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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 22:24

 

 

 

 

 

18.05.2014, 20h32 | Mise à jour : 21h18 (AFP)

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé dimanche en fin d'après-midi à Bangui pour une visite surprise, où il doit notamment rencontrer la présidente Catherine Samba Panza, a-t-on appris de source diplomatique française.

 

Cette visite de quelques heures n'était pas prévue à l'agenda officiel du ministre, qui s'est auparavant rendu à Abidjan (Côte d'Ivoire) et Dakar (Sénégal), d'où il devait repartir lundi.

 

Le ministre «aura des entretiens avec la présidente de transition, le ministre de la Défense (centrafricain), et se rendra au Camp M'poko où est basée la force de l'opération militaire française Sangaris avant de reprendre son avion dans la soirée pour Paris», a indiqué une source diplomatique française sous couvert d'anonymat.

 

C'est la quatrième visite du ministre français de la Défense en Centrafrique après celles qu'il a faites aux mois de décembre, janvier et février deniers. Elle intervient quelques jours après le meurtre de la photojournaliste française Camille Lepage, 26 ans, tuée lors d'un reportage dans l'ouest de la Centrafrique.

 

Une enquête est en cours, menée par l'armée française en Centrafrique et par la force de l'Union africaine (Misca) pour connaître les circonstances exactes de sa mort, dans ce pays en proie depuis des mois à des violences intercommunautaires.

 

La France a déployé 2 000 hommes en Centrafrique dans le cadre de l'opération Sangaris, lancée le 5 décembre 2013.

 

Selon nos informations, Jean-Yves le Drian sera également mardi en Algérie, à Alger, où il devrait être reçu par le Premier ministre et le président Abdelaziz Bouteflika.

 

 

Centrafrique : Jean-Yves Le Drian en visite surprise

 

Par Claire Rainfroy avec AFP le 18 mai 2014 à 20h53

 

CENTRAFRIQUE - Cette escale du ministre de la Défense intervient quelques jours après l'assassinat de la photojournaliste Camille Lepage.

 

Visite surprise. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé dimanche en fin d'après-midi à Bangui pour une visite surprise, où il doit notamment rencontrer la présidente Catherine Samba Panza, a-t-on appris de source diplomatique française. Cette visite de quelques heures n'était pas prévue à l'agenda officiel du ministre, qui s'est auparavant rendu à Abidjan , en Côte d'Ivoire, et à Dakar , au Sénégal, d'où il devait repartir lundi.

 

Passage express. Le ministre "aura des entretiens avec la présidente de transition, le ministre de la Défense, et se rendra au Camp M'poko, où est basée la force de l'opération militaire française Sangaris avant de reprendre son avion dans la soirée pour Paris", a indiqué une source diplomatique française sous couvert d'anonymat.

 

Quatrième visite. Il s'agit de la quatrième visite du ministre français de la Défense en Centrafrique, après celles qu'il a faites aux mois de décembre, janvier et février deniers. Elle intervient quelques jours après le meurtre de la photojournaliste française Camille Lepage, 26 ans, tuée lors d'un reportage dans l'ouest de la Centrafrique.

 

Enquête en cours. Une enquête est en cours, menée par l'armée française en Centrafrique et par la force de l'Union africaine (Misca) pour connaître les circonstances exactes de sa mort, dans ce pays en proie depuis des mois à des violences inter communautaires. La France y a déployé 2.000 hommes dans le cadre de l'opération Sangaris, lancée le 5 décembre 2013.

 

"Tout ne va pas bien, tout n'est pas réglé" en Centrafrique, expliquait en février dernier le ministre sur Europe1. "Il y avait un certain nombre d'interrogations et d’inquiétudes", précisait-il :

 

 

Centrafrique : le ministre Jean-Yves Le Drian en visite surprise à Bangui
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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 16:03

 

 

 

 

« La vie humaine est sacrée. Aucune raison  politique, ni économique, ni confessionnelle ne peut justifier la mort d’une personne humaine. » Franck SARAGBA.

