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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 23:33
Que sait-on de la visite de Laurent Gbagbo en Europe

 

Côte d'Ivoire: que sait-on de la visite de Laurent Gbagbo en Europe?

https://www.rfi.fr/ 18/09/2021 - 07:13

L'ancien président Gbagbo est en Europe depuis le 12 septembre pour un séjour d'une quinzaine de jours pour des « motifs exclusivement privés » précise un communiqué de son porte-parole, Justin Koné Katinan. Un premier voyage en Europe depuis son retour au pays en juin 2021 après avoir été acquitté par la CPI. Le programme de ce voyage est resté très confidentiel. 

L'ancien président voyage d'abord entre Paris et Bruxelles. Aucune rencontre politique n'est prévue : ni avec Charles Blé Goudé, son ancien compagnon de détention à La Haye, ni avec Guillaume Soro, assure une proche de Laurent Gbagbo. Des visites uniquement personnelles et familiales sont prévues, affirme-t-elle encore.

Des demandes de rendez-vous de militants ou de membres de la diaspora ont été formulées mais cette proche l'assure, aucun d'entre eux ne devrait être reçu. L'ex-président n'a pas de souci de santé particulier poursuit-elle encore. Mais n'exclut pas que Laurent Gbagbo profite de son passage en Europe pour programmer des visites médicales.

L'Italie, étape importante

Un autre proche de l'ancien président assure que, comme annoncé par son état-major, une étape importante de Laurent Gbagbo est l'Italie. « Il va y poser des actes qui n'ont pas besoin d'être médiatisés », poursuit-il. Jeune Afrique croit savoir que Laurent Gbagbo espère y rencontrer le juge qui présidait la chambre qui l'a acquitté à la CPI, le nouveau préfet du Vatican ainsi que Mario Giro de la communauté Sant'Egidio.

Ce que Justin Koné Katinan a refusé de confirmer. Il s'agit d'une visite privée qui n'appelle pas de commentaires insiste-t-il. Cependant concède un de ses proche, la frontière du privé et du public chez une telle personnalité est toujours difficile à cerner.

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 23:28
RCA : la Banque mondiale veut financer le désenclavement du pays

 

Centrafrique: la Banque mondiale veut financer le désenclavement du pays

https://www.rfi.fr/ 18/09/2021 - 02:10

Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale et de l’Ouest, achève ce samedi 18 septembre une visite de quatre jours en Centrafrique. Après avoir rencontré le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement, il s’est entretenu en tête-à-tête avec le président Touadéra dont le pays devrait entrer en récession cette année.

Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade

Au Palais de la Renaissance, deux conventions ont été signées pour un montant qui dépasse les 120 millions de dollars. Ils serviront à relancer une économie à bout de souffle qui devrait entrer en récession cette année sous les effets combinés des crises sanitaires et sécuritaires.

Faustin-Archange Touadéra, président de la République, revient sur cette période compliquée qu'a enduré le pays : « Non seulement, il y a eu la pandémie. Mais encore, nous avons fait face à une rébellion pendant trois mois. Le corridor d'approvisionnement de Bangui a été bloqué, ce qui a causé des pénuries. Nous travaillons pour que la sécurité revienne afin de permettre aux hommes d'affaires et aux investisseurs de déployer leurs activités et de nous permettre d'avoir une économie florissante. »

Le plus important projet chiffré à 72 millions de dollars concerne les infrastructures avec la réhabilitation du corridor vers le Cameroun, l'unique voie d’approvisionnement du pays, mais surtout l’ouverture d’une route vers le Soudan. « Le développement des infrastructures permet de créer les conditions d'ouverture de l'économie, mais surtout que les populations puissent profiter de l'ouverture du pays », indique Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale et de l’Ouest. La route permettrait également de désenclaver le nord du pays l’une des revendications des groupes rebelles de la zone depuis la guerre civile de 2013.

 

 

Centrafrique : la Banque mondiale va injecter plus de 120 millions USD pour soutenir l’économie mise à mal

(Agence Ecofin) 7:17 PM · 17 sept. 2021- Au terme d’une visite de 4 jours en Centrafrique, Ousmane Diagana, représentant de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale et de l’Ouest, a conclu avec le président Touadéra des accords à hauteur de 120 millions de dollars. Les objectifs sont de désenclaver le pays trop dépendant du corridor vers le Cameroun, et de soutenir son économie affaiblie.

