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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:27

 

 

 

 

Dimanche  11 Mai 2014,  

 

Le Drian, Ministre Français de la Défense  effectue un voyage dans notre pays pour, « officiellement rendre visite  aux «  Eléments Français  Stationnés » au Sénégal,  et s’ « entretenir avec notre Ministre des Forces Armées ».

Cependant, le contexte sous régional dans lequel s’effectue cette visite  autorise à se demander,  à quelle fin ?

 

En effet, Le Chef de l’Etat  avait signé avec son homologue Français, Sarkozy, un «  Traité instituant un Partenariat en matière de coopération militaire entre la République Française et la République du Sénégal » le 18 Avril 2013, avec un délais  « d’un an pour définir les emprises » devant être mises, par le Sénégal, aux «  Eléments Français en Station ou en Transite » dans notre Pays. 

 

Voilà déjà, le 18 Avril 2914, un an que ce délai a expiré  pendant que les Sénégalais ignorent tout de ce «  Traité de partenariat »,  et que la France est de nouveau en « guerre » en République Centre Africaine,  alors que celle engagée au mali,  avec l’Opération Serval,  est en train d’être officiellement clôturée,  mais, en pratique,  elle continue de se dérouler  sous nos yeux.

 

C’est par ce quelle n’a  pas atteint  son but officiel qui est de lutter contre les terroristes qui ont occupé le Nord du Mali, pour les y chasser et aider l’Etat Malien  à recouvrer sa souveraineté sur toute l’étendue de son territoire. 

 

 Jusqu’ici, l’Etat souverain du Mali n’ assume pas sa souveraineté  dans la région Nord ,à Kidal,  que  l’Opération Serval a permis au Mouvement de Libération de l’AZAWAD, (MNLA) de réoccuper.

 

L’AZAWAD  est le  nom donné à cette partie Nord du Mali par les Indépendantistes du MNLA qui ont déclenché une guerre de sécession en complicité avec les « Jihadistes venus de Lybie »  avec la bénédiction du Président Sarkozy, et qui avaient fini par les y chasser vers le  Burkina Fasso, sous la protection du Président Blaise  Compaoré.

 

La nouvelle intervention des forces Françaises en  République Centre Africaine est aussi officiellement motivée  par le souci de mettre un terme à la « guerre de religion » entre musulmans et chrétiens de ce pays, aux conséquences humanitaires, sécuritaires   incalculables, et  qui menace ce pays d’une partition.

 

Cette nouvelle « guerre de France » , dans un pays où musulmans et chrétiens ont vécu des siècles dans la paix et la convivialité, est le résultat  d’un coup d’Etat  effectué par une rébellion armée, la SELEKA, appuyée par le Tchad,  contre le Président BOZIZE, lui-même installé par un coup d’Etat avec l’aide de la France, contre le Président PATASSE,  qui était démocratiquement élu.

 

 La France faisait payer ainsi à BOZIZE son rapprochement avec l’Afrique du SUD  et la Chine.

La prise du pouvoir par la SELEKA a jeté l’armée régulière de la République Centre Africaine  et  ses forces de Sécurité, dans une résistance armée dénommée les «  ANTI BALAKA » pour restaurer  le pouvoir du  Président légitime de leur pays,  BOZIZE, déchu par  la SELEKA.

 

Les  « ANTI BALAKA », ont cherché dans la communauté chrétienne,  qui fait 80% de la population, un soutien contre la SELAKA, qui est constituée en majorité de musulmans, qui, en Centre Afrique,  ne constituent que 20% de la population. 

 

Les soutiens du Tchad,  pays majoritairement  de population musulmane,  à la SELEKA, a été présenté par les ANTI BALAKA  comme une « guerre  de l’Islam contre la Chrétienté », dans un contexte où les  Gouvernements, membres de la Communauté des Etats d’Afrique Centrale,  (CEAC) avec la bénédiction de la France de Hollande,  confiait au Tchad un rôle de médiation et de pacification du pays, Comme le fit Sarkozy dans la médiation du Burkina dans la crise  au Nord Mali. 

 

 Ce faisant, ni la  CEEAC, ni l’UA, encore moins le Conseil de Sécurité  des Nations Unies  n’ont tenu compte  des rapports de coopération militaire entre la France et le Tchad, dont elle a  militairement  installé  le Président  de cette République, par un coup d’Etat mémorable sous l’appellation «  Opération Epervier »,  et transformé  celui-ci en bras armé contre le  Soudan du Président El Bachir.

 

Cette implication du Tchad, qui est perçue par les chrétiens de la République  Centre Africaine, comme le principal soutien à la SELEKA, donc comme  une partie du conflit, a transformé en «  véritable guerre de religion »  la résistance des ANTI BALAKA, dont l’aggravation  a mis le gouvernement du Tchad au banc des accusés ; ce qui  l’a amené à retirer  unilatéralement ses troupes en jetant ainsi le pays dans le chaos, et la France, en temps que « faiseur de régime »  dans cette partie d’Afrique,  devant ses responsabilités dans la crise de ce peuple meurtri.  

 

  La France voit ainsi  mis en danger ses intérêts stratégiques dans cette sous région, qui avaient toujours motivé  son immixtion  militaire dans les affaires intérieures  de ces pays.

 

Devant les réticences de l’Union Européenne à  participer  la « guerre de France » en République Centre Africaine, et les lenteurs du Conseil de Sécurité à s’impliquer militairement pour stopper cette désastreuse « guerre de religions » dont la France  est principalement responsable, ce voyage de Le Drian dans notre pays ne peut pas nous laisser indifférents.

 

En effet, il intervient quelques jours seulement après la Déclaration officielle de notre Chef d’Etat de ne pas envoyer des troupes en République Centre Africaine, prétextant en avoir déjà envoyé des milliers dans différents théâtres d’opération de paix en Afrique et dans le monde, et les menaces sécuritaires dans la sous région.

 

Ce voyage  ne s’inscrit donc  t- il pas  dans une logique d’activation du «  Traité instituant un Partenariat en matière de coopération militaire entre la République du Sénégal et la République  Française » signé par le Président Macky Sall et le Président Sarkozy le 18 Avril 2012, soit moins d’un mois après l’accès du Président Macky Sall au pouvoir, et dont l’écrasante majorité  des Sénégalais ignorent les tenants et aboutissants,  pour n’avoir pas été encore soumis à l’Assemblée nationale et rendu public ? 

 

Ce « Traité » qui prévoit aussi, parmi ses dispositions,  le transfert aux «  Eléments des Forces Françaises  Stationnées ou en transite »  à Dakar, «  la Station d’émission inter- armée de Rufisque »   et les « logements y afférant », qui est le poste de commandement stratégique et de contrôle de nos propres forces armées, devrait voir terminé  depuis le 18 Avril 2013, la « définition des emprises »  des sites destinés aux soldats Français.

 

Cette visite devrait donc  être l’occasion pour le peuple Sénégalais,  de soutenir  le Chef de l’Etat pour qu’il maintienne sa position sur l’envoi des troupes en République Centre Africaine,  pour mettre fin  à  la transformation de notre Armée nationale en « supplétif » de l’Armée Française dans les « guerres de France en Afrique, héritée de notre tradition peu glorieuse de « Tirailleurs Sénégalais au service de la France ».

 

Le Président Macky Sall devrait profiter de ce sursaut patriotique pour mettre fin à ce«  « Traité » de coopération militaire qui ne sert aucunement les intérêts de sécurité du Sénégal face au terrorisme  Sahélien,  mais donne à la France une Base maritime,  avec  « ses 115O  Eléments stationnés » pour le « contrôle du Golfe de Guinée ».

 

Le terrorisme islamique dont le Sénégal pourrait être victime viendrait du Sahel et non du Golfe de Guinée, pour  falloir nécessiter de conserver un tel «  Traité » qui met aussi notre Armée nationale sous le contrôle de l’Armée Française.


Ibrahima Sène  PIT/SENEGAL   Dakar le 10 Mai 2014.

 

http://www.dakaractu.com/Que-vient-faire-au-Senegal-le-Ministre-Francais-de-la-guerre-en-Afrique_a65988.html

Lu pour vous : Que vient faire au Sénégal, le Ministre Français de la « guerre en Afrique » ?
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:24

 

 

 

 

 

(Alwihda Info) Rédigé par Issa Abakar - 11 Mai 2014 modifié le 11 Mai 2014 - 22:05

 

Trois hommes dont un trafiquant de drogues ont été arrêté le long de la frontière tchado-centrafricaine par la nouvelle force mixte.

