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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 12:24

 

 

 

 

 

21/11/14 (AFP)

 

Le parlement turc a autorisé jeudi, à la demande de l'armée, l'envoi de troupes au Mali et en Centrafrique pendant un an en rejoignant le contingent des forces de l'Union européenne (UE) sur place.

 

Le vote a obtenu un large soutien du parti islamo-conservateur au pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan, et de la principale formation d'opposition. en revanche le parti prokurde HDP a voté contre cette motion, a indiqué l'agence de presse privée turque Dogan.

 

Le mandat pour l'armée octroyé par le Parlement est valable pour un an. Selon le vice-Premier ministre Bulent Arinc ce déploiement entre dans le cadre de la participation de la Turquie à la politique de défense et de sécurité communes de l'Union européenne.

 

L'UE a envoyé une Mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM) après l'intervention française Serval début 2013 pour chasser les groupes jihadistes armés du nord du Mali.

 

Et en Centrafrique, la mission de la force européenne en Centrafrique (Eufor RCA) est prévue jusqu'en mars. Déployée à Bangui, elle compte quelque 750 soldats et gendarmes.

 

La Turquie cherche à renforcer sa présence économique et politique en Afrique et le vote au parlement turc est intervenu alors que le président Erdogan se rendait à un sommet de partenariat Turquie-Afrique en Guinée-Equatoriale.

 

La Turquie, déjà membre de l'Otan, souhaite adhérer à l'Union européenne.

Mali, Centrafrique : la Turquie approuve l'envoi de troupes
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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 12:14

 

 

 

 

Par RFI 21-11-2014 à 06:53

 

La Seleka est divisée en trois. C'est ce qui ressort notamment du Congrès de la faction du général Zacharia Damane qui se déroule depuis jeudi dans la localité de Bria à l'est de la RCA. Cette faction composée de membres de la communauté Goula cherche à se doter d'un nouveau leader et d'un chef d'état-major. Les deux autres factions, celle de Nourredine Adam et celle de Ali Darras ont elles aussi tenu leurs congrès ces dernières semaines.

 

Latentes depuis l'éviction de la Seleka du pouvoir, les divisions qui minent la coalition sont arrivées à un point de non-retour. La Seleka est désormais fragmentée en trois factions. Chacune dotée d'une direction et d'un état-major distinct.

 

A Bria, la faction de Zacharia Damane issue de l'UFDR est en train de se choisir ses nouveaux leaders. Le général Zoundeko, un temps chef d'état-major de la nouvelle Seleka, pourrait devenir son chef militaire. A Bambari, la faction d'Ali Darrass soutenue par la communauté des Peuls s'est « autonomisée » depuis plusieurs mois avant de se rebaptiser UPC fin octobre au cours d'un congrès. Quant à la faction de Nourredine Adam, elle a tenu son congrès il y a une semaine et s'est installée dans la ville de Kaga Bandoro.

 

Trois groupes, trois villes, trois états-majors, et autant d'ambitions différentes. Selon le Groupe d'experts pour la Centrafrique, c'est le contrôle des zones diamantifères et aurifères qui explique les affrontements du mois d'août entre l'UFDR et le groupe d'Ali Darrass dans la région de Bambari.

 

Par ailleurs, ces factions ont aussi des ambitions politiques en vue du Forum de Bangui prévu en janvier prochain. Une sorte de course aux postes ministériels et administratifs s'est enclenchée et les chefs de l'ex-rébellion veulent jouer leur carte. La Seleka est peut-être enterrée, mais ses composantes sont toujours présentes et entendent peser dans le débat national.

 

 

NDLR : « ces factions ont aussi des ambitions politiques en vue du Forum de Bangui prévu en janvier prochain. Une sorte de course aux postes ministériels et administratifs s'est enclenchée et les chefs de l'ex-rébellion veulent jouer leur carte. La Seleka est peut-être enterrée, mais ses composantes sont toujours présentes et entendent peser dans le débat national. »

Comment peut-on sérieusement envisager de se mettre autour d’une table avec des personnages dont certains sont des seigneurs de guerre sous sanctions onusiennes et parce qu'aussi responsables du calvaire actuel des Centrafricains.

