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22 octobre 2021 5 22 /10 /octobre /2021 13:29
Centrafrique: un cessez-le-feu en manque de substance

 

afp, le 22/10/2021 à 09:25

Une semaine après l’annonce surprise du président centrafricain d’un "cessez-le-feu unilatéral" de ses soldats et leurs alliés russes et rwandais dans leur guerre contre les rebelles, experts et opposition estiment que cette trêve n'est pas viable.

Ce pays parmi les plus pauvres du monde a été le théâtre de nombreux conflits depuis son indépendance de la France en 1960, la dernière guerre civile entamée en 2013 persistant, même si elle a considérablement baissé d'intensité depuis trois ans. Or, 13 accords de paix depuis 2007 et plusieurs annonces de cessez-le-feu n'ont jamais tenu.

Il y a dix mois encore, les deux tiers du territoire étaient contrôlés par des groupes armés, dont les principaux ont lancé une offensive en décembre 2020 pour renverser le président Faustin-Archange Touadéra qui briguait un deuxième mandat présidentiel.

Il a été réélu et a appelé à la rescousse Moscou et Kigali qui ont massivement dépêché des paramilitaires russes - des "mercenaires" de la société privée Wagner selon l'ONU - et des soldats d'élite rwandais. Ces forces ont reconquis la grande majorité du pays et repoussé les rebelles dans la brousse, d'où ils multiplient les actions de guérilla.

- Exclus du dialogue -

Le 15 octobre, M. Touadéra a justifié son "cessez-le-feu unilatéral" par la nécessité de favoriser l'ouverture d'un "Dialogue républicain", promis juste après sa réélection mais qui n'a toujours pas vu le jour et pour lequel aucune date n'est annoncée.

Dans son allocution, M. Touadéra se félicitait que la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), l'alliance rebelle, ait également "signé l'engagement de cesser toute action armée". Or, il excluait en même temps les groupes armés du futur Dialogue républicain.

C'est ce qui rend le cessez-le-feu illusoire pour les experts: l'exclusion de la rébellion qui a pourtant officiellement accepté le cessez-le-feu.

"Notre objectif est de nous débarrasser de la rébellion, on ne dialogue pas avec ceux qui prennent les armes", tranche Albert Yaloké Mokpeme, porte-parole de la présidence interrogé par l'AFP.

"si les groupes armés déposent les armes, c'est une contradiction que de les maintenir en dehors du dialogue politique", rétorque le député de l'opposition Martin Ziguélé, ancien Premier ministre. "Nous verrons ce que le gouvernement proposera mais refuser qu'ils entrent, c'est prendre le risque de tout remettre en cause", explique-t-il à l'AFP.

- "Gagner du temps" -

"On fait la paix avec ses ennemis, pas avec ses amis", renchérit Roland Marchal, du Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences Po Paris, pour qui la trêve ne tiendra pas si la "réconciliation" n'intègre pas les groupes armés.

Même analyse pour Thierry Vircoulon, de l'Institut français des relations internationales (Ifri): le cessez-le-feu "est fait pour se donner le bon rôle aux yeux des partenaires internationaux", un mois après un sommet à Luanda où les voisins d'Afrique centrale, l'Union africaine (UA) et l'ONU ont imposé l'idée d'un cessez-le-feu pour enfin lancer un dialogue "inclusif".

Les rebelles ne disent pas autre chose: "la vraie condition pour que le cessez-le-feu fonctionne c'est que le président s’engage à un dialogue inclusif", prévient Serge Bozanga, porte-parole de la CPC, dans un entretien téléphonique avec l'AFP, ajoutant: "Touadéra cherche juste à gagner du temps et à se renforcer militairement".

- Capacité de nuisances -

Tout dépendra aussi sur le terrain des centaines de paramilitaires russes qui mènent la contre-offensive au côté d'une armée très démunie et mal formée. Ils sont accusés par la France et l'ONU de commettre "de possibles crimes de guerre" et de se rémunérer par de juteux contrats miniers et des "prédations".

S'ils ont vécu une débandade, les rebelles conservent aussi des capacités de nuisance non négligeables mais ont dû changer de tactique. Eux qui régnaient sur la majorité du territoire il y a dix mois, mènent désormais des actions de guérilla: attaques furtives et mines improvisées.

"Les rebelles se dispersent facilement et ont le temps de se réorganiser", estime Roland Marchal. Ils vont continuer à "opérer" dans quelques territoires et à "tuer des civils", redoute Lewis Mudge, de l'ONG Human Rights Watch.

D'autant que la saison sèche, à venir en novembre, est traditionnellement propice "aux actions militaires", renchérit M. Vircoulon.

Bien que les groupes armés ne représentent plus une menace pour le pouvoir, grâce à la présence de 12.000 Casques bleus mais surtout de centaines de combattants russes, "les rebelles peuvent épuiser le régime financièrement", conclut Roland Marchal.