La République centrafricaine vient de signer avec la Banque mondiale pour plus de 120 millions USD d’accords de financement, afin de soutenir son économie rendue exsangue par la situation sanitaire et sécuritaire. 72 millions seront alloués à la construction d’infrastructures publiques, dont des routes internationales visant à désenclaver le pays. Un tracé sera notamment établi au nord, vers le Soudan.

Le corridor Cameroun-Centrafrique, actuellement l’unique voie d’approvisionnement du pays, sera également réhabilité. Il était devenu quasiment impraticable, d’une part à cause des rebelles qui le bloquaient pour isoler la capitale Bangui, et d’autre part à cause de son état de décrépitude.

Lors du point de presse conjoint avec Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale, le président Touadéra a déclaré travailler « pour que la sécurité revienne afin de permettre aux hommes d'affaires et aux investisseurs de déployer leurs activités. ».

Le représentant de l’institution bancaire a quant à lui réaffirmé sa volonté de soutenir la Centrafrique dans ses efforts de lutte contre la pauvreté. Le pays, récemment classé le plus pauvre au monde, risque selon les analystes d’entrer cette année en récession économique.

Feriol Bewa

« Merci, Président Faustin-Archange Touadera, pour notre échange fructueux. Je me réjouis à notre collaboration. La Banque mondiale est mobilisée auprès des centrafricains ».

« Le 17 septembre 2021 le Premier Ministre Henri-Marie Dondra a présidé une table ronde sur l’accès à l’électricité en Centrafrique, en présence du Vice-Président de la Banque Mondiale M. Ousmane Diagana ».

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 22:40
RCA : la population prise en étau entre les paramilitaires russes et le groupe 3R
RCA : la population prise en étau entre les paramilitaires russes et le groupe 3R

 

Centrafrique: la population prise en étau entre les paramilitaires russes et le groupe 3R

 

https://www.rfi.fr/ 18/09/2021 - 22:45  Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade

Le MLPC alerte sur le sort des populations du nord-ouest du pays, théâtre de violents affrontements entre les forces pro-gouvernementales et le groupe rebelle 3R. Ce dernier donne du fil à retordre aux paramilitaires russes combattant aux côtés des forces centrafricaines. Les civils font les frais de ces affrontements : représailles, exécutions, viols et pillages selon de multiples sources concordantes. Le gouvernement s’inscrit en faux et engage les opposants à « œuvrer pour la paix au lieu d’attiser les tensions ».

 « Les populations du nord-ouest sont prises en étau par les deux deux forces dans une prison à ciel ouvert », affirme le parti d’opposition MLPC (Mouvement pour la libération du peuple centrafricain). Son président, Martin Ziguélé, relate un incident récent :  

« Les paramilitaires russes, les mercenaires de Wagner, sont arrivés dans le village très tôt le matin. Sans sommation, ils ont commencé à casser les portes et les fenêtres de chaque habitation. Arrivés au petit marché du village, ils ont cassé toutes les boutiques et pris les marchandises. Mais je dois souligner que ce qui est arrivé n'est pas un fait unique : il y a déjà eu des précédents. (...) Si ce n'est pas les paramilitaires russes, c'est les 3R ! » 

Bernard Dillah, député MLPC de Ngaoundaï et second vice-président de l’Assemblée nationale, renchérit : « Les groupes 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) ont attaqué le gros village Mann. Ils ont tué la population et ont fait plus de sept morts. Ces groupes 3R sont repartis très tôt dans le village pour piller tout ce qu'ils pouvaient piller. »

Les opposants dénoncent « l’inaction de la Minusca » (Mission des Nations unies en Centrafrique) ainsi que « le silence du gouvernement » centrafricain. Le ministre porte-parole du gouvernement, Serge-Ghislain Djorie, se dit « sidéré par de tels propos » et menace de saisir la justice pour diffusion de fausses informations.