 

SALAMAT (Alwihda Info) - Une force mixte de l'armée tchadienne vient d'être mise en place par le gouverneur du Salamat, Djibert Younous, afin de sécuriser la frontière tchado-centrafricaine qui a été "définitivement" fermée il y a quelques jours. Trois hommes dont un trafiquant de drogues ont été arrêté le long de la frontière tchado-centrafricaine par la nouvelle force mixte.


Le chef de l'Etat, en déplacement dans le Sud du pays a par ailleurs ordonné le déplacement du marché de Roro pour les troupeaux de boeufs. Selon Déby, « aucune bœuf ne doit entrer au territoire Tchadien (Ndlr : Depuis la Centrafrique) et vice-versa ».


Le Président a également exhorté « les éleveurs peuls et arabes détenant les armes de guerre à les remettre aux autorités compétentes sous peine de poursuite judiciaire ». Selon Déby, « Les anti-balaka, Djaraguina, Séléka, Djandjawids et les bandits de tous acabits seront désormais traités et neutralisés », ajoutant que « dorénavant, le Tchad usera de son droit de poursuite pour traquer, ces hors la loi ».


S'adressant aux réfugiés centrafricains, « vous êtes ici, chez vous. Oubliez ce que vous avez subies comme atrocités en RCA, tourner cette page tumultueuse de votre vie », leur a lancé Déby.

 

 

 

Tchad : Déby se rend à la frontière centrafricaine, une première depuis 50 ans

 

- 12 Mai 2014 modifié le 12 Mai 2014 - 12:43  DGCOM/Présidence

 

« Vous êtes à moins de 20m de la frontière avec la RCA. Sachez dès aujourd’hui que notre frontière avec ce pays est hermétiquement fermée ». Le Chef de l’Etat a mis en garde ses compatriotes contre toute incursion en RCA.

 

 

La Sous-préfecture de Daha, dans la région du Salamat, zone de deux frontières a constitué la 7ème étape de la tournée du Chef de l’Etat Idriss Déby dans les zones frontalières avec la RCA.

 

Le Chef de l’Etat est accueilli à sa descente de l’hélicoptère par le gouverneur de la région du Salamat, le sous-préfet de Daha et le Commandant de la zone militaire. Très enthousiasmé de voir, un Président de la République mettre pied chez-eux pour la première fois, depuis l’indépendance du Tchad, la population de Daha a tenu à marquer le passage du Chef de l’Etat chez-eux d’une pierre blanche.

 

La sous-préfecture ne dispose d’aucun château d’eau, d’aucun réseau de téléphonie mobile et manque des bâtiments devant abriter les salles de classe


Après cet accueil chaleureux, la délégation présidentielle s’est dirigée tout droit à la place publique de Daha, située à un jet de pierre du territoire centrafricain. Dans son mot de circonstance le gouverneur de la région du Salamat, M. Djibert Younous a relevé que la population de Daha composée en majorité des agriculteurs, des éleveurs et des pêcheurs manque d’eau potable. La sous-préfecture ne dispose d’aucun château d’eau, d’aucun réseau de téléphonie mobile et manque des bâtiments devant abriter les salles de classe. Selon le gouverneur de la région du Salamat, M. Djibert Younous, la sous-préfecture de Daha étant une zone agro-sylviopastorale par excellence mais malheureusement ne disposant que de deux tracteurs.

 

« Vous êtes à moins de 20m de la frontière avec la RCA. Sachez dès aujourd’hui que notre frontière avec ce pays est hermétiquement fermée »


Livrant son message, le Chef de l’Etat a expliqué le mobile de son déplacement dans les zones frontalières avec la RCA avant de s’appesantir sur les conséquences de la crise centrafricaine qui exige de la population frontalière avec la RCA une vigilance accrue. « Vous êtes à moins de 20m de la frontière avec la RCA. Sachez dès aujourd’hui que notre frontière avec ce pays est hermétiquement fermée. Par conséquent tout tchadien qui désire rentre chez-lui avec ses biens, nous lui ouvrirons grandement la frontière. Mise à part ce cas précis, personne n’est autorisée à franchir cette frontière jusqu’à ce que la crise centrafricaine soit résolue ».

 

Le Chef de l’Etat a mis en garde ses compatriotes contre toute incursion en RCA


Très sensible aux doléances de la population de Daha, le Chef de l’Etat a promis faire venir un réseau téléphonie mobile à Daha. Une annonce accueilli par des slaves d’applaudissements. Autre annonce, Déby a promis augmenter le nombre de tracteurs. Avant de quitter Daha, le Chef de l’Etat a mis en garde ses compatriotes contre toute incursion en RCA. Il a enfin promis d’augmenter substantiellement le nombre des forces défense et de sécurité dans cette zone pour mieux sécuriser la population.

 

 

 

Le Tchad ferme sa frontière avec la Centrafrique

 

N'Djamena - AFP / 12 mai 2014 14h04 - Le Tchad ferme sa frontière avec la Centrafrique, déchirée par les violences depuis plus d'un an, a annoncé lundi la présidence tchadienne, à l'occasion d'une tournée du président Idriss Déby Itno dans le sud du pays.

 

Le Tchad ferme ses frontières communes avec la République centrafricaine, indique la présidence sur son site internet.

 

Le président Déby effectue depuis le 8 mai une tournée dans le sud du Tchad, le long de la frontière avec la Centrafrique, plongée dans une crise sans précédent depuis plus d'un an.

 

Vous êtes à moins de 20 m de la frontière avec la RCA (République centrafricaine). Sachez dès aujourd'hui que notre frontière avec ce pays est hermétiquement fermée, a déclaré dimanche le chef de l'Etat aux populations de Daha, ville frontalière du sud-est.

 

Tout Tchadien qui désire rentrer chez lui avec ses biens, nous lui ouvrirons grandement la frontière. Mis à part ce cas précis, personne n'est autorisé à franchir cette frontière jusqu'à ce que la crise centrafricaine soit résolue, a-t-il ajouté.

 

M. Déby a également promis d'augmenter substantiellement le nombre des forces de défense et de sécurité dans cette zone pour mieux sécuriser la population, selon le site de la présidence.

 

Les autorités tchadiennes veulent notamment éviter des infiltrations de combattants au Tchad. Des combattants tchadiens sont aussi régulièrement accusés de passer en territoire centrafricain et de contribuer à y semer le trouble.

 

La fermeture hermétique de la frontière côté tchadien sera toutefois difficile à mettre en oeuvre, dans une région extrêmement poreuse avec plus de 1.000 km de frontière commune.

 

La Centrafrique, pays à 80% chrétien, a connu en mars 2013 la prise de pouvoir du chef rebelle Michel Djotodia, à la tête de l'ex-coalition rebelle Séléka, en majorité musulmane.

 

Depuis sa chute en janvier 2014, les civils musulmans, associés par la population à la Séléka, subissent de la part des milices chrétiennes anti-balaka de nombreuses exactions.

 

Près du quart des 4,6 millions d'habitants de la RCA ont été déplacés par les violences, en majorité des musulmans.

 

Environ 200.000 personnes ont fui le pays, principalement vers le Tchad et le Cameroun voisins, dont beaucoup sont originaires. Le nombre de réfugiés pourrait atteindre 360.000 d'ici la fin de l'année, selon l'ONU.

 

Le Tchad, qui joue un rôle politique et militaire majeur en Centrafrique depuis des années, a retiré en avril l'ensemble de son contingent engagé dans ce pays au sein de la force africaine (Misca).

 

 (©)  

Lu pour vous : Le Tchad déploie une force mixte le long de la frontière centrafricaine
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:22

 

 

 

 

 

12.05.2014 04:21 (VOA)

 

Les États- Unis se félicitent de la décision prise le vendredi 9 mai par le Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) d’imposer des sanctions contre  trois responsables centrafricains. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Samantha Power, dans un communiqué.

 

La décision a été prise par le comité des sanctions sur la République centrafricaine (RCA), qui dépend du Conseil de sécurité. Ces sanctions ciblées étaient prévues par une résolution adoptée par l'ONU fin janvier, qui avait été proposée par la France et les Etats-Unis.