 

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22 octobre 2021 5 22 /10 /octobre /2021 13:23
"Ce n’est pas à la France d’attribuer les bons ou mauvais points à nos partenaires"
"Ce n’est pas à la France d’attribuer les bons ou mauvais points à nos partenaires"

 

Lu pour vous

 

Centrafrique: "Ce n’est pas à la France d’attribuer les bons ou mauvais points à nos partenaires"

https://fr.sputniknews.com/ 13:12 22.10.2021 par Anicet Simo

Bangui revendique la liberté de choisir ses partenaires et la coopération avec la Russie a permis d’atteindre des résultats jusque-là inégalés. C’est ce qu’affirme la présidence centrafricaine à Sputnik en réponse au "manque de politesse" des propos du MAE français en rapport avec la présence présumée en RCA d’un groupe de sécurité privé russe.

"Nous méritons de la part des grandes puissances comme la France du respect et de la considération pour nos dirigeants. Les Centrafricains sont étonnés de la manière et du manque de politesse avec lequel il [Jean-Yves Le Drian, ndlr] a tenu ces propos. Je pense quand même que nous devons prendre l'opinion nationale et internationale à témoin. Ce sont des propos que nous trouvons inacceptables. Cette manière de considérer les anciennes colonies françaises comme le prolongement du territoire français est inadmissible", a condamné au micro de Sputnik Albert Yaloké Mokpeme, ministre délégué et porte-parole de la présidence centrafricaine.

Cette réponse ferme de Bangui fait suite à une énième sortie du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian au sujet de la présence russe en République centrafricaine (RCA). En effet, le 17 octobre, sur le plateau de la chaîne publique France 5, le chef de la diplomatie française a accusé des membres du groupe de sécurité privée russe Wagner, qui selon lui "fait la guerre par procuration pour le compte de la Russie", d’un certain nombre de maux.

La rivalité Paris-Moscou en RCA

Engagée depuis 2018 dans une coopération militaire avec le gouvernement du Président Touadéra, la Russie revendique officiellement la présence de 1.135 instructeurs russes en Centrafrique. Ces instructeurs ne prennent pas part directement, selon Moscou, aux opérations de combat contre les groupes rebelles. Le gouvernement français semble quant à lui assimiler cette présence à celle, présumée, d’un groupe de sécurité privée russe, Wagner. Pourtant, dans une récente sortie médiatique le 25 septembre dernier, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait bien mis les points sur les i en appelant à ne pas confondre "les approches étatiques" avec les accords que pourraient nouer certains États, africains en l’occurrence, avec des entreprises privées.

Plus récemment, le 21 octobre, le Président russe Vladimir Poutine a rappelé que les activités des sociétés de sécurité privée russes en Afrique n’étaient pas liées à l’État, et que celui-ci serait prêt à agir si jamais ces mêmes entités privées venaient à compromettre les intérêts nationaux.

Par ailleurs, alors que la coopération militaire entre la France et la RCA s’est nettement refroidie, et à mesure que l’influence de Paris s’effrite et que le sentiment antifrançais au sein de l’opinion ne cesse de monter, le gouvernement français semble vouloir faire pression sur le gouvernement centrafricain.

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22 octobre 2021 5 22 /10 /octobre /2021 13:21
Les mercenaires de Wagner : un pion dans la stratégie russe en Afrique
Les mercenaires de Wagner : un pion dans la stratégie russe en Afrique

Lu pour vous

 

Les mercenaires de Wagner : un pion dans la stratégie russe en Afrique

rcf.fr Baptiste Madinier , le 22/10/2021 à 08:31

Modifié le 22/10/2021 à 10:34

Amnesty International l’appel “L’armée secrète de Vladimir Poutine”, les observateurs parlent d’un outil géopolitique du Kremlin. Depuis plusieurs semaines, les mercenaires russes du groupe Wagner font couler beaucoup d’encre. Après la Syrie, la Libye ou la Centrafrique, ils pourraient arriver au Mali, scénario qui inquiète beaucoup la France.

C’est en Ukraine, aux côtés des rebelles pro-russes qu’on découvre pour la première fois les mercenaires russes du groupe Wagner, milice créée par un ancien des renseignements militaires russes : Dmitri Outkine.  Au niveau du porte-monnaie du groupe, les regards se tournent vers un oligarque russe proche de Vladimir Poutine : Evgueni Prigojine, un homme d'affaires surnommé “le cuisinier du Kremlin”.

On retrouve les miliciens de Wagner avec les troupes russes en Syrie, au côté de Bachar Al Assad, notamment lors de la libération de Palmyre. En Libye en 2018, ils sauvent ensuite la mise au Maréchal Haftar alors qu'ils viennent aussi en aide en Centrafrique au président Faustin-Archange Touadéra à la peine contre les rebelles. On les retrouve aussi au Soudan ou au Mozambique où ils essuieront d'ailleurs une défaite. 

Wagner sert de poisson pilote au pouvoir russe

Et maintenant, ils seront donc peut-être bientôt au Mali, car il y a quelques semaines, l'agence Reuters à mis au jour des négociations entre le pouvoir malien et Wagner. Elle parle d’un millier de mercenaires russes envoyés sur place. Le pouvoir maliens assure lui que ce sont “des rumeurs à ce stade”

L'exemple Centrafricain

Pour le contexte, il faut rappeler que le Mali a subi un nouveau coup d'État militaire en mai dernier, le deuxième en neuf mois, portant cette fois au pouvoir le colonel Assimi Goïta. Dans la foulée, la France a annoncé dans la foulée la réorganisation de la force Barkhane avec le retrait de près de la moitié de ses 5000 hommes d’ici 2023 ainsi que la fin des opérations au nord du Mali. Bamako a rapidement dénoncer un "abandon en plein vol” et regarde vers d'autres partenaires, dont les mercenaires du groupe Wagner. Ce qui inquiète beaucoup Paris qui n'hésite pas à brandir la menace du retrait total de Barkhane en cas de contrat entre une milice russe et le gouvernement de Goïta. 

