:27 - Encore en phase d’exploration, la Centrafrique prévoit de passer à l’exploitation de sa ressource pétrolière. Le pays veut anticiper en formant une main-d'œuvre qualifiée dans le domaine. Le projet devrait aboutir à la création d’un centre de formation spécialisée.

Le Premier ministre centrafricain, Henri-Marie Dondra a annoncé un projet d’appui au développement des compétences dans le domaine pétrolier. Le projet consiste à former une main-d'œuvre compétente en prélude à l’exploitation pétrolière dans le pays.

Il a annoncé ce projet le samedi 14 août à l’occasion de la déclaration de la politique générale du gouvernement devant le Parlement. « L’ambition du gouvernement est de mettre en place un programme de formation pluridisciplinaire des cadres nationaux dans le domaine de l’industrie pétrolière avec la construction d’un centre de formation de techniciens et ouvriers qualifiés », a-t-il fait savoir.

Dans le même sillage, M. Dondra a annoncé la création des filières de Géoscience pétrolière à l’Université de Bangui. Pour l’heure, aucune échéance n’a été donnée pour la mise en œuvre de ces projets.

Par cette initiative, la Centrafrique veut non seulement assurer la demande actuelle de professionnels, mais également anticiper sur les besoins de main-d’œuvre dus à l’exploitation pétrolière. A ce jour, le pays ne dispose pas d’industrie pétrolière en phase d’exploitation.

La stratégie gouvernement pour le moment consiste à poursuivre la phase d’exploration et de créer un cadre attractif pour d’autres investisseurs afin de faire profiter au peuple centrafricain, les dividendes d’une éventuelle exploitation.

Régulièrement confrontées aux cas de rupture de produits pétroliers, les autorités centrafricaines espèrent que ces différentes initiatives permettront de développer le secteur et de régler les pénuries. Mais le défi reste de faire correspondre les formations proposées aux besoins du marché de l’emploi, afin de permettre aux entreprises de recruter les diplômés. Car, dans ce pays d’Afrique centrale, l’inadéquation formation-emploi reste la principale raison du chômage des jeunes. 

Vanessa Ngono Atangana

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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 18:19
RCA : Les femmes fortement impliquées dans la vie sociopolitique

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Centrafrique : Les femmes fortement impliquées dans la vie sociopolitique

https://www.lespharaons.com/ par Ayed Amira

Au 21ème siècle, le rôle de la femme a beaucoup changé. Les technologies modernes, les nouvelles professions et l’environnement social très changeant font des femmes des participantes à part entière à tous les processus sociaux. Pendant longtemps, les postes de direction étaient principalement occupés par des hommes, mais, récemment, cette tendance a commencé à changer considérablement. On peut voir des exemples clairs de cela dans la politique, la médecine, l’armée. Beaucoup de femmes ont eu la possibilité d’occuper des postes de direction, de maîtriser des professions traditionnellement considérées comme masculines et de décider elles-mêmes de leur destin.

Cependant, malgré ces tendances actuelles, dans de nombreux pays, les femmes sont encore peu représentées dans divers domaines typiquement masculins. Un pays dans lequel on peut voir une intégration active des femmes dans les politiques et les activités sociales est la République Centrafricaine. Le président Faustin-Archange Touadera mène sa politique en faveur des femmes et des jeunes. À son avis, les femmes devraient être impliquées dans toutes les questions socio-politiques et dans les processus de reconstruction du pays, car ce sont elles qui jouent un rôle de pacification dans les conflits.

Il convient également de noter que le nouveau premier ministre Henri Marie Dondra a soutenu la politique du président Touadera et a présenté son gouvernement, dont une partie est composée de femmes.

Parmi les figures clés de l’arène politique centrafricaine, on peut citer Brigitte Touadera, l’épouse du président Touadera. Cette Mère de la nation centrafricaine fait du travail caritatif et fait beaucoup de travail important pour aider les femmes centrafricaines. Entre autres, elle a créé une fondation Cri de Cœur d’une Mère qui a pour mission de contribuer à l’amélioration sexuelle et reproductive des adolescents, de lutter contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile et de lutter contre la stigmatisation et la discrimination faite aux femmes infertiles.