 

Patriote debout ! Au regard d’actes de barbarie commis ces derniers temps sur l’ensemble du territoire national, la question de la justesse ou des limites de l’idéal fondateur de notre nation se pose. Il est vrai que toute nation a besoin d’un idéal à atteindre pour entretenir entre autres sa survie, faille t-il encore que cet idéal n’enferme pas les citoyens et les gouvernants dans une inaction idéaliste par conséquent nuisible au point d’exposer la nation toute entière au péril. Comment l’idéal humaniste plutôt rassembleur et par ailleurs républicain pourra t-il survivre de la barbarie ambiante ?  Doit-on se conformer ou se soumettre au nom de cet idéal aux diktats de partition du pays par une minorité agissante de radicaux contre la volonté de la majorité de nos concitoyens animistes, chrétiens et musulmans confondus qui veulent vivre les uns avec les autres. A peine 2% à 3% de partisans radicaux pour la partition comme il en existe partout dans d’autres pays  et voilà que l’on en donne ici un grand écho.

 

« zo kwé zo «, autrement dit, tout être humain est un homme. Ce, à quoi, l’on pourrait  rétorquer et si « zo kwé là a yéké zo apè », tout être humain  n’est pas une personne humaine. Peut-on se réclamer de l’espèce humaine et enlever la vie à autrui ? Fut-il animiste, chrétien ou musulman ? A moins que cette fameuse occurrence formulée au IIIe siècle avant  J.C « l’homme est un loup pour l’homme » de l’auteur comédien Plaute, laquelle est reprise à différentes époques par Erasme, Montaigne, Hobbes, Jean jacques Rousseau  ne l’emportât et fasse unanimité. L’acceptation de ce postulat ne vaut t-il pas reniement  de soi et des valeurs intrinsèques qui font de nous des êtres humains à part entière ? Par ailleurs, son refus, ne vaut t’il pas dénégation de la triste réalité que nos concitoyens vivent au quotidien ? 

 

La vie humaine est consubstantielle à la notion de sacrée parce que l’inaccessible et le non expliqué humainement parlant devient sacré, elle est acceptée par tous. La mémoire collective est garante de la permanence et de la pérennité des préceptes qui en incombent. S’oppose et vient se heurter à cela la logique  transcendante de nos créations  dont nous ne sommes que de simples acteurs et vils  dépositaires. On retrouve cette sacralisation de la vie humaine ou la manifestation de sa volonté aussi bien et aux travers des pratiques animistes que dans les célébrations, les rituels et autres cultes des religions révélées. D’où nous vient alors cette confrontation fratricide que l’on voudrait forcément confessionnelle si ce n’est qu’artificielle et non fondée. La main inamicale jusque-là invisible de l’ennemi manipulateur se fait voir jour après jour. Elle se joue et se déjoue de l’innocente hospitalité d’un peuple dont les plus radicaux d’entres-nous en sont les exécuteurs. Du coup, à coup de kalachnikovs et de coupe-coupe  la légendaire cohabitation pacifique est soumise à rude épreuve. Désormais, ce n’est que vengeance et revanche inassouvies  sous le contrôle approbateur et satisfaisant des commanditaires.

 

« Homo homini lupus est » pose le postulat selon lequel l’homme serait  un loup pour l’homme, elle semble être en adéquation plus que jamais avec le temps présent, déniant du coup à l’homme toute son humanité à l’inverse de l’idéologie« zo kwé zo » qui met en avant l’immanence des valeurs sacrées. Cet autre idéal fondateur qui voudrait que « tout homme soit considérer comme un homme » dans toute son humanité et autour duquel se bâtirait la nation centrafricaine, une et indivisible. Or, la barbarie orchestré au quotidien sur la personne humaine par les uns et les autres nous ramène à la triste réalité de la condition humaine dans un monde imparfait et méchant. Elle annihile le caractère sacré de la vie humaine, cet être supposé« supérieur » aux autres espèces, elle ôte toute humanité à leurs obscurs commanditaires, aux traitres manipulateurs et autres partisans, radicaux  aveuglés par la haine, l’homme sinon l’homme centrafricain ne serait-t-il finalement que cette misérable créature en dessous de tout,  manipulable à volonté , incapable de concevoir et de vivre dans une société apaisée dans laquelle zo kwé a yéké zo ?

