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13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 21:57
Rencontre entre Ali Bongo Ondimba et Faustin-Archange Touadéra
Rencontre entre Ali Bongo Ondimba et Faustin-Archange Touadéra
Rencontre entre Ali Bongo Ondimba et Faustin-Archange Touadéra
Rencontre entre Ali Bongo Ondimba et Faustin-Archange Touadéra

 

BREVE VISITE DE TRAVAIL ET D'AMITIE DU PRESIDENT TOUADERA AU GABON

 

Le Président de la République Son Excellence Professeur Faustin Archange TOUADERA a effectué aujourd'hui une visite de travail et d'amitié à Libreville au Gabon.

Accueilli à sa descente de l'avion à l’aéroport Léon MBA de Libreville par Mme Rose OSSOUKA RAPONDA, premier ministre, Chef du gouvernement gabonais, le Président de la République a eu un tête à tête avec Son Homologue Ali BONGO ONDIMBA avant de coprésider avec ce dernier une réunion de travail.

Le retrait des troupes gabonaise de la MINUSCA par l'ONU, le renforcement de la coopération bilatérale entre le Gabon et la RCA, les questions sécuritaires au sein de la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique centrale, ont été les principaux points abordés entre les deux parties.

Répondant aux questions des journalistes sur les allégations d'abus sexuels à l'origine du retrait du contingent gabonais, le Président TOUADERA a déclaré que son pays n'avait pas été associé à cette décision et que son Gouvernement n'était pas informé sur les éléments qui sous-tendent cette éviction.

Tout en remerciant le Gabon en tant que pays contributeur pour la recherche de la paix en RCA pendant 25 ans, le Président TOUADERA a remercié le peuple gabonais pour cet effort à l'endroit de son pays.

 

Lu pour vous

 

Rencontre entre Ali Bongo Ondimba et Faustin-Archange Touadéra : pour le président centrafricain, le retrait des troupes gabonaises de RCA est « totalement injustifié »

https://lalibreville.com/ Par Marceau Ndong Ossa 13 octobre 2021

Trois semaines après le renvoi du contingent gabonais sur la base d’allégations d’agression sexuelle qui se sont totalement dégonflées depuis, le chef de l’Etat centrafricain est venu ce mercredi 13 octobre à Libreville rendre visite à son homologue gabonais. Et lui dire, les yeux dans les yeux, ce qu’il pensait de ce dossier décidément bien troublant. « Quand la vérité éclatera, l’honneur du Gabon sera lavé et ses soldats pour revenir en Centrafrique », a-t-il indiqué.

Il est venu lever toute équivoque. Se désolidariser d’une position qui n’est pas la sienne.

Ce mercredi 11 octobre, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, s’est rendu à Libreville pour échanger avec son homologue, le président Ali Bongo Ondimba.

L’entretien, qualifié de « très chaleureux et amical », s’est tenu trois semaines après le renvoi dans des conditions troublantes des troupes gabonaises de la Minusca.

Depuis, une enquête a été ouverte à la demande de l’ONU et sous sa supervision. Le problème, c’est que les cinq prétendues accusatrices qui auraient fait état d’agressions sexuelles se sont évanouies dans la nature. Seule une jeune femme de 21 ans a reconnu une « relation consentie » et demande une forme de pension alimentaire pour l’enfant né de cette relation.

Ce qu’a confirmé le président centrafricain lors de sa conférence de presse au sortir de son entretien avec Ali Bongo Ondimba. « A ce jour, nous, autorités centrafricaines, n’avons reçu aucune plainte », a indiqué Faustin-Archange Touadéra.

On est donc loin, très loin des allégations d’abus sexuels généralisés qui ont, selon toute évidence, servi de prétexte à l’ONU pour renvoyer le contingent gabonais, pourtant présent en RCA depuis 25 ans sans discontinuité et qui a versé le prix du sang pour le voisin centrafricain.

Quelques jours à peine après le départ fin septembre du contingent gabonais, les autorités centrafricaines avaient déjà émis des doutes quant à la justification réelle de cette décision. « Nous ne croyons pas à la version officielle », indiquait un intime du président centrafricain (lire notre article). Un sentiment corroboré par les investigations des journalistes centrafricains sur place .

C’est ce message qu’est venu réitérer ce lundi à Libreville Faustin-Archange Touadéra. « Il l’a dit au président Ali Bongo Ondimba. Pour lui, le renvoi des troupes gabonaises de notre pays est totalement injustifié. Il apparait de plus en plus clairement qu’on a voulu trouver un prétexte pour les renvoyer », a confié au sortir du rendez-vous entre les deux chefs d’Etat un membre de la délégation centrafricaine.

Jeudi dernier, lors de sa conférence de presse, le porte-parole de la Présidence gabonaise, Jessye Ella Ekogha, avait rendu compte des premières conclusions de l’enquête sur place. Le dossier est totalement vide, a-t-il fait observer, dévoilant les conclusions préliminaires de l’enquête . Des propos qui rejoignent ceux du ministre de la Défense.

S’exprimant la même semaine devant les députés au sujet de l’enquête relative aux causes du retrait du contingent gabonais de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), Michaël Moussa-Adamo avait assuré que les cinq filles qui auraient été identifiées comme des victimes d’exploitation et d’abus sexuels, n’existaient tout simplement pas.