Aussi, la première dame de la République a organisé le forum des femmes parlementaires pour réclamer leurs droits notamment celui de la parité entre homme-femme inclus dans les objectifs 50/50 à l’horizon 2030 et s’est lancée dans la lutte contre la Fistule Obstétricale, une maladie dont souffrent les femmes après un travail d’accouchement prolongé. Et ce n’est qu’une partie de ce que Brigitte Touadera fait au profit des Centrafricains.
Il convient de noter l’activité de l’ancien ministre de la défense Marie-Noëlle Koyara, qui a fait tout ce qui était en son pouvoir pour rétablir l’armée nationale et assurer la sécurité en République centrafricaine. En collaborant avec les bons partenaires, tels que le Rwanda et la Russie, elle a fait des progrès significatifs dans les Forces armées centrafricaines (FACA).

Le gouvernement et le peuple centrafricains ont particulièrement salué les résultats d’une coopération militaire réussie et efficace avec la Russie, qui a fourni des instructeurs russes s’occupant de la formation des soldats des FACA dans le cadre de l’accord de coopération. Marie-Noëlle Koyara a ainsi réformé l’armée nationale et réduit considérablement la menace des groupes armés. Dans le monde, il est rare de rencontrer une femme ministre de la défense et Marie-Noëlle Koyara est un exemple à suivre. Maintenant, quand la République centrafricaine est confrontée à des difficultés, la diplomatie doit être dynamique et rigide et la ministre des affaires étrangères, Sylvie Baipo Temon s’acquitte dignement de sa mission de préserver les relations amicales avec les autres pays et de défendre les intérêts du peuple centrafricain. Son travail consiste à faire du ministère des affaires étrangères une « vitrine du pays » et à créer une image positive de la RCA et elle en fait parfaitement.

La République centrafricaine donne ainsi un excellent exemple de l’intégration des femmes dans la vie sociale et politique. Les femmes politiques de la République Centrafricaine ont montré qu’elles étaient capables de faire face à toutes les difficultés auxquelles elles étaient confrontées.

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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 17:57
RCA : quels sont les plans de l’Angola pour régler le cas Bozizé ?

 

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Centrafrique : quels sont les plans de l’Angola pour régler le cas Bozizé ?

Jeune Afrique août 27, 2021

Lors du sommet de la Conférence internationale pour l’Afrique des Grands Lacs le 13 septembre en Angola, la crise centrafricaine sera au centre des débats. En attendant, Luanda s’active pour régler au plus vite le casse-tête que représente François Bozizé.

Selon nos informations, la diplomatie angolaise n’a pas coupé le contact avec François Bozizé, réfugié depuis huit mois dans le maquis centrafricain, d’où il coordonne officiellement la Coalition des patriotes pour le changement (CPC, alliance de groupes armés). Les échanges sont encore réguliers entre l’ancien président et les équipes du président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo.

Ce dernier est la cheville ouvrière de Luanda, qui prépare activement le sommet de la Conférence internationale pour l’Afrique des Grands Lacs (CIRGL, actuellement présidée par le chef de l’État angolais João Lourenço), lequel doit avoir lieu le 13 septembre prochain dans la capitale angolaise. Lui aussi en première ligne, le ministre des Affaires étrangères, Téte António, s’était rendu à Bangui le 5 juillet dernier afin de s’entretenir avec le président Faustin-Archange Touadéra.

L’objectif de l’Angola est en premier lieu de favoriser la mise en place d’un dialogue national centrafricain le plus inclusif possible, c’est à dire comprenant l’opposition pacifique mais aussi armée. Selon nos informations, la CEEAC et la CIRGL n’ont ainsi pas abandonné l’espoir de rassembler autour d’une même table certains groupes armés entrés en rébellion sous la bannière de la CPC – comme ce fut le cas dans le cadre des accords de paix de Khartoum en 2019.

« LA POSTURE DE FAUSTIN-ARCHANGE TOUADÉRA N’A PAS CHANGÉ »

Plusieurs chefs de groupes armés, qui se tiennent relativement en retrait depuis le coup de force russo-centrafricain du début de l’année, ne seraient pas contre une participation, mais exigent des garanties de sécurité et des contreparties, ainsi qu’il en avait été à Khartoum il y a deux ans. « Ils ont laissé passer l’offensive russe et attendent que la
situation s’enlise de nouveau. Plus les négociations durent, plus la situation leur redevient favorable »,
confie un diplomate à Bangui.