RCA: l'ex-rébellion Seleka désormais divisée en trois factions
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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 06:17

 

 

 

 

Par Laurent Correau RFI  21-11-2014 à 05:03

 

Il y a une semaine, le cabinet de l'avocat français William Bourdon a porté plainte à Paris au nom de l'Etat centrafricain dans l'affaire des biens mal acquis du clan Bozizé. Les autorités de Bangui demandent l'ouverture d'une enquête sur le patrimoine en France d'anciens responsables du régime : propriétés immobilières, avoirs financiers, voitures de luxe. Un patrimoine qui, selon le pouvoir de transition, n'a pas pu être acquis par des voies légales.

 

D’où vient la fortune amassée par le clan Bozizé ? D’où viennent ces propriétés immobilières, ces avoirs financiers, ces voitures de luxe détenues par les anciens dignitaires centrafricains ? De revenus légaux obtenus au service de l’Etat ? Pour la présidence de transition centrafricaine, c’est impossible. L’équipe de Catherine Samba-Panza est persuadée qu’il faut regarder ailleurs.

 

Activités minières

 

Du côté de l’argent lié aux activités minières tout d’abord. Et par exemple, du côté du pétrole. Sous Bozizé, des intérêts chinois ont reçu un permis précédemment accordé sous Ange-Félix Patassé à l'Américain Jack Grynberg pour travailler sur les réserves du nord-est du pays. L’actuelle équipe au pouvoir a recensé quelques acteurs clés de cette opération : le président Bozizé, son neveu, une société appartenant à Mme Bozizé, un intermédiaire au Qatar. La présidence de transition soupçonne des versements de pots-de-vin : elle évoque la promesse d'une enveloppe de 10 millions de dollars américains payables en deux temps, un compte aux Iles vierges britanniques, un engagement de surfacturations.

 

Autre ressource naturelle qui s’est transformée, selon Bangui, en source de devises : l'uranium. Avec notamment les transactions qui ont entouré l'affaire Uramin, cette société revendue au géant français du nucléaire Areva pour l'exploitation du gisement de Bakouma dans le sud-est. Les autorités de transition disent détenir des informations sur plusieurs dizaines de millions de dollars américains qu'auraient obtenus deux acteurs clés du dossier au sommet de l'Etat centrafricain. Elles parlent aussi de commissions mises à l'abri en Afrique du Sud.

 

Troisième ressource, enfin : l'or. Bangui regarde avec suspicion les relations entre la société Aurafrique et les dirigeants de l'ancien régime, et notamment des fonds qui ont été versés entre 2010 et 2011.

 

Faux passeports diplomatiques

 

Les richesses du clan Bozizé peuvent aussi, selon les autorités de transition, avoir été obtenues grâce au commerce de faux passeports diplomatiques. Ce volet des biens mal acquis centrafricains voit l'épouse d'un opposant kazakh,mais aussi une proche de l'ancien guide libyen Mouammar Kadhafi, ou encore différents hommes d'affaires obtenir des papiers centrafricains. Et pas des moindres, puisqu'ils sont assortis du titre de « conseiller diplomatique à la présidence ». Ces documents officiels ont été obtenus, selon les nouvelles autorités de transition, après paiement de sommes d'argent.

 

L'équipe de Catherine Samba-Panza évoque un intermédiaire d'origine togolaise actif en France, en lien avec un Français. Elle voit ce système de faux passeports comme « une entreprise criminelle organisée». Il est également question d'une société de droit centrafricain, Africard, ainsi que de commissions de 10% sur le prix de chaque passeport versées à des personnes haut placées.

 

Le pouvoir de transition s'interroge par ailleurs sur les transactions qui sont liées à l'acquisition, fin 2012, de deux hélicoptères Mi-24 auprès de la société ukrainienne Ukrinmash. Et sur la possible existence de commissions occultes autour de ce contrat.

 

 

NDLR : Les milliardaires de la bozizie qui sont légion doivent trembler !

Biens mal acquis: les soupçons de Bangui contre le clan Bozizé
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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 05:52

 

 

 

 

Jeudi 20 Novembre 2014 à 19h16 internet@lesoir.be (Avec les rédactions du Soir en ligne, du Soir, d’AFP, d’AP et de Belga)

 

Le parlement turc a autorisé ce jeudi, à la demande de l’armée, l’envoi de troupes au Mali et en Centrafrique pendant un an en rejoignant le contingent des forces de l’Union européenne (UE) sur place.

