Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 17:29

 

 

Catherine Samba-Panza instruit le PM pour un réaménagement technique du gouvernement
 

Bangui, 15 janvier 2015 (RJDH) Lors du conseil des ministres de ce jeudi 15 janvier 2015, la présidente de transition a déclaré qu’une instruction a été donnée au Premier ministre de transition de procéder à un réaménagement technique du gouvernement dans un bref délai.

 

Selon Catherine Samba-Panza, "j'avait indiqué que le travail de tous les membres du gouvernement sera évalué au bout de trois mois et que ceux qui n'auront pas démontré leur capacité de diriger un département ministériel seront remerciés.  A cet effet, j'ai donc instruis le Premier ministre, Chef du Gouvernement, de me rendre compte de cette évaluation et de me soumettre, dans les plus brefs délais, ses éventuelles propositions d'un réaménagement technique du Gouvernement ».

 

Catherine Samba-Panza a rappelé le caractère inclusif du gouvernement au sortir du Forum de Brazzaville. « Cette première séance du Conseil des Ministres de 2015 est également l'occasion pour moi de vous rappeler les orientations données lors de votre prise de fonction au sein de ce Gouvernement que j'ai dénommé "Gouvernement de combat et d'action", un gouvernement capable de redonner espoir au peuple centrafricain, à travers des actions concrètes et visibles par la majorité de la population de notre pays », a-t-elle justifié.

 

L’actuel gouvernement de transition a été mis en place le 22 août 2014 après le Forum de Brazzaville. Il compte 31 membres issus des différentes entités qui ont pris part à ce forum./

 

Fridolin Ngoulou


 

Des initiatives pour le retour des déplacés dans le 3è arrondissement
 

Bangui, 15 janvier 2015 (RJDH)- Une série de visites des quartiers abandonnés a été entreprise du mardi 13 au vendredi 16 janvier 2015. Il s'agit des quartiers situés dans le 3ème arrondissement. Cette activité qui vise à préparer le retour des déplacés a été initiée par des structures humanitaires.

 

Alphonse Bada, président des personnes en situation de handicape du site des déplacés de M’Poko, a fait savoir que « cette activité a été organisée en collaboration avec les responsables des onze zones constituant le site de l'aéroport M'Poko.  Le but de cette activité est de faire l’état des lieux, afin qu’un processus de retour soit déclenché », a-t-il expliqué.

 

 « Les quartiers de Ramandji, Boulata, situés dans le 3ème arrondissement sont envahis par des hautes herbes. C’est sinistre, les murs sont démolis jusqu’à la fondation. Le retour dans ces conditions est impossible à l’heure actuelle », a dit Alphonse Bada.

 

L’un des déplacés qui a effectué cette visite a témoigné que « le retour n’est pas certain pour le moment. Les conditions dans lesquelles les quartiers se retrouvent sont déplorables. Il nous faut une assistance en matériaux de construction afin que ce processus de retour soit effectif. Nous avons encore peur, par rapport à ce que nous avons constaté sur le terrain », a affirmé ce déplacé.

 

Selon une source proche de l’ONG Première Urgence, c’est un processus pour le retour des déplacés. « Nous avons commencé par le constat de l’état des lieux en collaboration avec les chefs des zones. Le retour n’est pas une obligation, cela va de soit. Lorsque les visites prendrons fin, celui qui se sent disponible pour regagner le quartier, il peut le faire volontairement, une aide pourrait l’accompagner si c’est possible », a renchéri cette source concordante.

 

La peur, la psychose et l’inquiétude demeurent encore chez les personnes vulnérables du site de M’Poko, localité située à proximité de l’aéroport Bangui M’Poko. Ils ont réclamé le déploiement des forces armées centrafricaines (FACA) dans les quartiers et  une assistance en matériaux de construction, afin que le retour des déplacés soit effectif./

 

Auguste Bati-Kalamet


 

Paoua : Le chef du village de Béboï 4 tué par un groupe de jeunes
 

Paoua, 15 janvier 2015 (RJDH)--Le chef du village  de  Béboï 4 situé à 38 kilomètres  de la ville de Paoua (nord) a été battu, mardi 13 janvier par de jeunes hommes de cette localité. La victime a été considérée par ses bourreaux  comme  étant complice des éléments de l'ex Séléka.