Nouvel exil pour Bozizé ?

François Bozizé, qui assure officiellement la coordination de la CPC, participera-t-il lui-même au futur dialogue ? Selon nos sources, Gilberto Da Piedade Verissimo ne l’exclut pas, mais la posture de Faustin-Archange Touadéra, qui s’oppose à la présence de son prédécesseur et en a fait une ligne rouge à ne pas franchir, n’a pas changé. L’hypothèse semble donc peu probable et une deuxième option est par conséquent envisagée.

Luanda étudie en effet la possibilité de trouver à François Bozizé un lieu d’exil où il échapperait aux poursuites lancées contre lui par la justice centrafricaine. Ce scénario nécessiterait l’accord de Bangui, qui renoncerait à réclamer une extradition, et la participation des Nations unies, qui lui a imposé des sanctions en 2014 pour avoir appuyé financièrement et matériellement des milices anti-balaka lors de la crise de 2013.

Gilberto Da Piedade Verissimo était présent à Bangui ce 26 août afin de s’entretenir avec le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, le Sénégalais Mankeur Ndiaye. Le cas de François Bozizé était au menu des discussions. Le président de la commission de la CEEAC s’était également rendu le 2 août à Kinshasa pour évoquer le dossier centrafricain avec le président Félix Tshisekedi, lequel suit de près la situation à travers François Beya Wa Kasonga, son conseiller spécial en matière de sécurité.

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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 17:44
CEMAC : le FMI prescrit une utilisation des DTS « en toute transparence »
CEMAC : le FMI prescrit une utilisation des DTS « en toute transparence »
CEMAC : le FMI prescrit une utilisation des DTS « en toute transparence »

Lu pour vous

 

CEMAC : aux chefs d’Etats, le FMI prescrit une utilisation des DTS « en toute transparence »

https://www.financialafrik.com/ Par Nephthali Messanh Ledy 19 août, 2021

Prenant part ce mercredi 18 août au sommet extraordinaire virtuel des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) présidé par le Camerounais Paul Biya, Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), au cours des échanges avec les dirigeants des pays d’Afrique centrale sur l’impact économique de la pandémie et les défis auxquels la région fait face, n’a pas manqué d’appeler à une bonne gestion des droits de tirage spéciaux (DTS) qui seront alloués sou peu aux Etats.

« La prochaine allocation de DTS devrait être utilisée pour aider à reconstituer les réserves et répondre aux besoins immédiats. L’utilisation de l’allocation de DTS devra être faite avec précaution et en toute transparence. J’ai recommandé aux autorités de les utiliser pour répondre aux besoins urgents et au redressement des réserves de change », a-t-elle indiqué dans une déclaration publiée suite aux travaux.

Annoncée pour entrer en vigueur le 23 août prochain, cette allocation générale de DTS avait été approuvée en début du mois par le conseil des gouverneurs du FMI, et vise à accroître les liquidités dans le monde dans ce contexte de crise. Elle devra, entre autres, aider les pays les plus vulnérables qui s’emploient à surmonter les effets de la crise de la Covid-19.

Diversifier les économies

Lors du sommet de la CEMAC, Kristalina Georgieva a également plaidé pour une coordination étroite des politiques macroéconomiques entre les six pays et les institutions régionales de la CEMAC pour « renforcer la stabilité externe et interne » de la région à court terme et, dans le futur, « aider la région à sortir renforcée de la crise ». Elle a, par ailleurs, souligné que la communauté régionale « doit continuer à lutter contre la crise sanitaire et accélérer la campagne de vaccination pour assurer une reprise économique durable ».

« Je salue l’engagement des chefs d’État de la CEMAC en faveur de réformes structurelles profondes pour transformer radicalement et diversifier la région, continuer à soutenir les institutions régionales et réduire sa dépendance vis-à-vis des matières premières », a fait savoir la Bulgare, avant d’ajouter qu’ « il sera particulièrement important d’améliorer la transparence des finances publiques et du secteur pétrolier et gazier, de renforcer la mobilisation des recettes, de soutenir la bonne gouvernance et de mettre en œuvre des réformes favorables au secteur privé ».