 

Le vote a obtenu un large soutien du parti islamo-conservateur au pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan, et de la principale formation d’opposition. en revanche le parti prokurde HDP a voté contre cette motion, a indiqué l’agence de presse privée turque Dogan.

 

Le mandat pour l’armée octroyé par le Parlement est valable pour un an. Selon le vice-Premier ministre Bulent Arinc ce déploiement entre dans le cadre de la participation de la Turquie à la politique de défense et de sécurité communes de l’Union européenne.

Mali, Centrafrique : la Turquie approuve l'envoi de troupes
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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 05:16

 

 

 

 

20/11/14 (AFP)

 

Pacôme Pabandji, reporter d'AFP TV en Centrafrique, a remporté mercredi le prestigieux prix Rory Peck, une distinction reconnue dans le monde entier qui récompense chaque année les meilleurs journalistes reporters d'images (JRI) pigistes.

 

Outre Pacôme Pabandji distingué dans la catégorie News pour sa couverture de la guerre civile dans son pays depuis septembre 2013, une autre collaboratrice de l'Agence France-Presse travaillant en Afrique, Nichole Sobecki (AFP TV - Nairobi) figurait parmi les trois finalistes pour sa couverture de l'attaque du Westgate Mall à Nairobi en 2013.

Andriy Perun (Reuters TV) avait été sélectionné pour ses reportages sur le conflit ukrainien.

 

Selon le jury, Pacôme Pabandji "a relevé l'un des défis les plus exigeants du métier de journaliste: être l'observateur impartial d'une guerre civile. Certains journalistes viennent couvrir un conflit puis repartent. Pacôme a eu la conviction qu'il fallait rester pour continuer à témoigner, et ceci est admirable" ont estimé les juges.

 

Le reporter d'images âgé de 23 ans a grandi entre le Cameroun, pays de sa mère, et la Centrafrique, où est né son père. Après des études de droit à Bangui, il est engagé par AFP TV, en pleine crise centrafricaine. Pendant un an, malgré des conditions de travail très difficiles, il a suivi au quotidien le conflit, témoignant des désastres humanitaires et de la violence des combats.

 

Pacôme a expliqué avoir "travaillé dans le seul objectif que la Centrafrique ne soit pas oubliée". Il a dédié son prix à son amie photojournaliste Camille Lepage, tuée en mai en Centrafrique.

 

C'est la première fois qu'un collaborateur d'AFP TV est distingué par le Rory Peck Trust, fondation d'aide aux journalistes pigistes créée en 1995 à la mémoire de Rory Peck, vidéaste indépendant tué à Moscou en 1993.

 

La directrice de l'Information de l'AFP, Michèle Léridon, s'est félicitée de "ce nouveau succès pour la couverture AFP TV en Afrique, région où l'AFP maintient un dense réseau de journalistes qui font vivre l'actualité du continent aux yeux du reste du monde".

 

Emmanuel Hoog, Président-Directeur Général de l'AFP, a salué l'action du Rory Peck Trust "qui oeuvre à mettre en valeur le travail des pigistes et à défendre leurs conditions de travail, alors que notre profession est tragiquement frappée par les détentions et meurtres récents de plusieurs de nos confrères".

 

"Les finalistes de cette année nous montrent l'importance du travail des pigistes, et leur détermination à continuer à témoigner et à enquêter, à un moment où les journalistes deviennent plus que jamais des cibles ou sont réduits au silence", selon la présidente du Rory Peck Trust, Tina Carr.

 

En documentaires et magazines, le prix Rory Peck est allé à une équipe de six cameramen nord-Coréens "Team Mindeulle", qui ont filmé secrètement en prenant des risques considérables pendant des années la vie dans leur pays.

Le centrafricain Pacôme Pabandji (AFP TV) remporte le prix Rory Peck
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 22:53

 

 

 

 

20/11/2014 à 16:15 Par Jeune Afrique

 

Le président centrafricain déchu François Bozizé s'estime toujours indispensable à la résolution de  la crise dans son pays.

