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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 16:02

 

 

 

 

 

06/08/14 (Jeune Afrique)

 

La démission du Premier ministre centrafricain, André Nzapayeké, intervient au lendemain des affrontements entre l'armée française et des ex-Séléka à Batangafo (300 km au nord de Bangui). Des combats qui pourraient fragiliser l'accord de cessez-le-feu signé à Brazzaville.

 

Le calme est revenu mardi 5 août à Batangafo, que des hélicoptères survolaient toujours, après une journée de combats entre forces de l'opération Sangaris et éléments de l'ex-Séléka à l'entrée de la ville. Le matin, l'armée française est entrée dans cette localité située à 300 km au nord de Bangui, l'ex-rébellion était, elle, cantonnée. Dans le même temps, à Bambari, des représentants de Sangaris et de la Misca ont rencontré le général Joseph Zundeko, chef d'état-major de la Séléka.

 

Les armes ont commencé à crépiter en tout début de matinée. Les affrontements, particulièrement violents, ont duré toute la journée avant de prendre fin à la tombée de la nuit, vers 17 heures (heure locale).

 

Les versions des protagonistes divergent. À Paris, l'état-major des armées affirme qu'une colonne Sangaris en mission de reconnaissance a été violement prise à partie par des groupes lourdement armés à l'entrée de Batangafo, où se trouvent un contingent congolais de la Misca (la force africaine). "Les groupes rassemblaient une centaine de combattants étaient coordonnés et ont tenté de contourner notre dispositif", précise l'état-major.

 

Les Séléka sont armés de AK-47, se déplacent en moto ou en pick-up sur lesquels est monté de l'armement anti-char et des mitrailleuses de gros calibre (14.5). La réponse française est particulièrement violente. Plusieurs groupes d'infanterie accompagnés de deux hélicoptères et de deux avions de chasse Rafale venus de Ndjamena sont mobilisés.

 

Joint par Jeune Afrique, l'état-major des armées a toutefois refusé de communiqué le nombre exact de soldats français engagés. Un membre la Séléka a fait état de 37 véhicules.

 

L'ex-rébellion accuse Sangaris d''avoir ouvert le feu en premier. "Nous n'avons aucune raison de les attaquer", déclare le colonel Djouma Narkoyo, l'un de ses porte-paroles. Ce dernier affirme même que des anti-balaka et des Faca (Force armée centrafricaine) s'étaient glissés dans leur convoi. Sangaris dément.

 

Le colonel Moussa, responsable Séléka de la zone, précise : "Les Français ont envoyé six véhicules sans nous prévenir. Nos hommes qui bloquent l'entrée de la ville sont allés à leur rencontre. Ils ont ouvert le feu. Les avions français ont ensuite bombardé nos positions de 8h30 à 16h45. Ils ont également visé des colonnes qui venaient en renfort de Kabo."

 

Ce responsable Séléka assure avoir été contacté une première par un colonel de l'armée française lundi entre vers 20 heures. Une rencontre entre les deux hommes a ensuite eu lieu mardi matin.

 

Difficile de connaître le bilan exact. Côté français, on assure ne déplorer aucune perte. La Séléka parle cinq morts, de deux véhicules et de trois motos détruits.

 

Il ne s'agit pas des premiers affrontements violents entre l'armée française et l'ancienne rébellion depuis le départ forcé de son chef, Michel Djotodia. Mais ils interviennent moins d'une semaine après la signature à Brazzaville d'un accord de cessation des hostilités entre les différents groupes armés. "Nous prenons l’opinion nationale et internationale à témoin sur ces agressions contraire à la lettre et l’esprit de l’accord de Brazzaville", a ainsi dénoncé le bureau politique de la Séléka dans un communiqué.

 

À Paris, l'état-major des armées précise que cette opération visant à mettre en place les mesures de confiance va se poursuivre. La cohabitation avec les ex-rebelles risque d'être difficile. "Là où vient Sangaris, les anti-balaka les suivent. Ils doivent partir", déclare le colonel Moussa.

 

Par Vincent DUHEM

 

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140805164531/d...

 

Lu pour vous : Centrafrique : les violents affrontements de Batangafo menacent-ils l'accord de Brazzaville ?
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 15:32

 

 

 

 

 

 

http://lepays.bf/  Mercredi 6 août 2014

 

L’accord de paix de Brazzaville entre protagonistes de la crise centrafricaine, a finalement eu raison du Premier ministre centrafricain, André Nzapayéké. Il vient de rendre son tablier. Une nécessité aux yeux de Catherine Samba-Panza. Foi de la présidente centrafricaine par intérim : une telle démission permettra la mise en œuvre effective des engagements émanant du forum de Brazza.

 

 Va-t-on vers un pouvoir bicaméral à Bangui ?

 

 La Séléka, pour ne citer qu’elle, a de quoi jubiler ! A défaut d’obtenir la partition du pays, elle pourrait bénéficier d’un système dans lequel on pourrait avoir un Président chrétien et un Premier ministre ou vice-Président musulman et vice-versa.