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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 17:26
Henri-Claude Oyima (BGFIBank) prépare un débarquement en Centrafrique
Henri-Claude Oyima (BGFIBank) prépare un débarquement en Centrafrique

 

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Jeune Afrique

 

CBCA : le Groupe BGFIBANK va racheter une partie des 85% détenues par l’Etat centrafricain

Le groupe BGFIBank pose un pied à Bangui en établissant un partenariat stratégique avec Commercial Bank Centrafrique. Une présence qu’il entend consolider en entrant prochainement au capital de l’ex-filiale du groupe Fotso.

L’audience du 16 août que Faustin Archange Touadera a accordée à Henri-Claude Oyima avait officiellement pour objet la présentation du partenariat stratégique que BGFIBank vient d’établir avec Commercial Bank Centrafrique (CBCA). Lequel consiste en une assistance technique pour cette ancienne filiale du groupe Fotso que l’État centrafricain a réussi à restructurer.

Mais le patron du groupe bancaire panafricain a fini par dévoiler la véritable raison de son entrevue avec le président centrafricain. « Nous réaffirmons notre volonté d’accompagner fortement la CBCA qui n’est plus orpheline, mais une banque qui va désormais rentrer dans un groupe international implanté dans 11 pays… », décline Henri-Claude Oyima, accompagné pour la circonstance de Hervé Kogboma Yogo, le DG de CBCA, devant les caméras de la télévision publique.

Il n’en fallait pas davantage pour que le débat sur l’entrée de BGFIBank en RCA s’enclenche. D’autant que Bangui, qui souhaite réduire sa présence au tour de table, a reçu quelques offres sans consistance et que la banque s’apprête à effectuer une augmentation de capital pour renforcer ses fonds propres entre autres et être dans la norme communautaire de 10 milliards de F CFA.

Discussions

« Nous allons effectivement aller au-delà du partenariat établi pour faire une entrée dans le capital », confirme Henri-Claude Oyima contacté par Jeune Afrique. Pour ce faire, le groupe panafricain est en discussions avec Bangui pour racheter une partie des 85 % des parts détenues par l’État centrafricain. « Les autorités centrafricaines souhaitent que tout soit achevé en fin septembre », ajoute Oyima. Dans ce laps de temps, il faudra réunir les conseils d’administration et assemblées générales des différentes parties pour adopter l’opération et transmettre le dossier d’accord à la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), le régulateur, pour validation.

Projet d’entreprise

Si le patron gabonais ne donne aucune indication sur le pourcentage qui l’intéresse, il tient néanmoins à préciser : « Il va sans dire que notre entrée dans le capital fera de nous l’actionnaire de référence.» Avec ce nouveau coup, le groupe BGFIBank -dont le bilan total s’élevait à 3517 milliards de F CFA (5,36 milliards d’euros, soit une hausse de 12 %) en 2020, pour un bénéfice de 44 milliards de F CFA (+114 %) et un produit net bancaire de 197 milliards de F CFA – poursuit son expansion au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) où seul le Tchad lui résiste encore.

« NOUS FERONS DES ACQUISITIONS SI DES OPPORTUNITÉS SE PRÉSENTENT OU NOUS ESSAIERONS DE FONDER DES BANQUES À PARTIR DE RIEN »

Cette action s’inscrit dans le cadre du cinquième pilier de son projet nouveau d’entreprise « Dynamique 2025 » portant sur le développement du groupe. « Cela implique que nous ferons des acquisitions si des opportunités se présentent ou nous essaierons de fonder des banques à partir de rien », assure Henri-Claude Oyima.

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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 17:08
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

Bangui: l’électricité de retour dans les ménages après des années de délestages intempestifs

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 27 août 2021 07:31

La distribution de l’électricité est de plus en plus appréciée par les habitants de Bangui. Cela fait plusieurs semaines déjà que l’électricité est redevenue constante dans les ménages. Les délestages ont baissé et les activités nécessitant l’énergie électrique reprennent dans les quartiers de la capitale.

 L’amélioration dans la fourniture de l’électricité dans la capitale centrafricaine intervient après des travaux sur la centrale hydroélectrique de Boali 2. Selon de nombreux Banguissois, cette amélioration a permis la relance de leurs activités économiques. C'est ce que témoigne Nicaise Kouta, responsable d’un atelier de soudure au quartier Fouh dans le 4e arrondissement.

"Nous avions beaucoup souffert avec les délestages. Mais ces derniers temps, la distribution régulière nous permet de faire fonctionner l'atelier et cela améliore notre revenu", précise-t-il.