Officiellement, la Russie n'a jamais reconnu de lien avec Wagner et ses activités

D'autant qu'on sait comment fonctionne ces mercenaires de Wagner qui ont déjà officié en Centrafrique. Selon le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, ils se sont d'ailleurs substitués à l’autorité de Bangui, en confisquant notamment "la capacité fiscale de l’Etat""Leur business modèle, c'est d'offrir des services de sécurité à des gouvernements extrêmement faibles, contre des ressources naturelles" explique le chercheur à l'Institut français des relations internationales Thierry Vircoulon. "Ce qu'on observe, c'est que Wagner sert de poisson-pilote au pouvoir russe" détaille-t-il. 

Inquiet de voir ce genre de groupe arriver au Mali, le responsable d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest, Ousmane Diallo, appelle les autorités maliennes à bien surveiller les termes du contrat et surtout à agir en toute transparence. 

Liens entre Wagner et Moscou

Wagner qui préparerait donc le terrain à la Russie, mais qui paradoxalement n'a pas d'existence légale selon Moscou. "Juridiquement, une société militaire privée n'existe pas en Russie. Le mercenariat est même interdit" révèle Igor Delanoë, directeur adjoint de l'observatoire Franco-Russe à Moscou. "Officiellement, la Russie n'a jamais reconnu de lien avec Wagner et ses activités. Les russes jouent sur cette ambivalence : c'est ce qu'on appelle le déni plausible. L'intérêt de cette posture floue est de pouvoir nier si besoin tout lien avec cette milice, surtout si elle enregistre des défaites".

L'analyse vaut aussi pour les exactions commises par les mercenaires. Elles sont nombreuses, notamment en Centrafrique, en Libye ou encore en Syrie. Viols, torture, enlèvements et assassinats commencent à être documentés. "Il ne faudra pas que ces mécanismes de violations de droits humains, d'attaque de biens publics ou d'édifices publics se reproduise au Mali" averti Ousmane Diallo

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21 octobre 2021 4 21 /10 /octobre /2021 23:05
RCA : difficile conditions de vie des déplacés de Niakari à Bangassou

 

Centrafrique: difficile conditions de vie des déplacés de Niakari à Bangassou

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 21 octobre 2021 15:52

Plusieurs dizaines de familles campent depuis le début de l’année sur le site de Lazard dans le village Niakari, situé à environ 20 Km de Bangassou. Ces hommes, femmes et enfants ont fui leurs villages à cause des hostilités déclenchées par les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Cependant depuis leur installation dans ce camp de fortune, ces personnes manquent de tout.

Bordant la paroisse Sainte-Croix de Niakari, le site de Lazard est encore appelé "sanctuaire de pénitence". Il accueille plus d’une centaine de déplacés. Un seul forage dessert le village, le site ainsi que ses environs. Pour avoir accès aux services de santé, il faut parcourir plus de 20 kilomètres jusqu’à Bangassou.

En plus de ces besoins qui doivent être satisfaits par des services publics, se nourrir est un défi quotidien pour ces ménages. Sur l’unique site de déplacés que compte ce village, règne la précarité. Pour la plupart venue de Bakouma, ces familles déplacées éprouvent beaucoup de difficultés, car ils affirment avoir tout perdu durant leur fuite.

Un quotidien difficile conforté par la malnutrition

"Je viens de la ville d’Alindao. Les assaillants ont brûlé ma maison, raison pour laquelle j’ai trouvé refuge ici. Je n’exerce aucune activité et je ne peux pas me permettre de louer une maison. J’habite sous cette paillote et je n’ai pas de moyen pour prendre ma famille en charge" témoigne Marc, un des déplacés

La situation humanitaire est de plus en plus déplorable sur ce camp de fortune. A part les fruits saisonniers et quelques légumes, il n’a rien d’autres à manger. Ce qui pousse certains déplacés à quitter le site pour prendre une maison. Mais là encore, le calvaire s’amplifie.

"J’ai quitté le site pour louer une maison. Chaque mois, je dois payer 1.000 FCFA. Là, je suis en face de mon bailleur. Malheureusement, je n’ai pas d’argent. Je dois débroussailler les champs des autres pour survivre. Si je ne trouve pas ces petits boulots, je reste comme ça. Souvent, on se nourrit avec des gombos et quelques fruits" déplore Bernardine, une déplacée du site de Lazard.

De jour en jour, certaines familles perdent leurs proches. Les corps sont enterrés à la hâte, non loin du site. Cette situation humanitaire est décriée par les déplacés qui appellent le gouvernement et les partenaires à l’aide.

La grande partie des occupants du site de Lazard vient des localités de Kémbé, Niakari, Bakouma ou encore Dimbi. Ils ne peuvent pas retourner chez eux pour le moment à cause de l’insécurité. 