 

En tout cas, la Séléka pourrait grandement tirer son épingle du jeu, dans cette nouvelle reconfiguration politique en perspective. Va-t-on vers un pouvoir bicaméral à Bangui ? Une seule certitude, cette démission intervient dans un climat de recrudescence de la violence en Centrafrique. De fait, un accrochage a eu lieu lundi dernier, à Batangafo, entre les soldats de l’Opération Sangaris en Centrafrique et les combattants de la Séléka. Les combats qui ont duré toute une journée, auront fait plusieurs morts du côté de la rébellion et aucun blessé du côté français. Des affrontements qui viennent prouver, une fois de plus, que le pronostic vital du bébé né par césarienne à Brazzaville reste toujours engagé.

 

On peut d’autant plus être sceptique que depuis la signature de l’accord de Brazzaville, la Séléka s’est montrée encore plus active sur le terrain. Il y a seulement quelques jours, son état-major dénonçait cet accord paraphé sous l’égide du président congolais, Denis Sassou Nguesso. Plus récemment, c’est l’Opération Sangaris qui a été prise pour cible. Quelle sera la prochaine action de cette rébellion?

 

 Tous les acteurs de la crise doivent adopter des comportements qui font avancer

 

 A dire vrai, on a le sentiment que la Séléka est toujours dans sa logique de partition du pays, comme elle l’avait du reste réclamée au début du forum de Brazzaville. Elle agit comme si elle faisait feu de tout bois pour y parvenir.

 

Et ce faisant, on ne peut pas se garder de penser que toutes ces actions participent d’une stratégie de la rébellion, visant à pourrir la vie à dame Catherine Samba-Panza et contraindre la communauté internationale à lui octroyer hic et nunc son indépendance à l’instar du Soudan du Sud.

 

Cela dit, on peut espérer que le départ de André Nzapayéké sonnera comme un nouveau départ pour la Centrafrique. Une nouvelle page de l’Histoire s’ouvre pour la Centrafrique et il appartient à tous les acteurs de la crise, d’adopter les comportements qui font avancer. Pour Catherine Samba-Panza, c’est déjà une décision douloureuse que de se séparer de son chef de l’Exécutif, pour l’intérêt supérieur du pays. Un sacrifice qui devrait pousser tous les acteurs politiques à apporter, aussi, leur part de sacrifice pour le bonheur de la Centrafrique.

 

La démission de André Nzapayéké, plutôt qu’un départ, devrait être perçu comme un signal fort ; une invite, pour tous, à regarder dans une seule et même direction : une nouvelle aube pour la Centrafrique.

 

Dabadi ZOUMBARA  

 

Lu pour vous : ACCROCHAGE ENTRE SELEKA ET SANGARIS : Que faut-il faire de la RCA ?
Lu pour vous : ACCROCHAGE ENTRE SELEKA ET SANGARIS : Que faut-il faire de la RCA ?
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 15:08

 

 

 

 

 

06/08/14 (RFI)

 

Deux morts côté Misca, 50 dans les rangs de la Seleka. C’est le bilan - encore provisoire - des combats qui ont éclaté depuis lundi à Batangafo, dans le nord de la République centrafricaine. Après une accalmie et des tentatives de pourparlers, les combats opposant les militaires français de Sangaris et africains de la Misca à des éléments de la Seleka ont repris mardi, et continuaient encore tard dans la soirée.

 

Malgré l'arrivée de la nuit, des tirs sporadiques résonnaient encore à Batangafo, tard dans la soirée de mardi. « Les gens sont effrayés. On ne sait pas ce qu'il se passe, ça tire et un hélicoptère survole la ville en permanence », témoignait hier soir un habitant joint par RFI, qui ajoutait : « Priez pour nous. »

 

Les belligérants s'accusent mutuellement

 

Les hostilités entre des combattants de la Seleka, d’un côté, et des soldats des forces Sangaris et Misca de l’autre ont repris en fin d'après-midi. Un regain de violence qui est survenu suite, apparemment, au mécontentement des Seleka face à l'ultimatum décrété mardi matin. Lors d'une réunion entre responsable des différentes parties, il a été demandé aux rebelles de se laisser désarmer et d'accepter un cantonnement. Propositions jugées inacceptables par la base de la Seleka.

 

L'état-major français affirme que les combats ont repris suite à des tirs sur une patrouille de reconnaissance. La riposte est alors venue du ciel : deux avions de combats et deux hélicoptères ont répliqué. Les chefs de la Seleka affirment que ce sont les soldats de Sangaris qui ont ouvert le feu, ajoutant ne pas comprendre cette réaction de l'armée française.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140806-rca-batangafo-combats-ont...

 

RCA: à Batangafo, les combats ont fait au moins 50 morts
RCA: à Batangafo, les combats ont fait au moins 50 morts
RCA: à Batangafo, les combats ont fait au moins 50 morts
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 15:06

 

 

 

 

RCA: démission du Premier ministre et suite des violences dans le Nord

 

06/08/14 (RFI)

 

En République centrafricaine, le Premier ministre a officiellement remis ce mercredi matin sa démission. André Nzapayéké avait annoncé cette décision mardi en fin d’après-midi après six mois passés à la tête du gouvernement de transition. Un changement au sommet de l’Etat qui intervient alors que de violents affrontements font rage depuis plusieurs jours à Batangafo, au nord du pays.