Pour Juvénal Redjimalet, superviseur d’un pressing à Bimbo, les recettes sont bonnes depuis que la distribution du courant est plus ou moins régulière.

"C'était difficile avec le délestage. On avait des problèmes avec nos clients et cela a aussi joué sur nos recettes. Depuis que nous avons l'électricité dans le secteur, tout se passe bien en termes de recettes financières et nos clients sont satisfaits", témoigne-t-il.

La satisfaction est encore grande dans les reculés de Bangui où l’électricité était presque inexistante il y a quelques mois en arrière.

"Les enfants sont contents à la maison. Avec ces vacances, ils sont devant l'écran pour suivre leurs chaînes préférées. Tout va bien pour l'instant", témoigne  Justraline, une mère de famille, habitant le secteur Bimbo.

Le manque d’électricité et les conséquences qui s’en sont suivies ont éveillé la conscience collective dans certains quartiers de Bangui. 

"Nous devons prendre conscience aujourd'hui et protéger les installations de l'Enerca pour notre bien et c'est ainsi que nous allons développer ce pays" lance Ghislain Nguitigaza, habitant du 4e arrondissement.

En plus des travaux réalisés sur la centrale hydraulique de Boali, l’Enerca est sur le point de diversifier ses sources d’énergie avec des centrales solaires de Danzi et Sakaï, encore en construction.

 

 

RCA: la SODECA annonce la construction de 3000 forages à Bangui et dans sa périphérie

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 20 août 2021 10:56

Face aux difficultés d’accès à l'eau potable dans certains quartiers de Bangui, la Société de distribution d’eau en Centrafrique (Sodeca) compte construire 3 mille forages dans la capitale centrafricaine et ses environs. Déjà au moins 10 forages sont en construction dans les quartiers Mbémbé et cité Nazareth dans la commune de Bimbo. La Sodeca et le Ministère de l'hydraulique ont visité les travaux le lundi 16 août 2021.

Une dizaine de forages seront construits aux quartiers Mbémbé et Cité Nazareth situés un peu en hauteur à la périphérie ouest de Bangui. Ces quartiers étaient privés d'eau potable pendant des années. Même si les machines continuent encore de perforer les forages, mais pour les riverains, l'eau qui commence déjà à sortir est un début de solution pour les habitants.

"Aujourd'hui, nous sommes soulagés avec la construction de ces forages par la Sodeca dans notre secteur, car avant nous ne consommons que l'eau du puits mais il faut aller vers Carmel et Padre Pio", déclare une habitante du quartier Mbembe.

"Avant, il faut parcourir au moins une distance de 2 km pour s'approvisionner en eau potable. Une femme transporte 4 bidons pour les besoins de la famille. C'est un ouf de soulagement", témoigne un père de famille habitant la Cité Nazareth.

Pour Arthur Bertrand Piri, ministre de l’hydraulique, l'accès à l'eau potable reste un défi à relever en raison de l'extension de la ville de Bangui.

"Compte tenu de l'extension de la ville de Bangui, la Sodeca ne dispose pas encore pour le moment des moyens pour faire face au rythme de création de nouvelles agglomérations. C'est pour cette raison que nous avons opté pour les zones périphériques la construction des forages en vue de permettre à nos compatriotes de consommer de l'eau potable", précise le ministre.

Si vraiment ces 3 mille forages seraient construits dans le temps imparti à Bangui et ses environs, les Banguissois pensent qu'ils réduiraient le problème d'accès à l'eau potable.

 

 

Nouvelles nationales sur RNL
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11 août 2021 3 11 /08 /août /2021 00:05
RCA : offices religieux en prélude à la commémoration de la fête de l'indépendance
RCA : offices religieux en prélude à la commémoration de la fête de l'indépendance

 

Centrafrique : offices religieux en prélude à la commémoration de la fête de l'indépendance

Par : Yann | 
French.china.org.cn | Mis à jour le 09-08-2021

Plusieurs délégations gouvernementales se sont disséminées dimanche dans les différentes dénominations religieuses préalablement à la commémoration, le 13 août prochain, du 61e anniversaire de l'indépendance de la Centrafrique, a appris Xinhua dimanche de source gouvernementale.