 

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 22:37
Tchad: une ONG tire la sonnette d'alarme sur la traite des humains

 

Tchad: une ONG tire la sonnette d'alarme sur la traite des humains

https://www.rfi.fr/ 18/09/2021 - 19:43

Identifier les victimes de traite de personnes pour mieux les protéger et mieux les accompagner au retour à une vie normale. C'est le défi que s'est lancé le Tchad, le 14 septembre, à travers un mécanisme de référencement en collaboration avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Un mécanisme insuffisant pour le réseau des associations du Mandoul, qui regroupe dix associations de cette province du pays.

Avec notre correspondante à NdjamenaAurélie Bazzara-Kibangula

Ces associations dénoncent un phénomène qui prend de l'ampleur depuis plus de dix ans. Conflit armé et intercommunautaire, pauvreté, déscolarisation sont autant de facteurs qui favorisent la traite des personnes. Elles interpellent les autorités et leur demandent de lutter efficacement contre ce phénomène.

Faire fortune dans l’orpaillage, c'est ce que promettent des passeurs à des jeunes du sud du pays. Mais à l'arrivée, c'est l'enfer qui les attend en plein désert tchadien. Le porte-parole du réseau des associations du Mandoul, Delaville Djimiabaye, tire la sonnette d'alarme.

« Surpris du silence des autorités »

« Sous le fallacieux prétexte de leur donner du travail bien rémunéré. Leurs bourreaux les conduisent jusqu’à l’extrême nord et les soumettent à des traitements dégradants. Il a fallu que les réseaux sociaux publient les images atroces des jeunes torturés, séquestrés et traînés derrière des véhicules pour que le monde puisse se rendre compte de l’ampleur du phénomène.  Nous sommes très surpris du silence des autorités. »

Les associations estiment à plus d'un millier les jeunes séquestrés. Rien que pour la province du Mandoul cette année.

De son côté, Carlos Rotta Dingamadji, directeur des droits humains au ministère de la Justice, reconnaît que ce phénomène prend effectivement de l'ampleur mais qu'il reste sous surveillance depuis 2010. « Les forces de défenses et de sécurité sont alertées et si les gouverneurs, les préfets et les sous-préfets sont alertés, c’est toute une chaîne d’acteurs qui sont impliqués dans le travail de lutte contre la traite des personnes. »

Reste à coordonner tous ses efforts pour plus d'efficacité. Un comité national de lutte contre la traite des personnes devrait être mise en place d'ici la fin de l'année.

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 22:32
La junte fait face à la presse et rassure sur le sort d’Alpha Condé
La junte fait face à la presse et rassure sur le sort d’Alpha Condé

 

Guinée: la junte fait face à la presse et rassure sur le sort d’Alpha Condé

https://www.rfi.fr/ 18/09/2021 - 15:59

Le CNRD a organisé son premier point de presse ce samedi 18 septembre à Conakry. Il a été essentiellement consacré au bilan de la visite des chefs d’États de la Cédéao vendredi (le président Ghanéen Nana Akufo Addo et son homologue ivoirien Alassane Ouattara). L’organisation ouest africaine a décidé de sanctions ciblées contre les responsables de la junte, exigé une transition courte de six mois, et également la libération « sans conditions » du président renversé Alpha Condé.

Avec notre envoyée spéciale à ConakryCharlotte Idrac

Les échanges avec la délégation de la Cédéao ont été « très francs et sincères », selon le colonel Amara Camara, porte-parole de la junte qui animait la rencontre avec la presse. Concernant Alpha Condé, il a rappelé que les présidents ghanéen et ivoirien ont pu le rencontrer vendredi. Quel sera son sort ? « L’ancien président demeurera en Guinée dans un lieu choisi par le CNRD. Toutes les mesures seront prises pour le respect de son intégrité physique et morale. Il est en lieu sûr, je ne pourrais pas vous en dire plus aujourd’hui », conclut-il.

« Nous sommes des soldats »

Sur le délai de six mois demandé par la Cédéao pour organiser des élections, « Le colonel Doumbouya » a répondu qu’il était « important que l’organisation écoute les aspirations légitimes du peuple, il a rappelé les concertations nationales en cours » et affirmé que « seul le peuple de Guinée décidera de son destin » indique le colonel Amara Camara.

Enfin sur les sanctions ciblées à l’encontre des membres du CNRD, les échanges là-dessus ont été « très brefs », affirme-t-il. Selon lui, le colonel Doumbouya a répondu : « Nous sommes des soldats. La mission pour nous se passe en Guinée, donc pas besoin de voyager. Et nous n’avons rien à geler sur nos comptes ».

