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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 01:09

 

 

 

http://www.adiac-congo.com/content/centrafrique-le-pam-etablit-un-pont-aerien-pour-maintenir-lassistance-humanitaire-12699

 

Jeudi 8 Mai 2014 - 1:00 Grâce à ce mécanisme mis en place, le Programme alimentaire mondial (PAM) a transporté ce 7 mai 50 000 litres de carburant par avion de Nairobi à Bangui pour un coût de 280 000 dollars (200 000 dollars pour le transport et 80 000 dollars pour le carburant), annonce l’agence onusienne dans un communiqué Le pont aérien permet non seulement de transporter du fuel à la Centrafrique, confrontée à une pénurie de carburant, mais aussi de fournir de l’aide d’urgence aux plus vulnérables. Pour des raisons administratives et de sécurité, le transport de carburant par des camions commerciaux entre le Cameroun et la RCA en provenance du Cameroun a été interrompu.

 

Le Service humanitaire aérien des Nations unies (UNHAS), géré par le PAM, a dû par conséquent suspendre ses vols depuis le 23 avril, mettant ainsi en péril l’assistance apportée par le PAM et les autres agences humanitaires. « Ce pont aérien est un coût supplémentaire énorme pour notre opération en Centrafrique, mais nous n’avons pas le choix. Des centaines de milliers de personnes ont besoin de notre aide à Bangui et à l’intérieur du pays, et l'UNHAS est essentiel pour l’ensemble de la communauté humanitaire », a déclaré Denise Brown, directrice régionale du PAM pour l’Afrique de l’Ouest.

 

D’après le PAM, l'UNHAS transporte en moyenne 1 800 passagers par mois vers 27 destinations en RCA. Ce service est essentiel pour assurer les déplacements des travailleurs humanitaires et les évacuations d’urgence. Il transporte également des produits nutritionnels spécialisés dans les régions les plus reculées afin de prévenir et soigner la malnutrition.

 

En plus de la pénurie de JET A-1, la RCA doit faire face également à une pénurie de carburant pour les transports routiers. Si les livraisons par la route ne reprennent pas rapidement, les stocks du PAM pour les voitures et camions seront épuisés dans trois semaines, compromettant l’acheminement de l’aide alimentaire. « Nous espérons qu’un accord aboutira entre les chauffeurs, les compagnies pétrolières, le gouvernement et les autres parties prenantes afin d’assurer la reprise des distributions rapidement », a ajouté Denise Brown.

 

Le PAM fournit une aide d’urgence vitale aux populations de RCA, y compris un soutien nutritionnel à 25 000 enfants souffrant de malnutrition chronique et aigüe. Les deux tiers des bénéficiaires de l’aide humanitaire se trouvent dans les zones rurales hors de Bangui, y compris dans les provinces de Bambari, Bossangoa, Bouar, Kaga Bandoro, et Paoua. Nestor N'Gampoula

Centrafrique : le PAM établit un pont aérien pour maintenir l’assistance humanitaire
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 17:50

 

 

 

 Bangui, 07 Mai (ACAP)- Les journalistes centrafricains ont effectué une marche pacifique pour protester contre l’assassinat le 30 avril dernier de leur confrère Désiré Sayenga, du journal Le Démocrate et du décès le 5 mai du journaliste Réné Padou de la Radio ESCA et superviseur de la Radio Opération Jéricho, mercredi 7 mai 2014 à Bangui.

 

L’objectif de cette journée sans journaux et de la marche pacifique est de dénoncer l’assassinat de ses deux confrères, et l’insécurité généralisée dans le pays. A l’issue de cette marche pacifique, le Président de l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA), Maka Gbossokotto a remis un mémorandum au chargé des questions politiques de la Multidimensionnelle des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Centrafricaine (MINUSCA), Lawrence Wholers.

 

Le Président de l’UJCA, M. Maka Gbossokotto a accusé le gouvernement et la Communautaire internationale d’être responsable et complice de ses assassinats. Selon lui, les forces internationales déployées en Centrafrique ont refusé d’appliquer le chapitre 7 des résolutions 2121 et 2127 du Conseil de Sécurité des Nations Unies autorisant le désarmement par la force de toutes les milices qui sévissent dans le pays.