Les délégations, composées de quatre personnes chacune, ont pour but d'une part de participer à des offices religieux et d'autre part d'exhorter les fidèles à la culture de la paix, du vivre-ensemble et de la cohésion sociale avant l'événement national, selon la même source.

De l'avis du ministre d'Etat centrafricain chargé du Désarmement, de la Démobilisation, de la Réintégration et du Rapatriement (DDRR) et du Suivi de l'Accord politique de paix et de réconciliation (APPR), Jean Willybiro Sacko, au sortir d'un culte dimanche dans le 2e arrondissement de la capitale centrafricaine Bangui, les mosquées n'ont pas été omises, car vendredi dernier, d'autres membres du gouvernement se sont rendus dans ces lieux de culte.

Source: Agence de presse Xinhua

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11 août 2021 3 11 /08 /août /2021 00:01
« Le singe est une viande très appréciée »

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« Le singe est une viande très appréciée »

 

https://www.ouest-france.fr/ https://www.ouest-france.fr/09/08/2021 à 05h00 Patrick David (Hauts-de-Seine) 

 

International. « En Centrafrique, la viande de singe est sur les étals des marchés de province et des quartiers nord de la capitale. Sa consommation n’est cependant pas sans risques pour la santé. »

Parmi les viandes d’animaux sauvages (appelées également viandes de brousse ou viandes boucanées), le singe est une viande très appréciée des Centrafricains, à l’exception des musulmans qui s’interdisent d’en consommer pour des motifs religieux. Certains n’hésitent pas à braver les services des douanes pour en apporter à des proches installés en France ou en Belgique. C’est un cadeau de choix.

En Centrafrique, la viande de singe est sur les étals des marchés de province et des quartiers nord de la capitale. Elle se présente sous la forme de morceaux boucanés. La tête, la cervelevée, les pattes, le bassin sont très recherchés des connaisseurs. Si la viande de singe est un plus un peu chère à Bangui, elle est accessible en province aux plus pauvres.

Pour ces derniers, le bœuf, le cabri ou les volailles sont des viandes trop coûteuses. Les milices ont détruit les élevages familiaux. La viande de brousse (antilope, pangolin, crocodile, serpents, porcs-épics, petits rongeurs, singe…) est une alternative pour ces populations.

La consommation de la viande de singe n’est, cependant, pas sans risques pour la santé.

Le singe peut être responsable de zoonoses, de la monkeypox (variole du singe). Les jeunes enfants sont les plus exposés.

Cette zoonose est moins grave que la variole humaine. Elle est néanmoins mortelle dans 1 à 10 % des cas. Depuis 2013, date du début des affrontements entre les groupes armés, plusieurs foyers ont été identifiés en plusieurs endroits du territoire. Entre 2018 et 2019, une trentaine de cas dont deux ayant conduit à des décès ont été décelés.

Il n’est pas envisagé d’en interdire la consommation dans le contexte d’insécurité que connaît le pays et s’agissant d’habitudes alimentaires bien ancrées. Aussi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Institut Pasteur restent très vigilants sur les risques concernant la consommation de viande de brousse et de singe en particulier.

Il est conseillé de manipuler ces animaux avec une grande prudence et de cuire leur viande.

Il faut savoir que la viande de brousse représente 80 % de l’apport en protéines des populations en Afrique centrale. La Centrafrique est d’autant plus concernée qu’elle connaît une grave crise alimentaire du fait des violences.

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10 août 2021 2 10 /08 /août /2021 23:48
Soldats au Mozambique et en Centrafrique, le Rwanda sur tous les fronts
Soldats au Mozambique et en Centrafrique, le Rwanda sur tous les fronts

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Soldats au Mozambique et en Centrafrique, soutien possible à la RDC, le Rwanda sur tous les fronts


https://www.francetvinfo.fr/   09/08/2021 16:38 Jacques Deveaux France Télévisions  

 

Un nouveau contingent de casques bleus rwandais s’installe en Centrafrique. Au Mozambique, Kigali appuie l’armée nationale dans la sécurisation du Cabo Delgado. Paul Kagame n’exclut pas non plus de soutenir la RDC au Kivu et en Ituri.

300 casques bleus rwandais sont arrivés en renfort en Centrafrique, notamment pour sécuriser l’axe routier reliant Bangui au Cameroun. Un axe, vital pour le ravitaillement de la capitale, qui avait été coupé au plus fort de l’offensive des rebelles en décembre 2020. Des centaines de camions s’étaient retrouvés bloqués.

