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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 10:04

 

 

 

 

 

18/06/14 (20minutes)

 

Le pays s’organise depuis six mois pour gérer l’afflux de réfugiés en provenance de Bangui. Les défis à relever sont énormes et les financements ne suivent pas...

 

Des abris blanc fournis par le HCR à perte de vue, qui contrastent avec le vert des plants de manioc encore présents sur le site. «Le gouvernement tchadien a alloué ces 1.000 hectares pour créer le camp de Maingama», explique Guy Yogo, chef des urgences et coordinateur des opérations de terrain de l’Unicef au Tchad.

 

Alors que, pour l’heure, seuls les points d’eau et latrines essentiels pour couvrir les besoins des premiers 2.000 arrivés sont en place, lorsque toutes ses infrastructures seront déployées, le camp de Maingama comprendra un centre de santé, un centre de distribution alimentaire et l’espace nécessaire pour que non seulement chaque famille présente sur le site puisse construire son abri avec des matériaux durables sur 300m2, mais aussi que les retournés qui le souhaitent puissent se voir attribuer un lopin de terre à cultiver.

 

Plus aucune attache

 

Le camp de Maingama se veut en effet la réponse de plus long terme à l’afflux de retournés en provenance de République de Centrafrique (RCA), qui déferle sur le Tchad depuis le mois de décembre. Six mois après le début de l’intervention de la force Sangaris en RCA, près de 350.000 personnes ont fui les violences, dont quelque 100.000 ont trouvé refuge au Tchad voisin. Coincé entre la Libye, le Soudan, la RCA, le Cameroun, le Niger et le Nigéria, le Tchad est depuis 2009 le seul oasis de stabilité dans cette région troublée.

 

Le pays connaît ses propres difficultés: insécurité alimentaire dans la bande sahélienne, épidémies (rougeole, palu), inondations (le sud du pays a été particulièrement gravement touché en 2012), services publics de base (santé, eau, école…) précaires, … Mais sa situation géographique le place en première ligne dès qu’un conflit éclate dans la zone. Le Tchad a ainsi accueilli les Libyens chassés par la guerre en 2012, les Soudanais en 2013, et ceux qui fuient la RCA depuis décembre 2013.

 

Quelque 70.000 personnes en provenance de RCA vivent aujourd’hui dans les camps. «Ce sont pour la plupart des “retournés“», explique Bruno Maes, le représentant de l’Unicef au Tchad, c’est-à-dire des Tchadiens dont les parents ou les grands-parents étaient partis s’installer en RCA et qui ont choisi de revenir au Tchad quand le conflit s’est aggravé et que le gouvernement tchadien a ouvert ses frontières pour mettre en sécurité ses ressortissants. «Mais la majorité d’entre eux ne connait pas du tout le pays, et n’y a souvent plus aucune attache», souligne Bruno Maes.

 

Besoins financiers non couverts

 

Les autorités, qui comptaient initialement renvoyer tous ces retournés dans leurs villes et villages d’origine, ont donc dû se laisser convaincre par les acteurs humanitaires de mettre en place des sites plus pérennes, mieux équipés, dont les infrastructures doivent mieux résister aux intempéries (chaleur, saison des pluies,…), et où ces personnes peuvent s’installer pendant quelques mois pour trouver des schémas de survie et préparer leur intégration dans la société, comme à Maingama. Cependant, le profil des bénéficiaires –population en majorité urbaine, composée à 70% de femmes et d’enfants- risque de rendre plus difficile encore ce travail de réintégration.

 

Sans compter que les financements, condition sine qua non à la réalisation de tous ces projets, ne suivent pas. En effet, la prise en charge de cette population suppose un coût énorme, que le Tchad ne peut supporter. Le gouvernement a donc lancé une demande d’aide de quelque 40 millions de dollars auprès des bailleurs internationaux en avril. Mais les besoins financiers sont loin d’être couverts, y compris pour les agences onusiennes. «A peine 15% des besoins de l’Unicef ont été couverts», souligne ainsi Bruno Maes, le représentant de l’Unicef au Tchad.

 

Bérénice Dubuc

 

http://www.20minutes.fr/monde/1403718-centrafrique-le-tchad-...