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21 octobre 2021 4 21 /10 /octobre /2021 22:58
BRÈVE VISITE DE TRAVAIL DU PRESIDENT TOUADERA A LUANDA EN ANGOLA
BRÈVE VISITE DE TRAVAIL DU PRESIDENT TOUADERA A LUANDA EN ANGOLA

 

 

Le Président de la République Son Excellence Professeur Faustin Archange TOUADERA a effectué une brève visite de travail aujourd'hui en Angola.

Le Chef de l’État centrafricain a été reçu au Palais présidentiel angolais par Son Homologue Joao Manuel Gonçalves LOURENCO.

Les échanges entre les deux hommes d’État ont porté sur la mise en œuvre de la feuille de route conjointe de Luanda du 16 septembre 2021.

Le Président LOURENCO a félicité le Président TOUADERA pour sa déclaration de Cessez-le-feu immédiat sur toute l'étendue du territoire qui pour lui, est un pas important dans le processus de la pacification en cours de la RCA. Il a appelé les différentes parties à privilégier le dialogue et surtout la paix qui est l' intérêt commun.

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21 octobre 2021 4 21 /10 /octobre /2021 20:42
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Plusieurs villes du pays manquent de vaccins contre Covid_19

 Judicael Yongo   octobre 18, 2021 2:38

NDELE, le 18 octobre 2021(RJDH)—Plusieurs mois après le lancement du vaccin contre la Covid_19 dans certaines villes de province de la RCA, les populations n’ont pas reçu tous les types de vaccins où ils ne sont pas en grande quantité. Un constat fait par le RJDH après avoir contacté les responsables sanitaires de certains districts.

A Ndélé chef-lieu du Bamingui-Bangoran, le chef du district sanitaire, Docteur Aggar Acyl affirme avoir reçu seulement 7.000 doses de vaccins Johnson-Johnson pour 100 mille habitants et repartis dans les sous-préfectures de Bamingui, de Ndele centre et quelques villages de la préfecture.

L’objectif n’est pas atteint, ajoute le chef de district sanitaire. Les raisons sont notamment, la faible quantité de vaccin qui ne permet pas aux centres de santé de toucher plusieurs localités de la préfecture du Bamingui-Bangoran.

Même son de cloche à Obo qui a reçu 6.000 doses pour l’ensemble du Haut-Mbomou. La majeure partie de localités n’est pas touchée par rapport à la situation et à la faible quantité de vaccin. Dans le district sanitaire de Mbaïki, Moungoumba, le responsable du district sanitaire Franck Bertin BELTOUM dit avoir reçu, 2500 doses d’Astra-Zeneca qui ont été administrées aux populations, ainsi que trois mille doses de Johnson-Johnson.

Le directeur en charge de vaccin au Ministère de la santé publique, a confirmé l’envoi en cours de la deuxième dose d’Astra-Zénéca.

Le Gouvernement centrafricain a reçu depuis le début de la campagne de vaccination, 302.400 doses de vaccin Johnson-Johnson contre la Covid-19 reparties dans les districts sanitaires du pays qui à leur tour, distribuent dans les centres les plus éloignés qui jusque-là n’arrivent pas à couvrir toutes les régions.

Des plaidoyers sont en cours pour réunir les vaccins afin d’atteindre un grand nombre de la population centrafricaine.

Christelle Fandoma.

 

Centrafrique : L’insécurité persiste à Kabo et Moyenne-Sido au Nord du pays

 Judicael Yongo   octobre 18, 2021 2:45

MOYENNE-SIDO, le 18 Octobre 2021(RJDH)—L’insécurité règne toujours sur l’axe  Kabo-Moyenne-Sido au Nord du pays. Cette situation empoisonne la vie des commerçants et des usagers qui empruntent cette voie pour s’approvisionner en produits alimentaires et de première nécessité.

Moussa Djibrine, un des habitants de Moyenne-Sido joint au téléphone par le RJDH, rappelle les derniers cas d’incident qui ont eu lieu dans la localité.

Il s’agit selon lui, « de deux jeunes hommes à bord d’une moto qui ont quitté Kabo pour moyenne Sido le mardi 12 Octobre, arrivés à Kete Sido située à 25 km de la ville de Kabo et 37 km de la commune de moyenne Sido et qui sont tombés entre les mains des hommes armés non identifiés qui leur ont tiré dessus. Paniqués, ces derniers ont abandonné leur moto pour fuir dans la brousse, moto récupérée par la suite les assaillants qui ont pris une destination inconnue. Il continue en disant qu’une femme âgée de 25 ans, demeurant à Kabo, partie rendre visite à ses parents, de retour sur Kabo à bord d’une moto, est attaquée par certains hommes armés de kalachnikovs qui ont tiré sur elle et le chauffeur de moto. Celle -ci est atteinte par une balle à la jambe gauche. Elle est transférée à l’hôpital de Kabo par certaines personnes de bonne foi de passage sur le même corridor. Le second ’acte s’est produit le 13 octobre 2021, un jour après celui du 12 octobre 2021», a-t-il souligné et confirmé par une autorité de la localité.

« Il y’a la sécurité dans le centre-ville de Kabo ; Tandis que dans les périphéries, l’insécurité bat son plein. Les assaillants se sont transformés en coupeurs des routes et rançonnent les usagers de certains axes ».