 

Elles  consistent en un gel des avoirs et une interdiction de voyager et frappent l'ex-président François Bozizé, le coordinateur des milices anti-balaka, Levy Yakété, et le numéro deux de l'ex-coalition rebelle Séléka, Nourredine Adam.

 

Les Etats-Unis vont continuer d’étudier d’autres dossiers de responsables coupables de compromettre la stabilité en RCA, et de tourmenter la population, a ajouté Mme Power.

 

Tout au long de la crise en Centrafrique, a-t-elle noté, le Conseil de sécurité a été uni à la fois dans ses condamnations répétées de la violence horrible qui s'est emparée du pays, ainsi que dans ses efforts pour aider le gouvernement de transition dirigé courageusement par la présidente intérimaire, Catherine Samba-Panza.

 

« Ceux qui orchestrent la violence et fomentent l'instabilité en RCA doivent être tenus responsables de leurs actes. Ces désignations sont un petit pas dans la bonne direction » a ajouté Mme Power.

 

http://www.lavoixdelamerique.com/content/les-etats-unis-se-felicitent-des-sanctions-infligees-a-trois-dirigeants-centrafricains/1912492.html

Les Etats-Unis se félicitent des sanctions infligées à trois dirigeants centrafricains
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 23:19

 

 

Lorsque face à la fulgurante avancée de la coalition Séléka vers Bangui en décembre 2012, il prit l’initiative de créer la « Coalition citoyenne d’opposition aux rébellions armées » en abrégé « COCORA », Lévi Yakété ne devait sans doute pas se douter que son zèle à soutenir le régime Bozizé dont il fut un des thuriféraires indécrottables lui vaudra moins de deux années après, de figurer en bonne place sur la liste noire du comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies.

 

A l’entendre pousser des cris d’orfraie sur les antennes de Radio France Internationale en réaction aux sanctions onusiennes qui viennent de le frapper, Lévi Yakété feint de ne pas se souvenir de la provenance de ces machettes qu’il a distribuées à ses jeunes miliciens d’auto-défense. Elles provenaient d’un important don chinois initialement destiné aux paysans du monde rural qui a été purement et simplement détourné pour un usage criminel. L’ambassadeur de Chine a même dû adresser au PM d’alors, Faustin Touadéra, une lettre de protestation. La prolifération de ces machettes qui serviront ensuite aux-anti-balakas trouve ici son origine.

 

Toujours fin décembre 2012 faut-il le rappeler, des hordes de jeunes miliciens entièrement sous la coupe de Lévi Yakété, Louis Oguéré Ngaikoumon, Christian Guénébem, Steve Yambété, payés par le pouvoir de l’époque et chauffés à blanc se sont violemment acharnés sur les chancelleries de France, des USA et du Tchad à Bangui, allant même jusqu’à brûler publiquement les drapeaux de ces pays amis. Peut-on déjà oublier que c’est précisément en raison de ce brusque déchainement de violence pro-Bozizé que les USA ont dû fermer leur ambassade de Bangui et exfiltrer leur ambassadeur. C’est seulement maintenant que les autorités de Washington viennent de décider la réouverture de ladite ambassade.

 

Une chose est sûre et doit être rappelée à Lévi Yakété. Les sanctions onusiennes qui le frappent aujourd’hui et dont le gouvernement français est à l’origine, procèdent d’une enquête sérieusement menée avec sans doute d’irréfutables preuves à l’appui, dont sont difficilement contestables. L’affirmation sur RFI de son intention de se « battre » peut prêter quelque peu à sourire quand on sait que d’autres personnes de l’ancien régime Bozizé sont encore susceptibles de venir allonger la black liste de l’ONU.

 

Puissent l’annonce de ces sanctions onusiennes qui commencent à s’abattre sur certains responsables de la crise centrafricaine, servir d’exemple et donner à réfléchir à quelqu’uns qui semblent toujours sourds aux appels à la modération et à la cessation des violences et exactions de toutes sortes. Lorsque la machine de la communauté internationale se met en marche, il est diffile de l’arrêter. Lévi Yakété l’apprend aujourd’hui à ses dépens. Pour rafraîchir la mémoire de ses lecteurs, la rédaction de CAP publie quelques photos de l’époque où on voit Lévi Yakété et Christian Guénébem entre autres, juchés sur des estrades aux côtés de Bozizé au PK 0, pour haranguer la foule, ainsi que quelques articles sur la COCORA.

 

Rédaction CAP

 

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En RCA, la Cocora annonce qu'elle va durcir son action

 

RFI dimanche 03 mars 2013

 

En Centrafrique, après la scission au sein de la coalition Seleka et la reprise des hostilités par l’une de ses deux branches, la tension monte d’un cran à Bangui. Les jeunes pro-Bozizé, regroupés dans la « Coalition citoyenne d’opposition aux rébellions armées », la Cocora, se mobilisent. Ces jeunes qui érigent des barrières dans la capitale centrafricaine pour filtrer la circulation ont annoncé le durcissement de leurs actions. La Cocora a également lancé un ultimatum d’un mois au gouvernement d’union nationale : il doit cantonner les rebelles, faute de quoi la Cocora demandera sa démission.

 

La Cocora, née fin décembre, face à la percée des rebelles de la Seleka qui se rapprochaient de Bangui, revient sur la scène. Fouiller les voitures, procéder à l’arrestation des personnes jugées suspectes ou en lien avec la rébellion, et mener des actions de vigilance, telles sont ses actions. Lévy Yakité, son coordonnateur, veut être explicite : « Lorsqu’on active la flamme du nationalisme, c’est une flamme qui brille, qui brûle et qui ne s’éteint pas vite ! Et rien ne nous dit encore aujourd’hui que tout est fini ! Si le danger est loin de nous, ces barrières vont disparaître d’elles-mêmes ! »

 

Lévy Yakité enfonce le clou. Un ultimatum d’un mois est donné au gouvernement d’union nationale. Il doit veiller au cantonnement des rebelles et passer à leur désarmement. Sinon, la Cocora demandera sa démission à tout prix, selon son chef : « D’ici la fin du mois de mars, si rien n’est fait pour délivrer nos parents des exactions en tous genres, de la part des éléments du Seleka, nous allons demander la démission, pure et simple de ce gouvernement ! Ce gouvernement aura brillé par son incapacité de sauver les Centrafricains ! »

 

La Cocora va plus loin. Elle demande que la médiation de la crise centrafricaine soit retirée des mains de la CEEAC, pour être confiée à l’Union africaine, à cause de l’implication de certains Etats dans la crise. Une manifestation est prévue dans les prochains jours par les jeunes, en soutien aux forces sud-africaines présentes dans le pays. Les jeunes partisans de François Bozizé entendent également interpeller le président Jacob Zuma, pour qu’il renforce la présence de ses troupes en Centrafrique, afin de contrer une possible entrée des rebelles dans la capitale.

 

 

NDLR CAP : Il ne fait aucun doute que c’est ce que BOZIZE a chargé le distributeur de machettes de dire que ce dernier, tel un perroquet, se contente seulement de répéter. En tant que qui et avec quel pouvoir un certain Lévy YAKITE peut-il se permettre de lancer un ultimatum au gouvernement de la République ? Quelle est la légitimité de cet individu ? La RCA est en crise. Et ce conflit n’est tombé du ciel et ne résulte pas du fruit du hasard. Il est engendré par des années de mauvaise gouvernance de BOZIZE et des énergumènes comme ce Lévy YAKITE qu’il charge de faire le sale boulot autour de lui. C’est leur mauvaise politique qui a plongé ce pays dans l’abîme. Après dix années de gestion du pays, ils en sont réduits aujourd’hui à distribuer des machettes, à lever des milices, à recruter des mercenaires à tout va et à compter sur les troupes de l’Afrique du Sud pour assurer leur protection et leur régime. C’est une honte.

 

En décembre dernier, BOZIZE n’en menait pas large et a même été contraint d’annoncer à la hâte, sans doute à contre-coeur, qu’il ne se présenterait pas à sa propre succession en 2016 et qu’il était prêt à prendre des rebelles de Séléka dans son gouvernement. Aujourd’hui, la pression de Séléka ayant baissé et fait place à l’entrée de ses responsables politiques au gouvernement, BOZIZE ressort sa queue tel un chien, et ose relever la tête. D’où les coups de menton de Lévy YAKITE qui, très déçu de n'avoir pas été pris dans le gouvernement, n'en finit pas de ruminer son amertume. S'agissant des manifestations et autres marches dans Bangui des pro-BOZIZE pour soutenir les troupes sud-africaines, la question se pose vraiment de savoir que font les partis de l'opposition démocratique. Qu'est ce qui les empêche d'organiser aussi une marche pour demander le départ des troupes de Jacob ZUMA? Les partis politiques de l'opposition démocratique étaient neuf (9) à se bousculer pour aller à Libreville et ensuite entrer coûte que coûte au gouvernement d'union nationale. Pourquoi doivent ils laisser le monopole des marches et des manifestations aux bozizistes et à la seule bozizie ?