 

Selon les informations reçues depuis la ville de Paoua, les jeunes du village de Béboï 4 ont accusé leur chef d'avoir trahi un jeune homme aux ex-Séléka qui l’ont assassiné.

 

« Ce chef de village a quitté la ville  en 2013.  Il  s’est rendu au Cameroun. C'est depuis une semaine qu'il est de retour dans le village. Quand les jeunes ont su que c'est lui qui avait trahi leur frère,   ils se sont jetés sur lui pour le battre à mort »,  a relaté une habitante de la ville de Paoua jointe ce matin par le RJDH.

 

Selon d'autres sources, les jeunes lui ont d'abord posé des questions pour savoir ce qui l’avait poussé à trahir leur frère et pourquoi il avait quitté le village avant de le tuer. Par peur, il voulait s’échapper, c’est ainsi qu’ils l’ont frappé jusqu'à ce que mort s'en est suive.

 

 Informés, les éléments de la Minusca se sont rendus  sur les lieux afin de mener des enquêtes sur les auteurs de cet acte.

 

La ville de Paoua fait partie des rares régions de la Centrafrique où les musulmans et les non musulmans continuent de vivre ensemble. Toutefois des actes de vandalisme et autres violations des droits humains se font enregistrer régulièrement dans cette localité./

 

RJDH 


 

Bria : La mort d’un homme armé replonge la ville dans les actes de violence
 

Bria, 15 Janvier 2015 (RJDH)—La ville de Bria connait un regain de tension après la mort d’un jeune homme armé, la semaine passée. Cette mort dont les circonstances sont diversement relatées, est confirmée tant par les forces internationales déployées dans la ville que certaines sources locales jointes sur place. Des manifestations en défaveur de la Sangaris ont été organisées en réaction. Ces évènements se sont déroulés entre les 09 et 10 janvier de l’année en cours.

 

« L’évènement a pris naissance après la mort d’un jeune homme, venu de Sido, à la frontière tchado-centrafricaine pour conduire un général de l’ex-Séléka de Bria. Ayant constaté la disparition de l’huile à moteur de son véhicule, le haut gradé de cette ancienne coalition rebelle a torturé puis tué son chauffeur, qui est le jeune homme en question », relate une source humanitaire qui dit tout ignorer de l’identité de ce général.

 

Une autre source a indiqué ensuite que, « la Sangaris, ayant été informée de la mort du jeune homme, s’est rendue dans les locaux du général de l’ex-Séléka pour s’enquérir de la situation. Au moment où l’hélico de cette force internationale sillonnait dans le ciel de la concession du général, un des éléments du général l’a pointé. Il a été aussitôt neutralisé par la Sangaris ».

 

Un fait qui a entrainé des manifestations le lendemain. « Tôt le matin, une marche de protestation a été organisée sur les abords de la base de la Sangaris de Bria. Des gaz lacrymogènes et des grenades ont été lancés faisant des victimes », a   dit un habitant, sans apporter de précision sur le nombre exact des victimes.

 

La force Sangaris explique que tout est parti de l’application des mesures de confiance et des menaces reçues par ses hommes en patrouille dans la nuit du 09 Janvier. « Dans l’une de nos patrouilles dans la ville, 16 éléments se promenaient armés. Nous les avons stoppés et engagé des discussions avec eux. Entre temps, un autre élément nous a pointés avec sa lance-roquette. Au nom de la légitime défense et des mesures de confiance, nous l’avions neutralisé », commente pour sa part, Laurent Bastide, Commandant et Responsable de Communication de la Sangaris.