Une conférence de presse d’une vingtaine de minutes, avec seulement quatre questions de journalistes autorisées. Interrogé sur l’organigramme du Comité, sa composition, le porte-parole du CNRD assure : « vous aurez une liste très bientôt ».

Nouvelle série de communiqués du CNRD lus à la RTG. -« l’ancien Président -Alpha Condé- est et demeurera en Guinée, nous ne céderons à aucune pression » -le Colonel Mamady Doumbouya est désormais désigné « Président du CNRD, Président de la République, chef de l’Etat »

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 22:27
Deux rapports d'ONG dénoncent les «kleptocraties» en Afrique

 

https://www.rfi.fr/ 18/09/2021 - 00:20

Deux rapports publiés le 15 septembre par le Ghana Center for Democratic Development (Centre pour le développement démocratique au Ghana) et par l’organisation Democracy in Africa (Démocratie en Afrique) montrent comment les dits « kleptocrates » sapent les institutions démocratiques dans le seul but de s’enrichir au détriment des populations.

Les deux rapports forment ensemble un pavé de plus de 300 pages. Les auteurs s’appuient sur l’analyse d’exemples dans neuf pays, de l’Ouganda, en passant par le Zimbabwe et jusqu’au Mozambique considéré comme le pire élève de l'échantillon.

Des systèmes pour accaparer les pouvoirs ou les biens

Mais même les États les plus démocratiques, comme le Ghana, n’échappent pas aux pratiques kleptocrates : financement occulte des partis, clientélisme, achat de voix, les outils pour saper la démocratie connaissent un essor de plus en plus inquiétant. Les auteurs affirment qu'en Afrique du Sud une richissime famille d’hommes d’affaires indiens a pillé les caisses de l'État avec la complicité de l’ex-président Jacob Zuma

Les rapports démontrent que le phénomène de kleptocratie « capture toutes les institutions démocratiques » : l’exécutif, le Parlement et la justice. Au Ghana, ce sont des élites du secteur privé qui détournent le processus électoral. Au Zimbabwe, les militaires dirigent dans l’ombre tandis qu'au Bénin, il s’agit d’hommes d’affaires, à l’image du président Patrice Talon, qui masquent leurs intérêts privés derrière ceux du public.

Selon les rapports, les kleptocrates sont le plus souvent des personnes non élues et très protégées par l’État. Des systèmes souvent hérités de l’ère coloniale, et qui pour les auteurs, mettront des années à se déconstruire tant que la corruption existera.

L’accaparement de la démocratie au Kenya se caractérise par la manipulation du processus électoral et des institutions qui sont censées garantir la recevabilité. Ce sont des institutions judiciaires, du parlement, de la gestion des élections et de l’audit du gouvernement. Dans ce contexte, les élections n’ont aucun sens, car elles ne permettent pas de rendre des comptes à la population.

Migai Akech, professeur à l'École de droit de Nairobi, revient sur l'exemple du Kenya

Christina Okello

 

 

CAPTURE DE LA DEMOCRATIE & L'OMBRE D’ETAT EN AFRIQUE  

https://democracyinafrica.org/ Par La démocratie en Afrique 14 septembre 2021

À l'occasion de la Journée mondiale de la démocratie, le 15 septembre 2021, le Centre pour le développement démocratique et la démocratie en Afrique unira ses forces pour publier deux rapports majeurs sur la capture de systèmes politiques prétendument démocratiques par des réseaux occultes qui travaillent dans leur propre intérêt plutôt que celui du public. . Sur la base de nouveaux entretiens, de la collecte de données et de la cartographie du réseau, une équipe de dix chercheurs peut désormais révéler pour la première fois dans quelle mesure les développements politiques et économiques sont façonnés par des forces non élues et souvent antidémocratiques.

Ensemble, les rapports démontrent que dans de nombreux pays africains, mais pas tous, certaines des décisions politiques et économiques les plus importantes ne sont pas prises par des individus responsables devant les citoyens, mais par des réseaux composés de l'exécutif, de responsables politiques, de la famille du président, de juges, hommes d'affaires, hauts fonctionnaires, chefs militaires, financiers internationaux, etc. Dans un certain nombre de cas, ces réseaux traversent les frontières nationales, soit par des liens étroits avec des entreprises multinationales, soit par l'intégration dans des réseaux criminels organisés transnationaux, de sorte que des ressources importantes sont retirées du pays.

