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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 13:06

 

 

 

 

 

08/07/14 (AFP)

 

Le conflit qui déchire la Centrafrique, avec ses violences dites "interreligieuses" car opposant des groupes dont les identités visibles sont confessionnelles - chrétiens contre musulmans -, puise ses raisons profondes dans des manipulations politiques et des déséquilibres socio-économiques.

 

"Les ennemis de la paix veulent faire croire à l'opinion que le conflit est un conflit interreligieux, c'est totalement faux. Ce ne sont pas de vrais chrétiens qui détruisent les mosquées, ni de vrais musulmans qui s'attaquent aux églises. Ce sont des individus à la solde de ces ennemis de la paix", déclare à l'AFP le "général" Abdoulaye Hissène, ex-chef rebelle de la Séléka et actuel coordonnateur politique de ce mouvement, devenu conseiller à la présidence centrafricaine.

 

Le président de l'Alliance des églises évangéliques, Nicolas Guérékoyamé Gangou, dénonce également cette manipulation politique: "Avant que le conflit ne s'enlise, nous, dignitaires religieux, avions vu venir le danger à travers des propos incendiaires, va-t-en-guerre, des politiciens. Ce sont eux qui instrumentalisent ce conflit pour lui donner un caractère interreligieux".

 

"Les chrétiens et musulmans ont toujours vécu ensemble. On a manipulé des jeunes pour tuer parce qu'on a perdu le pouvoir, parce qu'on veut le récupérer", accuse-t-il.

 

Depuis décembre 2013, l'ex-rébellion Séléka affronte les milices anti-balaka.

 

La Séléka compte des Centrafricains du Nord et de l'Est, des Soudanais et des Tchadiens, majoritairement musulmans. Les anti-balaka se composent de Gbaya (ethnie de l'ex-président François Bozizé, renversé par la Séléka en mars 2013) du Centre et du Sud, au christianisme fortement imprégné d'animisme. Une tradition que partagent les Séléka, souvent porteurs d'amulettes et de gris-gris.

 

- Pillage systématique -

 

Mais le départ de Bangui, en janvier, de la Séléka sous la contrainte des forces internationales a entraîné une traque implacable des musulmans par les anti-balaka, soutenus par des proches de Bozizé, et le pillage systématique de leurs biens par la population, une des plus miséreuses de la planète, selon l'Indice de développement humain (IDH) de l'ONU.

 

"C'est surtout la mauvaise gouvernance, le non-respect du jeu démocratique, les détournements de fonds, les violations des droits humains qui nous ont conduits à cette crise grave", affirme un ancien ministre de Bozizé devenu opposant, Joseph Bendounga.

 

Un autre aspect de ce conflit aux composantes uniques en Afrique, qui n'a rien à voir avec la montée du jihadisme frappant de l'est à l'ouest du continent, est l'interventionnisme du Tchad voisin.

 

"Pour la population locale, un musulmam est un Tchadien", affirme Roland Marchal, chercheur français spécialiste de la région: "Et le Tchad est un encombrant voisin".

 

Le Tchad avait favorisé la prise du pouvoir de Bozizé en 2003, avec l'aval de Paris et de la région, qui voulaient se débarrasser d'Ange-Félix Patassé. Il a ensuite activement soutenu la rébellion Séléka pour finalement la renverser, 10 ans après. Tout en intégrant la force africaine Misca pour... ramener la paix.

 

"La population ne s'est pas réjouie du départ des commerçants sénégélais, maliens, mais des Tchadiens, oui", poursuit Roland Marchal.

 

Il souligne que les "chemins de migration des Tchadiens et Soudanais passent par la RCA" (République centrafricaine), des voies commerciales empruntées jadis par les esclavagistes venus rafler leur butin humain.

 

- 'Jalousie sociale' -

 

Les commerçants musulmans, installés depuis plusieurs générations, réussissent souvent mieux que les autres. Ils tiennent les transports de ce pays enclavé, les villes minières du diamant. Leur réussite est visible au PK-5, centre commercial et dernière enclave musulmane de Bangui: les grandes boutiques sont musulmanes, tandis que les petites paysannes viennent vendre en bord de route manioc et patates douces.