« Malgré l’effort fourni par le gouvernement sur le plan sécuritaire reconnait la   population mais qui déplore la présence des éléments rebelles chassés de la ville et qui se sont transformés en coupeurs de route dans les zones périphériques et menacent les passants. Elle lance un vibrant appel au gouvernement de renforcer l’effectif des forces armées  déployées dans la commune  de moyenne Sido  avec les moyens logistiques afin de  leur permettre de faire les patrouilles sur la route qui  relie la ville de Kabo et la commune de Moyenne Sido », a-t-il conclu.

Signalons que depuis l’arrivée de la seleka en 2012, la route qui relie Kabo et la commune de Moyenne Sido est devenue une zone de théâtre des coupeurs de route sur les commerçants et les usagers. Ce banditisme joue négativement sur les produits de première nécessité en provenance du Tchad. Rappelons qu’en date du 25 septembre 2021 deux personnes ont été tuées et trois autres blessées par certains hommes armés non identifiés entre le village Kete-Sido et le village Mombarha à environ 30 km de la ville de Kabo et 41km de la commune de Moyenne Sido.

Japhet Beorofeï

 

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21 octobre 2021 4 21 /10 /octobre /2021 20:28
Centrafrique : "Il y a une volonté d'infantiliser la République centrafricaine"
Centrafrique : "Il y a une volonté d'infantiliser la République centrafricaine"

 

Centrafrique : "Il y a une volonté d'infantiliser la République centrafricaine"

 

https://information.tv5monde.com/ 21 OCT 2021 Mise à jour 21.10.2021 à 13:20 par Nadia Bouchenni

La crise diplomatique est officielle entre Paris et Bangui. Mercredi 20 octobre au soir, la ministre des Affaires Etrangères de la république centrafricaine, Sylvie Baïpo-Temon a tenu des propos critiques contre son homologue français, Jean-Yves Le Drian dans une interview sur notre chaîne. Retour sur la polémique. 

"Les propos de mon homologue français sont inacceptables car mensongers", a déclaré la cheffe de la diplomatie centrafricaine. Sylvie Baïpo-Temon ne cache pas sa colère contre Jean-Yves Le Drian qui, lors d'une interview à France 5, a dénoncé l'action en Centrafrique du "groupe privé russe Wagner" taxé de "société de mercenaires".

« Lorsqu'ils pénètrent dans un pays, ils multiplient les violations, les exactions, les prédations pour se substituer parfois même à l'autorité du pays. L'exemple le plus spectaculaire c'est la République centrafricaine où finalement, pour pouvoir se payer, ils confisquent la capacité fiscale de l'Etat », a-t-il dit dans l'émission «C dans l'air» sur la chaîne France 5.

Il y a une volonté de la part de mon homologue d'infantiliser la République centrafricaine

Exigeant des preuves de ce qu'avance Jean-Yves Le Drian, Sylvie Baïpo-Temon a fait référence à la mission économique d'évaluation menée par la Russie en matière douanière à la demande de la Centrafrique. Depuis plusieurs années, Bangui a fait appel à des paramilitaires russes qui se sont engagés aux côtés des forces centrafricaines pour lutter contre les groupes rebelles.

Le président Macron a comparé le président Touadéra à un "otage"

"Il n'y a aucun accaparement du pouvoir par les instructeurs russes. Mon homologue parle de mercenaires. J'aimerais qu'il nous apporte la preuve de ce qu'il avance", a affirmé la ministre sans jamais prononcer le nom de Jean-Yves Le Drian, se contentant de le nommer comme son "homologue français". 

"Il y a une volonté de la part de mon homologue d'infantiliser la République centrafricaine", estime Sylvie Baïpo-Temon. Cette dernière parle même de menaces portées envers son pays, par les propos du ministre français mais aussi du président Emmanuel Macron qui a comparé le président Touadéra à un "otage des soi-disant mercenaires, et de la présence russe".

« Je rappelle que les troupes sangaristes ont commis des actes de violations sur des mineurs. Nous attendons toujours des réponses sur cela

La ministre a tenu à rappeler la souveraineté de la République centrafricaine "qui est en droit de pouvoir faire appel à des partenaires"justifiant cette présence russe car "les autres pays amis n'ont pas répondu à l'appel à l'aide de la République centrafricaine, notamment lors de la prise de pouvoir du président Touadéra en mars 2016".

La France doit prendre sa responsabililté

Appelant Jean-Yves Le Drian à prendre sa responsabilité dans cette situation, la France ayant demandé le retrait des forces de l'opération Sangaris du pays, une opération militaire française (2013-2016) contre les forces rebelles, la ministre regrette que la République centrafricaine soit la victime d'une "guerre informationnelle entre deux puissances". "Cette guerre de désinformation doit cesser", a-t-elle affirmé.

Exigeant des preuves de ce qu'avance Jean-Yves Le Drian, Sylvie Baïpo-Temon a fait référence à la mission économique d'évaluation menée par la Russie en matière douanière à la demande de la Centrafrique. Depuis plusieurs années, Bangui a fait appel à des paramilitaires russes qui se sont engagés aux côtés des forces centrafricaines pour lutter contre les groupes rebelles. 

Le président Macron a comparé le président Touadéra à un "otage"

"Il n'y a aucun accaparement du pouvoir par les instructeurs russes. Mon homologue parle de mercenaires. J'aimerais qu'il nous apporte la preuve de ce qu'il avance", a affirmé la ministre sans jamais prononcer le nom de Jean-Yves Le Drian, se contentant de le nommer comme son "homologue français". 