 

Le désormais ex-Premier ministre de Centrafrique a officiellement donné sa démission ce mercredi matin. Il s'en est aussitôt expliqué devant la presse. Selon nos envoyés spéciaux, qui ont assisté à la conférence de presse, André Nzapayéké s'est félicité de son bilan, mais il a déploré ne pas avoir pu mener à bien son projet, qui était conçu sur 18 mois et qui a dû être interrompu au bout de six.

 

A différentes reprises, André Nzapayéké a souligné qu'il n'y avait pas de problème avec la présidente Catherine Samba Panza, pas de désaccord. Le responsable a même parlé de « l’harmonie » qui a régné au sein du gouvernement.

 

Dans ce cas pourquoi a-t-il démissionné ? Mardi, l'ex-premier ministre avait confié à RFI qu'il avait discuté avec la présidente Catherine Samba-Panza. Tous les deux étaient arrivés à la conclusion que « sa présence à la primature posait un certain nombre de problèmes et gênait l'action gouvernementale ».

 

Ce matin, André Nzapayéké a évoqué les pressions internationales qui ont été exercées pour obtenir sa démission et dont son entourage parlait depuis plusieurs jours. Devant la presse, André Nzapayéké a rappelé qu’une partie de la souveraineté est « partagée avec la communauté internationale ». « Cette démission, c'est une concession pour la paix, a-t-il également indiqué, pour mettre en oeuvre l’accord de Brazzaville ».

 

Situation tendue à Batangafo

 

Une paix qui est loin d'être une réalité sur le terrain avec notamment les derniers évènements de Batangafo où la situation reste tendue. Cette ville du nord de la Centrafrique est le théâtre de combats violents ces derniers jours. Mardi soir, des affrontements ont opposé les forces françaises et celle de la Misca d'une part aux Seleka d'autre part. Il est très difficile ce mercredi de savoir exactement ce qu’il se passe à Batangafo. Les communications par téléphones cellulaires sont coupées depuis le début de la journée. On sait tout de même que mardi après-midi, les soldats français de Sangaris ont fixé un ultimatum aux Seleka pour qu'ils déposent les armes et se laissent cantonner. Ces derniers ont rejeté l'ultimatum et de violents combats s'en sont suivi : Sangaris et Misca d'un côté, Seleka de l'autre.

 

Un chef Seleka sur place que nous avons pu contacter ce matin nous parlait de 17 morts dans ces rangs. Des combats encore une fois très meurtriers pour l'ex-rébellion. Selon nos informations, il y aurait un blessé côté français et un autre dans les rangs de la Misca.

 

Des Seleka qui affirment d'ailleurs avoir été attaqués par des anti-balaka. Ce que tous les chefs anti-balaka de la région, contactés par RFI, démentent catégoriquement. Depuis lundi, ce sont donc les forces françaises et la Seleka qui se combattent. D'abord aux abords de Batangafo puis en ville. Mais la Seleka qui dénonce l'accord de cessez-le-feu signé à Brazzaville, a tout intérêt à accuser les anti-balaka de le violer régulièrement. D’ailleurs, à Batangafo, la situation a dégénéré mercredi dernier quand des anti-balakas venus de Bouca ont attaqué les positions Seleka dans cette ville. Deux jours de combats qui ont fait plus d'une vingtaine de morts la semaine passée.

 

Dans ce contexte, et depuis une semaine, tous les habitants passent la nuit réfugiés près de la base de la Misca, ou dans des sites tenus par les deux ONG présentes sur place généralement sous la pluie et dans des conditions précaires.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140806-rca-demission-premier-min...

 

 

 

RCA: espoirs, expériences et échecs, le bilan d’André Nzapayéké

 

06/08/14 (RFI)

 

Le Premier ministre centrafricain, André Nzapayéké, doit remettre formellement sa démission à la présidente de transition, Catherine Samba Panza. Nommé après le sommet de Ndjamena, il démissionne à la suite de celui de Brazzaville. Retour sur un peu plus de six mois d’André Nzapayéké à la primature.

 

André Nzapayéké, qui avait été nommé le 25 janvier dernier, remettra formellement sa démission ce mercredi en fin de matinée. La présidence a annoncé le lui avoir demandé, mardi, en fin d'après-midi.

 

Le sommet de Brazzaville a changé la donne

 

Début mai, lors d’un discours faisant le point sur ses cent premiers jours comme présidente de transition en République centrafricaine, Catherine Samba-Panza avait promis un réaménagement du gouvernement pour le rendre « plus inclusif et plus représentatif ». Il avait ensuite été décidé que ce remaniement interviendrait après le Forum sur la réconciliation nationale qui s’est tenu à Brazzaville, en juillet. A la suite de ce sommet, il avait été question d'un nouveau gouvernement faisant une plus large place à la classe politique et aux groupes armés.