 

Ces disparités socio-économiques entre commerçants et paysans - que l'on trouve ailleurs en Afrique, avec les Libanais dans l'Ouest, les Indiens dans l'Est - suscitent une forte envie de récupération du bien des plus riches quand l'occasion du pillage se présente, quand une société, sans loi ni police, se disloque.

 

Pour le chercheur, cette "jalousie sociale" est d'autant plus forte qu'elle est liée à la culture locale, qui "estime que la réussite n'est pas naturelle, mais liée à la sorcellerie, à l'invisible".

 

Selon lui, il s'agit d'un conflit "beaucoup plus radical qu'ailleurs. On détruit la sociabilité, le vivre ensemble" dans un pays où, pourtant, beaucoup de familles sont mixtes.

 

Centrafrique: manipulations politiques et déséquilibres socio-économiques nourrissent le conflit
Centrafrique: manipulations politiques et déséquilibres socio-économiques nourrissent le conflit
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 12:49

 

 

 

 

 

08/07/2014 | 08:41

Description : http://www.zonebourse.com/images/spacer.gif

Une rencontre entre les acteurs du conflit en République centrafricaine (RCA), prévue fin juillet à Brazzaville, représente un espoir important pour le gouvernement français, a déclaré mardi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Le ministre a souligné qu'une solution politique devait être trouvée en RCA, où la présidente Catherine Samba-Panza apparaissait isolée "malgré ses efforts".

 

"La situation s'est améliorée mais il reste du chemin à parcourir et la solution ne sera que politique (...) Malheureusement (Catherine Samba-Panza) est un peu isolée et essaie avec beaucoup de force de faire en sorte qu'un cessez-le-feu soit possible", a déclaré sur RMC le ministre français, qui s'exprimait depuis Bangui.

 

La ville de Bambari, au nord-est de la capitale, a connu lundi un nouvel accès de violences, quelques semaines après des affrontements entre chrétiens et musulmans qui ont fait plusieurs dizaines de morts.

 

Les chefs des Etats de la région ont récemment proposé "une initiative de réconciliation" regroupant l'ensemble des acteurs du conflit centrafricain pour aboutir à un cessez-le-feu puis entamer un processus politique, a salué le ministre.

 

"Cette rencontre devrait avoir lieu à Brazzaville (République du Congo) avant la fin du mois de juillet. Le gouvernement français porte beaucoup d'espoir sur cette réunion qui devrait permettre d'aboutir à une situation plus pacifique", a ajouté Jean-Yves Le Drian.

 

Interrogé sur le calendrier du retrait des 2.000 soldats français présents en RCA, le ministre a déclaré que celui-ci serait progressif, évoquant une évolution du "format d'ici la fin de l'année" en fonction du déploiement attendu de 10.000 casques bleus dans le pays.

 

La France a lancé en décembre dernier l'opération "Sangaris", en appui à la force africaine Misca, pour mettre fin aux violences inter-religieuses qui touchaient depuis plusieurs mois la Centrafrique. L'intervention devait initialement durer six mois.

 

(Marion Douet et John Irish)

 

RCA-La France espère beaucoup d'une réunion fin juillet-Le Drian
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 12:46

 

 

 

 

 

08/07/14 (AFP)

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian estime qu'"il n'y a pas d'avenir pour la Centrafrique s'il n'y a pas de cessez-le-feu" entre les différents groupes armés qui s'affrontent et multiplient les exactions contre la population.

 

"Il n' y a pas d'avenir pour la Centrafrique s'il n'y a pas de cessez-le-feu", a jugé M. Le Drian dans un entretien diffusé mardi par la radio nationale centrafricaine, après avoir longuement discuté avec la présidente centrafricaine lundi soir à Bangui.

 

"A Bangui, a-t-il ajouté, la présence de Sangaris (force française), de la Misca (force africaine) et de l'Eufor (force européenne), a permis à la sécurité de devenir presque bien. Presque bien. Je le vois bien au fur et à mesure de mes déplacements".

 

Mais en province, "dans l'Est, la situation reste tendue", a-t-il rappelé, soulignant qu'il faut éviter qu'il "y ait des affrontements entre des groupes qui ne recherchent que la haine et la vengeance".