Pour télécharger le rapport sur la capture de la démocratie au Bénin, au Ghana, au Kenya, au Mozambique et au Nigeria, cliquez ici.

Pour télécharger le rapport sur The Shadow State en République démocratique du Congo, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe, cliquez ici.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Lancement du rapport sur la corruption, le clientélisme, la criminalité et la subversion de la démocratie en Afrique

À l'occasion de la Journée mondiale de la démocratie, le 15 septembre 2021, le Ghana Center for Democratic Development (CDD-Ghana) et Democracy in Africa (DIA) publieront deux grands rapports sur la capture de systèmes politiques prétendument démocratiques par des réseaux privés qui travaillent dans leur propre intérêt. , plutôt que celle du public.

Le lancement aura lieu le mercredi 15 septembre 2021 à 14h00 GMT sur Zoom et sera diffusé en direct sur Facebook et YouTube.

À l'aide de preuves provenant de nouveaux entretiens, de la collecte de données et de la cartographie du réseau, une équipe de 10 chercheurs indiquera dans quelle mesure les décisions politiques et économiques dans les démocraties africaines sont façonnées par des individus ou des groupes qui ne sont souvent pas élus et qui s'efforcent de renverser les institutions formelles de l'État. pour faire avancer leurs propres intérêts et agendas. Ensemble, les rapports démontrent que dans de nombreux pays africains, mais pas dans tous, certaines des décisions politiques et économiques les plus importantes ne sont pas prises par des individus responsables devant les citoyens, mais par des réseaux comprenant des initiés de l'exécutif, des responsables politiques, la famille du président, des juges , hommes d'affaires, hauts fonctionnaires, chefs militaires et financiers internationaux, entre autres. Dans un certain nombre de cas, ces réseaux traversent les frontières nationales, soit par des liens étroits avec des entreprises internationales, soit par l'intégration dans des réseaux criminels organisés transnationaux, de sorte que des ressources importantes sont retirées du pays.

Les rapports montrent également que l'étendue de la capture de la démocratie varie considérablement. Il est relativement plus faible ou moins prononcé dans des pays comme le Ghana, avec une expérience de multiples transferts de pouvoir par le biais d'élections compétitives, et beaucoup plus élevé dans des États comme le Zimbabwe où le gouvernement n'a jamais changé de mains. La forme que prennent les réseaux varie également énormément et il n'y a pas deux états fantômes identiques :

• En Ouganda, l'État fantôme est dirigé par un axe de la famille du président Museveni et de « l'aristocratie militaire » du pays, ainsi que par un certain nombre d'interlocuteurs du monde des affaires.

Au Bénin, les choses sont très différentes, car le président Patrice Talon a exploité la faiblesse du système juridique, du pouvoir judiciaire et du pouvoir législatif pour transformer l'une des démocraties les plus dynamiques du continent en un quasi-État à parti unique.

En RDC, les alliances militaires internationales autour de l'ancien président Joseph Kabila ont joué un rôle essentiel dans la création d'un État fantôme intimement lié aux réseaux de contrebande transnationaux.

En Zambie, les forces de sécurité ont été moins pertinentes et au lieu de cela, la capture de la démocratie a été conduite par le lien entre les politiciens civils, les représentants du gouvernement et les hommes d'affaires privés.

Au Zimbabwe, l'importance de l'armée s'est accrue depuis le début des années 2000, pénétrant de plus en plus de domaines de l'État et de l'économie, soulevant des questions quant à savoir si le président Emmerson Mnangagwa ou les chefs de l'armée détiennent réellement le pouvoir.

Comprendre comment la démocratie est capturée est essentiel car cela aide à expliquer le manque de progrès dans de nombreux pays vers la consolidation démocratique, à quel point les gouvernements peu performants sont capables de rester au pouvoir, pourquoi les programmes de développement ne parviennent souvent pas à répondre aux besoins des citoyens ordinaires, et pourquoi le l'écart entre les « nantis » et les « démunis » continue de croître.