 

Franck SARAGBA

18/05/14

« Zo kwé zo » et si « zo kwé a yéké zo apè » par Franck Saragba
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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 15:19

 

 

 

http://www.ouest-france.fr/editorial-amis-lecteurs-merci-2549202

 

Monde - 17 Mai François Régis HUTIN

 

Chers amis lecteurs et donateurs, nous avons la joie de vous annoncer que les fruits de vos dons sont bien arrivés à Bangui.

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Ils ont été acheminés par un avion C17 de la Royal Air Force, mis en soutien de la logistique de l'armée française engagée dans l'opération Sangaris. 4,5 tonnes ont été déchargées et transportées en lieu sûr sous escorte de nos soldats. M. Le Drian, ministre de la Défense, a été la cheville ouvrière de ce transport qui nous souciait beaucoup. Nous tenons à le remercier ici chaleureusement ainsi que les officiers, sous-officiers et soldats qui, s'associant à votre générosité, ont pris part à cette action.

 

Immense reconnaissance

 

Ces médicaments seront envoyés dans les dispensaires émanant, pour la plupart, de l'Église. Pillages et assassinats n'ont, hélas, pas épargné ceux qui se dévouent au service des malades et des blessés, quel que soit leur parti ou leur religion. De plus, nous avons acheté pour les responsables un 4x4 adapté au terrain. Enfin, 1,5 tonne de médicaments est en cours de fabrication et sera sur place, espérons-le, dans le courant de l'été.

 

Cette aide que votre générosité a permise suscite une immense reconnaissance. Ceux qui vont l'utiliser nous l'ont exprimée dans des lettres émouvantes du Coordinateur de la Santé et du supérieur des Spiritains de Centrafrique : « À travers l'Association Ouest-France Solidarité, vous venez de manifester votre sollicitude. Les dons reçus seront utilisés pour la prise en charge gratuite des malades. Nous sommes émus de votre générosité et nous vous exprimons nos sincères gratitudes ainsi qu'au ministre français de la Défense et à ceux qui se sont évertués à convoyer les médicaments et matériels médicaux à bon port : le père Jean-Yves Urfié, de la Congrégation du Saint-Esprit, et Paul Hutin, vice-président de l'Association Ouest-France Solidarité. »

 

Refus de la partition

 

Les évêques de RCA dénoncent le chaos dans lequel la rébellion a plongé le pays depuis décembre 2012. Ils interpellent le gouvernement de transition sur la sécurité qui s'est beaucoup dégradée et condamnent les enlèvements. Ils constatent que, pour les groupes armés anti-balaka, ex-seleka, et la LRA, la vie et la dignité humaine n'ont plus de valeur. On vient encore de le constater avec la mort brutale de notre consoeur Camille Lepage, originaire d'Angers, dont nous tenons à saluer la mémoire ici.

 

Le désarmement est donc indispensable. Les évêques disent leur espérance que l'opération Sangaris mettra fin à la rébellion et soulignent la nécessité de rétablir les forces armées centrafricaines. Ils rappellent qu'un million de personnes sont déplacées. L'évacuation forcée des populations leur crée une grande inquiétude quant à la partition effective du pays. Par ailleurs, les ressources comme le bois sont pillées, la faune massacrée ; des centaines d'éléphants ont été tués ; les cheptels bovins tenus par les Peuls en partie détruits. Les ressources minières, diamantaires, inondent le marché international et alimentent ainsi le conflit...

 

Les évêques s'interrogent sur le gouvernement de transition qui doit prendre des mesures pour garantir la protection des personnes et des ressources et en appellent à la solidarité internationale. Ils considèrent que les Centrafricains ne sont pas dédouanés de leurs responsabilités en tant que citoyens. Les évêques, en particulier Mgr Nzapalainga, ainsi que l'imam Omar Kobine Layama continuent ensemble à appeler à la réconciliation qui pourra devenir effective si l'on n'attise plus davantage les querelles ethniques et religieuses.