 

"Donc, il faut que ces groupes-là acceptent un processus de paix, qu'ils acceptent d'abord le cessez-le-feu qui est indispensable à une évolution sereine de ce pays", a poursuivi M. Le Drian.

 

Arrivé lundi en fin d'après-midi dans la capitale centrafricaine, Jean-Yves Le Drian s'est rendu mardi à Bambari (centre) où sont déployées des forces Sangaris et de la Misca.

 

Plusieurs personnes ont été tuées et des dizaines blessées ces derniers jours dans le centre et le Nord dans des attaques de l'ex-rébellion Séléka à majorité musulmane et de milices anti-balaka à dominante chrétienne, notamment le jet d'une grenade dans une mosquée en plein ramadan,

 

Depuis le début des violences intercommunautaires à grande échelle en décembre 2013, la Centrafrique, qui compte près de 5 millions d'habitants, déplore plusieurs milliers de morts et plusieurs centaines de milliers de déplacés.

 

 

 

Jean-Yves Le Drian en Centrafrique après plusieurs accrochages

 

PARIS08/07/14  (Reuters) - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a entamé lundi une visite de deux jours en Centrafrique, quelques jours après des accrochages qui ont fait dix blessés dans les rangs des soldats français, signe des tensions encore vives dans le pays.

 

"La situation en RCA reste très contrastée avec des zones stabilisées et des zones marquées par des pics de tension", a déclaré lundi à Paris le porte-parole des armées françaises, le colonel Gilles Jaron.

 

La semaine dernière, deux accrochages distincts se sont produits entre les forces françaises et des groupes armés dans la capitale Bangui et à Bambari, une ville du centre du pays théâtre de violents affrontements entre chrétiens et musulmans fin juin.

 

"Dans les deux cas, nous avons eu affaire à des scénarios similaires. Nous étions là pour appuyer les forces centrafricaines venues arrêter un responsable de groupe armé et au moment de l'arrestation, il y a eu des mouvements de foule instrumentalisés", a dit à Reuters le colonel Jaron.

 

Au total, sept soldats français de la force Sangaris ont été blessés jeudi à Bambari et trois soldats français de la force Eufor RCA vendredi à Bangui dans des jets de grenade.

 

Pour le porte-parole de l'état-major des forces armées françaises, il est urgent "que se réinstalle un cadre politique et que commence le processus de désarmement DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion, ndlr)".

 

"Tant qu'il y aura encore des mouvements armés, que ce soit anti-balaka, ex-Séléka, bandits..., tant que ces groupes ne seront pas désarmés, on n'ira pas vers une stabilisation", a-t-il dit.

 

Plus d'un an après le début de la crise en Centrafrique, la situation reste instable dans le pays malgré la présence de 5.800 soldats de la force africaine Misca déployés aux côtés des 2.000 soldats français de l'opération Sangaris et des 700 soldats de l'Eufor-RCA, qui compte 250 soldats français dans ses rangs.

 

(Marine Pennetier, édité par Gérard Bon)

 

Centrafrique: "pas d'avenir sans cessez-le-feu" (Le Drian)
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 12:37

 

 

 

 

 

7/7/14 - 09 H 45 - Mis à jour le 7/7/14 - 20 H 10

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a entamé lundi une nouvelle visite en Centrafrique alors que le pays connait un regain de violences.

 

Plusieurs personnes ont été tuées et des dizaines blessées ces dernières 48 heures dans le centre et le nord dans des attaques de l'ex-rébellion Séléka à majorité musulmane et de milices anti-balaka à dominante chrétienne, notamment le jet d'une grenade dans une mosquée en plein ramadan, ont déclaré lundi la gendarmerie et la force africaine Misca.

 

Arrivé en fin d'après-midi à Bangui pour sa septième visite en Centrafrique, M. Le Drian s'est aussitôt rendu après au camp militaire Mpoko où sont basés les militaires français de l'opération Sangaris pour un entretien avec leur nouveau commandant, le général Eric Bellot des Minières.

 

Il devait être ensuite reçu à la résidence privée de la présidente de transition, Catherine Samba Panza.