 

Lu pour vous : Centrafrique: le Tchad face à l’afflux des «retournés»
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 10:02

 

 

 

 

http://lesalonbeige.blogs.com/  17 juin 2014

 

Ce matin, Chantal Jouanno et Jean-Marie Bockel nous livrent (ici) une analyse de l'opération Sangaris en Centrafrique. Faisant la comparaison entre l'opération Sangaris en Centrafrique et les opérations de maintien de la paix en Afrique de la dernière décennie, les auteurs de l'article en viennent à comparer les moyens mis en oeuvre:

 

"Deux spectres hantent les interventions de maintien de la paix sur le continent africain. Le premier est le génocide rwandais de 1994, face auquel la communauté internationale a réagi, mais trop tard, par l'opération Turquoise. À cet égard, ce fut l'honneur de la France de s'interposer dans la guerre civile centrafricaine, qui menaçait de devenir à son tour un génocide.

 

Cependant, le second spectre est celui de la première bataille de Mogadiscio, en 1993. Deux cents hommes de l'opération Restore Hope, essentiellement américains, furent engagés dans des combats acharnés contre des miliciens somaliens trente fois plus nombreux. En mai 2014, deux mille soldats français tentent, aux côtés des forces africaines, de désarmer vingt mille rebelles de la Seleka et soixante-dix mille des anti-Balakas. Donc, en examinant lucidement les rapports de forces en présence - et même si chaque conflit possède sa logique propre -, nos troupes risquent à tout moment de subir un nouveau Mogadiscio pour avoir voulu éviter un Rwanda."

 

La comparaison de la crise centrafricaine avec celle de la Sierra Leone, dans les années quatre-vingt-dix, est pertinente mais cruelle : les Britanniques intervinrent, mais avec cinq mille hommes et non pas deux mille. L'opération Sangaris, elle, se fait avec moins de la moitié de ces effectifs pour un territoire dix fois plus étendu, ayant qui plus est pour voisines des zones de crise parmi les plus instables au monde. Pour des raisons de coût, aucun avion de chasse français, à l'instar du Rafale, n'a été engagé. Or, l'attaque du 5 mai a démontré le caractère indispensable d'un soutien aérien. [...]  En outre, les témoignages de familles de soldats de Sangaris sont édifiants, et font écho au récent débat sur le risque de nouvelles coupes dans le budget de la Défense. Les soldats français sont, par exemple, "obligés de mettre des gilets pare-balles au niveau des portes du véhicule, sinon elles [les balles] les traversent."

 

De fait, le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'Ecole de guerre, juge irresponsable de prolonger Sangaris "sans renforcer les troupes et sans poser la condition suivante à la communauté internationale : nous envoyons plus de soldats jusqu'à cet été mais au-delà, il faudra nous aider. Sinon, nous serons contraints d'abandonner la Centrafrique à son sort au mois d'août." Nous partageons son analyse, à l'heure où la France manque clairement de soutien en RCA.[...]

 

Les auteurs déplorent les manques de moyens de la mission française, soulignant que si l'ONU n'intervient pas assez vite, la France n'aura d'autre solution que de retirer ses troupes en abandonnant les Centrafricains à leur sort.

 

Lu pour vous : Centrafrique: l'armée française au bout de ses moyens ?
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 19:15

 

 

 

 

 

17/06/14 (RFI)

 

En Centrafrique, la machine judiciaire se remet en marche tout doucement. Après l'assassinat de l'un des leurs, Modeste Bria, mi-novembre, les magistrats se sont évanouis dans la nature pendant plusieurs mois. Aujourd'hui, ils sont de retour au travail. Mais la lutte contre l'impunité érigée en principe par le gouvernement de transition se heurte très vite aux réalités matérielles et à la situation chaotique du pays.