 

En théorie André Nzapayéké peut être nommé à la tête de ce nouveau gouvernement, mais personne n'y croit, pas même lui. Pourtant, en mai dernier, lorsque Catherine Samba-Panza avait annoncé un réaménagement gouvernemental, nombre d'observateurs avaient alors parlé d'un « gouvernement Nzapayéké2 ». Et comme il l'expliquait sur RFI le 25 juillet dernier, André Nzapayéké se voyait bien conduire le gouvernement de transition jusqu'aux élections de l'an prochain. « Il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas moi. Personne ne m’a dit que ce ne serait pas moi. J’étais venu pour aider la présidente dans cette activité de la transition. (…) Entre elle et moi, vraiment il n’y a pas l’ombre de quoi que ce soit », disait-il alors. Mais Brazzaville a changé la donne.

 

Son credo affiché : reconstruire l'armée et désarmer les milices

 

Durant tout son mandat, André Nzapayéké, comme le reste des autorités de transition, aura essayé de convaincre le Conseil de sécurité de lever l'embargo sur les armes qui empêchent selon lui le pays de se doter de forces de sécurité efficaces. Réarmer les militaires, désarmer les rebelles et les civils. Si le DDR (Désarmement, démobilisation et réintégration), que beaucoup attendent, n'est encore qu'en gestation, André Nzapayeké aura tenté quelques expériences.

 

Il a ainsi proposé aux 2 600 Seleka cantonnés à Bangui une formation et une relocalisation en échange d'un retour à la vie civile. Une sorte de DDR sans argent. C'est lui aussi qui a eu l'idée de cette opération de « désarmement volontaire » à Bangui en juin, qui n'avait pas été couronné de succès et qui faisait même ricaner dans certains bureaux de la capitale. Pour André Nzapayéké, qui parlait d'une opération de communication, le message avait été entendu.

 

Quoi qu'il en soit, un peu plus de six mois après son arrivée à la tête du gouvernement, si Bangui a recouvré un calme relatif qui a permis une reprise de l'activité économique dans la capitale, en revanche, la partition de facto du pays est plus que jamais d'actualité, comme le prouvent notamment les combats en cours depuis plusieurs jours à Batangafo entre soldats de la Misca et de Sangaris d’un côté et la Seleka.

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140806-rca-espoirs-experiences-e...

 

RCA: espoirs, expériences et échecs, le bilan d’André Nzapayéké
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 14:46

 

 

 

 

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

UNITÉ-DIGNITÉ-TRAVAIL

………………………………………………………………………

Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (Ex-Coalition Séléka)

 

DECISION No 0001/PR/BP/FPRC/ECS. Portant suspension de certains membres du Bureau Politique de l’Ex Coalition Séléka.

 

Le Président du Bureau Politique de l’Ex-Coalition Séléka,

 

Vu le Communiqué Final de l’Assemblée  Générale tenue à Birao du 06 au 10 juillet 2014,

Après une large concertation interne de haut niveau,

 

DECIDE

                Article 1er : Les membres du Bureau Politique dont les noms suivent sont suspendus de fonctions jusqu’à la tenue d’une Assemblée Générale extra ordinaire, pour non respect des consignes de la hiérarchie et haute trahison.

Il s’agit de :

MM :

  • Mohamed MOUSSA DHAFANE, 2ème  Vice-président;
  • Mahamat TAIB YACOUB, 3ème Vice-président.

 

Article 2 : Leur intérim sera assuré respectivement par le Secrétaire Général et le Chef d’Etat Major de l’Ex-Coalition Séléka.

 

Article 3 : La présente décision qui prend effet à compter de la date de sa signature sera communiquée partout où besoin sera.

Fait à Birao, le 04 Août 2014

P/Le Président,

Le 1er Vice-président

Nouredine Adam suspend Dhaffane et Taieb de Séléka
Nouredine Adam suspend Dhaffane et Taieb de Séléka
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 14:43

 

 

 

 

 

 

 

Violation de l'accord de cessation des Hostilités par la sangaris et ces alliés.

 

Nous voulons faire savoir au monde entier que le président Michel DJOTODJA à accepter de quitter le pouvoir c'est par ce que la communauté internationale était persuadé qu'il était le problème de la RCA. C'est ainsi qu'il à accepter de tronquer son pouvoir contre la paix en acceptant de démissionner volontairement à Ndjamena.

 

Les mêmes nous ont demandés de cantonner nos éléments à Bangui et l'assassinats de musulmans en est suivis. Nous avons accepté d'aller signer l'accord de cessation des hostilités dans la logique de la paix, malgré les réticences de certains d'entre nous et, nous avons respecté nos engagements en dépit des agressions des antibalakas contre nos populations.

 

Les événements sur le terrain démontrent  à charge que la communauté internationale à déjà choisie son camp. Ce qui se passe actuellement à Batangafo est une suite logique de ce qu'avait fait la sangaris et les antis-balakas à Bangui, Boda, Yaloké etc. 

 

La sangaris et ces alliés les anti-balakas et les antibalakas déguisés en FACA sont venus nous attaquer gratuitement causant plusieurs morts et blessés parmi la population civile à majoritairement musulmane.

 

A l'heure actuelle, la population musulmane de Batangafo est est livrée aux scènes de violences que leurs coreligionnaires ont subie à Bangui, Boda, Yaloké ( pillages, viols et tueries massives) au vu et au su de la Force Française de la Sangaris perpétré par ces alliés.