 

M. Le Drian a estimé avant son départ que le regain de violences était la conséquence du blocage du processus politique destiné à stabiliser la Centrafrique. L'arrivée au pouvoir en février de la présidente de transition "n'a pas permis la relance d'un processus politique qui est bloqué", a-t-il dit à l'AFP.

 

Onze soldats français ont été blessés la semaine dernière à Bambari (centre) et Bangui au cours d'opérations de sécurisation, selon l'armée française.

 

M. Le Drian doit se rendre mardi à Bambari, l'un des épicentres des violences en province qui se sont poursuivies en plusieurs points ces dernières 48 heures.

 

"Plusieurs personnes ont été tuées et blessées dimanche à la suite de heurts entre anti-balaka et ex-Séléka", à Dékoa, dans le centre, a déclaré un gendarme sous couvert de l'anonymat.

 

"Ces affrontements se sont produits alors que les ex-Séléka ont mis la main sur un milicien anti-balaka suspecté de recueillir des informations sur leur lieu de cantonnement. Les heurts ont gagné le marché, faisant fuir de nombreux habitants", a précisé cette source.

 

Dans le nord, une source de la force africaine Misca indique qu'"au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs blessées au village Kouki, dans la sous-préfecture de Bossangoa par des peuls armés et des ex-Séléka".

 

"Les assaillants sont arrivés sur des motos. Ils se sont mis à tirer sur les habitants qu'ils croisaient".

 

A Paoua, dans le nord frontalier du Tchad, 34 musulmans dans une mosquée ont été blessés samedi par l'explosion d'une grenade lancée par des individus non identifiés. Quatre des blessés sont dans un état grave, selon la source de la Misca.

 

Dans le centre-nord, dans la région de Mbrés, "plus de 12.000 personnes sont en fuite après l'invasion de neuf villages par des anti-balaka qui se livrent à des exécutions sommaires, coups et blessures, prises d'otages et rackets", selon des témoins joints par téléphone par l'AFP.

 

"Ces miliciens ont retenu deux chefs de villages et exigent de fortes rançons contre leur libération". Des témoins ont rapporté que les miliciens étaient venus des localités environnantes de Bakala, Grimari et Bambari et rentrés à Mbrés "pour y combattre les ex-Séléka".

 

Le Premier ministre André Nzapayéké avait pourtant demandé à ses compatriotes d'observer une trêve durant la coupe du monde de football et le ramadan.

 

Ces nouvelles violences affectent les régions centre et nord, alors que Bangui connaît un calme relatif depuis le début du mois sacré de l'islam la semaine dernière.

 

Depuis le début des violences intercommunautaires à grande échelle en décembre 2013, la Centrafrique, qui compte près de 5 millions d'habitants, déplore plusieurs milliers de morts et plusieurs centaines de milliers de déplacés.

 

Centrafrique: regain de violence, arrivée de Jean-Yves Le Drian
Centrafrique: regain de violence, arrivée de Jean-Yves Le Drian
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 12:34

 

 

 

 

 

http://www.alterinfo.net/   07/07/2014

 

La situation en Centrafrique est inégale. Si elle semble stable dans l’ouest, où déployée le Groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu, elle est en revanche nettement plus tendue dans l’est, plus précisément dans les environs de Bambari où le GTIA Scorpion fait face à un cycle d’affrontements et de représailles entre les différentes communauté et autres groupes armés, parmi lesquels on compte les milices anti-balaka, les combattants de l’ex-coalition rebelle de la Séléka et une faction dissidente de cette dernière. 


Aussi, c’est au cours d’accrochages avec l’un de ces groupes armés que 7 militaires français de la force Sangaris ont été blessés à Bambari, le 3 juillet. Deux d’entre eux, plus sérieusement touchés que leurs camarades par des éclats de grenades, ont été évacués. Leurs jours ne sont cependant pas en danger. Les combats ont eu lieu après l’arrestation, par les forces de sécurité centrafricaines, d’un milicien anti-balaka. 