Dans cette affaire pour le moins troublante, nombreux sont les observateurs à douter de la version officielle. Selon eux, les véritables causes de ce départ seraient davantage à rechercher du côté des bonnes relations entre Libreville et Moscou ou encore de l’adhésion prochaine du Gabon au Commonwealth, mal perçues par certains partenaires non-africains de la Minusca.

C’est ce qui ressort des propos de Faustin-Archange Touadéra ce mercredi en conférence de presse. Après avoir indiqué qu’il avait demandé à ce que son pays soit associé à l’enquête qui, pour l’heure, n’est diligentée que par la seule ONU – ce qui n’est pas, selon lui, « sans poser problème » -, il a lancé cette phrase aux allures de prophétie : « quand la vérité éclatera, l’honneur du Gabon sera lavé et ses soldats pour revenir en Centrafrique ».

 

 Visite : Faustin Archange Touadéra à Libreville

https://fr.infosgabon.com/ By Saint-Paul Meviane  13 Octobre 2021

Libreville, Mercredi 13 Octobre 2021 (Infos Gabon) – Le président centrafricain s’entretient ce mercredi avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba.

L’information de la venue à Libreville ce mercredi du président centrafricain, Faustin Archange Touadéra est contenue dans un Tweet du porte-parole de la présidence gabonaise, Jessye Ella Ekogha. « Le Président de la République centrafricaine, SE Faustin-Archange Touadéra sera finalement au Gabon pour être reçu par SE le président Ali Bongo Ondimba ce mercredi 13 octobre 2021 », a-t-il indiqué.

En bonne place de cette visite, un tête-à-tête au Palais du bord de mer entre Ali Bongo Ondimba et son homologue centrafricain. Cette visite intervient au lendemain du rapatriement du contingent gabonais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), d’« agressions sexuelles ».  

FIN/INFOSGABON/SM/2021

Copyright Infos Gabon

 

Touadéra reçu par Bongo: le rôle des soldats gabonais en Centrafrique au cœur des échanges

https://beninwebtv.com/ Par Casimir Vodjo le 13 Oct 2021 à 19:34

Le président centrafricain Touadéra a été reçu ce mercredi13 octobre par son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba. Les questions de sécurité en RCA et le rôle des soldats gabonais ont été au centre des échanges.

Le Gabon et la Centrafrique veulent renforcer davantage leurs coopérations dans plusieurs domaines. En visite de travail à Libreville, au Gabon, le chef de l’Etat centrafricain a été reçu par son homologue Ali Bongo. « Aujourd’hui, le Président Ali Bongo Ondimba s’est entretenu avec son homologue centrafricain, le Président Faustin-Archange Touadera dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié », a annoncé la présidence gabonaise.

Le renforcement de la coopération bilatérale et multisectorielle entre Libreville et Bangui, les questions sécuritaires au sein de l’espace sous régional et le retrait par l’ONU des troupes gabonaises présentes à Bangui, ont été les principaux points abordés par les deux chefs d’Etat au cours de ce tête-à-tête.

5 filles violées

Récemment, le contingent de casques bleus gabonais déployés en Centrafrique est renvoyé à cause d’allégations d’abus sexuels contre certains parmi ces soldats. Les Nations unies ont suspendu mercredi 15 septembre, tous les casques bleus gabonais déployés dans le cadre de la mission de stabilisation en Centrafrique.

« En raison de la gravité de ces dernières allégations rapportées, le Secrétariat des Nations Unies a pris la décision de rapatrier tout le contingent gabonais de la Minusca » composé de 450 militaires qui avaient été déployés en RCA. La décision du retrait du contingent gabonais de la RCA a été communiquée par l’ONU aux autorités gabonaises le mardi 14 septembre 2021″, avait précisé la Minusca.

D’après l’ONU, il s’agit de « cinq filles » violées par des militaires gabonais et « les victimes identifiées ont été aussitôt prises en charge par les partenaires selon leurs besoins médicaux, psychosociaux et en matière de protection ».

 

MINUSCA: POUR TOUADERA L’ONU EST PARTIE « TROP VITE EN BESOGNE » EN RETIRANT LE GABON

https://medias241.com/ by Medias241 13 OCTOBRE 2021

Attendu à Libreville la veille, c’est finalement ce 13 octobre 2021, que le président de la République Centrafricaine (RCA) Faustin Archange Touadera a été reçu en audience au palais Rénovation du bord de mer de Libreville, par son homologue gabonais, le président Ali Bongo Ondimba. Les deux hommes sont revenus sur les questions de coopération bilatérale entre les deux pays non sans évoquer le retrait par l’Organisation des Nations Unies (ONU) des troupes armées gabonaises de la MINUSCA.

« Nous n’avons pas les éléments précis pour apprécier cela. Nous avons écrit aux Nations Unis pour que le gouvernement soit associé aux enquêtes qui sont en cours, que ce soit du côté de l’ONU ou du côté Gabonais» a confié le président centrafricain devant la presse nationale et internationale.