 

Pour sa part, le chargé des questions politiques de la Mission Multidimensionnelle des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Centrafricaine (MINUSCA), Lawrence Wholers a émis le vœu de mettre en place une équipe chargée d’assurer la sécurité des journalistes.

Marche de protestation des journalistes centrafricains contre l’assassinat de leurs deux confrères
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 13:36

 

 

 

 Publié le 07/05/2014 à 06:04

 

http://www.ledauphine.com/france-monde/2014/05/07/la-centrafrique-en-voie-de-somalisation-yhyl

 

Les mois passent et la situation ne cesse d’empirer en Centrafrique, où la force française Sangaris et les militaires africains de la Misca ne parviennent pas à empêcher massacres et exactions. Les combats ont opposé lundi, au nord-ouest de la Centrafrique, un détachement de la force française Sangaris et une colonne ennemie, dont plusieurs éléments ont été tués, a indiqué hier le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’État-major, à Paris.

 

Les affrontements se sont produits à environ 450 km au nord-ouest de Bangui et ont duré près de trois heures, nécessitant un appui aérien d’avions de chasse français venus de N’Djamena. Les militaires français ont dû employer les grands moyens, notamment des mortiers et des missiles antichars, face à des rebelles lourdement armés. Il n’y a pas eu de blessé français malgré la violence des échanges de tirs.

 

Les combats se sont interrompus à la tombée de la nuit, une partie de la colonne adverse ayant été détruite. Les attaquants survivants ont fui. Le risque d’une partition Ces événements interviennent après le massacre de 16 civils dont trois membres de MSF (Médecins sans frontières) commis le 26 avril à l’hôpital de Boguila, dans une zone proche. Selon MSF, depuis 18 mois, les violences sont récurrentes dans le nord-ouest de la Centrafrique, frontalier du Tchad où les rebelles de la Séléka, à dominante musulmane, ne s’avouent pas vaincus.

 

Alors que la plupart des musulmans de Bangui et de la moitié sud de la Centrafrique ont fui dans les pays limitrophes pour échapper aux massacres commis par les milices anti-balaka à dominante chrétienne soucieuses de se venger des exactions des rebelles de la Séléka, des groupes très actifs à dominante musulmane font régner la terreur dans le nord-ouest. Le risque d’une partition du pays est bien réel.

Lu pour vous : Un détachement français attaqué réplique à l’arme lourde, avec appui aérien
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 13:31

 

 

 

 

 

(Dw-World 07/05/14)

 

Cathérine Samba-Panza, la présidente de transition en Centrafrique s'est gardée de présenter le bilan de ses 100 jours à la tête du pays, elle a axé son discours sur les mesures économiques et sociales. L'intervention de Cathérine Samba-Panza a eu lieu comme annoncé, mais ce n'était pas d'un bilan dont il s'agissait. Devant les membres du CNT, l'organe parlementaire de transition, Cathérine Samba-Panza investie le 23 janvier dernier, a plutôt fait des annonces concernant les entreprises et l'accès des populations aux soins de santé. Emmanuel Sandy Cyrus est un des membres du CNT.

 

Il a suivi le discours de la présidente de la transition : «La première annonce importante qu'elle a faite c'est que dans les tout prochains jours, il y aura gratuité des consultations dans les établissements de santé publique. La deuxième annonce importante c'est l'exonération fiscale et douanière en faveur des entreprises et sociétés privées qui ont connu beaucoup de difficultés parce qu'elles ont été vandalisées, pillées etc. Moi personnellement, je pense que c'était quand-même prématuré de parler de bilan des cent premiers jours. Malheureusement, je pense qu'elle n'a pas répondu aux attentes du CNT ni du peuple centrafricain parce que dans le bilan qu'elle a présenté, elle ne s'est pas appesantie sur la feuille de route de la transition.»