 

Dans la salle d’audience, ce lundi 16 juin, sept prévenus font face aux deux magistrats du siège et à celui du parquet. Aucun d’entre eux d’ailleurs n’a eu les moyens de s’offrir les services d’un avocat, mais ce n’est pas obligatoire en correctionnelle. Escroquerie, violence, voies de fait, vols et recels, ce sont des « petits poissons » qui se présentent devant la justice. Pour l’instant il n’y a pas de session criminelle au tribunal de Bangui. Faute de moyens, d’armes et de sécurité, la police judiciaire peine à mener des enquêtes de fond et à alimenter ses dossiers. Ghislain Gresenguet, procureur de la République de Bangui : « Au niveau de Bangui, nous reconnaissons que pour le moment, des procédures de flagrants délits à la différence des crimes, ce sont des affaires qui sont jugées très rapidement. La situation sécuritaire n’est pas encore totalement stable. Il y a toujours ce paramètre-là qu’il ne faut pas exclure parce qu’il y a certains quartiers qui sont toujours un peu inaccessibles à nos officiers de police judiciaires, ce qui pose problème ».

 

Pour l’instant, la justice centrafricaine est trop faible pour s’attaquer aux suspects de meurtre ou de lynchage. Pour ce qui est des massacres, le gouvernement a appelé la Cour pénale internationale à l’aide. Quant aux délinquants qui passent par le TGI de Bangui, ils purgent leur éventuelle peine à N'garagba, la seule prison pour hommes de la ville, où la plupart d’entre eux ont fait de la préventive et d’où il y a quinze jours une douzaine d’anti-Balaka se sont faits la belle.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140617-centrafrique-justice-trib...

 

A Bangui, la justice se remet en marche
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 19:08

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-06-17 14:30:25 - L’ancien président burundais, Sylvestre Ntibantungaya, a dit, mardi à Bangui, sa foi en l’avenir de la République centrafricaine, soulignant que d’après les contacts qu’il a eus avec les autorités de la transition il est permis d’espérer que la présidentielle de février prochain aura lieu et que le pays sortira de la crise dans laquelle il se trouve.


A la tête d'une délégation de la conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL), Sylvestre Ntibantungaya a rencontré successivement le Premier ministre, André Nzapayéké, les membres de l'Autorité nationale des élections (ANE) et la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza.


Avec le chef du gouvernement, les échanges ont porté sur la situation sécuritaire et l'appui de la CIRGL à la RCA pour le rétablissement dans la sécurité. Au sujet de l'audience la cheffe de l'Etat de transition, il a été question de faire passer un message à la prise de responsabilité de la part de tous les acteurs de la vie politique et sociale.


‘'Il faut que les leaders de la vie politique et sociale se comportent comme des leaders à travers qui se profilent des solutions et non des problèmes'', a-t-il indiqué à sa sortie de la rencontre avec Samba-Panza.


‘'Nous sommes passés au siège de l'ANE pour leur exprimer notre solidarité et donner nos encouragements aux sept membres de cet organe qui a une responsabilité particulière, et d'après les informations recueillies les élections seront organisées l'année prochaine'', a dit M Ntibantungaya, au sortir de l'audience avec les membres de l'ANE.


A en croire M Ntibantungaya, l'ANE est une institution à travers laquelle va passer une des solutions attendues à savoir l'émergence d'un pouvoir issu de la volonté du peuple centrafricain qui travaillera pour conjurer définitivement les problèmes que connait la RCA.


S'adressant aux leaders des groupes accusés à tort ou à raison d'être des vecteurs de la violence, il a indiqué qu'''il faut que ces leaders disent aujourd'hui à ceux qui se rangent derrière eux qu'il est temps d'arrêter la violence''.


Pour lui, la RCA n'est pas le premier pays dans la sous-région à connaître des conflits graves. ‘'Elle a toutes les ressources nécessaires pour faire face à cette crise et s'en sortir'', a-t-il souligné.


La délégation de la CIRGL quitte Bangui ce mardi.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=606432#sthash.wSy3brhI.dpuf

La RCA s'en sortira, selon l'ex-président burundais, Sylvestre Ntibantungaya
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 19:04

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-06-17 15:33:15 - La mini campagne de 10 jours d’enregistrement des naissances à Bangui et dans les communes de Bimbo et de Bégoua dans la préfecture de l’Ombella Mpoko a été lancée lundi, sous l’égide du ministère de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et Régionalisation


Organisée en partenariat avec l'Unicef, cette mini-campagne a pour but de délivrer gratuitement des actes de naissance à tous les enfants ayant vu le jour entre mars 2013 et mars 2014.