L’enquête en cours va permettre d’établir les responsabilités et de prouver ou non l’implication des casques bleus gabonais dans cette affaire. Selon le numéro un centrafricain « nous ne pouvons pas parler d’exaction » explique-t-il, tout en précisant qu’à son avis « les gens sont allés trop vite en besogne car il y’a que la justice pour dégager les responsabilités.

Le président de la RCA n’écarte pas un retour des forces armées gabonaise en RCA pour prendre part à la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique. Pour lui « Au moment venu on envisagera pourquoi pas une révision très claire de cette décision ».

Pour rappel, après 25 ans de présence en RCA et contre toute attente, l’ONU avait unilatéralement décidé le 15 septembre dernier du retrait de 450 casques bleus gabonais de la Minusca après des accusations d’exploitation et d’abus sexuels. Pour le président Centrafricain, cette décision qui pourrait être revue ne doit pas entacher l’excellence des rapports entre Bangui et Libreville.

 

 

Abus sexuels: pas de plainte contre des Casques bleus gabonais en RCA

octobre 13, 2021 AFP

L'ONU avait pourtant fait état des allégations d’abus sexuels sur cinq filles.

Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a affirmé mercredi à Libreville que la justice de son pays n'avait reçu aucune plainte visant des Casques bleus gabonais, accusés par l'ONU d'exploitation et d'abus sexuels sur cinq filles.

Le gouvernement centrafricain a écrit aux Nations unies en demandant "à ce que nous soyons dorénavant impliqués dans les enquêtes qui sont en cours, tant du côté des Nations unies que du Gabon", a déclaré M. Touadéra lors d'une conférence de presse à Libreville, au Gabon.

"Nos institutions n'ont pas reçu (...) des plaintes de la part des victimes", a ajouté M. Touadéra

Le 15 septembre, les Nations unies avaient ordonné le retrait des quelque 450 Casques bleus gabonais de sa force de maintien de la paix en Centrafrique (Minusca) après des accusations d'exploitation et d'abus sexuels sur lesquels le gouvernement gabonais a ouvert une enquête.

La Minusca avait invoqué "des allégations d’abus sexuels sur cinq filles" dans une localité du centre du pays et l'ONU à New York avait insisté sur le fait que sa décision était également fondée sur des faits plus anciens.

"Depuis 2015, en tenant compte de ces dernières, ce sont 32 allégations d'exploitation et d'abus sexuels que nous avons enregistrées concernant 81 présumés auteurs de la République du Gabon, tous militaires des contingents actuellement ou anciennement déployés au sein de la Minusca", avait précisé le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric. Il avait ajouté que "six de ces allégations ont été étayées par une enquête".

Si les faits sont avérés, "il faut que des responsabilités soient dégagées, qu'il y ait des réparations pour les victimes", a déclaré le chef de l'Etat centrafricain.

Les accusations d'agressions sexuelles "ne sont aujourd'hui pas fondées", avait déclaré le 7 octobre Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence gabonaise.

La Minusca a été déployée par l'ONU en avril 2014 pour tenter de mettre fin à la sanglante guerre civile qui a suivi un coup d'Etat l'année précédente contre le président François Bozizé.

Les combats qui ont suivi entre la coalition de groupes armés qui l'avait renversé, la Séléka, à majorité musulmane, et des milices soutenues par le chef de l’Etat déchu, les anti-balakas, dominées par les chrétiens et les animistes, ont culminé en 2014 et 2015.

 

Rencontre entre Ali Bongo Ondimba et Faustin-Archange Touadéra
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13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 21:47
Touadera dément avoir été victime d’une tentative de coup d’Etat

Lu pour vous

 

Touadera dément avoir été victime d’une tentative de coup d’Etat en lien avec un avion gabonais

gabonactu.com Oct 13, 2021 5:33 PM

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a ironisé mercredi dans une conférence de presse à Libreville avoir été victime d’une tentative de coup d’Etat en lien avec un jet privé gabonais qui devait le conduire dans la capitale gabonaise mardi.

« Je n’ai pas eu connaissance de cette tentative d’attaque », a démenti le numéro un centrafricain plutôt souriant en répondant à une question d’un journaliste citant le média centrafricain le « Corbeau ».

« Si vous écoutez tout ce que certains médias disent… En tout cas, hier, tout simplement, il y a eu une panne technique comme ça arrive à tout moment », a-t-il tout de même indiqué affirmant implicitement que l’avion affrété par le Gabon pour son séjour à Libreville aurait bien connu des soucis.

« Il n’est pas question d’interpréter cela de cette manière. Et la preuve c’est que nous sommes là ce matin à Libreville pour répondre à l’invitation de mon frère », a-t-il conclu.

Faustin Archange Touadera est arrivé mercredi en milieu de matinée dans la capitale gabonaise où il était plutôt attendu hier mardi.

Il a eu un entretien avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba au palais de la Rénovation.

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13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 20:50
La CPI se penche sur le cas de l'ex-Seleka Mahamat Saïd Abdel Kani
La CPI se penche sur le cas de l'ex-Seleka Mahamat Saïd Abdel Kani

 

Centrafrique: la CPI se penche sur le cas de l'ex-Seleka Mahamat Saïd Abdel Kani

https://www.rfi.fr/  

Il pourrait être le premier Seleka à être jugé par la CPI. C’est ce que doit en tout cas décider la Cour à La Haye au cours de l’audience de confirmation des charges qui a débuté ce mardi. Quatorze chefs d’accusations pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Des crimes que Mahamat Saïd Abdel Kani aurait commis à Bangui alors qu’il était à la tête de plusieurs organismes de sécurité importants (OCRB puis CEDAD) entre avril et novembre 2013.