"Il y a une volonté de la part de mon homologue d'infantiliser la République centrafricaine", estime Sylvie Baïpo-Temon. Cette dernière parle même de menaces portées envers son pays, par les propos du ministre français mais aussi du président Emmanuel Macron qui a comparé le président Touadéra à un "otage des soi-disant mercenaires, et de la présence russe".

Interrogé sur la présence de ces paramilitaires russes du groupe Warner sur le front aux côtés des forces centrafricaines, Sylvie Baïpo-Temon déclare qu'"une guerre et une guerre. Il y a forcément des dégats collatéraux". Et d'ajouter que : "depuis des dizaines d'années, la République centrafricaine fait face à de nombreux conflits, à de nombreuses exactions sur son territoire. Toutes les troupes venues lui apporter de l'aide ont commis des exactions. Je rappelle que les troupes sangaristes ont commis des actes de violations sur des mineurs. Nous attendons toujours des réponses sur cela", a-t-elle tenu à rappeler en fin d'interview.

 

Guerre diplomatique en Afrique : en colère, la Centrafrique demande à la France d’arrêter d’infantiliser ce pays

https://lecourrier-du-soir.com/ By Cheikh Dieng 21 octobre 2021

En conflit contre la France, le gouvernement centrafricain demande à la France d’arrêter de l’infantiliser 

Les ennuis ne s’arrêtent pas pour la France en Afrique. En effet, en pleine crise diplomatique avec la junte militaire malienne et l’Algérie, Paris doit également subir les affres de la République Centrafricaine qui ne supporte plus d’être infantilisée par l’ancien pays colonisateur.

Il faut dire que le conflit diplomatique qui oppose Bangui (capitale de la Centrafrique) à Paris ne date pas d’hier.  On sait déjà qu’en juin 2021, Macron a dû couper une aide de 10 millions d’euros destinée à ce pays. Le président français accusait Bangui d’avoir orchestré une campagne anti-française téléguidée par la Russie.

“A plusieurs reprises, les autorités centrafricaines ont pris des engagements qu’elles n’ont pas tenus, tant sur le plan politique envers l’opposition que sur le comportement vis-à-vis de la France, qui est la cible d’une campagne de désinformation massive en Centrafrique”, avait affirmé Paris. Et d’ajouter : “les Russes n’y sont pas pour rien, mais les Centrafricains sont au mieux complices de cette campagne”.

Il faut dire que la colère de la France était surtout motivée par les relations très chaleureuses entre la Centrafrique et la Russie. Paris, ne voulant pas voir Moscou la supplanter dans un pays stratégique, avait alors décidé de s’en prendre aux autorités locales qui n’ont jamais caché leur propension envers la Russie de Poutine.

Un an après ce coup de froid, les tensions entre les deux pays subsistent toujours. Et tout  est parti d’une déclaration faite par Jean-Yves Le Drian, actuel ministre français des Affaires étrangères, lequel a accusé la Russie de s’être substituée à l’Etat centrafricain. Des accusations que Bangui ne digèrent pas.

C’est dans ce contexte houleux que la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Mme Mbaïpo-Temon, a décidé de s’attaquer violemment à la France qu’elle accuse d’infantiliser son pays. “Il y a un acharnement (…) et un souhait d’infantiliser la République centrafricaine et ses autorités qui doivent s’arrêter”, a-t-elle déclaré à l’AFP.

 

La France "infantilise" la Centrafrique, s’indigne Bangui

https://fr.sputniknews.com/ 12:28 20.10.2021

La diplomatie française "s’acharne" et "infantilise" la Centrafrique, d’après la ministre centrafricaine des Affaires étrangères. Elle a dénoncé les allégations faites par Paris selon lesquelles le groupe de sécurité privé russe Wagner "confisquait la capacité fiscale de l'État" centrafricain.

La République centrafricaine a réagi à une violente sortie de la diplomatie française concernant la présence présumée de paramilitaires du groupe de sécurité privé russe Wagner sur le sol centrafricain.

"Il y a un acharnement [...] et un souhait d'infantiliser la République centrafricaine et ses autorités qui doivent s'arrêter", a déclaré à l'AFP Sylvie Mbaïpo-Temon, la ministre des Affaires étrangères.

Mme Baïpo-Temon s'est dite à ce sujet "stupéfaite" de la réaction "extrême" et "mensongère" du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian.

L’offensive diplomatique française

Ce dernier a accusé les mercenaires du groupe privé russe Wagner de se "substituer" à l'autorité de l'État en Centrafrique et d'accaparer sa capacité fiscale.

"Lorsqu'ils pénètrent dans un pays, ils multiplient les violations, les exactions, les prédations pour se substituer parfois même à l'autorité du pays", a déclaré le ministre invité sur France 5 le 18 octobre, ajoutant que les mercenaires "confisquent la capacité fiscale de l'État".

Le rôle des instructeurs russes

De son côté, la Russie, engagée depuis 2018 dans une coopération militaire avec le gouvernement de Faustin-Archange Touadéra, notamment pour former des militaires, a à plusieurs reprises déclaré que ses instructeurs restent dans le pays légalement, sur la base de contrats passés avec le ministère centrafricain de la Défense.