 

En exil à Kampala (Ouganda), où il se morfond depuis son départ du Cameroun, François Bozizé, l'ancien président centrafricain renversé en mars 2013, ne décolère pas. "On veut m'enterrer vivant à ciel ouvert ! a-t-il confié à J.A. lors d'un entretien téléphonique, le 13 novembre,  mais je ne me laisserai pas faire ; il faudra bien en passer par un dialogue avec moi, en présence de tous ceux qui sont responsables de cette situation, à commencer par Michel Djotodia. Sinon, je ne vois pas comment ils vont s'en sortir."

 

Le général Bozizé, qui affirme être en bonne santé et avoir bon moral, ne comprend pas pourquoi il figure sur la liste des personnalités visées par le comité des sanctions de l'ONU (gel des avoirs et interdiction de voyager depuis six mois, ce qui ne l'empêche d'ailleurs pas de se déplacer de temps à autre : il était ainsi à Kinshasa début novembre).

 

"Je n'ai fait de mal ni à mon peuple, ni à mes voisins, ni à la communauté internationale. C'est de la méchanceté gratuite. Quand on voit ce qu'est devenue la Centrafrique depuis mon départ, le mieux serait pourtant d'en revenir à celui qui était au pouvoir avant et qu'on a chassé  comme un pestiféré", conclut-il.

 

 

NDLR : Sans blague ! Bozizié doit avoir un gros trou de mémoire ! Que dirait Ange-Félix Patassé, lui qui avait aussi été chassé "comme un pestiféré" par celui-là même qui se lamente aujourd'hui d'être un pestiféré.

Lu pour vous : Centrafrique : Bozizé et les méchants (J.A)
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 11:10

 

 

 

 

M.L.P.C

 

Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

 

Justice – Liberté – Travail

 

Membre de l’Internationale Socialiste

 

 

 

Bureau Politique

 

Secrétariat Général

 

N°_______MLFC/BP/SG/14

 

DISCOURS D’OUVERTURE DES TRAVAUX DU CONSEIL POLITIQUE NATIONAL

 

(CPN)

 

Bangui, les 20 et 21 Novembre 2014

 

 

Camarades Conseillers Politiques Nationaux,

 

Camarades vice – Présidents du Parti,

 

Camarades membres du Bureau Politique,

 

Camarades militantes et militants,

 

Chers invités,

 

Mesdames et messieurs,

 

Au nom du Bureau Politique, je vous salue et vous souhaite à toutes et à tous, la bienvenue à ce Conseil Politique National du MLPC.

 

C’est pour moi un réel plaisir et un insigne honneur de vous revoir après tant d’années où il ne nous a pas été permis de réunir une session ordinaire du Conseil Politique National, la dernière ayant eu lieu en Février 2009.

 

Camarades CPN,

 

Conformément aux dispositions de l’article 25 de nos statuts, le Conseil Politique National qui est l’organe de décisions le plus élevé du Parti dans l’intervalle des congrès. Il se réunit une fois par semestre en session ordinaire sur convocation du Président du Parti. Il se réunit également en session extraordinaire à la demande du Président du Parti ou des 2/3 de ses membres.

 

Il importe donc de rappeler que depuis Février 2009, le Conseil Politique National n’a pu être convoqué en raison de certaines contingences politiques, sécuritaires et structurelles, inhérentes à plusieurs événements survenus dans notre pays depuis le hold-up électoral du Président François BOZIZE.

 

L’essentiel est qu’aujourd’hui, nous soyons tous enfin réunis pour cette présente session du CPN au cours de laquelle, nous aurons à débattre de l’ordre du jour suivant :

 

  1. - Examen et adoption du rapport moral, politique et financier du bureau politique.
  2. - Examen des propositions d’amendements des textes de base du Parti (statuts et règlement intérieur) en vue d’y insérer ultérieurement :
  3. Examen des procédures et modalités de candidatures aux élections présidentielles et législatives.

- Le profil du candidat du MLPC à l’élection présidentielle et aux élections législatives,

- La procédure d’élection primaire du candidat du MLPC à l’élection présidentielle et aux élections législatives,

- la composition du dossier de candidature à l’élection présidentielle et aux élections législative,

  1. La création de l’école du parti,
  2. La création de l’organe de presse Kongo wara,
  3. La création de la télévision en ligne du MLPC,
  4. La création de la radio diffusion du MLPC.
  1. Divers

 

Camarades CPN,

 

Distingués invités.