 

 

 

L’ambassade de Chine à Bangui proteste contre le détournement de ses dons de machettes

 

Bangui 16 janv 2013 (CAP) – Selon des informations d’une source proche de l’ambassade de la République de Chine à Bangui ayant requis l’anonymat, la représentation diplomatique chinoise en Centrafrique aurait protesté auprès du gouvernement centrafricain pour le détournement du don chinois à la RCA de 10.000 machettes destinées aux agriculteurs centrafricains que la bozizie a choisi plutôt de distribuer dans un but criminel aux milices des réseaux COCORA de Lévy Yakité, Stève Yambété, Christian Guénébem et autres chefs de guerre du KNK.

 

Toujours d’après nos informations, c’est la seconde fois que l’ambassade de Chine en RCA élève une protestation auprès du gouvernement centrafricain pour un cas de détournement à d’autres fins que celles à l’origine d’un don chinois fait dans le cadre de la coopération sino-centrafricaine. La transformation en lieu de dépravation des mœurs du stade 20.000 places de Bangui construit par la Chine avait déjà précédemment fait l’objet d’une lettre de protestation de l’ambassadeur de Chine au Premier Ministre Faustin Touadéra sans que le mathématicien de Boy-Rabe n’ait pu résoudre le problème.

 

Les locaux au sein du stade 20.000 places ont été transformés en débit de boisson qu’affectionnent une certaine catégorie de banguissois et les alentours dudit stade sont également devenus un dépotoir de vieux préservatifs. Tout cela constitue évidemment un inadmissible détournement de l’usage initialement prévu de cette infrastructure construite à grands frais par la Chine pour la jeunesse centrafricaine.

 

La République de Chine devrait sérieusement revoir sa coopération avec le régime de Bozizé car les nombreux dons qu’elle fait dans le cadre de sa coopération avec la RCA sont détournés à des fins criminelles et égoïstes par le pouvoir bozizéen. Récemment encore, alors que la rébellion de Séléka avançait vers Bangui, la Chine a encore offert un important lot d’ordinateurs et de matériels de bureautique au gouvernement centrafricain réceptionné par le SG du KNK Louis Oguéré Ngaikoumon qui a déclaré sans scrupule que toutes les structures du parti au pouvoir seraient pourvues.

 

 

Levy Yakété, coordinateur du MRPRC

 

Pierre Pinto RFI dimanche 11 mai 2014

 

« Michel Djotodia, qui est le principal responsable du chaos centrafricain, est en liberté, il n’est pas inquiété. On trouve des boucs émissaires [...] je suis vraiment au regret de constater que c’est la France qui est manipulée par les autorités actuelles… »

 

Le Conseil de sécurité a adopté des sanctions à l’encontre de trois personnalités centrafricaines. L'ancien président François Bozizé, Nourredine Adam, l'un des chefs de l'ex-Seleka, et Levy Yakété, ancien conseiller de Bozizé. Ce dernier a quitté Bangui en mars 2013 et vit en France depuis le mois d'octobre. Considéré comme le coordinateur des milices anti-balaka par le comité des sanctions, l'intéressé réfute catégoriquement. Le coordinateur du Mouvement de résistance populaire pour la refondation de la Centrafrique (MRPRC) est l'invité de Pierre Pinto.

 

Est-ce que vous avez été surpris de voir votre nom sur la liste des personnes sanctionnées pour la crise en RCA ?

 

Levy Yakété : Effectivement, je suis très surpris.

 

On vous accuse d’avoir coordonner les anti-balaka et notamment avoir distribué des armes, des machettes dans certains quartiers...

 

J’ai quitté Bangui le 15 mars 2013 et depuis lors, je ne me suis jamais rendu en République centrafricaine. J’ai combattu la Seleka et monsieur Djotodia d’une manière pacifique par la voix des ondes, par la voix des écrits. Je n’ai pas distribué de machettes. Qu’on me dise où et quand j’ai acheté le stock de machettes, qu’on me donne le nom du fournisseur, et où et quand j’ai distribué ces machettes aux anti-balaka comme on m’accuse. C’est une décision à la Ponce Pilate. Djotodia, le principal responsable du chaos centrafricain, est en liberté et n’est pas inquiété. On trouve des boucs émissaires et je suis vraiment au regret de constater que la France se permet de se laisser manipuler par les autorités actuelles de la transition à Bangui, à savoir madame Catherine Samba-Panza qui, il y a quelques jours, a déclaré sur votre antenne qu’elle va pousser Bozizé jusqu’à son dernier retranchement et ses proches. Moi, je suis sur le territoire français depuis octobre 2013. Je ne me suis pas rendu en Centrafrique pour distribuer des machettes. Ma conscience est tranquille.

 

Ces sanctions prévoient le gel des avoirs et des interdictions de voyager. Qu’est-ce que ça va changer concrètement pour vous ?

 

Je n’ai aucun avoir, ni ici en France, ni ailleurs, encore moins en République centrafricaine. Je suis plus qu’un rat d’église, je n’ai pas un radis. C’est l’injustice qui est aujourd’hui élevée en vertu, au niveau du système des Nations unies et encouragé par le gouvernement français, je suis désolé. Je ne combats pas pour tuer des gens. Je n’ai jamais appelé à tuer un citoyen centrafricain ou un citoyen étranger. Depuis le départ de Djotodia le 10 janvier 2014, j’ai enterré ma hâche de guerre. Je me suis inscrit dans la logique de la réconciliation et de la paix. Malheureusement, tous les signaux que j’ai envoyés aux autorités de Bangui n’ont jamais été reçus positivement. Ils ont la volonté de nous éloigner parce que nous sommes populaires, parce que le peuple centrafricain fonde son espoir sur nous. Nous l’acceptons, mais nous allons nous battre jusqu’à ce que la vérité triomphe.

 

Le comité des sanctions de l’ONU accuse François Bozizé d’avoir coordonné l’attaque sur Bangui le 5 décembre...

 

Bozizé a toujours dit "je ne veux pas que le sang du peuple centrafricain soit encore versé encore une fois après tout ce que la Seleka est en train de faire". Il a écrit aux Nations unies, il a écrit à la France. Il est venu ici en France, il a rencontré les autorités françaises qui n’ont pas voulu l’écouter. Bozizé n’a pas donné un kopeck. Je peux le dire. Il n’a rien donné, il n’a pas contribué à ce qui s’est passé. C’est le peuple, la population rurale, révoltée par les massacres quotidiens. Je ne défends pas Bozizé, mais je sais à mon âme et conscience que Bozizé n’a jamais financé ce qui s’est passé le 5 décembre 2013 jusqu’à ce jour.

 

La présence de Nourredine Adam sur cette liste de personnes sanctionnées, ça ne vous surprend pas en revanche ?

 

Ça ne me surprend pas. C’était même notre souhait parce qu’il était l’incarnation du mal centrafricain. C’est Nourredine qui a dirigé le peloton qui a quitté le Tchad pour venir renverser le président Bozizé le 24 mars. Pourquoi c’est Yakété et Bozizé aujourd’hui qu’on veut crucifier ? Parce que nous défendons la légalité. Voilà notre combat. Bozizé avait un mandat, on aurait dû le laisser finir son mandat. Aujourd’hui, on n'inquiète pas Djotodia. Il a ses milliards en poche, il a fait des dollars, il circule, il voyage et on interdit à Yakété qui n’était que simple cafard de se déplacer. C’est révoltant.

 

Le nom de Patrice-Edouard Ngaissona ne figure pas sur cette liste alors que beaucoup s’attendaient à le voir y figurer. Comment vous expliquez que Ngaissona n’ait pas été sanctionné et vous l’ayez été ?