Une semaine plus tôt, dans son compte-rendu hebdomadaire des opérations, l’État-major des armées (EMA) faisait état d’une « amplification des tensions intercommunautaires » et de « l’apparition de scission au sein de l’ex-Séléka » à Bambari, où l’ex-coalition rebelle a installé son état-major, à la mi-mai. 


Ces tensions au sein de l’ex-coalition rebelle, à dominante musulmane, ont donné lieu à des affrontements entre les différentes factions, notamment à Bria, le 23 juin dernier. 

À Bangui, si la situation paraît plus calme, il n’en reste pas moins que des violences peuvent éclater à tout moment. Le 4 juillet, 4 autres militaires français ont ainsi été légèrement blessés. Il reste encore, dans la capitale centrafricaine, des éléments extrémistes qui cherchent à s’en prendre aux populations civiles et à les dépouiller, ce qui a obligé le GTIA Acier, qui arme une force de réaction rapide (Quick Reaction Force), à prendre dernièrement de « vive force » les barrages qu’ils avaient érigés à PK9. 

C’est donc dans ce contexte que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est envolé pour Bangui ce 7 juillet. Et cela pour la 6e fois depuis le lancement de l’opération Sangaris, le 5 décembre 2013. « Ils ont vécu des tensions et des accrochages très significatifs, au cours desquels ils ont fait preuve d’une grande maîtrise, d’un grand sang-froid », a-t-il affirmé au sujet des militaires français impliqués dans les accrochages de la semaine passée. 


Quant à la situation du pays, M. Le Drian a estimé qu’elle est due essentiellement au blocage du processus politique. « Le règlement de tout ça ne peut être que politique, or la politique est en panne », a-t-il confié à l’AFP. Et l’arrivée de Catherine Samba Panza à la tête de la Centrafrique, après l’éviction de Michel Djotodia, qui était arrivé au pouvoir grâce à l’action de la coalition de la Séléka, « n’a pas permis la relance d’un processus politique qui est bloqué », a déploré le ministre français.

 
Outre la question politique, ces violences s’expliquent aussi en partie par le commerce illicite des diamants. Théoriquement, la Centrafrique a été suspendue en mai 2013 du processus de Kimberley, dont l’objet est d’interdire le négoce de pierres précieuses dans le but de financer les activités militaires de mouvement rebelles. Mais en pratique, il en va tout autrement au point que Conseil mondial du diamant (CMD) a été obligé de faire un rappel à l’ordre, la semaine dernière. 


« Les contrevenants seront bannis de toutes les bourses de diamant dans le monde », a-t-il rappelé dans un communiqué, dans lequel il a également invité les industriels de ce secteur à dénoncer toute activité suspecte aux autorités en charge du processus de Kimberley. 


http://www.opex360.com/2014/07/07/11-militaire-francais-ont-ete-blesses-en-centrafrique-ou-la-situation-reste-toujours-aussi-tendue/

 

11 militaires français ont été blessés en Centrafrique
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 12:32

 

 

 

 

08/07/14 (Agence Ecofin) - La République Centrafricaine est décidée à réagir contre la hausse vertigineuse qu’ont connue les prix des produits de première nécessité dans le pays. Aussi, le vendredi 4 juillet dernier, grossistes, exportateurs, représentants des consommateurs et cadres du ministère centrafricain du commerce se sont-ils réunis afin de déterminer les difficultés à l’origine de la situation et d’y apporter des solutions efficaces.

 

Au terme de la rencontre, il ressort des explications fournies par Gertrude Zouta, ministre centrafricaine du commerce, à l’APA, que « certains importateurs justifient la hausse des prix par la rareté des camions, à cause du conflit.» Cependant, la dirigeante remet en cause la véracité de cette justification et n’hésite pas à menacer des foudres de la loi ces acteurs qu’elle juge indélicats. «Si ceux-là ne reviennent pas à la raison, s’ils n’appliquent pas les prix qu’il faut sur le marché, alors la loi sera appliquée dans toute sa rigueur» déclare-t-elle.

 

Cette fermeté a reçu l’approbation de Thomas Reynaud, qui dirige la Sucrerie centrafricaine (Sucaf). Selon ce responsable de la filiale du français Somdiaa, le sucre vendu par sa société à 700 francs cfa le kilogramme se retrouve sur le marché à 1500 francs cfa. Aussi appuie-t-il l’adoption éventuelle de mesures coercitives pour un retour rapide à la normale dans le pays.