 

Des tels agissements nous obligent à décider unilatéralement, la suspension de notre participation à  accord de Brazzaville et, nous prendrons nos responsabilités  à faire face à n'importe quelle agression. Nous profitons de l'occasion pour présenter nos condoléances à toutes les familles des victimes civiles qui sont majoritairement musulmanes.

 

Fait à Birao, le 06 Août 2014

 

Nouradine ADAM

 

 

NDLR : Il est curieux de constater que Nouredine Adam puisse parler ici de la violation de l'accord de cessation d'hostilités qu'une partie de l'ex-Séléka qu'il représente, a au demeurant, rejeté. D'autre part, Sangaris n'est point signataire de l'accord de Brazzaville par conséquent ne saurait être engagé par les termes dudit accord. 

Communiqué de presse N°00520140806 Nouradine Adam
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 03:31

 

 

 

 

Il y a une semaine à peine, de retour du forum de Brazzaville, André Nzapayéké a cru devoir prendre littéralement d’assaut les médias pour démentir vigoureusement les rumeurs déjà répandues par certains organes de presse sur son départ du gouvernement de transition. D’après lui, ce sujet n’a jamais été à l’ordre du jour à Brazzaville et que plus que jamais, il était bien à son poste et que ses relations avec la présidente Catherine Samba-Panza étaient au beau fixe.  Pour s’exprimer avec autant d’assurance, de deux choses l’une : soit il avait suffisamment de garanties qu’il était indéboulonnable, soit on avait affaire à un naïf, un véritable bleu politique.

 

En remettant sa démission comme il vient de le faire, c’est la seconde hypothèse qui est la bonne. Depuis sa nomination fin janvier dernier, celui qu’on nous avait présenté comme un technocrate n’était en réalité qu’un vulgaire brasseur de vent qui, en un peu plus de six mois, a dirigé un gouvernement plongé dans un coma profond qui a étalé au grand jour son impuissance face aux bandes armées et son incapacité à enrayer les graves préoccupations sécuritaires des Centrafricains. Même Catherine Samba-Panza qui lui a fait appel, n’a pas tardé à s’apercevoir qu’elle a fait un mauvais choix et que compte tenu de la complexité de la situation du pays, seul un premier ministre « politique» aurait fait l’affaire.

 

Comme premier ministre, André Nzapayéké n’a convaincu personne, ni dans son pays, ni à l’international. Ses divers passages dans l’hémicycle devant les membres du CNT l’ennuyaient plus que tout au point où une fois, on a même dû le réveiller brutalement pour lui remettre ses lunettes tombées de son visage alors qu’il avait piqué du nez en pleine séance d’interpellation du premier ministre.  Après un dîner que Nzapayéké a offert à l’hôtel Ledger Plaza à une délégation de ministres européens en visite à Bangui, le ministre d’un important pays européen qui a pris part au repas a laissé tomber cette sentence : « c’est à ce monsieur que nous devons confier à gérer notre argent » ?

 

A Bangui, c’était un secret de polichinelle que les jours de Nzapayéké étaient comptés depuis longtemps. Lui seul tenait à jouer les prolongations. La veille de sa démission, il téléphonait encore ici et là dans l’espoir de s’accrocher au poste mais en vain. Les carottes étaient en réalité déjà cuites pour lui. Tout le milieu diplomatique de Bangui et même à Paris grouillaient d’informations le donnant à coup sûr partant. Dans son cabinet à la primature, il régnait un climat délétère et peu motivant pour certains de ses collaborateurs qui n’hésitaient même plus ces derniers temps à s’en ouvrir à l’extérieur. « Plusieurs dossiers qui entrent dans son cabinet ne ressortent pas » lance un fonctionnaire de la primature. Entouré presqu’uniquement de ses parents incompétents et un réseau d’amis à qui il a aussitôt fait appel après son entrée en fonction, il ne pouvait en être autrement.

 

Ainsi s’achève l’épisode André Nzapayéké commencé tambour battant le 25 janvier 2014. Ses compatriotes n’auront rien retenu de significatif de sa gouvernance sinon que l’éphémère passage dans lisse personnage qui maintenant qu’il est libéré de ses charges gouvernementales, va peut-être retrouver le poste qu’il a quitté à la BDEAC à Brazzaville comme il aimait le dire à qui voulait l’entendre, pour quelques mois d’aventure à Bangui.

 

La rédaction

RCA - Gouvernement : Fin de partie pour un "brasseur d'air"
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 00:51

 

 

 

 

 

APA Bangui (Centrafrique) - 2014-08-05 16:40:00 - Le Premier ministre centrafricain André Nzapayéké a démissionné mardi, suite à la signature le 23 juillet dernier à Brazzaville (Congo) d’un accord de cessation des hostilités entre les protagonistes de la crise centrafricaine, a annoncé la radio nationale.