L’avocate des victimes a pris la parole lors des propos liminaires. « La justice est rendue en leur nom », a-t-elle souhaité rappeler à la Cour. Les crimes ne doivent pas rester impunis, a-t-elle souligné.

L’accusation a fait sa présentation sur le fond. Elle s’est attachée à convaincre la Cour qu’Abdel Kani doit être jugé pour 14 chefs d’accusation. Elle a contextualisé, insistant sur le caractère systématique des crimes. Ils visaient les populations soupçonnées d’être des soutiens au président renversé François Bozizé.

Elle a tenté de démontrer la position de supérieur hiérarchique, de donneur d’ordre ainsi que de co-auteur des crimes d’Abdel Kani. « Monsieur Saïd était à la tête de plus de 60 éléments de la Seleka, a souligné Éric Mac Donald, le substitut du procureur. Sur votre écran, vous pouvez voir dans un premier temps l’ensemble de la liste des membres de la Seleka produite à l’époque des faits et authentifiée par un témoin "insider". Et cette liste montre que M. Saïd en était le responsable. »

L’accusation a alterné des éléments factuels, des organigrammes, et des photographies, n’hésitant pas parfois à toucher la corde émotionnelle par des témoignages glaçants, comme celui de cette victime qui détaille ses mauvais traitement, ou encore les photos de cette femme et de son enfant disparus.

La défense pointe les faiblesses du dossier

Mahamat Saïd Abdel Kani est resté impassible, prenant régulièrement des notes. Sa défense a souligné le chaos existant à l’époque, ne permettant pas selon elle d’attribuer les faits à ce commandant Seleka. Mahamat Saïd Abdel Kani est notamment présenté comme le chef de l'Office central de répression du banditisme à l’époque des faits. Cependant, il est difficile de prouver qu’il dirigeait l’OCRB, tant la désorganisation régnait, estime ses avocats.

La défense a estimé que les droits de la défense n’étaient pas respectés et que les charges sont une série d’allégations non démontrées et non étayées. Elle s’est aussi attaquée à la composition du dossier de l’accusation. « La défense et la chambre se retrouvent dans la position de devoir tenter de reconstituer elle-même l’argumentation que l’accusation aurait dû présenter de manière explicite dans son PCB, a pointé Maitre Dov Jacobs. En définitive, on peut constater que le procureur a appliqué ce qu’on pourrait appeler une méthode Ikea à sa démonstration. Le lecteur dispose d’un côté d’une allégation, de l’autre côté, d’une côte ERM et doit lui-même reconstituer la démonstration. »

Durant les journées à venir la Cour va donc devoir déterminer si les éléments de preuve sont suffisants ou non pour qu’un procès soit tenu. Si la Cour estimait que la réponse est « oui », Mahamat Saïd Abdel Kani serait alors le premier membre de la Seleka à être jugé devant cette juridiction internationale.

Deux autres affaires concernant la Centrafrique sont en cours à La Haye. Patrice Edouard Ngaissona et Alfred Yekathom Rhombot, tous deux du mouvement anti-balaka, sont actuellement jugés par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

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13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 20:37
Nouvelles nationales sur RNL

 

Centrafrique: libération des deux derniers humanitaires retenus en otage par des hommes armés non loin de Bouca

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 13 octobre 2021 09:16

Les deux (2) derniers humanitaires des sept (7) capturés, mardi 05 octobre, par des hommes armés non loin de Bouca ont été libérés le jeudi 07 octobre. Ceci grâce à la médiation engagée par les autorités locales de Bouca avec les ravisseurs.

La libération des deux humanitaires est intervenue précisément 48 heures après leur enlèvement dans le village Ngatoua, situé à quelques dizaines de kilomètres de Bouca. A en croire le Sous-préfet de la localité, Damien Nganahoti, aucune somme n’a été versée aux preneurs d’otage qui exigeaient une rançon de 5 millions de francs CFA.

« Ils ont été libérés jeudi après la médiation faite par le président du comité des sages et la coordinatrice du Comité local de paix et de réconciliation (CLPR) de Bouca. Aucune rançon n’a été versée », affirme le sous-préfet.

 Une prise d’otages à base de revendications sociales

Les ravisseurs, pour justifier le rapt des humanitaires, ont formulé des revendications demandant d’abord le départ du Maire de leur localité, ensuite leur prise en compte dans les différents projets sociaux dans la région.

« C’était un moyen pour eux de se faire entendre car selon eux ils subissent certaines injustices de la part de leur Maire. Ils exigent que l’autorité municipale soit remplacée. Ils ont aussi demandé leur incorporation dans l’armée. Enfin, ils souhaitent qu’ils soient aussi pris en compte dans la mise en œuvre de certains projets à Bouca afin de subvenir aux besoins de leur famille », précise Damien Nganahoti.