 

La Sangaris confirme par ailleurs les manifestations organisées devant sa base de Bria, tout en précisant que « les manifestants étaient visiblement des gens manipulés. Comment comprendre que des individus armés, violant les mesures de confiance et menaçant de tirer sur les forces internationales soient adulés par la population »?

 

Lors de sa conférence de presse du 14 janvier 2015, la représentation onusienne en République Centrafricaine, a réagi sur la situation par le biais du Lieutenant Colonel Adolphe Manirakiza, porte-parole militaire de la Minusca. « La force de la MINUSCA regrette cependant les incidents survenus à Bria ces derniers jours et qui ont occasionné des morts et des blessés. La force de la MINUSCA suit de près la situation et est entrain de tout faire pour qu’elle revienne à la normale », dit-il.

 

A ce jour, aucun bilan n’est encore rendu officiel tant par les forces internationales que les habitants de Bria eux-mêmes. La Minusca s’est contentée de dire que « les bilans ne sont maintenant plus importants. Même si c’est un seul Centrafricain qui est tué, c’est déjà de trop ».

 

Des sources non officielles parlent néanmoins d’un mort, de 13 blessés et quatre autres personnes évacuées à Bangui pour des soins.

 

Depuis deux jours, la ville a repris son cours normal malgré que les soldats français ne patrouillent plus la ville. Selon la Sangaris, ce n’est qu’une question de temps. « Le dialogue a déjà repris et bientôt ils vont patrouiller de nouveau comme dans un passé récent »./

 

Naïm-Kaélin ZAMANE


 

Bossangoa : Le comité préparatoire du Forum mène des activités de sensibilisation
 

Bossangoa, 15 janvier 2015 (RJDH) Le comité préparatoire du dialogue, mis en place le 24 novembre 2014 dans la ville de Bossangoa (nord), a effectué sa première réunion d’écoute du 20 au 21 décembre dans les sous préfectures  de Nana-Bakassa, Markounda et Boguila.  Les activités ont été menées grâce  à l’appui de la Minusca.

 

Selon les informations du RJDH, cette commission locale a sillonné ces localités pour préparer la population au dialogue à la base. De sources locales ont indiqué que des recommandations sur les questions de déploiement des forces onusiennes dans ces localités ont été  émises par les habitants.

 

Le comité préparatoire du Forum de Bangui et le comité préfectoral de la cohésion sociale envisagent une deuxième mission similaire dans les sous-préfectures de Bouca, Batangafo et Kabo.

 

Les consultations à la base ont été lancées officiellement samedi 10 janvier à Boda (sud), par la présidente de transition Catherine Samba Panza, avant le grand Forum de Bangui sur la paix et la réconciliation./

 

Hyppolite Féidangaï


 

Des initiatives pour le retour des déplacés dans le 3è arrondissement
 

Bangui, 15 janvier 2015 (RJDH)- Une série de visites des quartiers abandonnés a été entreprise du mardi 13 au vendredi 16 janvier 2015. Il s'agit des quartiers situés dans le 3ème arrondissement. Cette activité qui vise à préparer le retour des déplacés a été initiée par des structures humanitaires.

 

Alphonse Bada, président des personnes en situation de handicape du site des déplacés de M’Poko, a fait savoir que « cette activité a été organisée en collaboration avec les responsables des onze zones constituant le site de l'aéroport M'Poko.  Le but de cette activité est de faire l’état des lieux, afin qu’un processus de retour soit déclenché », a-t-il expliqué.

 

 « Les quartiers de Ramandji, Boulata, situés dans le 3ème arrondissement sont envahis par des hautes herbes. C’est sinistre, les murs sont démolis jusqu’à la fondation. Le retour dans ces conditions est impossible à l’heure actuelle », a dit Alphonse Bada.

 

L’un des déplacés qui a effectué cette visite a témoigné que « le retour n’est pas certain pour le moment. Les conditions dans lesquelles les quartiers se retrouvent sont déplorables. Il nous faut une assistance en matériaux de construction afin que ce processus de retour soit effectif. Nous avons encore peur, par rapport à ce que nous avons constaté sur le terrain », a affirmé ce déplacé.