 

C'est Yakété qui a été substitué à Ngaissona, mais ce n’est pas ma préoccupation. Si je dois porter la responsabilité, je veux porter la bonne responsabilité. Mais la porter de cette manière, c’est injuste. Ni Ngaissona, ni Yakété, ni Bozizé n’avons distribué des machettes et des armes. Ngaissona est allé à Bangui dans l’espoir peut-être de ramener de l’ordre dans ce qui s’est passé. Malheureusement, il a été dépassé par les évènements. Il n’était pas préparé, il n’avait pas le charisme pour le faire. Le problème, c’est que Ngaissona aujourd’hui serait en intelligence avec le pouvoir qui est en place à Bangui. Certainement, puisque il est dans les réunions avec eux. On a levé toute poursuite contre lui. Je m’interroge mais je pense que cette manipulation vient de Bangui. Si nous voulons que la paix s’installe en République centrafricaine, la solution aujourd’hui c’est de nous retrouver autour d’une table et de dialoguer, plutôt que de chercher des boucs émissaires et de retourner le couteau dans la plaie.

 

Les cris d’orfraie de Lévi Yakété
Les cris d’orfraie de Lévi Yakété
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 23:10

 

 

 

par RFI 10-05-2014 à 23:19

 

Interdictions de voyager, gels des avoirs, trois personnalités centrafricaines font l'objet de sanctions ciblées du Conseil de sécurité de l'ONU. François Bozizé, Nourredine Adam et Levy Yakété. Pourquoi cette liste ne comporte-t-elle que trois noms ? Et pourquoi ceux-là ? L'ancien président François, Bozizé est dans le collimateur de la communauté internationale depuis longtemps, accusé de financer les anti-balaka qu'il tenterait de fédérer. Moins exposé, Nourredine Adam, est l'un des fondateurs de la Seleka et l'un des principaux artisans de la chute du régime Bozizé. Lui pourrait être gêné par l'interdiction de voyager. Ces derniers mois Nourredine Adam a beaucoup pris l'avion.

 

On l'a vu au Bénin, au Cameroun. Et selon le comité des sanctions de l'ONU, il a sillonné les pays du Golfe pour obtenir des fonds en faveur de la Seleka. « Sans sa participation, la Seleka aurait été vraisemblablement incapable d'arracher le pouvoir à François Bozizé », indique le texte onusien. A son actif encore, le Comité extraordinaire de la défense des acquis démocratiques (Cedad), sa police politique personnelle qui s'est rendue coupable d'exactions multiples sous le régime Djotodia.

 

Mais si celui qui était considéré comme le numéro 2 du régime Seleka fait l'objet de sanctions, ce n'est pas le cas du numéro 1. Michel Djotodia s'est assuré de pouvoir couler des jours paisibles au Bénin avant de rendre le pouvoir en janvier dernier. Levy Yakété, l'ancien conseiller Enfin, côté anti-balaka, le sanctionné s'appelle Levy Yakété. Cet ancien conseiller de Bozizé, réfugié en France depuis des mois, a été très actif juste avant la prise de Bangui.

 

En décembre 2012, il avait créé la Coalition citoyenne d’opposition aux rébellions armées (Cocora), une milice de jeunes qui voulaient protéger le régime contre l'avancée de la Seleka. Milice qu'il pourrait avoir réactivée pour renforcer les anti-balaka ; les anti-balaka dont le coordinateur général Edouard Patrice Ngaissona ne figure pas parmi les sanctionnés. Levy Yaketé, a réagi ce samedi, au micro de RFI, sur le choix de la liste.

 

« Je n’ai aucun avoir, ni ici en France, ni ailleurs et encore moins en République centrafricaine. Je suis plus qu’un rat d’église. […] C’est l’injustice qui est aujourd’hui élevée au niveau su système des Nations unies et encouragée par le gouvernement français. […] Je n’ai jamais appelé à tuer un citoyen centrafricain ou un citoyen étranger. Depuis le départ de Djotodia, le 10 janvier 2014, j’ai enterré ma hache de guerre et je me suis inscrit dans la logique de la réconciliation et de la paix. […] Ils ont la volonté de nous isoler parce que nous sommes populaires, parce que le peuple centrafricain fonde son espoir sur nous […] nous allons nous battre jusqu’à ce que la vérité triomphe ».

 

Levy Yakété, ancien conseiller de François Bozizé 10/05/2014 - par Pierre Pinto RFI  écouter

 

Cette liste proposée par la France était beaucoup plus longue au départ, explique une source diplomatique. Elle a fait l'objet de négociations entre pays. Mais le comité des sanctions va poursuivre son travail et elle va probablement s'allonger à nouveau.

 

 

Lévi Yakété juché sur  une estrade au PK 0 aux côtés de son mentor Bozizé entouré de soldats)

Centrafrique: personnalités sanctionnées, les raisons d'un choix
Centrafrique: personnalités sanctionnées, les raisons d'un choix
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 22:59

 

 

 

RCA : face aux dérapages, l’ex-Seleka se restructure

 

par RFI 11-05-2014 à 21:32

 

Pendant trois jours, les cadres de l’ex-Seleka se sont réunis à Ndélé, dans le nord-est de la Centrafrique. Venus de toutes les régions où le mouvement est encore présent, ils se sont entendus sur la création d'un nouvel état-major. Une nécessité dictée par les récentes attaques ou exactions commises par des éléments incontrôlés. Le nouveau patron militaire de l’ex-Seleka s'appelle Joseph Zoundeko.

 

Originaire de la Vakaga dans l'extrême nord-est du pays, il installera ses quartiers dans la préfecture de la Ouaka. Autour de lui et de son adjoint, le « général » Al Khatim, une vingtaine d'officiers du mouvement, élus par l'ensemble des cadres présents. « Tout s'est passé dans la transparence » se félicite le « général » Issa Issaka, habituellement cantonné à Bangui, mais présent à Ndélé et qui ne figure pas dans la nouvelle équipe dirigeante. Etablir une chaîne de commandement claire, recenser et cantonner les hommes, des points à l’ordre du jour. « C'est une bonne chose, il est temps de mettre un terme au désordre », commente encore Issa Issaka.

 

Tout le monde a en tête l'attaque, le 26 avril dernier, de l'hôpital de Médecins sans frontières de Boguila, ou plus récemment le très violent accrochage avec les forces française de Sangaris. Une coordination politique provisoire « Il y a certains éléments qui se disent Seleka et qui commettent des exactions, qu'ils arrêtent, a déclaré le Général Zoundéko. A partir d'aujourd'hui que je suis nommé, je vais regrouper les hommes par site », explique-t-il à RFI.

 

Si les autorités de transition savent désormais à qui téléphoner pour les questions militaires, la branche politique a été mise en sommeil à Ndélé. « Il n'y a plus de président, même par interim », explique le colonel Narkoyo, porte-parole adjoint du nouvel état-major. Il faudra attendre une assemblée générale dont la date n’a pas été fixée pour connaître le nom du président de la Seleka et ceux des membres du bureau. Pour l’instant, une coordination politique provisoire a été mise sur pied, avec Abdoulaye Hissène comme coordonnateur d'une équipe qui sera en contact avec le gouvernement et les représentants internationaux à Bangui.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140511-rca-face-derapages-ex-seleka-restructure/inParta

 

 

Centrafrique: pourquoi réorganiser la Seleka maintenant?

 

par RFI 11-05-2014 à 22:36

 

Pendant trois jours les cadres de la Seleka se sont réunis à Ndélé dans le nord-est de la Centrafrique. Les responsables se sont entendus sur la création d'un nouvel état-major militaire et sur un organigramme politique. Les récentes attaques ou exactions commises par des éléments incontrôlés ont poussé les cadres du mouvement à agir, mais pas seulement.

 

Le tollé provoqué par l'attaque de l'hôpital de Médecins sans frontières à Boguila a fait bouger les lignes. Une quinzaine de personnes, dont trois employés de MSF, y avaient perdu la vie. Mais personne au sein de la Seleka ne reconnait savoir quoi que ce soit à propos de cet épisode se bornant à parler d'éléments incontrôlés. La Seleka a-t-elle été mise au pied du mur à ce moment-là ? En tout cas, l'accrochage très violent avec les troupes françaises une dizaine de jours plus tard, toujours à Boguila, aura pu servir d'avertissement. Même si là encore, officiellement, personne ne sait si ces hommes étaient ou non des Seleka.