Non déclarés à cause des crises militaro-politiques, ces enfants auront la chance d'avoir gratuitement des actes de naissance, une fois enregistrés.


La cérémonie de lancement de cette campagne s'est déroulée à l'Ecole Lakouanga dans le 2è arrondissement de Bangui et a été couplée avec la journée internationale de l'enfant africain.


‘'Avoir un acte de naissance, c'est le premier droit de l'enfant. Ce papier aussi modeste confirme la citoyenneté de l'enfant. Il permet au personnel soignant de connaitre l'âge de l'enfant avant toute prescription médicale'', a expliqué le directeur de la collectivité territoriale au ministère de l'Administration, Clotaire Loutomou.


Soulignant l'importance de l'acte de naissance, il a déclaré : ‘'je lance un appel à tous les parents qui ont eu des enfants dans cette période de les faire déclarer. Car un enfant sans acte de naissance est une personne sans existence juridique''.

La campagne prendra fin la semaine prochaine.

 

http://www.apanews.net/article_read-606443-acte-de-naissance-gratuit-pour-les-enfants-centrafricains.html#sthash.1X4NTeO6.dpuf

Acte de naissance gratuit pour les enfants centrafricains
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 18:41

 

 

 

 

 

http://www.20minutes.fr/  17/06/2014 à 17h19 -- Mis à jour le 17/06/2014 à 18h22

 

REPORTAGE - Certains enfants arrivent seuls en provenance de République de Centrafrique. Le but des centres d’accueil qui leur sont dédiés dans les camps: retrouver leurs parents, ou à défaut un membre de leur famille pour les prendre en charge…

 

De notre envoyée spéciale à Sarh (Tchad)

 

Dairou a 3 ans. Dans le camp de Doyaba, près de Sarh dans le sud du Tchad, les animateurs du centre de regroupement des enfants non accompagnés le connaissent bien. Avec sa sœur, Oumoul, 4 ans, ils sont en effet arrivés seuls en provenance de République de Centrafrique (RCA), sans parents ni famille. Les frères et soeurs ont bénéficié du dispositif spécifique mis en place pour les «enfants non accompagnés» (ENA) grâce auquel ils ont pu retrouver la trace de leurs parents.

 

«Nous assurons la protection des enfants arrivés sans leur famille, et nous leur proposons des activités récréatives et psychosociales», explique Hassan Youssouf Fachir, superviseur des activités psychosociales au centre de regroupement des enfants non accompagnés de Doyaba.

 

Recherches pour réunir les familles

 

Dans la journée, les ENA sont invités à participer à diverses activités. Objectif: les divertir, mais surtout les amener à oublier ce qu’ils ont vécu. «Ils sont en situation de trauma, indique Hassan Youssouf Fachir. Certains enfants ont vu mourir leurs parents, certains venaient avec des machettes pour se protéger… Les premières semaines après leur arrivée, cela a été très difficile. Ils pleuraient beaucoup, ne mangeaient pas, ne jouaient pas… Il leur a fallu du temps pour intégrer les activités».

 

Chaque jour, des animateurs s’occupent de ces enfants seuls, particulièrement vulnérables. Ils sont nourris, habillés, envoyés à l’école (quand le camp le permet, comme ici à Doyaba), et soignés. La nuit, les enfants sont répartis par tente de huit. Les tout petits, eux, dorment dans une chambre avec une animatrice qui passe la nuit avec eux. A son arrivée, Dairou, qui était malade, a été pris en charge par le centre de santé mis en place par l’Unicef et ses partenaires locaux.

 

Le travail du centre de regroupement des enfants non accompagnés et de l’action sociale tchadienne ne s’arrête pas là. Il diligente aussi des recherches pour réunir les ENA et leur famille. «Nous prenons des photos des enfants, qui sont envoyées à tous les autres camps au Tchad, pour que les familles puissent les reconnaître», détaille Hassan Youssouf Fachir, qui précise que même lorsque les parents sont décédés, «une famille peut être composée des oncles, des tantes, de la famille élargie»«Nous conduisons des entretiens avec les enfants pour recueillir des informations à leur sujet, savoir s’ils ont des nouvelles de leur famille, s’ils savent où pourraient se trouver leurs parents ou au moins un membre de leur famille…».