 

Selon une source proche de l’ONG Première Urgence, c’est un processus pour le retour des déplacés. « Nous avons commencé par le constat de l’état des lieux en collaboration avec les chefs des zones. Le retour n’est pas une obligation, cela va de soit. Lorsque les visites prendrons fin, celui qui se sent disponible pour regagner le quartier, il peut le faire volontairement, une aide pourrait l’accompagner si c’est possible », a renchéri cette source concordante.

 

La peur, la psychose et l’inquiétude demeurent encore chez les personnes vulnérables du site de M’Poko, localité située à proximité de l’aéroport Bangui M’Poko. Ils ont réclamé le déploiement des forces armées centrafricaines (FACA) dans les quartiers et  une assistance en matériaux de construction, afin que le retour des déplacés soit effectif./

 

Auguste Bati-Kalamet


 

Nouvelles nationales sur RJDH
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 16:03

 

 

15/01/15 (AFP)

 

Près de 100 personnes étaient portées disparues jeudi en Centrafrique après le naufrage sur le fleuve Oubangui de la "Nouvelle Jérusalem", une barge fluviale détruite par un incendie après l'explosion de son moteur.

 

Selon les autorités centrafricaines, le naufrage de la barge fluviale - type d'embarcations communément appelées baleinières en Afrique centrale - s'est produit lundi au niveau de la localité de Modalé, à 125 km en aval de Bangui. Mais dans un pays qui a été ravagé par des violences intercommunautaires depuis 2013 et où l'administration a disparu de régions entières, la nouvelle n'est parvenue que jeudi dans la capitale.

 

Faute de moyens, les services de l'Etat n'ont pu ensuite envoyer aucun secours aux passagers de la Nouvelle Jérusalem, qui avait quitté le port fluvial de Bangui pour descendre le fleuve.

 

"Au moins 80 personnes sont montées à bord au départ de Bangui. D'autres ont aussi embarqué avec leurs bagages au cours du parcours, portant à plus de 100 personnes le nombre des passagers", a expliqué à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable de la force navale centrafricaine.

 

Selon ce responsable, "c'est à partir de Modalé, village situé à 125 km en aval de Bangui, que le moteur a pris feu et a explosé pour des raisons qu'on ignore encore. Un incendie a suivi et a consumé toute l'embarcation, jetant tout le monde à l'eau sans moyen de sauvetage".

 

- 'Aucune équipe de secours' -

 

"Pour l'instant, un seul corps, celui d'un enfant, a pu être repêché et transféré à Bangui en compagnie de sa mère, l'un des rares rescapés. Il est encore difficile de déterminer le nombre exact des personnes disparues. Car il n'y a aucune équipe de secours", a-t-il ajouté.

 

De son côté, Joseph Tagbalé, maire du 7è arrondissement de Bangui où se trouve le port fluvial de la capitale, a relevé qu'"il est difficile actuellement de dire combien de personnes sont portées disparues, ni combien ont pu être sauvées. Nous demandons aux autorités et aux services compétents de favoriser les recherches pour voir s'il n'y a pas d'éventuels survivants", a-t-il réclamé.

 

Du fait de l'état du réseau routier centrafricain, avec des pistes souvent impraticables pendant la saison des pluie, la navigation fluviale est l'un des principaux moyens de déplacement dans le pays.

 

Les baleinières sillonnent l'Oubangui et les rivières centrafricaines. Souvent vétustes, elles sont aussi souvent surchargées de passagers, de marchandises, de bétail.

 

Et les équipages s'affranchissent régulièrement du respect des règles de navigation. Ainsi la navigation de nuit est interdite pour des raisons de sécurité. Mais les barges ne s'arrêtent pas au coucher du soleil.

 

Dans ce contexte, des naufrages - souvent meurtriers, même si les bilans restent inconnus - surviennent régulièrement.

 

Ainsi, le 11 septembre dernier, au moins 80 personnes avaient été portées disparues après un naufrage sur la rivière M'poko, au sud de Bangui.