Les humanitaires pas rassurés

Ce énième incident dans cette région où des travailleurs humanitaires sont attaqués presque régulièrement, a amené les ONG humanitaires à suspendre leurs interventions.

En juillet de l’année en cours, des attaques contre un convoi de MSF non loin de Batangafo ont obligé l’organisation humanitaire à suspendre ses différentes activités dans la région en raison du climat sécuritaire inquiétant. 

 

 

Centrafrique : la ville de Bria reçoit à nouveau une vague de déplacés fuyant les exactions des groupes armés

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 13 octobre 2021 07:29

La ville de Bria dans la Haute-Kotto accueille depuis la semaine dernière une vague de personnes fuyant les exactions des groupes armées dans les villages environnants. Ils sont déjà plus de 500 déplacés à s’installer sur le site des déplacés du PK 3. Ces personnes qui continuent d’arriver en masse, manquent de nourriture.

Ces déplacés sont arrivés des villages Lafolo, Pananga, Ngaboudou dans la Sous-préfecture d'Ippy dans la Ouaka. Ils ont fui les hommes armés qui ont fait leur apparition, le mercredi 06 octobre 2021, dans ces localités. Plusieurs de ces individus sont arrivées dans la ville Bria presque mains vides. A en croire ces derniers, des hommes armés arrivés dans la ville, les ont dépouillés de tous leurs biens. Certains ont parcouru des dizaines de kilomètres à pied avant d’atteindre la ville de Bria.

"Les assaillants sont venus nous menacer. Ils ont pillé successivement tous nos biens. Le premier jour, ils sont arrivés aux environs de 23 heures. Le 2ème jour à 24 heures. Le 3ème à 22 heures et maintenant le dernier jour en pleine journée. On a rien pu faire car ils étaient en nombre" témoigne Thierry, un des déplacés.

Les premières vagues de déplacés ont reçu une assistance du bureau local du HCR. Chaque ménage a reçu des ustensiles de cuisine, des couvertures, des moustiquaires, des nattes et des morceaux de savon. En plus de ce geste, les bénéficiaires souhaitent qu’on leur distribue de la nourriture.

"On a reçu des kits d’installation. Mais jusqu’à présent, on n’a pas trouvé quelque chose à manger. On veut manger. Il est vrai, certaines personnes de bonne volonté nous assistent de temps en temps. Mais nous avons des enfants avec nous. On ne sait comment faire" implore Jean Christophe, un père de famille.

Pour l’heure, ces personnes sont cantonnées dans les différents blocs du site de Pk3 à Bria.

 

Nouvelles nationales sur RNL
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13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 20:04
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

  

 

VISITE DIPLOMATIQUE DU REPRESENTANT SPECIAL DU SECRETAIRE GENERAL ET CHEF DE LA MINUSCA, MANKEUR NDIAYE, A PARIS, LONDRES ET LUANDA   

Bangui, le 13 octobre 2021 – Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Mankeur Ndiaye, a entamé, depuis septembre, des visites en France, en Grande-Bretagne et en Angola, au cours desquelles, il a informé les autorités de ces pays de la situation politique et sécuritaire en RCA, et discuté des défis auxquels la Mission est confrontée. Lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission, mercredi à Bangui, le porte-parole intérimaire de la MINUSCA, Théophane Kinda, a indiqué que dans ces pays visités, « les autorités sont préoccupées par la situation sécuritaire et humanitaire en Centrafrique ».  

Lors de ses visites, le Chef de la MINUSCA « a fait le point sur la situation politique en RCA et sur les mesures prises par la MINUSCA en réponse au contexte sécuritaire fragile et volatile », a déclaré Théophane Kinda, ajoutant que « Mankeur Ndiaye a informé de la posture robuste adoptée par la Mission, face aux nombreuses violations de l’Accord sur le statut des forces (SOFA) et des défis dans la mise en œuvre du mandat de la MINUSCA. Les discussions ont également tourné autour du renouvellement du mandat de la Mission, et des questions de violations massives des droits de l'homme et des atteintes au droit international humanitaire imputables aux Autres Personnels de Sécurité ».  

Par ailleurs, Theophane Kinda a informé que depuis le lundi 11 octobre, une mission du Comité des sanctions des Nations Unies, conduite par l’Ambassadeur Abdou Abarry, Représentant permanent du Niger aux Nations Unies, effectue une visite de cinq jours dans le pays. « Les membres de cette délégation du Comité des sanctions des Nations Unies vont passer en revue les différentes situations liées à l’embargo sur les armes et les sanctions individuelles en vue d’analyser l’opportunité de leur retrait », a déclaré Théophane Kinda, précisant que « cette mission est venue pour discuter avec les différents acteurs centrafricains, les autorités, la société civile, le système des Nations Unies et tous les autres partenaires en vue de  faire le point de l’évolution de la situation sur la question de l’embargo sur les armes, sur les personnes physiques qui ont été sanctionnées ou des entités, les interdictions de voyage, le gel des avoirs des personnes qui sont sous sanctions, ainsi que l’importante question du dialogue politique. ».  