 

Aaron Akinocho

Centrafrique : Gertrude Zouta exige un retour à la normal des prix des produits de base
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 12:28

 

 

 

 

(Agence Ecofin) - La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) vient d’annoncer qu’elle allait prochainement porter son capital 250 milliards FCFA à 1200 milliards F CFA.

 

Selon communiqué publié par l’institution, cette augmentation de capital devrait permettre à la BDEAC de soutenir les projets lancés par les  Etats membres, notamment dans les domaines de l’agro-alimentaire, de la transformation du bois et de la réalisation des études destinées à la restructuration des filières porcine et avicole.

 

«Les besoins sont énormes, il faut devoir les couvrir en terme de financement en vue d’accompagner les Etats dans leurs efforts de développement», a déclaré le président de la BDEAC, Michaël Adandé, cité par l’agence PANA.

 

M. Adandé a également réaffirmé la prédisposition de la banque à participer à la reconstruction de  la Centrafrique, un pays déchiré par un conflit intereligieux. « La Banque n’attend pas. Récemment nous avons signé des conventions pour des projets en République centrafricaine (RCA), grâce à un accompagnement de la France. Nous avons également lancé des études dans les secteurs qui sont prioritaires à la banque, notamment l’énergie, les routes et le chemin de fer », a-t-il  indiqué.

 

La BDEAC regroupe six pays: le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

La BDEAC va augmenter son capital  à 1200 milliards de FCFA
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 22:47

 

 

 

 

 

par RFI  07-07-2014 à 22:53

 

Lundi après-midi, des combattants musulmans ont encerclé la cathédrale Saint-Joseph dans le centre de Bambari, là où se trouve un site de réfugiés. Et apparemment, il y aurait un mort et des blessés graves. La ville a longtemps été regardée comme un foyer de calme entre communautés religieuses.

 

La cathédrale Saint-Jospeh se situe juste à côté de l'évêché et d'une école privée. C'est là que depuis plusieurs semaines se sont réfugiées des milliers de personnes fuyant les violences entre Seleka et anti-balaka. Ce lundi, cette cathédrale et ses abords ont été directement visés par des combattants musulmans.

 

Selon un prêtre réfugié dans le presbytère, les tirs ont débuté à 15h45 (heure locale), précédés d'un appel annonçant l'attaque contre ce symbole de la chrétienté. Selon ce prêtre, qui a pu se cacher, plusieurs dizaines de personnes ont trouvé refuge dans le presbytère et dans les chambres avoisinantes. Il témoigne dans la panique et la peur : « Des musulmans tirent des coups de feu. Nous n’avons personne pour nous aider. Nous sommes réfugiés au presbytère. Il y a déjà un mort au presbytère. »

 

Le Drian maintient son programme

 

Le prêtre, réfugié dans le presbytère de la cathédrale Saint-Joseph de Bambari, évoque un mort et plusieurs blessés graves. Il dit son désarroi face à l'absence apparente d'intervention militaire française ou africaine. Toutefois, selon un porte-parole de la Misca et un porte-parole de Sangaris, il y a eu un sérieux accrochage entre des assaillants venant du nord de la ville, armés d'AK47, et des militaires français. Deux hélicoptères ont survolé la ville, mais malgré la nuit qui est tombée, les attaques contre les populations des quartiers alentours de l'évêché se poursuivaient en soirée. Cette attaque serait intervenue en représailles d'une précédente attaque des anti-balaka contre des populations musulmanes de Bambari.

 

Plusieurs autres attaques ont eu lieu dans le centre et le nord du pays ces dernières 48 heures. Entre autres, l'explosion d'une grenade dans une mosquée à Paoua, à la frontière nord avec le Tchad. Trente-quatre musulmans ont été blessés. Et c'est dans ce climat globalement très tendu que le ministre français de la Défense est arrivé ce lundi à Bangui. Jean-Yves Le Drian maintient son déplacement mardi à Bambari. Il a rencontré dans la soirée de lundi la présidente de transition Catherine Samba-Panza, et restera deux jours en Centrafrique pour sa septième visite du genre.