 

Lu pour vous : Amis lecteurs : merci !
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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 15:13

 

 

 

 

http://www.angers.maville.com/actu/actudet_-tuee-en-centrafrique-les-obseques-de-camille-lepage-mardi-a-angers_fil-2550582_actu.Htm

Vendredi 16 mai 2014 18:44

 

Une cérémonie religieuse sera célébrée à la cathédrale d'Angers, à 10 h, au lendemain d'un hommage rendu par les journalistes dans la capitale de l'Anjou.

 

Les obsèques de Camille Lepage, tuée lors d'un reportage en Centrafrique, se dérouleront mardi 20 mai, à Angers (Maine-et-Loire). Une cérémonie religieuse sera célébrée à 10 h, à la cathédrale d'Angers.

 

Le corps de la journaliste française Camille Lepage a été rapatrié ce vendredi 16 mai, à bord d'un avion cargo en provenance de Bangui. Le président François Hollande s'est recueilli auprès de sa dépouille, à Paris. Le chef de l'État est resté une demi-heure à l'Institut médico-légal de Paris où devait être pratiquée une autopsie.

 

Lundi 19 mai, à 12 h, le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) organiseront une cérémonie en mémoire de la photojournaliste, promenade du Bout-du-Monde (près du château), à Angers. La famille devrait être présente. Outre des prises de parole, des photos de la reporter originaire d'Angers devraient être exposées sur place, durant cette cérémonie.

Camille Lepage : Les obsèques se dérouleront mardi à Angers
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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 14:49

 

 

 

 

Par APA - 16/05/2014

 

La nation centrafricaine a rendu ce vendredi 16 mai à Bangui un dernier hommage à l’ancien Premier ministre Jean Paul Ngoupandé, président fondateur du Parti de l’Unité Nationale (PUN décédé le 4 mai à son domicile en région parisienne en France.

La dépouille du regretté a été transférée dans la capitale centrafricaine mardi où ont eu lieu les obsèques officielles sur le campus universitaire de Bangui puis au siège du conseil national de transition.


A l'Université de Bangui, la dépouille mortelle de cet homme de lettres, universitaire et Docteur en philosophie a été exposée.


Deux témoignages, de son ancien étudiant et de son compagnon d'école, ont émaillé la cérémonie funeste présidée par la Ministre de l'Education nationale Gisèle Bedan, en présence du corps professoral.


Son ancien étudiant a vanté les qualités du regretté « une icône du département de philosophie dont il fut l'un des créateurs en 1986, une figure respectée de la pensée à travers le monde et un très bon pédagogue » pendant que son collègue a, quant à lui, mis l'accent sur la valeur intrinsèques du disparu « un homme intelligent et un bon leader et grand défenseurs des droits des étudiants ».

 

Au siège du Conseil National de Transition, les obsèques du philosophe et homme politique Centrafricain Jean Paul Ngoupandé se sont poursuivies cette fois-ci en présence de la chef de l'Etat de transition Catherine Samba-Panza du président du Conseil National de Transition Ferdinand Alexandre Nguendet et du Premier ministre André Nzapayéké.


Cérémonie au cours de laquelle a Mme Catherine Samba-Panza lui a remis à titre posthume un témoignage de satisfaction.


Dans l'oraison funèbre que M Anatole Possiti a lue, le parcours universitaire, politique et administratif a été retracé. Maître assistant à la faculté des lettres, plusieurs fois ministre, ambassadeur et Premier ministre « la mort cruelle vient de t'arracher à notre profonde. Tu auras tant donné pour ton pays. Mais nous voilà priver de ta contribution aussi riche »


Jean-Paul Ngoupandé, essayiste centrafricain et auteur de plusieurs ouvrages littéraires sur le continent africain est mort à soixante-cinq ans.

 

Hommage de la nation centrafricaine à l'ancien Premier ministre Jean Paul Ngoupandé
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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 14:39

 

 

 

 

http://www.lorientlejour.com/article/867660/le-ministre-centrafricain-des-ae-au-liban-pour-sinformer-des-moyens-de-gerer-les-crises-.html

 

OLJ  17/05/2014

 

Le ministre des Affaires étrangères de la Centrafrique, Toussaint Kongo-Doudou, a entamé jeudi une visite de trois jours au Liban « qui est la porte d'entrée vers la région du Moyen-Orient », a-t-il indiqué au terme d'un entretien avec son homologue, Gebran Bassil.