 

Le CNT a toujours été exigent vis-à-vis des gouvernements successifs en ce qui concerne la situation sécuritaire dans le pays. En février, l'insécurité a coûté la vie à un membre du CNT, tué par balles à Bangui alors qu'il faisait le deuil de deux de ses enfants assassinés. Cela avait plongé le parlement de transition dans l'émoi. Le rétablissement de la sécurité était pourtant au centre des préoccupations de la présidente, lors de son investiture le 23 janvier. Un point sur lequel Cathérine Samba-Panza et son gouvernement n'auront pas beaucoup convaincu. Insécurité persistante Preuve de la persistance de l'insécurité, des soldats français de l'opération Sangaris ont indiqué avoir été confrontés, lundi, à une colonne d'hommes lourdement armés dans le Nord du pays dans les environs d'une localité appelée Boguila où ils étaient en patrouille.

 

Ces hommes non encore identifiés ont ouvert le feu. La riposte des soldats français ne s'est pas fait attendre. A l'aide de mortiers, de missiles anti-chars et d'avions de chasse, ces soldats ont tué plusieurs des combattants. Cela dit, au sein de l'opinion centrafricaine, les avis divergent sur le bilan des 100 jours de Madame Samba-Panza. D'après une citoyenne de Bangui dont la Deutsche Welle a eu le témoignage au téléphone ce lundi, la situation a un peu changé sous Cathérine Samba-Panza. Mais l'on comprend que le ton est plutôt amer du côté de nombreux musulmans du pays. La plupart ont fui les violences dont ils sont la cible depuis des mois.

 

http://www.dw.de/pas-de-bilan-des-100-jours-de-samba-panza/a...

Pas de «bilan» des 100 jours de Samba-Panza (DW)
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 13:29

 

 

 

(Xinhua 07/05/14) La Commission européenne a annoncé mardi l'augmentation de six millions d'euros de son aide d'urgence à 100.000 réfugiés centrafricains fuyant la violence vers le Cameroun et le Tchad. Ce financement vient s'ajouter à l'aide de quatre millions d'euros déjà accordée par la Commission européenne aux réfugiés centrafricains depuis que la crise a gagné en intensité dans leur pays en décembre dernier.

 

Il contribuera à répondre aux besoins humanitaires de base comme le logement, la nourriture, la santé, l'eau, l'assainissement et l'hygiène, et sera réparti à parts égales entre le Cameroun et le Tchad, les pays voisins qui font face aux plus gros afflux de réfugiés, a précisé la Commission européenne dans un communiqué. "La situation effroyable en République centrafricaine provoque une crise dans toute la région, et comme le nombre de réfugiés continue d'augmenter, il y a peu de chances que ceux-ci puissent rentrer chez eux", a déclaré Kristalina Georgieva, la commissaire européenne en charge de la coopération internationale, de l'aide humanitaire et de la réaction aux crises, lors d'une visite au Cameroun.

 

Selon les estimations, la crise actuelle en République centrafricaine aurait déjà contraint quelque 100.000 personnes depuis décembre à se réfugier au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo et en République du Congo, ce qui porte le nombre de réfugiés centrafricains dans les pays voisins à près de 350.000. Au moins 70.000 réfugiés sont arrivés Cameroun, plus de 12.000 en République démocratique du Congo, 8.000 au Tchad et plus de 8.000 en République du Congo.

 

La République centrafricaine compte parmi les pays les plus pauvres au monde et est en proie à un conflit armé vieux d'une décennie. La flambée de violence survenue en décembre 2013 a aggravé la situation et, aujourd'hui, plus de la moitié de la population de ce pays de 4,6 millions d'habitants a besoin d'une aide immédiate. Plus de 600.000 personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays, dont 178.000 dans la seule capitale, Bangui.

L'UE augmente son aide d'urgence aux réfugiés centrafricains de six millions d'euros
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 13:24

 

 

 

 

 (RFI 07/05/14)

 

Bonne nouvelle pour les fonctionnaires centrafricains : leurs salaires vont être payés pour les prochains mois et des solutions plus pérennes sont à l'étude. La Banque mondiale soutient financièrement les autorités de transition. La Banque mondiale a signé, lundi, avec les autorités centrafricaines, un accord de financement des salaires pour les quatre prochains mois.