 

Un rendez-vous entre Centrafricains à Brazzaville ?

 

Avant de décoller vers Bangui, Jean-Yves Le Drian a expliqué les violences actuelles par un processus politique « bloqué ». Selon le ministre, l'arrivée au pouvoir de Catherine Samba-Panza « n'a pas permis la relance du processus politique ». « La politique est en panne », a-t-il expliqué à l'Agence France-Presse. « Mme Samba-Panza a beaucoup de bonne volonté, a précisé M. Le Driance n'est pas elle qui est en cause, mais ça n'aboutit pas. »

 

En somme, Catherine Samba-Panza apparaît une nouvelle fois sous pression. Le 27 juin, lors du sommet de l'Union africaine organisé à Malabo, ses homologues africains lui adressaient en creux un message similaire, tout en affichant officiellement leur soutien. Les chefs d'Etat du continent lui ont laissé entendre qu'elle devait faire plus et envisager d'ouvrir son gouvernement à la communauté musulmane du nord de la Centrafrique. Un rendez-vous de dialogue inter-centrafricain est annoncé à Brazzaville, au Congo, dans les semaines qui viennent. Une bonne initiative, une « pointe d'espoir », selon Jean-Yves Le Drian.

 

Le ministre français de la Défense est d'abord venu à Bangui pour afficher une nouvelle fois son soutien aux soldats français engagés sur le terrain centrafricain. Onze d'entre eux ont été blessés dans les affrontements de la semaine dernière. A sa descente d'avion, Jean-Yves Le Drian a immédiatement fait le point avec le général Eric Bellot des Minières et s'est rendu auprès des forces françaises au camp de Mpoko.

 

Centrafrique: la cathédrale de Bambari encerclée par des musulmans
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 22:36

 

 

 

 

 

 

http://afriqueinside.com/   juillet 7, 2014

 

La France dresse un bilan négatif de la transition qui dirige la Centrafrique en proie aux violences depuis un an. Les accrochages de ces derniers jours impliquant les soldats français et européens ainsi que le niveau d'insécurité dans le pays, inquiètent Paris qui juge la transition incapable de trouver une issue politique à la crise.

 

Depuis plusieurs semaines, la situation sécuritaire en Centrafrique s’est largement dégradée au point que le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a entamé ce lundi une visite de deux jours en Centrafrique. Il y a quelques jours, des accrochages ont fait dix blessés dans les rangs de l’opération Sangaris et de la force Eufor-RCA à Bangui, la capitale et à Bambari dans le centre du pays. Si au sein de l’état-major français, on fait remarquer que la Centrafrique est fragmentée en zones plus ou moins stables et en zones fortement marquées par des pics de violences, le bilan humain sur le plan civil et militaire reste extrêmement préoccupant. Ces dernières semaines, de nombreux civils ont perdu la vie lors d’attaques perpétrées par les milices anti-balaka et l’ancienne rébellion Séléka.

 

Autant dire que les tensions restent vives alors que le pays semble divisé en deux, au nord, l’ex-Séléka de confession musulmane et au sud, les milices chrétiennes anti-balaka. Sur place en Centrafrique, les forces internationales ne parviennent pas à désarmer ces anciens rebelles et les miliciens. Pourtant, il s’agit de leur première mission pour sécuriser le pays. La France a ainsi déployé 2000 soldats dans le cadre de l’opération Sangaris sur place depuis le 5 décembre dernier au côté de la force africaine (5.800 hommes au sein de la MISCA) et tout récemment des soldats européens de l’Eufor-RCA (700 hommes). Aujourd’hui au sein de l’état-major français, on pointe les lacunes de la transition. Faute de cadre politique, impossible de mettre sur pied le processus de désarmement, le programme DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion). Un programme que les transitions successives à la tête du pays ne sont pas parvenues à concrétiser. Du temps de Michel Djotodia, ex-chef de la Séléka arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’état contre l’ancien président François Bozizé, le processus DDR avait pourtant été relancé mais sans un soutien financier et logistique prioritaire de la part de la communauté internationale.