 

«Je pensais que je ne les retrouverais jamais»

 

Dairou et Oumoul font ainsi partie des 173 ENA de Doyaba sur 400 qui ont retrouvé leur famille. Leur mère, Habsatou Abdoulaye, raconte: «Nous avons été séparés au moment de monter dans le convoi militaire. Il y avait une foule importante. Tous les gens voulaient monter en même temps. Moi j’ai pu monter dans le véhicule et j’attendais que mon mari m’amène les enfants, mais le véhicule a démarré, et ils n’ont pas pu monter.» La jeune femme ne sait pas vraiment comment ses enfants sont arrivés jusqu’à Doyaba, probablement dans un autre convoi militaire. «Je pensais que je ne les retrouverais jamais. Je n’espérais pas vraiment, je pensais qu’ils étaient perdus à jamais, ou même morts.»

 

Mais, à sa grande surprise, elle a vu les photos de ses enfants dans le camp où elle se trouvait, et elle a pu être transférée à Doyaba pour les retrouver, il y a un peu plus de deux mois. «Quand on réussit à réunir des familles, c’est une grande émotion», commente Hassan Youssouf Fachir, un sanglot dans la voix.

 

Au Tchad, à la recherche des familles d’enfants non accompagnés
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 18:39

 

 

 

 

http://sahel-intelligence.com/  17 juin 2014 par Frédéric Powelton 

 

Le porte-parole du HCR (Haut-Commissariat aux Réfugiés) Adrian Edwards, a porté en fin de semaine dernière, lors d’une conférence de presse au Palais des Nations à Genève, de graves accusations de violations de droit international contre le Tchad, concernant des expulsions de réfugiés.

 

Le HCR aurait en effet reçu des rapports selon lesquels des personnes fuyant l’insécurité en République centrafricaine, ont été refoulées au point de passage frontière entre les deux pays de Sido, au sud de la ville de Sarh. Centrafricains et Tchadiens, selon les informations du HCR, ces déplacés n’ont pu trouver asile au Tchad parce qu’ils n’ont pas été en mesure de prouver leur nationalité aux garde-frontières. Des discussions entre les autorités tchadiennes et le HCR sont actuellement en cours sur ces accusations qui, si elles sont avérées, vont à l’encontre du principe de droit international sur le non-refoulement.

 

Le HCR a également profité de cette occasion pour réitérer sa demande à tous les pays voisins de la Centrafrique, y compris au Tchad, de maintenir leurs frontières ouvertes aux réfugiés venant de Centrafrique. Les violences dans ce pays continuent à alimenter le flux de réfugiés qui fuient le pays, particulièrement vers le Tchad. Cette instance onusienne estime à 226 000 le nombre de personnes, qui ont fui la Centrafrique depuis le début de la crise dans ce pays en décembre 2012. Elles seraient 90 000 actuellement à s’être réfugiées au Tchad dont plus de 14 000 y sont arrivées ces six derniers mois.

 

Leur situation est souvent déplorable. Epuisés après des centaines de kilomètres parcourus dans des conditions très pénibles, plusieurs de ces réfugiés qui arrivent au Tchad souffrent de malnutrition. Les cas les plus sévères sont traités dans un hôpital à Goré, au sud-ouest du Tchad.

Le Tchad accusé de violations du droit international
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 18:38

 

 

 

 

 

17/06/14 (Jeune Afrique)

 

"Nous serons de retour au pouvoir à Bangui avant la fin de l'année", a confié récemment à un visiteur Michel Djotodia depuis son exil de Cotonou.

 

Depuis son exil de Cotonou, au Bénin, Michel Djotodia, le cofondateur de la Séléka (et ex-président autoproclamé de Centrafrique), n'a toujours pas digéré son éviction. "Nous serons de retour au pouvoir à Bangui avant la fin de l'année", a-t-il confié récemment à un visiteur, lequel l'a surpris en pleines tractations avec des hommes d'affaires. Selon Djotodia, aucune force présente sur le terrain, y compris les Français et le contingent de la Misca, ne sera en mesure de s'opposer longtemps à une nouvelle offensive de la Séléka, dont il évalue les effectifs à dix-sept mille hommes.