 

"La question qu'on se pose, c'est comment une centaine de personnes peuvent accepter d'utiliser une embarcation qui n'est pas recommandée? Que les Centrafricains prennent quand même soin d'eux, qu'ils protègent leur vie", s'était alors indigné le directeur général des Transports, Silvère Yabada: "c'est le même constat sur les routes. On voit des gens bondés dans des véhicules bourrés de marchandises. Cinq à six personnes se mettent ensemble sur une moto. C'est extrêmement dangereux".

 

Dans le cas de la rivière M'poko, un bac assure la traversée - il est régulièrement en panne ou immobilisé faute de carburant. Les candidats à la traversée n'ont alors d'autre choix que d'emprunter des pirogues surchargées.

 

Centrafrique: près de 100 disparus dans le naufrage de la "Nouvelle Jérusalem"
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 02:07

 

 

(Alwihda Info) Rédigé par Issa Abakar - 14 Janvier 2015 modifié le 14 Janvier 2015 - 13:01

 

Al Qaïda accuse la France de génocide contre les musulmans en Centrafrique

 

"C'est la France qui prend en charge l'anéantissement des musulmans en Centrafrique, au nom du nettoyage religieux", a affirmé dans une vidéo mise en ligne sur internet Nasr Bin Ali Alanesi, dirigeant d'Al Qaïda au Yémen qui a revendiqué les attentats de Paris, contre Charlie Hebdo. Des images de l'opération Sangaris en Centrafrique sont également apparues dans la vidéo.


« En ce qui concerne la sainte bataille de Paris : nous, l'organisation Al-Qaida du djihad dans la péninsule arabique, revendiquons notre responsabilité dans cette opération comme vengeance pour le messager d'Allah. Nous précisons à l'oumma (communauté des croyants) que ceux qui ont choisi la cible, planifier l'opération et qui l'ont financée sont la direction de l'organisation. En conformité avec la volonté d'Allah et de son messager. Et sous les ordres de notre émir général, le généreux cheikh Ayman Bin Al-Zawahiri, respectant la volonté du cheikh Oussama Ben Laden. En coordination avec le commandant Anwar Al-Awlaki, qui aura menacé l'Occident durant sa vie et après son martyre », ajoute-t-il dans la vidéo.

Lu pour vous : Attentats Paris : Al Qaïda affirme venger les musulmans de Centrafrique
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 01:50

 



Mes  Chers Compatriotes,

J'ai décidé aujourd'hui de me porter candidat à la magistrature suprême de l'Etat.


Cette décision, je l'ai prise après des mois de réflexion.


Plus que tout, les périls qui pèsent sur l'existence même de notre pays ont fini par vaincre mes réticences. Car l'œuvre est immense. Je le sais.


Le Centrafrique, jadis havre de paix, est devenu le théâtre de toutes les atrocités. Là où régnait l'harmonie entre les différentes communautés de la nation, il n y a plus que pogroms, assassinats et vengeances.

J'ai une pensée pieuse pour toutes ces vies qui ont été arrachées brutalement à l'affection de leurs proches, de leurs familles, touts ces vies qui ne seront pas mises au service de notre pays: paysans, commerçants, fonctionnaires, jeunes et vieux.


Ministre d'Etat dans le Gouvernement de la République mis en place suite à l'Accord de Libreville, j'ai essayé autant que faire se peut, d'être utile.


Ainsi, en prenant tous les risques, en ma qualité de Ministre Résidant du Mbomou,  je me suis rendu à Bangassou pour procéder personnellement à l'arrestation du fameux "Colonel" Abdallah, qui y semait la terreur, pour le ramener à Bangui.


Hélas, beaucoup de vies n'ont pu être sauvées.


Je n'ai aucune peine à affirmer que, d'une certaine manière, en ma qualité de membre du gouvernement au moment des faits,  je porte également le poids de cette tragédie. Pour une raison simple: gouverner, c'est être responsable. C'est ma conception du service public, et j'assume pleinement cette partie de l'histoire de notre pays.