 

A compter de fin mai, 20 000 fonctionnaires civils vont être payés, via la Banque mondiale : 30 millions de dollars seront affectés à cette mission d'urgence. Les salaires des policiers et gendarmes seront pris en charge par le Pnud, le Programme des Nations unies pour le développement. Quant aux éléments des forces armées, les FACA, leurs soldes leur seront versées, mais via le Trésor public centrafricain. Reste à trouver l'argent pour payer les quatre mois d'arriérés et surtout assurer le versement des salaires à compter de septembre.

 

Le 14 mai prochain, le Fonds monétaire international (FMI) doit valider une reprise du soutien financier à la Centrafrique. Un rendez-vous majeur, qui permettra d'enclencher le décaissement de la part des autres partenaires de la RCA. Ce versement des salaires est un grand soulagement pour les familles centrafricaines. Avec la crise et le chaos administratif, les arriérés de salaires se sont multipliés, accentuant les souffrances des populations.

 

La Banque mondiale procède également au nettoyage des fichiers de la fonction publique pour faire la chasse aux fonctionnaires fictifs qui avec la crise ont quitté leur poste pour se réfugier hors du pays, tout en continuant à percevoir leur salaire.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140507-rca-aide-banque-mondiale-...

RCA: aide de la Banque mondiale pour payer les fonctionnaires
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 13:19

 

 

 

 

 

Vidéo par Tatiana MOSSOT France 24 07/05/2014

 

http://www.france24.com/fr/20140507-video-centrafrique-bouca-ville-martyre-ex-seleka-anti-balakas-misca/

 

Plus d'un an après le début de la crise en Centrafrique, les violences restent quotidiennes dans le pays, malgré la présence des forces internationales.

 

Reportage à Bouca, dans le centre du pays.

 

À Bouca, à 200 km au nord la capitale centrafricaine, des maisons calcinées tombent en ruines et les quelques habitants encore présents vivent dans une paroisse, terrorisés. Les stigmates du passage des rebelles de l'ex-Séléka, en avril dernier, sont toujours là.

 

Le 22 avril, une centaine d'entre eux ont pris d'assaut pendant 48 heures cette ville charnière, située entre les territoires ex-Séléka et anti-balakas (milices chrétiennes). Les habitants de la région se disent "martyrs" de l'ancienne rébellion, qui vient régulièrement piller et tuer une population à bout de souffle. Depuis sept mois, quelque 120 chrétiens sont morts, contre une quarantaine de musulmans, tués par les anti-balakas.

 

Cent jours après l'entrée en fonction de la nouvelle présidente Catherine Samba Panza, la réconciliation entre chrétiens et musulmans de Centrafrique semble une mission impossible. "Les forces africaines préfèrent rester en ville" Pris pour cibles, les prêtres et les soeurs catholiques de la ville ont temporairement quitté la région, laissant leurs ouailles à leur triste sort. Le dernier représentant de l'église ne se dit guère confiant envers les forces africaines de la Misca.

 

"Elles laissent [les anti-balakas] entrer ici, elles préfèrent rester en ville uniquement, vous voyez c'est ce qui nous fait très peur", confesse Jean de Dieu, vice-président de la paroisse de Bouca. L'église est aujourd'hui protégée par les milices chrétiennes, admet-il. Armes artisanales au poing et gris-gris à la ceinture, les anti-balakas affirment protéger les leurs, même face aux armes lourdes, et résister "par la grâce de Dieu". Conditions d'hygiène déplorables

 

Environ 4 000 personnes sont réfugiées dans cette paroisse, dans des conditions d'hygiène déplorables. L'aide humanitaire parvient au compte-goutte. Une femme enceinte a récemment perdu son bébé après avoir parcouru 43 km à pied pour rejoindre l'hôpital, dont le service de maternité avait été fermé quelques mois plus tôt. "Si on se sentait en sécurité, on serait descendues à l'hopital pour aller accoucher. Mais comme ce n'est pas le cas, on peut seulement les faire accoucher à même le sol", déplore Alice-Rose Befio, ancienne responsable de la maternité de Bouca.