Le même jour, le 18 octobre, au cours d’une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu concernant la Centrafrique, la Russie a réitéré que les instructeurs russes présents en Centrafrique "ne participent pas à des actions militaires".

"Ils améliorent le professionnalisme des forces armées centrafricaines. Grâce à cela, la situation militaire dans le pays s'est stabilisée", a déclaré l'ambassadrice russe adjointe, Anna Evstigneeva, lors de cette réunion.

Faustin-Archange Touadéra, Président de ce pays confronté à des violences depuis 2013 et classé par l’Onu parmi les pays les moins avancés au monde, a tenu également lors de cette réunion à remercier la Russie et le Rwanda pour la fourniture de "forces bilatérales" à Bangui : "L'arrivée des forces bilatérales nous a permis de réajuster nos options sécuritaires [...] et d'optimiser la protection des populations civiles".

Le 6 octobre, un responsable de la Communauté des officiers pour la sécurité nationale, qui fournit des services de formation militaire en Centrafrique, a précisé à Sputnik que 1.135 instructeurs militaires russes travaillaient dans le pays.

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21 octobre 2021 4 21 /10 /octobre /2021 20:26
Acheté 3 millions d’euros il y a dix ans, le prix de ce château a triplé
Acheté 3 millions d’euros il y a dix ans, le prix de ce château a triplé

 

Lu pour vous

 

Le Progrès Par La rédaction - Hier à 16:00 -

Edifié au XIXe siècle en Sologne, un temps convoité par Bernard Tapie, il a été entièrement rénové et décoré par un architecte d’intérieur américain.

Un château de 52 pièces, sa chapelle, ses anciennes écuries et son orangerie sur une propriété de 41 hectares... Acheté en 2011 par une discrète famille germano-brésilienne au prix de trois millions d'euros, ce domaine, situé à Neuvy-sur-Barangeon dans le Cher, est aujourd’hui mis à prix 8,8 millions, selon le Berry Républicain.

Un montant qui a presque triplé en dix ans, mais il "les vaut totalement", estime la maire de la commune, Marie-Pierre Cassard, interrogée par Ouest France.

Edifié en Sologne au XIXe siècle, le bien, qui a échappé à Bernard Tapie, est notamment passé entre les mains de Bokassa Ier, empereur de Centrafrique, et d'un cercle d'extrême droite proche du Front national.

Sept vastes suites

D'après la petite annonce publiée par l'agence immobilière de prestige Coldwell Banker, le château de Saint-Hubert, appelé aussi château du Grand Chavanon, est un monument classé historique. Il "a été entièrement rénové et décoré" par un architecte d’intérieur américain "avec un grand respect des éléments d’origine", tout en mettant en valeur la hauteur sous plafond de 5,50 m. Au rez-de-chaussée, un hall de 180 m², un salon de 150 m², une salle à manger donnant sur une cuisine moderne et 3 autres salons plus petits.

Dans les étages, desservis par un ascenseur ou l'un des trois escaliers, sept vastes suites, toutes avec d’immenses salles de bains modernes, mais aussi un dernier niveau comprenant une série de chambres restées "dans leur jus".

La chapelle, le grand bassin, le pavillon du gardien... ainsi qu'un bâtiment découpé en trois appartements complètent le lot à acquérir.

 

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21 octobre 2021 4 21 /10 /octobre /2021 20:25
Les armées françaises montent au front informationnel

 

 

 20/10/2021 18h00 par Afp -  

A l'heure de la multiplication des fake news et des attaques informationnelles, impossible de gagner la guerre sans pratiquer la cyber-influence et contrer celle des adversaires: un sujet si lourd d'enjeux qu'il fait désormais l'objet d'une doctrine dans les armées françaises.

"Le champ informationnel est un lieu de compétition stratégique", et "l'information fausse, manipulée ou subvertie est une arme", a déclaré mercredi la ministre des Armées, Florence Parly, en présentant cette nouvelle "doctrine militaire de lutte informatique d'influence".

La guerre de l'information, pour convaincre et contrer les influences adverses, a toujours fait partie de l'art de la guerre. Mais le numérique a démultiplié la vitesse et la viralité de la désinformation et de la manipulation déployées pour recruter, démoraliser les troupes ennemies ou perturber les opérations. Le recours à ces stratégies dites hybrides, sous le seuil du conflit ouvert, est aujourd'hui monnaie courante dans tous les conflits.

En 2020, les affrontements entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh "se sont accompagnés d'opérations de propagande, de désinformation et de piratage en ligne", notait dans un récent rapport l'Institut français des relations internationales (Ifri).

Au Sahel, où sont déployés plus de 5.000 militaires français, "on a récemment constaté une recrudescence d'attaques informationnelles pour délégitimer l'action française, minimiser nos succès voire balancer de fausses informations", fait-on valoir au ministère des Armées.

"Haut cadre" de l'opération française Barkhane arrêté à Bamako en possession d'héroïne, photo de soldats russes "arrivés" dans la capitale malienne, militaires français assis sur un tas de lingots d'or... Une rafale d'infox sur les réseaux sociaux derrière laquelle les observateurs voient la main russe, à l'heure où le Mali envisage de recourir aux service des paramilitaires de Wagner.