 

Depuis notre dernière session en février 2009, plusieurs événements ont marqué l’évolution de notre pays que je m’en vais rappeler brièvement pour servir de fil conducteur à nos réflexions au cours de ces travaux.

 

1°) – La désastreuse parodie électorale du 27 janvier 2011 caractérisée par une fraude massive sans précédent dans l’histoire de notre pays, a consacré la scandaleuse entrée dans une Assemblée nationale monocolore de plusieurs membres de la famille du président François BOZIZE et des alliés de son parti alors au pouvoir. Malgré le refus des partis de l’opposition démocratique de l’époque de reconnaître les résultats de ce hold-up électoral, le KNK et son leader ont verrouillé la vie politique nationale à leur seul profit tout en instrumentalisant la Cour constitutionnelle qui a rejeté en bloc quasiment toutes les requêtes pourtant fondées, des candidats et formations politiques de l’opposition démocratique.

 

2°) – Malgré l’insistance de la communauté internationale et de certains chefs d’état des pays voisins et frères qui n’ont eu de cesse de lui prodiguer des conseils d’ouverture politique à l’opposition et de lui préconiser la nécessité du dialogue et la concertation, le président François BOZIZE s’est hermétiquement enfermé dans sa surdité et croyait avoir raison contre tout le monde. C’est ici que se trouve la vraie explication de la naissance de la coalition Séléka et de la chute du régime KNK et non dans la stratégie de recherche de bouc-émissaire que François BOZIZE et ses partisans ont déployée pour accuser le MLPC et son Président d’avoir pactisé avec la rébellion de Séléka pour les renverser du pouvoir.

 

3°) – C’est dans ce contexte que la rébellion armée de Séléka est née et s’est retrouvée en un temps record aux portes de Bangui. C’est aussi dans ce décor que se sont déroulées les négociations politiques sous les auspices des chefs d’état de la CEEAC ayant abouti aux fameux Accords de Libreville qui, s’ils avaient été un tant soit peu respectés par les parties signataires, auraient pu éviter à notre pays de basculer dans la situation cauchemardesque qui a suivi la fuite précipitée de François BOZIZE et le calamiteux pouvoir Séléka. Cette situation a entraîné l’apparition de la milice anti-balakas mêlée aux diverses manœuvres et velléités de retour au pouvoir de François BOZIZE et son clan pour plonger la République Centrafricaine dans les fâcheuses conséquences qui empoisonnent jusqu’à présent quotidiennement l’existence de nos compatriotes.

 

4°) – Aujourd’hui, notre pays est objectivement placé sous une tutelle internationale qui ne dit pas son nom. Le degré d’effondrement de l’état centrafricain a atteint un niveau tel que c’est la communauté internationale qui est hélas obligée d’assurer les obligations régaliennes habituelles d’un état. Les Accords de Libreville avaient prescrit la mise en place d’un régime de transition qui en est malheureusement déjà à son troisième Chef d’état ainsi qu’à trois Premier Ministre. Prévue initialement pour durer dix-huit (18) mois au moins et vingt et quatre (24) au plus tard, l’actuelle transition qui a connu plusieurs fois des échecs, doit cependant déboucher sur des élections législatives et présidentielles dont le calendrier vient d’être reporté de cinq mois supplémentaires par la dernière session qui a eu lieu ici à Bangui, du Groupe International de Contact sur proposition de l’Autorité Nationale des Elections.

 

Camarades CPN,

 

Distingués invités.

 

En effet, il y a aujourd’hui 5 ans que le Conseil Politique National s’est réuni pour débattre des questions de la refondation du Parti et des préparatifs des élections Présidentielles et Législatives qui ne se sont tenues qu’en janvier 2011.

 

A l’issue des travaux de 2009, le CPN a adopté (20) résolutions et (13) recommandations nécessaires à la relance des activités du Parti et les préparatifs des prochaines échéances de 2010 puis 2011.

 

Au sortir des assises du CPN, le Bureau Politique s’est engagé à concrétiser ces directives par la mise en place de plusieurs commissions de réflexion dont les rapports ont été remis au Bureau Politique.

 

Ainsi, un chronogramme des activités a été élaboré et suivait son cour d’exécution.