En ce qui concerne la situation des droits de l’homme, le porte-parole intérimaire a indiqué que la situation sécuritaire, humanitaire et des droits de l’homme se détériore au jour le jour en RCA. « Dans l’Ouest de la RCA, les populations des préfectures de l’Ouham-Pendé et de la Mambéré-Kadéï vivent dans la psychose, en raison de la pose et la détonation des engins explosifs et des attaques indiscriminées contre les communautés Peulh par les Autres Personnels de Sécurité. Dans la préfecture de la Ouaka, les habitants vivent dans la peur à cause des attaques récurrentes de l’UPC contre les positions des FACA à Bambari, et aussi des attaques perpétrées contre la population civile ». Ainsi, cette semaine, « la MINUSCA a documenté 14 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté au moins 50 victimes. La préfecture la plus touchée est la Ouaka avec deux incidents affectant 23 victimes et l’Ouham avec quatre incidents affectant 15 victimes ».  

Pour sa part, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, le Lieutenant-colonel Abdoul Aziz Ouedraogo, a déploré la montée des violences ces derniers jours, avec les attaques des groupes armés et a souligné que des mesures ont été prises avec les Forces de défense et de sécurité centrafricaine afin de circonscrire ces violences et protéger les civils. « La MINUSCA a pris des mesures pour renforcer le dispositif sécuritaire et pour aussi renforcer les unités déployées dans les zones concernées », a-t-il dit, complétant que « la présence et les actions des casques bleus dans la zone en coordination, avec les Forces de défense et de sécurité, vont s’accentuer afin d’enrailler les velléités des groupes armés, et ainsi permettre le retour de la quiétude, pour que les populations civiles puissent vaquer à leurs occupations ». Il a ajouté que « les soldats de la paix ont assuré des missions d’escorte et conduit des patrouilles le long de la bande frontalière, ainsi que dans les principales villes du secteur. Tout cela a contribué à protéger les populations », a-t-il dit.  

Quant au porte-parole de la Police de la MINUSCA, Commissaire Serge Ntolo Minko, il a souligné que face aux violences de ces derniers jours, la Police des Nations Unies (UNPOL) réajuste également ses dispositifs pour apporter un maximum de sécurité, en collaboration avec la police et la gendarmerie centrafricaine. « Une Unité de Police Constituée sera installée à Batangafo, nous projetons aussi d’installer d’autres unités à Ndélé et à Bangassou, pour renforcer la capacité d’intervention de la police de la MINUSCA en termes de protection des civils », a-t-il dit. Il a également fait part de la tenue à Bangui de la 5ème conférence de la composante Police de la MINUSCA, du 9 au 10 octobre 2021. « Les deux jours ont permis au leadership et à plusieurs officiers UNPOL, sous la houlette du chef de leur composante, de définir une meilleure stratégie pour une bonne appropriation du mandat, de sa traduction sur le terrain dans un contexte de la pandémie de la COVID-19. Il a aussi été question des stratégies à adopter pour l’identification des défis actuels et ceux émergents, inhérents à la mise en œuvre du mandat d’UNPOL, en termes de sécurité, liberté de mouvement et financement de l’appui aux FSI », a-t-il expliqué.

 

 

Bangui (RCA) 12 octobre 2021 : Le Comité du Conseil de sécurité de l’ONU en séance de travail à Bangui. Arrivé le 11 octobre 2021, pour une mission de cinq jours, le Comité a débuté ses consultations avec les membres du gouvernement. La délégation rencontrera aussi des personnes ressources centrafricaines et les partenaires internationaux pour échanger sur l’évolution des différents volets du régime de sanction notamment l’embargo sur les armes, les personnes physiques et entités sous sanction ainsi que les interdictions des voyages et le gel des avoirs. 

NOTE D’INFORMATION MINUSCA
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13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 19:49
Centrafrique: L’ONU dénonce des « incidents hostiles »

Lu pour vous

 

Centrafrique: L’ONU dénonce des « incidents hostiles » ciblant des Casques bleus 

sahel-intelligence.com 12 octobre 2021 Samuel Benshimon

 Des « incidents hostiles » ciblant des Casques bleus impliquant « des forces de défense et de sécurité », « ainsi que du personnel de sécurité déployé bilatéralement », se poursuivent en Centrafrique à un « niveau inacceptable », dénonce le SG de l’ONU, Antonio Guterres, dans un rapport remis lundi au Conseil de sécurité.

Ce niveau est préoccupant comme « la persistance de campagnes de désinformation » à l’encontre de la mission onusienne Minusca, précise Antonio Guterres dans ce document qui porte sur une période allant de juin à octobre.

Quand il évoque du « personnel de sécurité » présent en Centrafrique en vertu d’un accord bilatéral, le secrétaire général fait allusion , même s’il ne les identifie pas, notamment à des membres du groupe de sécurité russe Wagner. Au début de l’été, des agissements de ce groupe contre des Casques bleus avaient déjà été vivement dénoncés par l’ONU.

Le chef de l’ONU relève par ailleurs que depuis juin, des affrontements entre bandes armées et des forces de défense centrafricaines, assistées « de personnels déployés dans un cadre bilatéral », ont tué « 176 civils », soit une hausse d’environ 46% par rapport aux quatre mois précédents.

La Minusca, dont le mandat vient à échéance le 15 novembre, compte près de 12.000 militaires et représente l’une des opérations les plus coûteuses de l’ONU avec un budget annuel dépassant le milliard de dollars.