 

La Force Sangaris a-t-elle obtenu de la Seleka qu'elle mette de l'ordre dans ses rangs ? Quoi qu'il en soit des militaires français ont assisté aux discussions de Ndélé, tout comme d'ailleurs des représentants du gouvernement de transition. « Nous avons tout intérêt à ce que ces groupes éparpillés se réunissent », explique à RFI un acteur du processus de réconciliation. « Désormais, le nouveau chef d'état-major sera comptable des actes de ses hommes sur le terrain », estime pour sa part un responsable Seleka.

 

La remise en ordre de la Seleka sur le plan militaire et la création d'une entité politique embryonnaire interviennent par ailleurs alors que la présidente Catherine Samba-Panza a annoncé un remaniement de son gouvernement. Gouvernement dans lequel la Seleka se plaint d'être sous représentée. Restructuration militaire et politique Ces dernières semaines les exactions commises par des éléments incontrôlés de la Seleka ont été particulièrement nombreuses. L'attaque de l'hôpital de Médecins sans frontières à Boguila le 26 avril est un sujet tabou parmi les cadres du mouvement qui ont même du mal à cacher leur honte.

 

Il fallait donc agir. La Seleka s'est choisi un nouveau chef militaire pour tenir les hommes sur le terrain. Il s'agit du général Joseph Zoundeko : « Il y a certains éléments qui se disent Seleka et qui font des exactions, qu’ils arrêtent avec leurs exactions. A partir d’aujourd’hui, nommé chef d’état-major, je vais regrouper les hommes par site, comme cela ils seront contrôlés », explique-t-il.

 

Le tout nouveau chef d'état-major vient de la Vakaga dans l'extrême nord-est, mais il installera ses quartiers à Bambari dans le centre du pays, plus commode pour avoir l'emprise nécessaire sur les troupes. Il pourra compter sur un état-major composé d'une vingtaine d'officiers du mouvement élus par l'ensemble des cadres présents à Ndélé Etablir une chaîne de commandement clair, recenser et cantonner les hommes. Tous les cadres Seleka contactés par RFI se félicitent de cette initiative.

 

Mais à Ndélé on n'a pas oublié non plus la politique. En attendant l'assemblée générale de la Seleka dont la date n'a pas été définie et qui élira un président et un bureau de la Seleka, une coordination politique provisoire a été créée. Elle compte cinq membres avec à leur tête le coordonnateur Abdoualye Hisseine. Cette structure travaillera avec les autorités et les acteurs internationaux à Bangui.

 

 

Centrafrique : remise en ordre au sein de la Séléka

 

http://www.adiac-congo.com/content/centrafrique-remise-en-ordre-au-sein-de-la-seleka-13027

 

Lundi 12 Mai 2014 - 17:13

 

Après les récentes attaques commises à l’hôpital de Médecins sans frontières à Boguila par des éléments incontrôlés de la Séléka, les responsables de ce mouvement se sont réunis le 11 mai, à Ndélé dans le nord-est de la Centrafrique, pour mettre en place un nouvel état-major militaire et un organigramme politique

 

Pour bien tenir les hommes sur le terrain, la Seleka s’est choisi un nouveau chef militaire. Il s’agit du général Joseph Zoundeko : « Il y a certains éléments qui se disent Seleka et qui font des exactions. Qu’ils arrêtent avec leurs exactions. À partir d’aujourd’hui, nommé chef d’état-major, je vais regrouper les hommes par site, comme cela, ils seront contrôlés », a-t-il expliqué. L’élu répond aux sept critères fixés pour ce poste, à savoir entre autres : être de nationalité centrafricaine ; avoir une formation militaire ; avoir occupé des postes au sein de l’armée (Faca) ; parler couramment français ; ne pas être impliqué dans des meurtres de civils…

 

Un des objectifs du nouvel état-major militaire se voulait être la structuration militaire des forces armées de l’ex coalition Séléka, dont le nombre avoisine les dix-sept hommes, désormais placés sous le commandement militaire du général Joseph Zoundeko, et politiquement sous celui du général Moussa Daffane, président par intérim du mouvement.

 

L’autre problème est celui de la vision politique des Séléka, car certains dirigeants envisageaient la possibilité de transformer la coalition Séléka en un parti politique. Un fait par ailleurs cautionné par Moussa Daffane. Il estime que l’accord de N’Djamena n’avait pas été respecté par les autorités de la transition. Pour le président par intérim, ce congrès a permis de mettre en place une « feuille de route ». Ce congrès s’est déroulé en présence des forces armées françaises (Sangaris). Craignant le pire, les Français ont participé à ce congrès, mais sans se mêler de son contenu.

 

Militairement, le général Ndeko, ancien para-militaire entre 1995 et 1996, intègrera l’armée régulière (Faca) en 1997 pour en sortir au grade de Lieutenant. Très vite, dès 2006 il suivra le mouvement de Michel Djotodia qui, d’office, l’élèvera au grade de commandant puis de colonel, et enfin de général de Brigade. C’est un Séléka à 100%, qui dispose désormais d’une puissance de feu redoutable, face au vide de l’armée nationale centrafricaine.

 

L’armée régulière centrafricaine n’existe plus, et n’est toujours pas reconstituée. Les plus de 17.000 combattants de la Séléka, ayant refusé de désarmer devant les absences de garantie des Sangaris, peuvent désormais être une menace pour le pouvoir de Bangui déjà fragile, et n’existant que par la parole à Bangui.

 

Politiquement, ce congrès scelle une forme d’autonomie régionale, et une déconsidération du pouvoir central, un acte de la partition du pays. Ce que Ndeko lui-même ne nie pas.

 

« La répartition est déjà là, c’est un fait, mais nous la désapprouvons », a-t-il dit, ajoutant : « Le plus important pour le moment est de négocier l’application des accords de N’Djamena. À défaut le mouvement étudiera toutes les options qui s’offrent à lui. »

 

Yvette Reine Nzaba

 

RCA : face aux dérapages, l’ex-Seleka se restructure
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 22:44

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 002/ UDPP/SG

 

L’UDPP, Parti démocratique et responsable avait pris, dans le plus grand respect de ses Statuts et Règlement intérieur, des sanctions contre ses membres. En effet le 2è Vice-président YONDO Maurice a été suspendu à l’issue de le BEP en sa séance ordinaire du 3 Avril 2013, suspension entérinée par la décision N° 004/UDPP/PR du 04 Avril 2013.

 

TANDIS QUE Mr Langou Abraham, 1er Vice-président, a été exclu du Parti par décision N°013/UDPP/PR du 17 juin 2013, entérinant l’exclusion prononcée par l’Assemblée Générale du 15 Juin 2013 pour haute trahison. En sa séance ordinaire du 21 Août 2013, Le Bureau Exécutif Provisoire a décidé d’adresser une lettre de mise en demeure à laquelle une réponse claire était attendue sous les huit jours francs de la part des camarades Guéla Rolland, Kpomaboukama Bourges, Pounoubanda Jacques, Sana Edouard et à Mme Yassikota Catherine pour leur absentéisme chronique. Cette lettre fut adressée le 22 Août.

 

Ayant refusé de répondre à la lette pour se justifier, le Parti, conformément aux dispositions statutaires les a exclus par décision N°13/07/UDPP/PR du 11 Novembre 2013.Toutes ses sanctions ont été prises dans le strict respect des statuts et Règlement intérieur. Mrs Yondo et Langou, qui se sont toujours rebellés contre les décisions du Parti, lorsqu’elles sont contraires à leurs intérêts, saisissent le 18 Juillet le Ministre de l’Administration du Territoire pour, selon eux « obtenir la radiation du Président MAÏTART par « voie administrative, ensuite le Ministre de la Justice pour obtenir la « radiation par voie Judiciaire » !

 

Dans la foulée, ils saisissent le Tribunal de Grande Instance de Bangui dans une plainte contre la personne exclusive de MAÏTART Djim-Arem et non contre le Président de l’UDPP ! La 1ère comparution eut lieu le 03/09/013 à 9heures. L’affaire attend d’être jugée sur le fond donc pendante devant ledit Tribunal. Messieurs YONDO et LANGOU non content de la lenteur de la justice, décident de se faire justice eux-mêmes en prenant une pseudo-décision, parfaitement illégale, de « déchoir » le camarade Président MAÏTART Djim-Arem de ses responsabilités de Président, montrant très clairement qu’ils n’ont pas confiance en la Justice de leur pays.