 

Les jours de Catherine Samba-Panza sont-ils comptés?

 

Un an après le début de la crise centrafricaine, retour à la case départ. Et voilà maintenant que le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian en visite à Bangui dresse un bilan négatif de la transition actuelle dirigée par Catherine Samba-Panza soulignant les lacunes du processus politique en panne selon lui. Il est vrai que la présidente de la transition avait promis d’oeuvrer en faveur d’une réconciliation nationale, une promesse impossible à tenir tant les divisions communautaires et l’insécurité dominent dans le pays. Il est vrai aussi que les divisions politiques au sein même de la transition représentée par une forte diaspora ont freiné l’avancée d’un dénouement politique, seule réponse possible à la crise centrafricaine, martèle désormais Jean-Yves Le Drian. Ce dernier devait s’entretenir avec Mme Samba-Panza ce lundi. Ainsi après le départ forcé de Michel Djotodia banni par la France et les pays d’Afrique centrale en raison d’un bilan marqué par des violences et des divisions inter-religieuses, c’est au tour de Catherine Samba-Panza de justifier son bilan et son action que la France juge peu efficace. Les autorités françaises et centrafricaines se tournent désormais vers les pays d’Afrique centrale qui ont décidé en juin dernier à Malabo d’organiser une conférence de réconciliation au Congo à Brazzaville, chez l’un des médiateurs en titre dans la crise centrafricaine.

 

La date reste incertaine mais la France souhaite que la réunion se déroule en septembre. Cette initiative diplomatique coïnciderait ainsi avec le déploiement des 12.000 Casques bleus en RCA. Interpellée par l’Union africaine en juin dernier à Malabo lors du sommet de l’organisation panafricaine, Catherine Samba-Panza de retour à Bangui a mis un point d’honneur à éclaircir sa feuille de route, rappelant aux centrafricains dans un discours à la nation les trois piliers du processus politique de sortie de crise, le dialogue politique au sommet, la réconciliation nationale et la justice. Pourtant l’essentiel, à savoir le dialogue inclusif incluant la classe politique, la société civile et les plateformes religieuses semblent avoir échoué. Ce lundi, la classe politique centrafricaine a annoncé son intention de boycotter la conférence de réconciliation prévue à Brazzaville. Un pied de nez à la présidente de la transition qui avait annoncé la formation d’un nouveau gouvernement mais a décidé de différer sa décision après la rencontre de Brazzaville. Parviendra-t-elle à mobiliser le soutien unanime des voisins de la RCA ? Rien n’est moins sûr… Il se pourrait même que son sort et son destin à la tête du pays se joue lors cette conférence cruciale pour l’avenir du pays.

 

Véronique Mansour

 

Lu pour vous : Centrafrique : la France « mécontente » du bilan de Catherine Samba-Panza
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 19:28

 

 

 

 

 

Bangui, 7 juil. (ACAP) – Le nouveau Président de la Fédération Centrafricaine de basket-ball, Jean De Dieu Mageot a promis de faire de cette discipline sportive collective un vecteur de la paix et de cohésion sociale, lors de son élection à la tête de la Fédération Centrafricaine de basketball pour un mandat de deux ans, samedi 5 juillet 2014 à Bangui.


L’enjeu de ce scrutin est de pourvoir aux trois postes vacants au sein de la fédération dont ces membres ont fait défection pour des raisons de convenance. 
  
Pour le Président Jean De Dieu Mageot, son plan d’action s’articule autour de la formation des encadreurs techniques, la relance du championnat féminin, la réhabilitation des infrastructures sportives et la mise en place des équipes nationales. Ce plan d’action devant permettre à cette discipline de retrouver sa lettre de noblesse. 

  
Voici la composition du bureau fédéral : 

 

Président : Jean de Dieu MAGEOT 

1er vice Président : Fiacre NDINGATOLOUM

 2ème Président : Cécille Digo KOLINGBA 

  
Il convient de rappeler que la République Centrafricaine est classée 13ème  rang lors du dernier Afro basket 2013 déroulé à Abidjan en Côte d’Ivoire.   

Jean de Dieu Mageot promet de faire du basketball centrafricain un vecteur de la paix
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