La Centrafrique est en guerre civile depuis 2013 même si le conflit a baissé d’intensité depuis 2018. Des pans entiers de territoires continuent d’échapper au pouvoir central de Bangui.

 

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13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 18:25
Signature d'un accord de coopération entre la CPI et le gouvernement centrafricain
Signature d'un accord de coopération entre la CPI et le gouvernement centrafricain

 

En mission à la Cour Pénale Internationale à La Haye, le ministre d'état à la justice Arnaud Djoubaye Abazène a eu ce mercredi 13 octobre 2021 une série de séances de travail avec le président de la Cour pénale internationale, le greffier en chef de ladite Cour et le représentant de fonds au profit des victimes.

A cette occasion, un accord de coopération entre l’Etat centrafricain et la Cour Pénale Internationale a été signé. Ce sont là de très bonnes actions dans la lutte contre l'impunité en Centrafrique. Des appuis multiformes sont également annoncés. 

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13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 18:19
Covid 19 : Un super anticorps contre le Covid sort des laboratoires suisses
Covid 19 : Un super anticorps contre le Covid sort des laboratoires suisses

Lu pour vous

 

Traitement du SARS-CoV-2Un super anticorps contre le Covid sort des labos vaudois

La découverte ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques et préventives. 

https://www.tdg.ch/ Tribune de Genève Marie Nicollier Publié: 12.10.2021, 16h59


Ça y est, ils ont trouvé. L’an dernier, le CHUV touchait un financement européen de 5 millions pour identifier des anticorps capables de «bloquer» le SARS-CoV-2. Des chercheurs du CHUV et de l’EPFL ont découvert un anticorps dit «monoclonal» très puissant ciblant la protéine Spike du virus. L’interaction entre cette protéine et son récepteur est bloquée; l’infection est supprimée. «Une étape décisive dans la lutte contre la pandémie», commentent les deux institutions.

Cet anticorps est d’autant plus intéressant qu’il neutralise tous les variants du virus, y compris le Delta. Techniquement, il bloque la liaison de la protéine Spike aux cellules exprimant les récepteurs dits «ACE2», qui sont la cible du virus pour entrer et infecter les cellules du poumon. Le fameux anticorps protecteur arrête le cycle de réplication virale et conduit à l’élimination du virus par le système immunitaire. C’est ce qui a été observé chez des hamsters, traités par l’anticorps et protégés de l’infection après avoir été exposés à une dose hautement infectieuse de virus. Un essai est en cours chez les singes.

«L’efficacité est remarquable.»

Professeur Giuseppe Pantaleo, chef du Service d’immunologie et d’allergologie du CHUV

«La neutralisation est extrêmement puissante; l’efficacité remarquable», se réjouit le professeur Giuseppe Pantaleo, chef du Service d’immunologie et d’allergologie du CHUV, qui a conduit l’étude avec le Dr Craig Fenwick et le Laboratoire de virologie et de génétique de l’EPFL (professeur Didier Trono et Dre Priscilla Turelli). 

Injections préventives

L’anticorps neutralisant ouvre de nouvelles perspectives pour la prévention et la prise en charge du Covid. «Nous pensons qu’il sera probablement efficace en prévention pour les populations vulnérables, notamment les personnes immunodéprimées qui répondent mal ou pas du tout à la vaccination», explique le professeur Pantaleo.

Bonus: il a été modifié par les chercheurs pour avoir une durée de vie plus longue; quatre à six mois contre deux ou trois semaines en temps normal. «Nous avons prolongé sa vie pour éviter de devoir réinjecter une dose aux patients toutes les trois semaines, explique Giuseppe Pantaleo. Notre objectif est deux ou trois injections par an. Normalement, l’anticorps est administré par voie veineuse. Nous sommes en train de développer une stratégie pour pouvoir l’injecter par voie intramusculaire.»

Les chercheurs évoquent aussi son usage dans le cadre de thérapie combinée pour réduire la sévérité de la maladie chez les personnes infectées. «L’utilité de ce traitement est surtout de prévenir des formes graves de la maladie, indique le professeur Pantaleo. Pour avoir un effet, ce type de traitement doit être administré dans une phase très précoce de l’infection.» 

Le médecin insiste sur le fait que cette découverte «est importante pour les gens qui ne répondent pas au vaccin mais n’a pas vocation à remplacer la vaccination, qui reste le moyen le plus efficace de se protéger contre l’infection».

Le CHUV et l’EPFL collaborent avec une start-up en vue de produire le nouveau traitement. Les essais chez l’homme doivent démarrer fin 2022. «La clé de ce succès est cette collaboration, cette mise en commun de savoirs entre le CHUV et l’EPFL», relève le professeur Pantaleo

Les travaux ont été publiés dans la revue scientifique «Cell Reports».

Publié: 12.10.2021, 16h59

 

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12 octobre 2021 2 12 /10 /octobre /2021 15:35
RCA : Les commerçants de bétails entre le marteau et l’enclume

 

Centrafrique : les commerçants de bétails entre le marteau et l’enclume

 

https://www.radiondekeluka.org/ lundi 11 octobre 2021 16:03

 

Les commerçants de bétails de Centrafrique dénoncent les agressions, tueries, extorsions, emprisonnements abusifs et autres maltraitances dont ils font l’objet ces derniers temps. Des exactions qui, selon eux, se produisent dans la région de Damara, de Bangui et du village Boubouï à 45 Km de la capitale sur l’axe Boali.