Les principales idées et conclusions comprennent :

• La façon dont les « juges milliardaires » au Nigeria font fortune en acceptant des pots-de-vin pour disculper les dirigeants politiques et les organisations criminelles, facilitant la corruption et créant une culture d'impunité qui sape à la fois la responsabilité démocratique et l'état de droit.

• Comment les responsables de la sécurité, les directeurs de banque, les agents électoraux, les juges et les journalistes s'entendent avec les membres du parti au pouvoir pour empêcher les partis d'opposition de faire campagne efficacement lors des élections dans des pays comme le Mozambique, l'Ouganda et le Zimbabwe, empêchant ainsi un transfert de pouvoir.

• La façon dont la police et l'armée en RDC ont installé des postes de commandement près du puits minier nouvellement productif, non pas pour protéger les travailleurs mais plutôt pour émettre des « taxes » officieuses, de sorte que certains exploitants miniers doivent payer 40 redevances régulières – dont seulement 9 sont prélèvements officiels du gouvernement national.

• Comment des entreprises liées au parti au pouvoir et à l'armée au Zimbabwe ont utilisé leurs relations pour créer artificiellement une pénurie de carburant qui leur a permis de gonfler leurs prix au détriment des automobilistes, créant des défis majeurs pour les entreprises et les citoyens ordinaires.

• La façon dont des présidents tels que Yoweri Museveni de l'Ouganda accordent des exonérations fiscales à leurs alliés commerciaux en échange de contributions financières à leur campagne électorale « la caisse de guerre », refusant au Trésor des centaines de millions de dollars de revenus et réduisant les fonds disponibles pour la santé et éducation.

• Comment la capture partielle de la démocratie au Ghana a contribué à l'émergence d'une classe distincte de Ghanéens super privilégiés, qui sont devenus riches en partie en raison de leur accès privilégié à l'État, y compris les politiciens des partis au pouvoir et de l'opposition et leurs copains dans les affaires secteur et la direction des agences bureaucratiques et parapubliques de l'État.

Selon le professeur H. Kwasi Prempeh, directeur exécutif du CDD-Ghana, « Plutôt qu'un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, la démocratie en Afrique, y compris la légitimité qu'elle confère aux gouvernements, semble être capturée pour servir d'autres intérêts. que celui du peuple, laissant ainsi de nombreuses personnes remettre en question de plus en plus la pertinence de la démocratie. L'avenir de la démocratie en Afrique dépend de notre capacité à inverser cette image.

Pour sa part, Nic Cheeseman, professeur de démocratie à l'Université de Birmingham a déclaré : « la croissance des États fantômes – de puissants réseaux d'individus non élus qui utilisent leur accès au gouvernement pour poursuivre leurs propres intérêts aux dépens du public – représente le défi politique le plus important auquel sont confrontés les pays africains aujourd'hui, et est à l'origine du recul démocratique que nous avons vu dans de nombreux États au cours des dix dernières années ».

John Githongo, un militant anti-corruption kenyan réputé, était également d'avis que « ces rapports représentent l'analyse la plus complète et la plus perspicace de la manière dont la démocratie, l'économie et la subversion en Afrique sont disponibles à ce jour. Ils révèlent que les États fantômes et la capture de la démocratie sont les causes profondes de la corruption, des inégalités et de l'échec du développement.

Les pays couverts par ce projet sont le Bénin, la République démocratique du Congo, le Ghana, le Kenya, le Mozambique, le Nigeria, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 22:13
Renvoi des casques bleus gabonais de RCA

 

Renvoi des casques bleus gabonais de RCA: la société civile dénonce un camouflet pour le pays

https://www.rfi.fr/ 18/09/2021 - 13:23

Quelques 450 soldats gabonais doivent quitter la Centrafrique et la Minusca suite à des accusations d'exploitation sexuelle et d'actes sexuels sur mineurs. Une trentaine d'actes délictueux en tout. L'ONU n'est pas satisfaite de l'absence d'enquêtes et du manque de résultats. Au Gabon, la société civile dénonce un camouflet pour le pays.