 

M. Kongo-Doudou, qui a tenu une conférence de presse conjointe avec M. Bassil, a indiqué qu'il a tenu à entamer sa première tournée au Moyen-Orient par une visite au Liban, « ce pays étant toujours connu, par ses aspects culturels et sa diversité, comme la porte d'entrée vers la région ». Il a ensuite qualifié la diaspora libanaise en Afrique centrale de « dynamique et active ».

 

Accompagné d'une délégation officielle, le ministre a évoqué la crise dans son pays, « caractérisé comme le Liban par une diversité communautaire », soulignant que son gouvernement œuvre pour la résoudre, mais qu'il est venu au Liban pour « (s')informer auprès des partenaires libanais des moyens de gérer les crises ». « La situation sur le plan de la sécurité dans mon pays s'améliore de manière considérable. Des efforts sont fournis pour réaliser des réconciliations nationales afin d'édifier un pays conformément à des principes économiques modernes », a-t-il indiqué, en assurant que les Libanais de Centrafrique n'ont pas été affectés par la crise.


M. Kongo-Doudou a par ailleurs affirmé avoir transmis un message « de paix et d'amour au peuple libanais et à tous les peuples du Moyen-Orient » pour leur dire que le conflit dans son pays n'est pas d'ordre religieux mais sectaire.


Il a ensuite espéré davantage de coopération et d'investissements entre les deux pays.


Le ministre a eu des entretiens avec les trois pôles du pouvoir ainsi qu'avec le vice-président de la municipalité de Beyrouth, qui lui a fait visiter le centre-ville.


Il a été également reçu par le consul général honoraire de la République centrafricaine au Liban, Camille Fénianos, qui a donné une réception en son honneur.


Le « Groupe libano-arabe centrafricain d'investissement » – Glaci, présidé par M. Fénianos, a en outre prévu un dîner d'affaires qui réunira la délégation centrafricaine avec des hommes d'affaires libanais intéressés par des investissements en Centrafrique.


La délégation visitera aujourd'hui le Liban-Sud et rencontrera M. Hassan Dbouk, président du conseil municipal de Tyr.

Le ministre centrafricain des AE au Liban pour s’informer des « moyens de gérer les crises »
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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 18:52

 

 

 

 

(Xinhua 17/05/14)

 

Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, a condamné avec la plus grande fermeté l'assassinat de Camille Lepage, journaliste photographe française en République centrafricaine. "Le Secrétariat CEEAC a appris avec une vive émotion, l'assassinat de la journaliste indépendante française Camille Lepage en République Centrafricaine", a-t-il souligné dans un communiqué publié vendredi à Libreville.

 

"Il condamne avec la plus grande fermeté ce nouvel acte ignoble, qui fait suite à l'assassinat au cours des derniers mois d'autres journalistes centrafricains, dirigé contre l'ensemble de la communauté médiatique", a-t-il affirmé. Allam-Mi a demandé à tous les acteurs au conflit centrafricain de s'abstenir de tels actes qui portent atteinte à la liberté de la presse et d'opinion reconnue par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, le Pacte de 1966 sur les droits civils et politiques, ainsi que la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples.

 

"De tels agissements empêchent à la Communauté Internationale d' avoir une connaissance approfondie et un meilleur suivi de cette crise, et donc de trouver des solutions appropriées", indique le texte. "Ce nouveau crime odieux devrait en conséquence appeler la conscience de toutes les parties prenantes à la crise centrafricaine, sur la nécessité d'y trouver des solutions urgentes, globales et adaptées", a-t-il dit.

 

Camille Lepage, photographe et journaliste française, âgée de 26 ans, a été assassinée le 13 mai dans l'ouest de la République centrafricaine où elle se trouvait en reportage. 

La CEEAC condamne avec fermeté l'assassinat de la journaliste française en RCA
La CEEAC condamne avec fermeté l'assassinat de la journaliste française en RCA
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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 18:38

 

 

 

 

Paris (AFP) - 17.05.2014 15:18 - Par Sabine WIBAUX

 

Le président François Hollande avec des soldats français en Centrafrique le 28 février 2014

 

Fer de lance de deux interventions militaires au Mali et en Centrafrique, promoteur d'un nouveau partenariat avec l'Afrique, François Hollande, qui accueille samedi un sommet sur le Nigeria, est devenu en deux ans un acteur incontournable sur la scène africaine.