"Le reste du bataillon qui compte 450 soldats arrivera d'ici à la fin de l'année", a déclaré à l'AFP Abdoulaziz Fall, porte-parole de la force de la Minusca. Le Rwanda est ainsi le premier pays contributeur à la force de paix des Nations unies en Centrafrique.

"Main dans la main avec la Centrafrique"

Le Rwanda s’implique ainsi un peu plus dans le devenir de la République centrafricaine, et de son actuel président Faustin-Archange Touadéra. Kigali était déjà aux côtés de ce président dans sa lutte contre les rebelles. Des soldats rwandais sont intervenus début 2021 pour officiellement soutenir les casques bleus menacés par les rebelles. Faustin-Archange Touadéra a d’ailleurs été reçu en grandes pompes le 5 août à Kigali, et les deux pays ont signé quatre protocoles d’accords bilatéraux. Paul Kagame rappelait à cette occasion que "le Rwanda est très heureux de marcher main dans la main avec la Centrafrique, dans un objectif de paix, de réconciliation et de prospérité".

Dans ce contexte, Kigali n’a pas d’états d’âmes à participer à une force internationale pourtant très critiquée localement. "On nous a demandé de fournir plus de troupes sous la bannière des Nations unies. Nous sommes toujours prêts à le faire parce que nous en avons les moyens et parce qu’on nous l’a demandé" a précisé Paul Kagame.

Mission au Mozambique

Des soldats rwandais sont également présents au Mozambique pour aider l’armée à combattre les jihadistes dans le nord du pays. L’attaque contre Palma dans la province de Cabo Delgado le 24 mars 2021, a provoqué un traumatisme et révélé au grand jour l’incapacité de l’armée nationale à assurer la sécurité des habitants de la région. Jusqu'à présent, le président mozambicain Filipe Nyusi se montrait réticent à toute aide étrangère, insistant sur la souveraineté du pays, indépendant depuis 1975. Mais il a fini par céder face à la pression internationale.

Ainsi, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) regroupant 16 pays a annoncé fin juin l’envoi de troupes pour soutenir le Mozambique. Mais le Rwanda, qui ne fait pas partie de la communauté est lui déjà présent. 1000 hommes ont été déployés dès le 9 juillet.

Selon le porte-parole de l’armée rwandaise, l’opération de soutien aux soldats mozambicains se déroule bien, les succès se multiplient aux dires des militaires rwandais. "Nous progressons bien dans la province de Cabo Degaldo", a-t-il précisé à l’AFP. L’objectif est de reprendre le contrôle du port de Mocimboa da Praia, devenu un fief jihadiste. En chemin, ils ont sécurisé la localité d’Awasse, abandonnée par les jihadistes, tout comme celle de Palma.

Main tendue à Kinshasa

Dans son offensive diplomatique tous azimuts, après la normalisation des relations avec la France, Paul Kagame s’est également rapproché de son homologue congolais Félix Tshisekedi. Les deux hommes se sont rencontrés le 25 juin 2021 à Rubavu, au Rwanda. Les relations avec les deux pays ont toujours été difficiles. La République démocratique du Congo a connu deux guerres qui ont déstabilisé la région frontalière du Kivu. Le Rwanda en a largement pris sa part, et depuis, la RDC accuse régulièrement Kigali d’interventionnisme en armant les groupes armés dans le Kivu.

Désormais entre les deux pays on parle de coopération bilatérale, notamment sur l’exploitation de l’or. Et, dans le contexte de l’Etat de siège imposé en Ituri et au Nord-Kivu, Kigali se dit prêt"Le Rwanda s'engage à consentir d’efforts et cela en collaboration avec la République démocratique du Congo dans le respect de sa souveraineté nationale (...) le Rwanda est prêt à prêter mains fortes à la RDC dans la mesure de nos moyens", a déclaré Kagame.

Bref, Paul Kagame impose son leadership dans cette région d’Afrique centrale, et fait ainsi oublier les choses qui fâchent. Comme cette enquête de l’ONU qui met en lumière le rôle du Rwanda dans les réseaux de contrebande de minéraux congolais. Le pays, quasiment sans mines, est devenu l’un des plus gros exportateurs de coltan au monde.

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Published by Centrafrique-Presse.com