«La présidente de transition a demandé et obtenu du Premier ministre, chef du gouvernement de transition, sa démission et celle de son gouvernement pour permettre la mise en oeuvre effective des engagements émanant du Forum de Brazzaville», indique un communiqué officiel


Nommé le 25 janvier dernier, André Nzapayéké, 62 ans, est un ancien cadre de la Banque africaine de développement, et de la Banque de développement des Etats d'Afrique centrale (BDEAC) 

 

 http://www.apanews.net/article_read-801363-dession-du-premier-ministre-centrafricain.html#sthash.tLfFnJmL.dpuf 

 

 

Centrafrique: le Premier ministre démissionne suite à l'accord de paix de Brazzaville

 

05/08/14 (AFP)

 

Le Premier ministre centrafricain André Nzapayéké a démissionné mardi, suite à l'accord de paix conclu fin juillet à Brazzaville entre protagonistes de la crise et censé relancer la transition dans le pays, a-t-on appris de source officielle.

 

"La présidente de transition (Catherine Samba Panza) a demandé et obtenu du Premier ministre, chef du gouvernement de transition, sa démission et celle de son gouvernement pour permettre la mise en oeuvre effective des engagements émanant du Forum de Brazzaville", a annoncé un porte-parole de la présidence sur les ondes de la radio d'Etat.

 

Ces dernières semaines, la présidente avait préconisé à plusieurs reprises le réaménagement du gouvernement "sur des critères de technocratie, de région et de compétence, mais qui intègrent aussi la dimension politique et les nouvelles donnes issues du forum de Brazzaville", a expliqué le porte-parole.

 

"Elle avait annoncé que ledit réaménagement se ferait dans l'esprit de Brazzaville de large ouverture et de réconciliation nationale", a-t-il rappelé.

 

Sous la pression des pays de la région et de la communauté internationale, un fragile accord de cessez-le-feu avait été paraphé le 23 juillet dans la capitale du Congo voisin par des chefs de l'ex-rébellion Séléka et des délégués des miliciens anti-balaka, ainsi que par des représentants politiques, religieux et de la société civile.

 

Le gouvernement de transition, nommé fin janvier après l'élection de Mme Samba Panza, et formé surtout de techniciens, s'est avéré impuissant face aux bandes armées qui continuent de s'affronter dans le pays, et incapable jusqu'à présent de redresser un Etat failli depuis des décennies.

 

Début juillet, la France et l'ONU avaient déploré une transition "en panne", et une situation politique "nettement détériorée".

 

A Bangui, qui connaît une relative accalmie après les violences intercommunautaires de ces derniers mois, la composition du futur cabinet suscite depuis plusieurs jours de nombreuses interrogations concernant l'arrivée possible de représentants des groupes armés --ex-Séléka à dominante musulmane et milices anti-balaka majoritairement chrétiennes-- dans le prochain gouvernement.

 

 

RCA: la démission du Premier ministre pour un gouvernement élargi

 

par RFI  05-08-2014 à 22:51

 

En Centrafrique, le Premier ministre André Nzapayéké remettra formellement sa démission à la chef de l'Etat, Catherine Samba Panza, mercredi 6 août en fin de matinée. La présidence a annoncé en fin d'après-midi qu’elle avait demandé à son chef de gouvernement sa démission.

 

L’entourage d’André Nzapayéké évoque des pressions de la communauté internationale pour exiger son départ. Ce mardi, le Premier ministre a donc fini par céder. Il remettra officiellement sa démission ainsi que celle de son gouvernement, mercredi 6 août, à 11h00, à la présidente Catherine Samba-Panza.

 

Pour autant, André Nzapayéké n’avait pas l’intention de partir aussi tôt, à peine plus de six mois après avoir été nommé, le 25 janvier dernier. Selon ses proches, tout s’est joué fin juillet, à Brazzaville, lors de la signature de l’accord de paix entre anti-balaka et Seleka. A ce moment-là, « il a fallu faire des concessions et sa démission en faisait partie », explique son entourage.

 

Les Seleka ont souvent affirmé que le poste de Premier ministre leur avait été promis en contrepartie du départ de l’ex-président Michel Djotodia à Ndjamena. Parallèlement, à Paris, certains diplomates évoquaient, depuis plusieurs mois, la possibilité d’un départ d’André Nzapayéké dans un souci de réconciliation, pour être - peut-être - remplacé par un Premier ministre de confession musulmane.

 

Ce mardi après-midi, le porte-parole de la présidence expliquait que cette démission était destinée à « faciliter la mise en œuvre effective des accords de paix de Brazzaville ».

« Il faut élargir le gouvernement et prendre en compte la dimension politique des groupes armés », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Gaston Mackouzangba. Selon lui, il en va de la «  poursuite du processus de paix et de réconciliation nationale ».

 

Des noms qui circulent

 

Dans la presse, comme dans les cercles politiques, des noms circulent comme celui de Karim Meckassoua qui vient d’ailleurs de rentrer à Bangui. C’est un musulman, mais c’est aussi un ancien ministre de l’ex-président Bozizé, souvent considéré comme proche de la France mais rien n’est encore joué. En janvier déjà, son nom était pressenti. Il n’avait finalement pas été désigné.