Ces commerçants de bétails, réunis en 7 associations, s’indignent d’abord des multiples attaques à mains armées et des tueries dont ils sont victimes, surtout, dans la contrée de Damara. Ceci malgré les 50.000 FCFA payés par troupeau aux équipes d’auto-défense pour la sécurisation du convoi vers Bangui. Soule-Bi Bouba Ali, Secrétaire général du Kawtal-Filobé, l’association des commerçants de bétails, présente les derniers cas.

« Nous sommes attaqués presque tous les jours dans la région de Damara. Certains d’entre nous sont tués. C’est aujourd’hui à Damara que tous les problèmes se passent avec les éleveurs et commerçants de bétails.  Au niveau de la rivière Binima et de la localité de Bouboui, les gens nous donnent de fausses informations et après nous sommes attaqués », témoigne-t-il.

Victimes de rackets

Ces éleveurs et convoyeurs déplorent également les grosses sommes d’argent que les autorités de la gendarmerie de PK12 leur imposent souvent. Ils n’admettent pas qu’on les confonde avec les rebelles de Ali Darassa pour trouver un motif de les arrêter injustement à la brigade de PK 12 et à la Section de Recherches et d’Investigations (SRI).

« Des commerçants qui revenaient du marché à bétails ont été arrêtés par le commandant de brigade. Après quelques minutes d’interrogation, ils ont été envoyés à la SRI mais bien avant, ils ont remis au commandant une somme de 460 000 francs CFA », dit-il.

A la SRI, quelques sources officielles confirment que 7 éleveurs dont une femme, sont encore en détention pour nécessité d’enquête. Ils avaient été transférés par la brigade de PK 12.

A la brigade de PK 12, les responsables ne se sont pas prononcés sur l’accusation des 460.000 Francs qu’ils auraient perçus. Hors micro, ils indiquent plutôt que la situation sécuritaire volatile en Centrafrique exige au gouvernement des contrôles rigoureux dans les mouvements des commerçants à bétails.

Les commerçants de bétails haussent le ton

Face à ces difficultés, les commerçants de bétails menacent de cesser d’approvisionner les marchés de Bangui en bœufs si les autorités centrafricaines ne trouvent pas de solution à leurs problèmes.

En réponse, le ministre de l’élevage les a reçus début octobre. Selon ces commerçants, il leur a été imposé de signer un engagement de ne pas cesser les activités quel que soit le problème. Proposition qu’ils auraient rejetée. Par ailleurs, certains cadres du ministère de l’élevage estiment qu’il est anormal que les commerçants de bétails coopèrent avec des équipes d’auto-défense pour leur sécurisation.

Si rien n’est fait dans l’urgence, Bangui risquerait de connaître une pénurie de viande de bœuf.

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12 octobre 2021 2 12 /10 /octobre /2021 15:19
CPI : L'audience de confirmation des charges contre l'ex-Seleka Mahamat Saïd
CPI : L'audience de confirmation des charges contre l'ex-Seleka Mahamat Saïd

 

L'audience de confirmation des charges contre l'ex-Seleka Mahamat Saïd s'ouvre à la CPI

https://www.rfi.fr/ 12/10/2021 - 04:46 Avec notre correspondante à La HayeStéphanie Maupas

Les audiences de confirmation des charges visant l’ex-milicien de la Seleka, Mahamat Saïd, s’ouvre ce 12 octobre devant la Cour pénale internationale (CPI). Cet ancien milicien est suspecté de crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en 2013 et 2014. C’est la première fois qu’un ex-membre de la Seleka fait face aux juges de la Cour. 

Dès le début de l’enquête visant les crimes en Centrafrique, le bureau du procureur avait assuré qu’il ciblerait les deux camps : Seleka et anti-Balaka. Parfois critiqué pour ne poursuivre que le camp vainqueur, comme en Côte d’Ivoire ou en Ouganda, l’accusation avait donc promis une justice pour tous. 

On n’y est pas encore tout à fait, mais un premier procès visant deux anciens responsables anti-Balaka, la milice proche de l’ex-président François Bozizé, s’est ouvert en février. Pierre-Edouard Ngaïssona et Alfred Yekatom y répondent de crimes contre l’humanité et crimes de guerre. 

Les audiences qui débutent mardi dans l’affaire ciblant cette fois le camp adverse, l’ex-Seleka Mahamat Saïd, visent à obtenir sa mise en accusation et son renvoi en procès

Arrêté il y a huit mois, Mahamat Saïd est suspecté de torture, de disparitions forcées et de persécutions. Il avait d’abord participé à la prise de Bangui en mars 2013 au grade de colonel de la Seleka. Les miliciens avaient alors placé Michel Djotodia à la tête du pays. Mahamat Saïd était ensuite devenu commandant de l’Office de répression du banditisme. Et selon le procureur, des opposants étaient alors arrêtés et torturés lors d’opérations de ratissage à Bangui, parfois en présence du suspect. 

 

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