 

Le chef de l'Etat français réunit samedi à Paris le président du Nigeria Goodluck Jonathan et ses voisins du Cameroun, du Niger, du Tchad et du Bénin pour un mini-sommet destiné à adopter une stratégie régionale contre Boko Haram, un mois après l'enlèvement par le groupe islamiste de plus de 200 lycéennes.

 

"Si aujourd'hui François Hollande a pu prendre une initiative pour le Nigeria, pays anglophone, dans une région qui ne fait pas partie de la sphère d'intérêts de la France, c'est parce que celle-ci est forte de son expérience dans le contre-terrorisme", au Mali et plus généralement au Sahel, analyse Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

 

Dès son accession au pouvoir, François Hollande avait proclamé sa volonté de tirer un trait sur la Françafrique, cette diplomatie de réseaux d'influence et d'accords secrets qui a longtemps caractérisé les relations entre Paris et ses ex-colonies africaines.

 

"Le temps de la Françafrique est révolu: il y a la France, il y a l'Afrique, il y a le partenariat entre la France et l'Afrique, avec des relations fondées sur le respect, la clarté et la solidarité", avait-il lancé le 12 octobre 2012 à Dakar, la capitale sénégalaise, lors de son premier déplacement présidentiel sur le continent africain.

 

Mais, concrètement, c'est la décision de François Hollande, le 11 janvier 2013, d'intervenir militairement au Mali pour combattre les groupes djihadistes menaçant l'intégrité de ce pays, qui l'a projeté sur le devant de la scène africaine.

 

Sur le plan intérieur également ce baptême du feu l'a consacré comme chef des armées.

 

- 'La journée la plus importante' -

 

Trois semaines après, accueilli en libérateur à Bamako, fort des premiers succès de l'opération Serval, François Hollande avait lui-même signifié l'intensité de ce moment, affirmant vivre "la journée la plus importante de (sa) vie politique".

 

Un an plus tard le 5 décembre 2013, il repartait sur le sentier de la guerre, cette fois en Centrafrique pour tenter de mettre fin aux massacres dans ce pays ravagé par les conflits interreligieux.

 

Concomitamment, il organisait le lendemain à Paris un sommet réunissant le gotha des chefs d'Etat africains où il a fixé clairement, comme il l'avait fait quelques mois plus tôt à Addis-Abeba, la nouvelle doctrine française: Paris entend désormais aider et encourager les pays africains à assurer eux-mêmes leur sécurité. La France, dans cet esprit, n'intervient plus que dans l'urgence, en attendant que des solutions africaines se dégagent.

 

Plus récemment, la France a redéfini son dispositif militaire en Afrique et en particulier au Sahel. "Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme", a indiqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, précisant que 3.000 soldats français allaient être mobilisés dans la "bande sahélo-saharienne".

 

"Notre rôle à nous, c'est de poursuivre le contre-terrorisme, non seulement au Nord Mali, mais aussi au Nord Niger (et) au Tchad", a-t-il expliqué.

 

Si François Hollande a reçu le prix de l'Unesco pour la paix pour son intervention au Mali, il n'en reste pas moins qu'"il a mis le masque africain le plus guerrier sans état d'âme", faisant de nouveau de la France le "gendarme de l'Afrique", analyse Antoine Glaser, fondateur de la Lettre du continent et spécialiste de la politique africaine.

 

Il le fait, selon lui, "sous les applaudissements de ses partenaires" et notamment des Européens dont l'aide reste timide sur le théâtre africain, où la France est un des rares pays occidentaux à disposer de forces militaires prépositionnées.

 

Quant au sommet de samedi, organisé à la demande du président nigérian Goodluck Jonathan, Antoine Glaser y voit "un symbole de plus" du retour de la France sur le continent africain, mais "plus seulement dans son pré carré".

 

"C'est à l'ancienne", juge-t-il, "on va chercher le grand chef blanc pour discuter avec ses voisins".