 

Les premières actions d’urgence réalisées étaient la mise en place de la Direction Nationale de Campagne (DNC) et l’élaboration du programme global de la restructuration des organes de base du Parti.

 

Le Bureau Politique a exécuté la plupart des résolutions et recommandations qui ont permis de conduire le Parti aux élections.

 

Camarades CPN

Distingués invités.

 

Aujourd’hui, il n’est plus question de revenir sur le passé, mais de jeter les bases d’une réflexion devant nous conduire à aller de l’avant. Il nous faut :

 

  • Ouvrir le Parti aux anciens camarades qui nous ont quittés et qui veulent revenir ;
  • Consolider nos organes de base à travers un programme global de restructuration
  • Consolider nos organes de base à travers un programme global de restructuration ;
  • Mettre en place la Direction Nationale de Campagne ;
  •  
  • Elaborer notre plan d’actions et nos stratégies pour la reconquête du pouvoir de l’Etat en 2015.

 

Face à ces exigences de l’heure, il est impérieux de taire nos querelles intestines, nos rancœurs et nos tendances divisionnistes pour conforter l’unité du Parti.

 

C’est pourquoi, l’objectif stratégique doit primer surtout : l’esprit de tolérance, de pardon réciproque, de partage de responsabilités afin que nous donnions à notre parti les meilleurs chances pour 2015.

 

Par ailleurs notre vision politique nous impose de coopérer avec les autres Partis et Associations politiques de notre pays et du monde entier qui partagent avec nous les valeurs de la Social – démocratie.

 

C’est ici le lien de remercier tous les partis frères membre de l’Internationale Socialiste qui nous ont apporté des aides multiformes pour la tenue de ces assises.

 

Aussi est-il est impérieux de nous engager aux côtés de nos alliés de l’Alliance des Forces Démocratique pour la Transition (AFDT) aux fins de préparer sereinement le Dialogue Politique à venir, appelé Forum de Bangui qui peut jeter les bases d’un règlement pacifique de ces crises politico – militaires et récurrentes que connait notre pays.

 

Camarades CPN,

 

Distingués invités.

 

L’heure est à l’action et aux sacrifices sans lesquels aucune victoire ne pourrait être garantie. C’est pourquoi, j’invite solennellement le Conseil Politique National (CPN) à resserrer les rangs du Parti et faire échec à toutes les tentations de division et de récupération politique à des fins ethno – tribalistes.

 

Sur ce, je déclare ouverts les travaux de la session ordinaire de notre Conseil Politique National.

 

Je vous remercie

 

 

Martin ZIGUELE ouvre les travaux du Conseil Politique National du MLPC
Martin ZIGUELE ouvre les travaux du Conseil Politique National du MLPC
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 03:03

 

 

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 20.11.2014 à 02h25

 

Trois semaines après la chute du président Blaise Compaoré, la formation politique dont il était issu a reconnu, mercredi 19 novembre, avoir commis « une erreur d'appréciation » en poursuivant le projet de révision de la Constitution, qui devait permettre le maintien de ce dernier au pouvoir. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a également affirmé sa volonté de « contribuer, pour la part qui [lui] incombera », au retour d'un régime démocratique dans le pays. Il plaide ainsi pour une transition« apaisée et inclusive ».

 

Dans son mea culpa tardif, la formation politique a indiqué vouloir« assumer sa part de responsabilité » dans les soulèvements populaires du 30 octobre, qui ont fait une quinzaine de morts et ont abouti à l'incendie de plusieurs bâtiments, dont l'Assemblée nationale. Le CDP reconnaît ne pas avoir mesuré « l'ampleur de l'hostilité » que soulevait le projet de réforme constitutionnelle.

 

Cet aveu intervient alors que le nouveau premier ministre, le lieutenant-colonel Isaac Zida, est en train de former le futur gouvernement de la transition, dont de nombreux acteurs civils souhaitent voir les partis pro-Compaoré exclus. Plusieurs partis de la mouvance présidentielle, dont l'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA, 3e parti politique avant la chute de Compaoré), ont également fait ces derniers jours des déclarations publiques de contrition, implorant le « pardon du peuple ».

 

 

NDLR : A quand le mea culpa du KNK en Centrafrique, ne serait-ce que du bout des lèvres ?