 

Et puis, d’autres noms sont également évoqués et quoi qu’il en soit, la présidence fait savoir qu’elle entend respecter l’esprit de Brazzaville. Avant toute décision, les Forces vives, présentes au forum de Brazzaville, seront consultées. Dès mercredi, Catherine Samba-Panza recevra chaque entité - pendant une demi-heure chacune - pour écouter les propositions de chacun.

 

La présidence espère ensuite d’être en mesure d’annoncer, dès cette semaine, le nom du nouveau Premier ministre centrafricain.

 

"Il faut élargir le gouvernement et prendre en compte la dimension politique des groupes armés"

 

Gaston Mackouzangba Porte-parole du gouvernement de Centrafrique 

 

05/08/2014 - par Pierre Pinto

Démission du Premier ministre centrafricain
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Published by Centrafrique-Presse.com
6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 00:49

 

 

 

 

 

 

05/08/14 (Dw-World)

 

Même si rien n’indique pour l’instant le remplacement de l’actuel chef de gouvernement, la Seleka exige le respect d’une clause non écrite qui voudrait que le Premier ministre soit un musulman ou issu de ses rangs. En Centrafrique, les tractations se poursuivent pour la formation d'un nouveau gouvernement après l’accord de Brazzaville.

 

Selon les informations dont nous disposons, l’actuelle polémique trouve sa source dans l’accord de Ndjamena qui a vu Catherine Samba-Panza arriver au pouvoir en remplacement de Michel Djotodia, président de la Seleka. La nomination d’un chef de gouvernement issu des rangs de la Seleka aurait été la condition posée par le mouvement rebelle en janvier dernier dans la capitale tchadienne pour céder le pouvoir à une autre personne.

 

Et c’était le même scénario à Brazzaville où l’ex-rébellion avait boycotté les discussions pour ensuite signer in extremis l’accord de sortie de crise suite à l’intervention du médiateur congolais, le président Sassou Nguesso. Hier les opposants à la désignation d'un cadre de la Seleka ou d'un musulman au poste de Premier ministre, sont descendus dans à rue à Bangui. Ce qu'a dénoncé le Colonel Djouma Narkoyo, porte-parole de la Seleka :

 

« Si des gens s’opposent à la nomination d’un musulman au poste de Premier ministre, alors nous prendrons la communauté internationale à témoin. Il faut que nos frères qui se trouvent à Bangui, cessent de nous marginaliser… même si aujourd’hui on n'a plus le pouvoir, on cherche à ramener la paix. Cette paix doit être conjuguée ensemble. (Mais est-ce que l’idée d’un Premier ministre issu de vos rangs a été évoquée à Brazzaville ?) : Oui, mais comme rien n'a été fixé par écrit, on reste dans le vague.»

 

Les responsables de la Seleka se sentent grugés. Mais pas question de nommer un chef du gouvernement en se basant sur des critères religieux ou ethniques, répond l’homme politique et ancien ministre centrafricain, Olivier Gabirault :

 

« Nous savons qu’on a fait cette proposition pour calmer la situation. Mais peut pas ceder à la pression de gens qui ont pris des armes et leur attribuer des fonctions.. non... c’est un danger pour l’avenir »

 

L’exécutif centrafricain essaie de calmer la situation et nie l’existence d’une telle clause. Mais le porte parole du gouvernement, Gaston Mackouzangba l’exprime en des termes ambigus :

 

« À ma connaissance, il n’est pas question "officiellement" de la désignation d’un Premier ministre issu de la Seleka en se basant sur des critères religieux. Ce n’est pas démocratique. Laissons la présidente choisir un Premier ministre qu’il faut… dans le sens de l’intérêt général, dans le sens de la paix et de la réconciliation ».

 

L'accord sur la cessation des hostilités en RCA a été conclu le 23 juillet dernier à Brazzaville. Un accord que certains ont accueilli avec scepticisme mais le premier ministre, André Nzapayéké, l'avait lui au contraire qualifié de viable. Mais il n'a pas empêché de nouvelles violences. Des accrochages qualifiés de violents ont opposé lundi des soldats français aux combattants de la Seleka dans le nord du pays. Les affrontements de Batangafo ont fait selon la force africaine, la Misca, plusieurs morts dans les rangs de l'ex-rébellion.

 

http://www.dw.de/seleka-exige-la-primature-pol%C3%A9mique-%C...

 

 

(Djouma Narkoyo)

 

 

NDLR : Contrairement à l'Accord de Libreville qui a été dûment signé en janvier 2013, il n'y a jamais eu d'accord de signé à N'djaména en janvier 2014, sinon qu'on nous en brandisse le texte. Seuls les écrits restent dit-on ! Comment peut-on travailler sur la base de vagues promesses, fussent-elles de chefs d'état ! Cela dit, en quoi Séléka mérite-t-elle de gérer la primature alors que son nom évoque automatiquement dans l'esprit des Centrafricains, pillages d'anthologie, tueries, crimes de guerre, viols, vols et humiliations de toutes sortes. Enfin, quelle cohérence y-a-t-il à vouloir absolument la primature d'un pays que Séléka veut diviser en deux? 