 

Leurs gesticulations puériles ne concernent pas le Parti UDPP. Yondo et Langou cherchent à abuser de la crédulité des autorités nationales. Ils ne font plus parti de L’UDPP depuis. Le Bureau Exécutif de l’UDPP et tous les militantes et militants restent mobilisés derrière son Président MAÏTART Djim-Arem et proclame que Yondo, Langou et leur clique, n’étant plus membres de l’UDPP, ne sauraient, ni agir, ni parler en son nom. Tout en restant confiant quant à la suite judiciaire de cette affaire le BEP tient à rappeler que toutes ces décisions ont été prises démocratiquement par le Parti et ne sauraient, en aucun cas, être imputées au camarade MAÏTART, Président du Parti !

 

Fait à Bangui le 11 Mai 2014

 

Le Secrétaire Général-Adjoint

 

Sylvain DOFONE

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'UDPP
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 16:11

 

 

 

                     Mouvement de Libération du Peuple centrafricain

 

                                                               (MLPC),

 

Bureau Politique

 

Secrétariat Général N°_______MLPC/BP/SG/013

 

COMMUNIQUE DE PRESSE RELATIF AUX SANCTIONS DU CONSEIL DE SECURITE

 

                                                            ************************

 

En décidant vendredi 9 mai 2014 l’interdiction de voyager et le gel des avoirs contre l'ex-président centrafricain François Bozizé ainsi que contre deux chefs de milices responsables des violences dans notre pays, le Conseil de sécurité de l'ONU vient de désigner clairement certains des responsables à l’origine de la crise sans précédent que traverse la République centrafricaine.

 

Ce faisant, il ouvre ainsi la voie vers la fin de l’insupportable impunité dont continuent de jouir les coupables présumés des crimes de toutes sortes qui ne cessent d’être perpétrés en Centrafrique. C’est donc avec satisfaction et un réel soulagement que le Mouvement de Libération du Peuple centrafricain (MLPC), prend acte de ces sanctions prises par le comité dédié du Conseil de sécurité des Nations à l’encontre de François BOZIZE, Lévi YAKETE et Nourredine ADAM.

 

Il considère que ce n’est que le début de l’étau judiciaire qui doit inexorablement se resserrer autour de tous ceux des auteurs, co-auteurs et commanditaires des nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui jalonnent l’histoire de la République centrafricaine de ces vingt dernières années.

 

Le Mouvement de Libération du Peuple centrafricain (MLPC) :

 

• Exhorte tous les pays membres de l’Union Africaine et de l’Organisation des Nations Unies d’aider sincèrement à la restauration de la sécurité et d’une paix durable en Centrafrique en veillant à la stricte application de ces sanctions ;

 

• Demande aux autorités de la Transition de faire preuve de détermination et de célérité dans les enquêtes judiciaires engagées contre tous les auteurs, co-auteurs et commanditaires des innombrables violations des droits humains et de mettre concrètement et réellement fin à l’impunité dans notre pays ;

 

• Exprime le vœu que la Commission d’enquête judiciaire déclenchée par les Nations Unies sur les exactions et crimes de guerre et crimes contre l’humanité en République centrafricaine puisse déboucher rapidement sur le volet pénal de la chaine des sanctions ainsi amorcée pour que cesse véritablement l’impunité dans notre pays.

 

Fait à Bangui, le 11 mai 2014.

 

Le Président

 

Martin ZIGUELE

Réaction du MLPC aux sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l’ONU
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 15:46

 

 

 

 (Alwihda Info) Rédigé par Johnny Yannick Nalimo - 11 Mai 2014 modifié le 11 Mai 2014 - 14:21

 

Renégocier les accords de N’Djamena du 18 avril 2013 c’est éviter à la Séléka de saisir des options qui s’ouvrent à lui. Telle est la reformulation de la déclaration de Joseph Ndeko, nouveau responsable militaire de la Séléka élu samedi dernier suite à un congrès organisé par ce mouvement dans le nord de Centrafrique. Renégocier les accords de N’Djamena du 18 avril 2013 c’est éviter à la Séléka de saisir des options qui s’ouvrent à lui. Telle est la reformulation de la déclaration de Joseph Ndeko, nouveau responsable militaire de la Séléka élu samedi dernier suite à un congrès organisé par ce mouvement dans le nord de Centrafrique.

 

Le congrès de la Séléka qui s’est tenu le 9 et 10 mai à Ndélé dans la Préfecture de la Vakaga, dans le nord-est de la Centrafrique, ne s’est pas seulement débouché aux élections des responsables militaires er politiques de mouvement mais également à de nouvelles revendications essentiellement la renégociation des accords de N’Djamena, principale feuille de route des arrangements politiques en Centrafrique. « Le plus important pour le moment est de négocier l’application des accords de N'Djamena. A défaut le mouvement étudiera toutes les options qui s’offrent à lui », a déclaré le Général Joseph Ndeko, élu nouveau responsable des quelques 17 000 combattants de la Séléka suite à ce conclave.

 

A l’issu de cette rencontre déroulée du début à la fin devant un dispositif impressionnant des troupes française de la Sangaris à Ndélé, Général Joseph Ndeko a reconnu que la République Centrafricaine est régionalement divisée avec le regroupement des musulmans dans le nord-ouest et le nord-est mais aussi par un pouvoir central inexistant et limité à Bangui la capitale et ses environs. « La répartition est déjà là, c’est un fait, mais nous la désapprouvons » a-t-il laissé entendre.

 

Par ailleurs, le congrès extraordinaire de la Séléka du vendredi à samedi lui a permis de choisir Mohamed Dahffan, ancien n°3 de la coalition comme le responsable politique par intérim de ce mouvement armé jusqu’à nouvel ordre.

 

 

RCA: La Seleka désigne son "aile politique" et clôture le Congrès

 

11 Mai 2014 14:23 (Dernière mise a jour 11 Mai 2014 14:24)

 

La Seleka a remercié la France laquelle, à travers l'appui matériel et technique de l'opération Sangaris, a apporté assistance aux congressistes. AA/ Ndélé/ Abdoulaye Adoum La réunion d'officiers Seleka se poursuit, dimanche, à Ndélé pour la mise en place de la coordination politique du mouvement, au lendemain d'un communiqué final qui a formulé des recommandations pour le Gouvernement de transition et les forces internationales.

 

Une centaine d'officiers Seleka sont en réunion, dimanche jusqu'à 10H30 (GMT) pour la désignation, avant le soir, de "l'aile politique" de l'ancienne coalition, au lendemain d'un communiqué final dressant la liste du nouveau commandement de la Seleka, soit "les Forces Républicaines (FR)", selon la terminologie retenue par les congressistes. A la tête de la nouvelle formation, un Chef d’Etat Major Général des Armées, en la personne du Général de Brigade Joseph Zoundeko.

 

Des conseillers militaires, des chargés de mission, un directeur général de la gendarmerie, un directeur général de la police, un chef de service de renseignements militaires, un porte-parole ont, entre autres, été nommés. Le communiqué final des congressistes a également formulé des recommandations au Gouvernement centrafricain. "Avant une semaine", celui-ci devra "tout mettre en œuvre pour que les exactions contre les musulman cessent" selon le communiqué.

 

Les autorités de transitions devront également "prendre en charge l’intégralité des réparations des biens des musulmans", prévoir "un fonds pour la construction des infrastructures dans le Nord-Est et "autoriser, sans délai, l’exfiltration des musulmans" vivant des zones considérées, à haut risque. Le communiqué final a rendu hommage au Bureau Intégré de l'Organisation des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA) et à la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) pour la mise à disposition "des troupes d’interposition".

 

La France a été remerciée en ce qu'elle a permis, à travers l’opération Sangaris, d'apporter un appui matériel et technique dans l'acheminement de certains délégués de Bangui à Ndélé, de sécuriser la ville et d'apporter assistance aux congressistes. Sans préjudice de ces remerciements, le nouveau commandement Seleka a formulé des recommandations à l'endroit de la communauté internationale.

 

Aussi, lui suggérait-il "de prendre acte des agissements de certains chrétiens", "de continuer l’exfiltration de la population musulmane" et "de veiller au respect des droits humains de tous les citoyens". L'Etat-major nouvellement désigné se réunira le 21 mai à Bambari avec des troupes Seleka, selon le correspondant d'Anadolu.