Bouca, ville "martyre" de l'ex-Séléka - vidéo France 24
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 13:13

 

 

 

~~ Bureau Politique Secrétariat Général

 

N°________MLPC/BP/SG/014

 

 

                                                    COMMUNIQUE RADIO

 

 

Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) est bouleversé et consterné par le décès de l’ancien Premier Ministre, Monsieur Jean Paul NGOUPANDE, survenu le 4 Mai 2014 à Paris en France des suites d’une longue maladie.

 

La disparition à grand regret de ce digne fils de Centrafrique, philosophe de renommée internationale et grande figure emblématique de la politique Centrafricaine, crée un vide difficile à combler tant sur le plan littéraire que politique.

 

Au nom des militantes et militants du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), le Bureau Politique adresse au Parti de l’Unité Nationale (PUN) et à la famille de l’illustre disparu, toute sa compassion et ses condoléances les plus attristées. Fait à Bangui, le 5 Mai 2014 Le Président Martin ZIGUELE

Message de condoléances du MLPC au PUN
Message de condoléances du MLPC au PUN
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 12:53

 

 

 

 

Bureau Politique

Secrétariat Général

 

                                                          COMMUNIQUE

 

 

Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) a appris avec une grande tristesse le décès du compagnon de lutte, Monsieur Francis Albert OUAKANGA, membre du Directoire Politique de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS), survenu le 04 Mai 2014 à Nantes en France des suites d’une courte maladie.

 

La disparition tragique et brutale de ce grand combattant de la liberté, de la démocratie et du progrès en République Centrafricaine, endeuille la grande famille du MLPC dont il a été membre fondateur. C’est ici le lieu de lui rendre un hommage mérité et le MLPC lui restera reconnaissant.

 

Au nom du Bureau Politique, des organes dirigeants du Parti et à mon nom propre, j’adresse au Directoire Politique de la C.R.P.S et à la famille de l’illustre disparu, notre compassion et nos condoléances les plus émues.

 

Fait à Bangui, le 5 Mai 2014

 

 

Martin ZIGUELE

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 23:58

 

 

 

 

 

par RFI 06-05-2014 à 17:30

 

L’ancien Premier ministre et essayiste centrafricain Jean-Paul Ngoupandé est décédé, le 4 mai. Chef du gouvernement éphémère pendant la présidence de feu Ange Félix Patassé, Jean-Paul Ngoupandé est mort à soixante-huit ans suite à une chute à son domicile en région parisienne. Homme de lettres, titulaire d'un doctorat en philosophie, il a beaucoup écrit sur les défis du continent africain. Il avait l'embonpoint décomplexé, le sourire triomphant et le regard empli de bienveillance.

 

Tous ceux qui ont approché Jean-Paul Ngoupandé ont été marqués par l'aura de sympathie qui émanait du personnage. Cet ancien professeur de philosophie engagé en politique était un brillant intellectuel. « L'honneur de son pays », disent aujourd'hui ses amis. Essayiste, auteur notamment de l'Afrique sans la France et l'Afrique face à l'Islam, il professait le respect d'une morale et d'un ensemble de principes. Il demeurait un intellectuel jusque dans sa façon d'aborder la sphère politique, c'est à dire sans jamais s'abreuver au caniveau de la démagogie.

 

Ministre de l'Education nationale au milieu des années 80, il est ensuite nommé ambassadeur en Côte d'Ivoire, sous le règne de Félix Houphouët Boigny, le président à qui il vouait une profonde admiration.

 

La période la plus difficile de sa carrière, avoua-t-il plus tard, furent ces huit mois, entre 1996 et 1997 où il dirigea le gouvernement de transition sous la présidence d'Ange Félix Patassé. Pourtant, c'est au sortir de cette expérience qu'il crée son parti et devient député.

 

Rallié à Bozizé, il en défendra surtout la politique étrangère. Sa carrière politique s'arrête brutalement pour des raisons de santé en 2006. Mais Jean Paul Ngoupandé se recentre alors sur ses écrits et ses livres. « Je fais de la politique par devoir, disait-il, alors que j'écris par goût ».

Décès de l’ancien Premier ministre centrafricain, Jean-Paul Ngoupandé
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