Burkina : le parti du président déchu fait son mea culpa
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 02:52

 

 

 

 

GENEVE, Suisse, 19 novembre 2014/African Press Organization (APO)/ -- En étroite collaboration avec la Croix-Rouge du Tchad, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) vient de distribuer des biens de première nécessité à plus de 5 000 personnes déplacées dans la région reculée d'Am-Timan, dans le sud-est du Tchad, en raison du conflit en République centrafricaine.

 

Depuis le début de la crise en République centrafricaine, plus de 113 000 personnes – réfugiés centrafricains et Tchadiens revenus au pays – ont cherché refuge à N'Djamena, ainsi que dans les camps et villages du sud du pays, selon l'Organisation mondiale des migrations. « Un an après leur arrivée au Tchad, la situation de ces personnes reste très précaire. L'aide humanitaire se concentre actuellement surtout sur les camps du sud-ouest du Tchad, notamment dans le Moyen-Chari, le Logone oriental et le Logone occidental », explique Gérard Besson, chef de la délégation du CICR au Tchad.

 

« En raison de l'isolement du sud-est du pays et de la dispersion des personnes retournées dans leurs communautés d'origine, cette zone tend à être négligée par la plupart des acteurs humanitaires », précise M. Besson. Cette première distribution d'ustensiles de cuisine, de seaux, de jerrycans, de couvertures, de bâches, de moustiquaires et de pagnes a permis de venir en aide aux familles les plus vulnérables arrivées sur place depuis le début de l'année, par suite du conflit en République centrafricaine.

 

La majorité des personnes retournées au Tchad sont des femmes et des enfants. « Beaucoup portent les séquelles des traumatismes qu'elles ont vécus lors de leur fuite. Malgré le fait qu'elles aient été bien accueillies par les communautés locales, elles disposent actuellement de peu de moyens de subsistance. Avant le conflit, beaucoup vivaient du commerce et de l'élevage ; mais aujourd'hui, elles ont perdu leur bétail, qui était leur principale source de revenus », constate M. Besson.

 

Pendant la première semaine de novembre, avec la Croix-Rouge du Tchad, le CICR a distribué des biens de première nécessité à près d'un millier de familles (5 000 personnes) ayant regagné leur lieu d'origine dans la région d'Am-Timan. Selon Ridmadjibaye Nadjinangar, secrétaire général du Salamat (une des régions administratives du sud-est du Tchad) qui a lancé officiellement la distribution, « plus de 7 000 personnes retournées chez elles ont été recensées à ce jour dans la région».

 

« J'ai rencontré une vieille dame qui avait perdu son fils pendant les affrontements à Bangui et avait fui vers le Salamat avec ses quatre petits-enfants. Livrée à elle-même à Am-Timan depuis le début de l'année, elle se retrouve seule à essayer de pourvoir aux besoins de sa famille. Cette distribution contribuera certainement à lui rendre la vie un peu moins dure », raconte Etienne Djimtobeye, un employé du CICR qui a participé au premier volet de l'opération. Le CICR planifie une deuxième série de distributions d'ici la fin de l'année : 1 000 familles devraient également en bénéficier.

 

Entre le début de l'année et le 15 novembre, le CICR a par ailleurs :

 

• aidé la Croix-Rouge du Tchad à distribuer plus de 1 600 kits de première nécessité à des personnes ayant fui les violences en République centrafricaine vers le centre de transit de Gaoui, près de N'Djamena, et de 190 kits similaires à des victimes d'incendies dans deux villages de la région du lac Tchad ;

 

• visité près de 1 700 personnes privées de liberté dans 10 lieux de détention à travers le pays et fourni des articles d'hygiène et de première nécessité dans plusieurs institutions pénitentiaires ;

 

• fourni des suppléments nutritionnels thérapeutiques à plus de 1 450 détenus, dont 250 souffraient de malnutrition aiguë, et 1 200 de malnutrition modérée ;

 

• facilité plus de 20 000 appels téléphoniques pour rétablir le contact entre membres de familles dispersées par suite des violences en République centrafricaine ;

 

• réuni avec leurs parents 14 enfants non accompagnés ayant fui les violences en République centrafricaine ;

 

• soutenu deux centres de réadaptation physique, contribuant ainsi à améliorer la mobilité de plus de 5 000 personnes ;

 

• organisé des séances de sensibilisation aux règles du droit international humanitaire (DIH) pour plus d'un millier de militaires, gendarmes et policiers, dont plus de 600 étaient sur le point d'être déployés au Mali ;

 

• soutenu les autorités tchadiennes dans leurs efforts visant à ratifier des traités de DIH et à les incorporer dans la législation nationale ;

 

• organisé plusieurs ateliers sur le DIH à l'intention de chefs traditionnels et religieux, ainsi que de représentants des médias et de la société civile, et mis sur pied le premier concours national de plaidoirie en DIH à l'intention d'étudiants en droit de quatre universités du pays.