 

Dans cette ville située dans la préfecture de Ouaka, à l'est de Bangui, les dirigeants Seleka disent vouloir établir leur base. Ils constateront, quelques jours après la fin d'un ultimatum d'une semaine à l'adresse du Gouvernement, "si les recommandations ont bien été suivies et respectées", selon le correspondant d'Anadolu citant un leader Seleka. RCA: la Seleka demande au gouvernement d'agir en faveur des Musulmans 10 Mai 2014 15:51

 

"Tout mettre en œuvre pour que les exactions contre les musulmans cessent avant une semaine" Général Ndeko, un paramilitaire qui a gravi les échelons 09 Mai 2014 21:02 « Le plus important est de négocier l’application des accords de Ndjamena », a-t-il déclaré aussitôt désigné.

Lu pour vous : Centrafrique : la Séléka désapprouve la partition et appelle à la négociation des accords de N’Djamena
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 15:42

 

 

 

 Nous savons sur le plan de la sécurité, la mobilisation internationale et, les efforts se déploient, même si les résultats espérés n’atteignent pas encore leurs objectifs escomptés. Par ailleurs, il est inimaginable aujourd’hui en Centrafrique, compte-tenue de l’ampleur profonde, de cette crise que traverse notre cher Pays ! De penser que ! Les convoitises en vues d’une quête de redistribution des postes ministériels aux uns et aux autres (Anti-balaka, Séléka), les partis de l’opposition démocratique, regroupant dans la fameuse Alliance des Forces Démocratique pour la Transition (AFDT), encore ! Une création regroupant à nouveau les entités politiques soit d’Opposition.

 

Ces derniers n’est autre qu’un enfumage politique et médiatique « un abus de langage ou une couillonnade intellectuelle ». Pour ainsi dire, une embrouille communicationnelle saugrenue à la Nation Centrafricaine. Comme s’ils n’ont jamais étés au pourvoir et, c’est maintenant qu’ils retrouvent le sens de l’Etat, se prévaloir et réclamer l’urgence dans le rétablissement de l’autorité de l’Etat ! Quant au dernier communiqué de presse signé Alliance des Forces Démocratique pour la Transition (AFDT). Je me pose des questions : De quelle alliance des Forces…etc. ?…, et de quelle Opposition démocratique ? Surtout maintenant ! Et pour quelle Transition ? S’il faut que l’on décompose l’abréviation du (AFDT). Rappel: Alliance des Forces Démocratique pour la Transition (AFDT).

 

Ce dernier période dans l’histoire de la République Centrafricaine, on eut la Gouvernance de la République à la portée de main ! Sous le Gouvernement d’union National versionning Bozizé-Tiangaye ! En suite, le Gouvernement de Transition versionning Djotodia-Tiangaye !, avec plein pouvoir et soutien de la communauté internationale, nous connaissons les résultats ! Pourtant, l’heure est aux soutiens indéfectibles de cette Nouvelle Transition. Et maintenant, il nous faut des réelles compétences et non des combinaisons macabres, pour les fossoyeurs de la République! L’Etat Centrafricain est aujourd’hui quasi inexistant, en laissant la place aux anarchistes qui se cachent sous les étiquettes des hommes politiques, notre Pays avait et continu de subir une gestion hasardeuse, arbitraire, une corruption gangrénante. Profitant à des insolents enrichissements, illicites mal sein au détriment du peuple, et j’en passe ! Il nous faut des réelles compétences maintenant, pas ces combinaisons macabres !

 

Dans les choix des acteurs dirigeants, gouvernants intègres avec une réelle vision au sens propre de la restauration de l’Etat. Sur le plan Structurel, Organisationnel et Fonctionnel, Respectueux des besoins de citoyens. Je ne cesse de dire, de mon point de vu ! En ce moment précis, Nous devrons calmés les ardeurs de la politique politicienne, suspendre des combats fratricides, l’heure est à la reconstruction, au rétablissement de notre Unité Nationale ! Nous n’avons qu’une seule direction à emprunter, nous unies afin de relever notre Pays. Ps) Sortir la République Centrafricaine dans les aphtes de la barbarie, sous aucun prétexte. Par ailleurs, les compétences attendues devront se caractériser vus les enjeux, les défis, de la Technocratie qualifiantes, expérimentés, avoir un sens suprême de l’Etat moderne. Il est inimaginable pour un Pays souverain que c’est l’organisation des Nations Unis « l'ONU, qui doit transmettre des copies de documents, qui fond office des archives de notre Pays, pour remplacer les documents Officiels détruits, pillés ou perdus au ministère centrafricain des Affaires étrangères. Nb)

 

Publié par Centrafrique presse le 30/04/2014 ». Inadmissible, un exemple patent de manquement de vision, d’anticipation des dirigeants dans les pilotages des affaires de la nation, absence de stratégies d’’historisation des archives, ainsi la sécurisation de nos éléments des systèmes d’Informations, les moyens de la bonne Gouvernance de Système d’Information (GSI) de notre Pays. Pourtant notre Pays a plus de 50 ans d’indépendant…etc. Je constate, et même très choqué, que les différents dirigeants passés sur la tête de notre Pays, n’ont aucun sens de la prévention de l’Etat, pour ne pas dire, le respect et, principe de la confidentialité d’Etat. Le Pays continu de subir les aléas du type :

 

Avant l’arrivé de la tornade « Séléka » dans notre Pays ! Une absence quasi chronique, des infrastructures modernes, pourtant, dans la plupart des Pays du monde moderne, les Etats se dotent d’une Direction de Système d’Information (DSI) pour piloter la communication globale de l’Etat. C’est ce qu’on appel la Gouvernance de Système d’Information (GSI), de fait, la mise en place d’un système de protection optimale, afin de garantir les documents officiels. Pour assurer la cohérence dans le fonctionnement de l’Etat, ainsi par ailleurs doté d’un système d’Archivage sécurisé moderne, pour des raisons d’anticipation de tout type des sinistres, en évitant la paralysie fonctionnelle d’Etat.

 

A l’arrivé de « Séléka » pas un état des avancements sur les N Transition passantes, aucune base posée, sinon les choses sont plus aggraves. Aujourd’hui nous héritions soit disant d’un Gouvernement des Technocrates, qui continuent de nous laissés sur les effets d’annonces ! Si nous ajoutons objectivement à la « Gouvernance démocratique, tout en distinguant la Gouvernance de Système d’Information» au mot « gouvernance » car la gouvernance tout-cour peut simplement signifier l’application de méthodes de gestion efficaces. Par « gouvernance démocratique », j’entends la gestion des affaires d’une société conformément aux principes universels de la démocratie comme un système de pouvoir qui tend à maximiser le consentement et la participation populaires ainsi que la légitimité et la responsabilité des dirigeants devant leurs actes, et à obliger ces derniers de se soucier des intérêts et des besoins primaires de ces peuples.

 

La gouvernance des systèmes d’informations, dont il est question à cet égard sont les moyens structurelles moderne, les méthodes organisationnelles, fonctionnelles, Il y a là tout un problème de valeurs, du modèle de société et de la forme de l’État. Après avoir argumenté de bien-fondé de la Gouvernance décrire le cadre théorique et les concepts fondamentaux dits : l’urbanisation de système d’information. Sans examiner les changements requis dans le mode de gouvernance et ses conséquences en matière de l’élaboration des politiques publiques. Ce qui m’intéresse les aspects pratiques, opérationnels, les pistes à entreprendre et les moyens qui correspondent en ce moment de la période du traverser des déserts administrativement parlant dans notre Pays.

 

C’est le moment où jamais de poser cette base de la modernité, afin d’anticipé sur l’avenir ! Voila quelques pistes de réflexions, propositions de travail au Gouvernement de Transition dans leur mission, afin d’amorcer aux changements qui nous attends pour relancer notre économiques, politiques, sociaux et culturels qui interviendront, sanctionnés par la remise de l’ordre constitutionnel, ceci permettront aux peuples Centrafricains de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux en tant que citoyens libres. Nous ne devrons toujours pas attendre, que d’autre Nation décide pour nous sans être en mesure de procéder et, de proposer de manière précise à l’orientation de notre destiné.

 

Fait à Lyon le 11 Mai 2014

 

Mr. Aubin-Roger KOMOTO

Quelle stratégie de résolution, adopterait –il ? Le Gouvernement de Transition de Mr. André Nzapayeke pour la restauration de l’Etat en Centrafrique !
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Published by Centrafrique-Presse.com