La décision de l'ONU provoque une certaine indignation sur les réseaux sociaux où l'on dénonce des comportements « honteux », « inadmissibles », « immoraux ». Mais elle n'a pas surpris au sein de la société civile, étant donné l'enchaînement des scandales touchant le contingent gabonais et le manque de réaction des autorités. La crédibilité de l'armée est mise en cause, dénonce Georges Mpaga. Le président du réseau des Organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) espère que l'affaire aura des conséquences : « Les responsables de cette tragédie sont approuvés directement dans l’administration, au sein du ministère de la Défense. De ce point de vue, le chef d’État-major des armées, le ministre de la Défense doivent être démis de leurs fonctions. C’est l’image du Gabon qui est ternie ».

« Extrême rigueur… »

D'autres estiment que cette affaire illustre les dérives d'un appareil militaire utilisé, comme un « instrument de prédation » par les autorités, ce qui place les militaires à l'abri de la justice. L'opposant Anges-Kevin Nzigou est le secrétaire exécutif du parti Pour le changement (PLC) : « Ces enquêtes ne vont pas au bout parce qu’on n’a pas de justice. Dans une dictature, lorsque vous asseyez votre pouvoir sur l’armée, vous avez du mal à diriger les militaires. Comme ce sont les militaires qui maintiennent le pouvoir en place, vous voyez la difficulté dans laquelle ils se trouvent pour les juger ».

Le gouvernement, lui, a assuré dès mercredi que si les faits sont avérés, « auteurs seront traduits devant les tribunaux militaires et jugés avec une extrême rigueur (…) L’engagement du Gabon dans la stabilité de la Centrafrique depuis 25 ans ne saurait être réduit à ces actes », a ajouté un officiel gabonais.

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17 septembre 2021 5 17 /09 /septembre /2021 23:18
Violents affrontements entre citoyens centrafricains et camerounais à la Soa

Lu pour vous

 

Violents affrontements entre citoyens centrafricains et camerounais à la Soa

 

https://www.cameroonmagazine.com/ By CAMEROON MAGAZINE - GM17/09/2021

 

• L’axe Ngousso – STI a été le théâtre d’une collision hier

• Affrontements entre ressortissants centrafricains et transporteurs de la ligne SOA

• Évaluation, divers autobus endommagés et blessés

Selon les informations recueillies auprès de nos sources, tout a commencé par un accident qui a tué un Centrafricain.

Les nombreux Centrafricains sur cette route se sont vengés des chauffeurs de bus de l’axe Ngousso – Soa. Une scène de violence s’en est suivie avec plusieurs blessés. Aucun décès, hormis celui du jeune homme percuté par la voiture, n’est à déplorer.

Rappelons qu’il y a quelques jours des rebelles centrafricains ont été arrêtés lors d’une mission d’enlèvement au Cameroun.

Selon les informations des services de renseignement camerounais, deux personnes portent de fausses identités, à savoir un Centrafricain d’origine nigériane, Hamadou Bouba, capitaine du mouvement rebelle et un Centrafricain d’origine camerounaise, Mahmadou Abdelaziiz. Ils ont traversé la frontière camerounaise avec de faux papiers, notamment des cartes d’identité nationales camerounaises et des certificats d’études.

Malheureusement pour eux, leur plan infâme a échoué. Ils ont été arrêtés lundi dernier par les gendarmes dans la commune de Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua. Avec leur attitude méfiante, les éléments de la légion Adamawa de la gendarmerie nationale les ont arrêtés. Soumis à l’exploitation, ils ont révélé l’identité de quatre de leurs complices qui ont également été incarcérés le 6 septembre.

C’est la première fois que des Centrafricains entrent au Cameroun pour des opérations criminelles. Regroupés en bande organisée, ils figurent également sur la liste rouge des services de renseignement et de sécurité. Avec la crise sociopolitique et sécuritaire en République centrafricaine depuis la chute de l’ancien président Bozizé, le pays a relancé la naissance de plusieurs groupes rebelles qui menacent les civils pacifiques, le régime présidentiel et la sous-région centrale.

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17 septembre 2021 5 17 /09 /septembre /2021 22:07
RCA : des prisonniers formés en vue de leur réinsertion sociale

 

Centrafrique : des prisonniers formés en vue de leur réinsertion sociale

 

Par : Norbert |  French.china.org.cn | Mis à jour le 15-09-2021

Cinquante détenus et deux agents de la prison de la ville centrafricaine de Bangassou (sud-est) viennent d'achever une formation dans les domaines de la culture maraîchère et de la saponification, ceci afin de favoriser leur réinsertion sociale.

La représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Denise Brown, s'est ainsi rendue vendredi dernier dans cette localité pour y visiter le jardin potager, a rapporté mardi sur son site la mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA).

Les détenus ayant choisi de se former en culture maraîchère ont créé ce jardin d'une superficie d'un hectare et demi, où ils ont cultivé, entre autres, des tomates, du gombo et de l'oignon. Ceux qui ont opté la saponification ont fabriqué 584 pains de savon. Une partie de ces produits a été vendue sur le marché local et le reste a été destiné à la consommation des prisonniers.

Mme Brown a indiqué que ce projet, qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de réinsertion sociale des détenus, est aussi l'occasion pour la MINUSCA d'illustrer son soutien à l'Etat centrafricain dans son engagement pour la réforme du secteur pénitentiaire, conformément aux recommandations des états généraux de la justice de 2007.

Tout en émettant le vœu que ce projet, à long terme, vise à transformer le quotidien des bénéficiaires, mais aussi à lutter contre l'insuffisance alimentaire à Bangassou, la préfète du Mbomou, Pierrette Benguéré, a exhorté les autorités pénitentiaires et les forces de l'ordre à continuer d'être disponibles et à travailler ensemble pour le suivi de ce projet et de sa pérennisation.

Source: Agence de presse Xinhua

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17 septembre 2021 5 17 /09 /septembre /2021 21:37
Les villes congolaises de Zongo et de Libengué attendent le courant de Boali
Les villes congolaises de Zongo et de Libengué attendent le courant de Boali

 

https://energies-media.com/ le 17 septembre 2021 par Energies Media avec Xinhua

 

Un projet d’interconnexion électrique est en cours entre les villes des deux pays, selon l’ambassadeur de la RDC en République centrafricaine Esdras Kabalé 

L’ambassadeur de la République démocratique du Congo en République centrafricaine, Esdras Kabalé, s’est félicité, mercredi 15 septembre, du projet d’interconnexion électrique en cours entre des villes des deux pays.

Ce projet doit permettre aux usines hydroélectriques de Boali en Centrafrique de fournir du courant à la ville congolaise de Zongo, située sur les rives de l’Oubangui en face de Bangui, et celle de Libengué, située en face de la ville centrafricaine de Mongoumba, a-t-il expliqué lors d’une rencontre avec les députés membres du groupe d’amitié Centrafrique-RDC.

Pour le diplomate, le projet va permettre à ces villes du nord-ouest de la RDC de se développer.

La localité de Boali est dotée de trois usines de production hydroélectrique: Boali 1 (08 MW), produit de la coopération franco-centrafricaine depuis 1954; Boali 2 (10 MW), acquise grâce à la coopération avec la Yougoslavie en 1978 et pour laquelle un projet d’ajout de 5 MW a été confié à la Chine; enfin, Boali 3, qui ne disposait pas encore d’une turbine au bas du barrage en fin d’année 2018.

 

 

Centrafrique : l'ambassadeur de la RDC se félicite du projet d'interconnexion électrique entre les deux pays

Par : Norbert |  French.china.org.cn | Mis à jour le 16-09-2021

Esdras Kabalé, ambassadeur de République démocratique du Congo en République centrafricaine, s'est félicité mercredi du projet d'interconnexion électrique en cours entre des villes des deux pays.

Ce projet doit permettre aux usines hydroélectriques de Boali en Centrafrique de fournir du courant à la ville congolaise de Zongo, située sur les rives de l'Oubangui en face de Bangui, et celle de Libengué, située en face de la ville centrafricaine de Mongoumba, a-t-il rappelé lors d'une rencontre avec les députés membres du groupe d'amitié Centrafrique-RDC.

Pour le diplomate, ceci va permettre à ces villes du nord-ouest de la RDC de se développer.

M. Kabalé a par ailleurs indiqué que les échanges avaient porté, entre autres, sur la coopération parlementaire, militaire et économique, avec notamment la libre-circulation des populations le long des deux rives de la rivière Oubangui.

Source: Agence de presse Xinhua

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