 

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Tchad : les personnes déplacées de Centrafrique vivent dans la précarité
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Published by Centrafrique-Presse.com
19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 23:38

 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 20-11-2014

 

Plus de dix mois après leur départ forcé en janvier après un éphémère pouvoir désastreux incarné par leur chef Michel Djotodia, les ex-rebelles de la Séléka n'en finissent pas de se déchirer, la principale faction de l'ex-rébellion basée à Bambari (centre) annonçant la mise sur pied d'une nouvelle direction distincte de celle créée en juillet avec à sa tête leur leader en exil.

 

"On va se démarquer du front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC). Nous n'avons aucune intention belliqueuse. On va choisir une appellation pour montrer notre bonne volonté d' aller vers la paix", a déclaré dans un entretien téléphonique mercredi à Xinhua le lieutenant Younouss Ngabdjia, membre de l' équipe dirigeante de la faction installée à Bambari, à la veille d' une réunion cruciale à Bria, à environ 600 km au Nord de Bangui.

 

Pour ces assises aux allures d'Assemblée générale programmées dès jeudi, le général Joseph Zoundéko, chef d'état-major du mouvement dit des Forces républicaines des ex-Séléka, rassemble autour de lui des groupes de partisans venus de Bangui, Birao, Bambari, Kaga-Bandoro, Mobaye jusqu'à Samoandja à la frontière soudanaise, à en croire Ngabdjia, son directeur de cabinet.

 

Evaluées à environ 170 hommes provenant principalement de Bambari et de Kaga-Bandoro, ces troupes mèneront des discussions visant à "la mise en place du nouveau bureau des Forces républicaines qui mettra un terme à l'appellation d'état-major, puis du bureau politique", a précisé le lieutenant Younouss Ngabdjia.

 

La rencontre se tient en l'absence du général Nourredine Adam, élu 1er vice-président du FPRC lors de la création en juillet à Birao de cette organisation placée sous la direction de Michel Djotodia, pourtant en exil à Cotonou (Bénin).

 

C'est un "boycott", admet Ngabdjia, en réponse à la tenue d'une réunion similaire convoquée par cet autre dirigeant rebelle en octobre dans son fief de Kaga-Bandoro.

 

"Ils sont restés dans leur fief de Kaga-Bandoro. Ils sont considérés comme des dissidents. Une centaine d'hommes ont néanmoins fait défection. Certains d'entre eux sont venus à l'AG dans trois pick-up, d'autres à pied à qui on a demandé d'attendre à M'Bré pour qu'on puisse aller les transporter par un camion", rapporte le directeur de cabinet du chef d'état-major des Forces républicaines des ex-Séléka.

 

Avec ses troupes de Bambari, le général Zoundéko n'avait pas non plus pris part aux assises de Kaga-Bandoro. Mais il annonce la présence d'un groupe d'une dizaine d'émissaires dépêchés par son rival à Bria, comprenant le sous-chef d'état-major chargé des opérations.

 

Le général Ali Djarass, un autre rival meneur d'un groupe de combattants peuls ayant été opposé il y a des mois par des combats sanglants avec la faction de Zoundéko, s'est lui aussi contenté de se faire représenter par une délégation emmenée par ses deux vice- présidents.

 

"Le général Ali Djarass est prêt à reprendre le chemin avec nous", fait tout de même savoir le lieutenant Younouss Ngabdjia.

 

Chaque camp affirme vouloir prendre part au processus de normalisation et de réconciliation nationale en cours dans le pays, avec l'appui de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine ( MINUSCA) déployée depuis mi-septembre en remplacement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA).

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

Centrafrique : une faction des ex-Séléka annonce prendre ses distances avec Djotodia
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