Il est donc impératif pour les militaires d'investir pleinement le champ immatériel pour "gagner la guerre avant la guerre", selon la formule consacrée du chef d'état-major, le général Thierry Burkhard, alors que des puissances comme la Chine, la Russie ou la Turquie, déploient des actions d'influence plus ou moins revendiquées.

- Territoire national exclu -

La France est déjà active dans le cyber-espace, avec plus ou moins de discrétion. En décembre 2020, Facebook avait supprimé publiquement trois réseaux de "trolls" gérés depuis la Russie et la France, dont un ayant des connexions avec l'armée française, tous accusés de mener des opérations d'interférence en Centrafrique.

Selon la doctrine française, les armées s'autorisent deux types d'action: opérer une "veille de l'espace numérique autour des opérations militaires" pour détecter des attaques informationnelles adverses comme pour mesurer l'état de l'opinion publique, et "contrer la propagande jihadiste ou les attaques qui cherchent à délégitimer les actions françaises".

Les Etats-Unis sont également actifs dans ce domaine. Chaque commandement militaire américain (COCOM) dispose d'une unité de veille et d'action numérique agissant en soutien des opérations par des actions dans le champ informationnel: dénonciation des infox, perturbation de la propagande ennemie...

En France, ces tâches sont dévolues à des unités militaires spécialisées du Centre interarmées des actions sur l'environnement (CIAE), sous le contrôle par le commandement de la cyberdéfense (COMCYBER).

Les armées françaises ne s'interdisent par ailleurs pas de recourir à la "déception", à savoir induire l'adversaire en erreur.

Toutefois, "nous mettrons en oeuvre ces opérations en veillant à ce qu'elles soient en parfait accord avec nos principes et nos valeurs", a insisté Mme Parly.

"On ne fait pas de manipulation de l'information", assure-t-on au ministère. "Il y a et il y aura toujours une forme d'asymétrie entre ce qu'on fait et ce que font nos adversaires. La Russie utilise ses médias. On ne fera pas ça".

D'autre part, les actions d'influence des armées seront circonscrites aux théâtres d'opérations extérieures: elles ne seront pas exercées sur le territoire national, a précisé Florence Parly.

Les ingérences numériques étrangères en France relèvent de la compétence de l'agence Viginum, qui a récemment entamé ses travaux, alors que les tentatives de manipulation des opinions sur les réseaux sociaux se sont multipliées dans les campagnes électorales occidentales ces dernières années.

 

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21 octobre 2021 4 21 /10 /octobre /2021 20:21
Formation, Insertion et de service civique : la Centrafrique à l’école Ivoirienne

Lu pour vous 

 

Bonnes pratiques en matière de formation, d’insertion et de service civique: la Centrafrique à l’école Ivoirienne

https://news.abidjan.net/ jeudi 21 octobre 2021 | Abidjan.net

Du 15 au 21 Octobre 2021, Madame Annie Michelle MOUANGA, la ministre Centrafricaine en charge du Travail, de l'Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle a effectué en Côte d’Ivoire une visite de travail pour s’inspirer des bonnes pratiques ivoiriennes en matière de formation, d’insertion et de civisme.

Ce Mercredi 20 Octobre 2021, la délégation Centrafricaine conduite par la ministre Annie Michelle MOUANGA a eu une séance de travail avec Mamadou Touré, Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service Civique.

Il s’est agi au cours de cette séance qui a eu lieu à la salle de conférence du 5ème étage de l’Immeuble CNPS, au Plateau, de présenter les programmes d’amélioration de l’employabilité, d’insertion professionnelle et de service civique élaborés et exécutés par l’Agence Emploi Jeunes, le Bureau de coordination programme Emploi et l’Office nationale du service civique.

La ministre centrafricaine a relevé l’importance pour les pays africains de développer l'Afrique et ce, par le développement personnel des gouvernants. C’est dans cette vision que son département ministériel est venu s’enquérir des réussites et contraintes du modèle ivoirien en matière de formation des jeunes, d’insertion socio-professionnelles des jeunes et du service civique.

Madame Annie Michelle MOUANGA a ajouté que cette visite de travail s’inscrit aussi dans le cadre du raffermissement et de la consolidation des excellentes relations de coopération qui existent entre la Côte d’Ivoire et la République de Centrafrique.

A cet égard, elle a promis, en collaboration avec les ministres ivoiriens en charge de la formation, de la protection sociale et de l’emploi des jeunes de contribuer à fructifier ces relations de fraternité et d’amitié qu’entretiennent déjà les deux Chefs d’Etat.

Le Ministre Mamadou Touré a informé que 4 programmes permettent actuellement de gagner le pari de la formation, de l’insertion et du respect du civisme. Ce sont, a-t-il précisé, les programmes de développement de compétence, de stage, de financement de projet et de travaux à haute intensité de main d’œuvre.

Il n’a pas manqué d’ajouter qu’une partie de ces programmes est financée par l’Etat de Côte d’Ivoire et l’autre avec l’appui des bailleurs notamment la Banque mondiale.

Tout en félicitant sa collègue Centrafricaine qui est venue s’inspirer de la réussite du modèle ivoirien dans les domaines de la formation et de l’insertion des jeunes, Mamadou Touré a encouragé à mettre l’accent sur les notions de civisme pour un changement de mentalité à tous les niveaux.

A. N 

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