Seleka exige la primature, polémique à Bangui
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 00:46

 

 

 

 

 

par RFI  06-08-2014 à 00:03

 

Le calme était revenu ce matin à Batangafo dans le nord de la Centrafrique où des affrontements très violents ont opposé, lundi 4 août, la force française Sangaris à la Seleka. Mais ce mardi 5 août au soir, de nouveaux tirs se sont fait entendre.

 

C'est en fin d'après-midi que les hostilités ont repris au coeur de la ville, selon un habitant joint par RFI. Les affrontements opposent les éléments des forces Sangaris et Misca aux hommes de la Seleka.

 

Ce regain de violence ferait suite à un mécontentement des Seleka face à l'ultimatum posé ce mardi matin. En effet, lors d'une réunion entre les militaires français et les cadres de la Seleka, il a été demandé aux rebelles de se laisser désarmer et d'accepter d'être cantonnés.

 

Selon l'état-major français, une mission de reconnaissance a été prise à partie, lundi 4 août, par des hommes armés. Cette dernière a riposté avec deux hélicoptères et deux chasseurs Rafale.

 

Du côté de la Seleka, on affirme que ce sont les soldats français qui ont ouvert les hostilités face aux éléments du général al-Khatim, le numéro 2 de l'état-major militaire de la Seleka.

 

Le bilan reste encore difficile à établir. La Misca déplore deux morts dans ses rangs. Côté Seleka, il pourrait y avoir plus de cinquante morts et une centaine de blessés.

 

Ce mardi, des chefs de Seleka répétaient ne pas comprendre cette réaction française.

 

 

 

Centrafrique : la Séléka annonce un accrochage au Nord avec Sangaris et anti-Balakas, démenti des anti-Balakas

 

Par LIANG Chen  French.china.org.cn | Mis à jour le 06-08-2014

 

Les ex-rebelles centrafricains de l'alliance Séléka ayant porté leur Michel Djotodia au pouvoir le 24 mars 2013 à Bangui déclarent avoir perdu deux de leurs combattants et deux véhicules détruits lors d'un accrochage lundi à Batangafo (Nord) avec des soldats français de l'opération Sangaris accusés de soutenir les miliciens anti-Balakas, des accusations démenties par ces derniers.

 

Selon le colonel Djouma Narkoyo, porte-parole joint mardi par Xinhua à Bambari, localité du Centre de la Centrafrique où s'est déplacé le commandement opérationnel de l'ex-rébellion après la mise à l'écart de Djotodia du pouvoir en janvier par les dirigeants d'Afrique centrale et la France suite à la persistance des violences dans le pays, cet incident dû à une violente discussion entre des responsables de la Séléka et de Sangaris s'est aussi soldé par la destruction de deux véhicules du mouvement armé.

 

"Là où il y a les Sangaris, il y a toujours les anti-Balakas. Les Sangaris couvrent les anti-Balakas pour les aider à nous attaquer, comme ce fut le cas à Bangui. C'est une violation flagrante de l'accord de Brazzaville. D'ailleurs, depuis la signature de cet accord, les anti-Balakas nous attaqués quatre à cinq reprises. Nous n'allons pas continuer à nous laisser faire", a affirmé l'ex-chef rebelle.

 

Dans le camp des miliciens anti-Balakas, proches de l'ex-chef de l'Etat François Bozizé, renversé par l'ex-coalition rebelle, ces accusations sont balayées d'un revers de main.

 

"Ce qui a été dit par les ex-Séléka, ça n'engage qu'eux. Nous n'avons pas d'hommes à Batangafo", a réagi Emotion Brice Namsio, porte-parole de cette organisation également coupable, au même titre que son adversaire, d'exactions et de pillages au détriment des populations civiles centrafricaines.

 

"C'est archifaux. Nous voulons la paix, le peuple centrafricain a trop souffert. Il n'est plus question de continuer à nous battre. Et même, les ex-Séléka connaissent notre force de frappe, nous n'avons pas besoin de nous associer aux Sangaris pour aller attaquer leurs positions. C'est par rapport à ce qu'on a comme moyens qu'on les a délogés de Bangui", a poursuivi le milicien joint pour sa part à Bangui.

 

A l'initiative du président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine au nom de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), un accord de cessation des hostilités a été signé le 23 juillet à Brazzaville entre les différentes parties au conflit, en présence des autorités de transition dont la présidente par intérim Catherine Samba-Panza.

 

De l'avis de Namsio, les anti-Balakas, forts de plus de 52.000 combattants d'effectifs dont quelque 10.200 sont déclarés présents dans la capitale, sont désormais préoccupés par l'exécution de l'opération de "désarmement négocié" prévue par cet accord qui, à l'en croire, fait l'objet à l'heure actuelle d'une campagne de sensibilisation auprès de ces hommes et au sein de la population.

 

Selon lui, le groupe armé a entrepris la destruction de ses propres "barrières illégales" mises en place sur les axes routiers centrafricains.

 

Mais après avoir démenti une présence à Batangafo, Emotion Brice Namsio a tout de même confié que "nous sommes partout. Les anti-Balakas, c'est l'émanation de la population. Ils se trouvent sur toute l'étendue du territoire centrafricain".

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

RCA : de nouveaux tirs entendus à Batangafo
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