 

© 2014 AFP

 

Hollande "chef de guerre" devenu incontournable en Afrique
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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 16:59

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

relatif au compte rendu chimérique de la Coordination provisoire de la Séléka

 

La Séléka a décidé de se réunir en congrès extraordinaire à Ndélé pour contribuer politiquement et militairement aux efforts déployés afin d’arrêter les violences dans le pays et sortir totalement de la crise qui perdure et qui n’a fait que trop de victimes.

 

A la fin de ce congrès, il a été décidé de mettre en place un bureau provisoire de coordination dont le communiqué a été signé par le Chef d’Etat Major le 12 mai 2014 en présence de tous les chefs militaires de l’ex-coalition Séléka. Ce premier Communiqué portant le N° 001/2014 indique clairement que « Cette Coordination qui est composée de six membres est chargée de préparer et d’organiser UNIQUEMENT l’élection des membres du futur bureau politique dans un délai d’un mois ».

 

Ainsi, la coordination n’a nullement mandat de représenter la Séléka devant aucune instance nationale ou internationale que de préparer l’assemblée générale dans un mois à Bambari.

 

Par conséquent, nous informons l’opinion publique que le compte rendu signé par le Coordonnateur Abdoulaye Issène en date du 11 mai 2014 est purement chimérique et revêt un caractère usurpateur de pouvoir.

 

Nous demandons à Madame la Présidente de la République, à la MISCA et au Sangaris ainsi qu’à la Communauté internationale de rester vigilants jusqu’à la prochaine assemblée de la Séléka dans un mois à Bambari.

 

Nous tenons à informer l’opinion publique de notre attachement au respect de l’Accord de N’Djamena ayant permis la démission du Président Michel DJOTODIA et l’élection de la Présidente Catherine SAMBA-PANZA, et de notre farouche opposition à la partition de notre cher et beau la République Centrafricaine. A cet effet, il n’y a jamais eu d’ambiguïté dans nos propos.

 

Nous demeurons disponibles à œuvrer pour le retour de la paix en Centrafrique dans le respect mutuel de toutes les communautés.

 

Fait à Bangui, le 16 mai 2014

 

 

Général Mohamed Moussa DHAFFANE,

Ancien Président intérimaire de la Séléka,

Ancien Ministre d’Etat

COMMUNIQUE DE PRESSE relatif au compte rendu chimérique de la Coordination provisoire de la Séléka
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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 13:08

 

 

 

 

 

 

17 mai 2014 |  Par Joseph Akouissonne

 

REMANIEMENT

 

La Présidente de la Transition, Madame Catherine Samba-Panza nous a annoncé la formation d’un nouveau Gouvernement de Transition. Si la Présidente a pris cette initiative de remaniement, c’est qu’elle a constaté la caducité de l’équipe en place depuis environ trois mois. Alors que les Centrafricains espèrent, souhaitent un changement rapide, en profondeur de l’équipe en place. Alors que les Centrafricains, souffrent de l’illisibilité, de la communication de l’exécutif de Transition. Alors que l’impatience et le découragement gagnent la population.

 

Ce remaniement tant attendu, n’a toujours pas eu lieu. Une angoissante question étreint tous les patriotes Centrafricains : Qui détient la réalité du pouvoir à Bangui ?, La Présidente de la Transition a-t-elle réellement les mains libres ? Dans l’état calamiteux où est le pays, ce serai une faute politique, de se livrer à un rafistolage en guise de remaniement. Bien entendu, il faut favoriser le dialogue avec tous les Centrafricains. Pour autant, il ne faut pas perdre de vue les souffrances endurées, qu’endurent encore et toujours, les Centrafricains. Ceux qui ont porté les glaives et le feu en Centrafrique, doivent rendre des comptes devant les juridictions centrafricaines et le C.P.I.

 

UN BILAN MI-FIGUE MI- RAISIN

 

Les menaces sanglantes qui pèsent, sur ce pays, damné par les Dieux n’a jamais été aussi prégnantes, et comminatoires. Chaque jour, apporte son lot d’abominations. Le Centrafrique vient de vivre son ORADOUR-SUR GLANE (LIMOUSIN) treize personnes environ Femmes, enfants, personnes âgées et handicapés, ont été rassemblés par des éléments de l’ex- SELEKA dans une maison. Comme les nazis à Oradour –Sur/ GLANE. Ces personnes ont été brulées vif. Les charniers et les ossuaires, jonchent les bordures des forets dans les provinces. L’autorité de l’Etat centrafricain, a disparue des provinces.