 

Visé par des sanctions de l'ONU et des États-Unis, Noureddine Adam, l'ex-homme fort de la Séléka, se trouve dans la région de Birao, dans l'extrême-nord du pays, selon l'un de ses lieutenants. "Il est auprès de ses troupes et se déplace entre Birao, Ndélé et Tiringoulu", affirme notre source, qui précise qu'Adam, après s'être réfugié à Cotonou, a séjourné deux semaines durant, à la mi-février, à Abuja, au Nigeria, où il a de la famille. Selon d'autres sources, sécuritaires celles-là, sa présence a ensuite été signalée au Darfour.

 

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2788p008.xml0/seleka-m...

 

Lu pour vous : Centrafrique : Michel Djotodia ne renonce pas, Nourredine Adam court toujours
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 18:36

 

 

 

 

(Dw-World 17/06/14)

 

L'Union européenne confirme que sa force déployée en République centrafricaine depuis avril dernier a atteint «sa pleine capacité opérationnelle». Alors que les affrontements se poursuivent dans la capitale Bangui. L'Eufor compte désormais 700 soldats et gendarmes, majoritairement des soldats francais de l'opération «Sangaris». Fin mai, la force européenne disposait de 200 hommes en Centrafrique. Le déploiement de l'Eufor-RCA est régi par la résolution 2134 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adopté le 28 janvier dernier. Doté d'un mandat spécifique de 6 mois, la force européenne aura pour principale mission, d'assurer la sécurisation et la protection de l'aéroport international de Bangui-Mpoko. Elle devra également assurer la sécurité dans certains arrondissements de Bangui. Il s'agit notamment, des 3e et 5e arrondissements ou surviennent régulièrement les violences intercommunautaires. Avec pour objectif final, créer les conditions optimales pour le retour des personnes déplacées et réfugiées à leurs domiciles.

 

Toutes les promesses ne sont pas tenues

 

Si cette force européenne est «pleinement opérationnelle», tous les Etats contributeurs n'ont pas honoré leurs promesses. À l'origine, treize pays européens ont annoncé leur contribution à l'Eufor-RCA. Le Royaume-Uni, la Suède et le Luxembourg fournissent les capacités de transport aérien stratégique pour l'acheminement des troupes et du matériel. L'Allemagne, elle s'est engagée à envoyer sur place des moyens de transport de troupes, de matériels et sanitaire pour les blessés. Berlin compte aussi mettre à disposition d'autres appareils de transport aérien, de type Antonov. Enfin, près d'une centaine d'officiers d'état-major sera également dépêchés sur place.

 

En plus de la France et l'Estonie, l'Italie, le Portugal, la Pologne, l'Espagne, la Finlande, la Lettonie et la Géorgie fourniront des troupes. La Turquie avait évoqué l'envoi d'un contingent. Mais cette promesse n'a pas été concrétisée pour l'heure. Quant à la Pologne, elle n'enverra ses gendarmes qu'à la fin du mois de juin courant.

 

http://www.dw.de/700-hommes-de-leufor-en-centrafrique/a-1771...

 

700 hommes de l'Eufor en Centrafrique
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 18:35

 

 

 

 

17/06/2014 à 17:55 Par Jeune Afrique

 

La circulation des armes et leur prix ridicule sont une des causes majeures de l'insécurité en Centrafrique.

 

Deux cents francs CFA (0,30 euro) : c'est le prix dérisoire qu'il faut débourser à Bangui pour se procurer une petite grenade de fabrication chinoise. Un pistolet 9 mm, chinois lui aussi, se vend entre 5 000 et 10 000 F CFA et un pistolet-mitrailleur AK 47, 20 000 F CFA. Ces armes, qui se trouvent en abondance dans l'enclave musulmane du PK5, équipent également les milices anti-balaka des quartiers nord de la capitale, ainsi que celles de Bouar et de Bossangoa. Elles proviennent aussi bien des stocks de la Séléka, qui en a fait une large distribution auprès des populations sympathisantes, que de ceux des Forces armées centrafricaines (Faca), proches des anti-balaka.

Lu pour vous : Centrafrique : Prolifération des armes en Centrafrique : le prix de la mort
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