 

Livrées aux diktats des EX SELEKA. Ce sont aussi, des quartiers de Bangui sous la férule, des mercenaires et des brigands. Rendus inaccessibles, pour la population, qui y habitent. C’est l’instabilité chronique d’une Nation en voie de partition. Il faut cesser les conciliabules sécrètes, tramées sur le dos des Centrafricains qui n ‘en peuvent plus. Que fait la France qui décide tout, dans ce pays de cocagne ? Madame la Présidente. Prenez les Centrafricains à témoin et exercez toute la plénitude de votre autorité. Pourquoi ne pas organiser un grand rassemblement, au stade Barthélemy Boganda. Pour parler à tous les Centrafricains, et expliquer vos projets pour le pays. Ils ne demandent qu’à vous aider à sortir le pays de ce chaos interminable. Afin d’aboutir à e Réconciliation Nationale.

 

REEQUIPER LES FORCES ARMEES CENTRAFRICAINES (F.A C.A.)

 

C’est une urgence absolue. Les centrafricains le réclament. Une Nation sans armée est une Patrie impuissante. On ne délègue pas indéfiniment, sa sécurité à d’autres nations. Le congrès des EX- SELEKA à Ndele, est une provocation. C’est un défi de partition lancé au peuple centrafricain. Qui a autorisé ce congrès sur le territoire centrafricain ? Des rumeurs persistantes circulent comme quoi, le Gouvernement de la Transition aurait dépêché des observateurs à cette mascarade. Si cette information est avérée, cela signifierait que le Gouvernement de la Transition a acté secrètement la gestion autonome, d’une partie du territoire centrafricain par les mercenaires de la SELEKA.

 

Ceux la même qui ont apporté le malheur en Centrafrique. Ils veulent étendre leur administration autonome et leur contrôle sur: La Ouaka, le Mbomou, le Haut –Mbomou, la Haute–Kotto, et le Bamingui- Bangoro…etc. Il faut d’urgence une armée nationale pour mettre fin au carnaval de l’EX-SELEKA qui veut toujours prendre le pouvoir à Bangui. Si non les ANTI-BALAKAS vont resurgirent, plus déterminés que jamais. Pour les Centrafricains, l’Unité de leur territoire ‘est pas négociable .

 

UNE COMMUNICATION DÉFICIENTE DU GOUVERNEMENT DE TRANSITION

 

A propos de la mort des trois journalistes. Deux Centrafricains et une consœur Française. Le comportement et la communication du Gouvernement de la Transition ont été maladroits. Quand les deux journalistes centrafricains, ont été abattus comme des chiens dans les rues de Bangui. Les réactions du Gouvernement de la Transition, n’ont pas été à la mesure, du lâche assassinat de nos confrères Centrafricains. Par contre, Le Premier Ministre Centrafricain et plusieurs membres du Gouvernement ont assisté, à la levée du corps de notre consœur tombée dans une embuscade, dans l’exercice de son métier. Nous lui rendons ici un hommage vibrant. Elle aimait la République Centrafricaine. Le Gouvernement de la Transition aurait du avoir la même attitude devant les corps des journalistes Centrafricains. Ce qui s’est passé à Ndele est insupportable. Cette mystification exigeait des autorités, une condamnation vigoureuse, et l’interdiction de ce soit disant congrès des serpents de la SELEKA. Il faut se ressaisirent vite. Si non c’est toute l’Afrique Centrale qui va basculer dans l’inconnue.

 

A. DE KITIKI AKOUISSONNE 16/05/2014

 

Lu pour vous : FRANCE – CENTRAFRIQUE : IMPUISSANCES ET JEUX DE DUPES LES CENTRAFRICAINS AU BORD DE LA CRISE DE NERF EXIGENT : UNE ARMÉE NATIONALE CENTRAFRICAINE
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Published by Centrafrique-Presse.com