Je me suis retrouvé dans le Gouvernement d'Union Nationale de Transition, car toute ma vie, j'ai voulu me mêler à l'aventure nationale, en apportant ma contribution à l'édification d'un pays prospère, respecté et ayant sa place dans le monde, par le travail, et une défense sourcilleuse de l'intérêt national.


Cet engagement trouve son fondement dans un constat précoce et affligeant: j'avais noté le terrible complexe d'infériorité de la classe politique de notre pays et son incapacité à faire développer notre pays.


Voila pourquoi, à 22 ans, Président de l'Association Nationale des Etudiants Centrafricains, je me suis retrouvé en exil, après avoir été  radié de l'université pour fait de grève.


Le temps ne m'a pas changé. Je suis resté fidèle aux combats de ma jeunesse. Je n'y renoncerai jamais, tant que notre pays ne sera pas relevé, un et indivisible. Tant que vous n'aurez pas cessé de courber l'échine.


Je me battrai pour une véritable réconciliation entre les filles et les fils de notre pays.
De tous les candidats, moi y compris, personne n'est parfait, parce que de chair et de sang.


C'est pourtant parmi ces candidats qu'il faudra choisir un Président pour conduire la destinée nationale par très mauvais temps pour les cinq prochaines années.


Je souhaite que le génie national, qui s'est si souvent trompé, trouve justement le génie nécessaire pour porter à la tête de notre pays un homme qui saura réconcilier les Centrafricains avec eux-mêmes et montrer le chemin  de la grandeur, qui passe inévitablement par l'effort.


Je veux être cet homme, qui saura littéralement inscrire positivement notre cher Centrafrique sur la carte du monde.


Je souhaite me consacrer à cette tâche, jusqu'à mon dernier souffle.


Ne confions pas notre commune destinée  à ceux qui ne voient notre pays que comme une immense opportunité d'affaires et n'ont que mépris pour la majorité des Centrafricains et parlent d'eux avec condescendance. Construire des écoles, des hôpitaux, des routes, des bibliothèques, ce n'est pas leur préoccupation.


Ne confions surtout pas notre pays à ceux qui ont en eux-mêmes les démons de la division, du tribalisme, et qui ont déjà plongé ce pays dans le chaos.


La haine doit faire place à la fraternité entre nos différentes communautés.

Dieu bénisse la RCA.

 

 

Pour visiter le site du candidat, se rendre surwww.mbolipresident.org

Lettre de Crépin MBOLI-GOUMBA aux Centrafricains
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 20:59

 

 

Centrafricaines, Centrafricains,

 

Chers Compatriotes

 

C’est depuis plus de deux ans que notre pays se débat dans une grave crise comme il ne l’a jamais été auparavant. Les fondements de notre pays en tant qu’Etat, Nation et Société en sont fortement ébranlés.

 

Une transition a été mise en place comme ébauche d’une solution de sortie de cette crise. Mais comme nous le savons tous, les transitions les plus courtes sont les plus efficaces. Leurs bienfaits sont nombreux.

 

On ne construit rien de durable pendant une transition !

 

On ne fait pas du développement durable pendant une transition !

 

Que devons-nous alors faire pour sortir de là ?

 

Notre cher pays doit rompre avec le cycle des crises récurrentes qui plombe son développement, le bien-être de ses populations, la paix, la sécurité et l’unité nationale pour renaître. Même si les défis sont nombreux, complexes et difficiles, nous ne devons pas nous décourager et travailler tous à les surmonter. C’est tout à fait possible.

 

Il n’y a nulle mission aussi noble et plus exaltante que celle-là. Nous devons aller de l’avant en dépit de tout pour réussir ensemble.

 

Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), estimant que Martin ZIGUELE est son militant le plus à même aujourd’hui de conduire cette œuvre, l’a investi le 22 novembre dernier, candidat à la prochaine élection présidentielle.

 

Un Etat de droit, un Etat démocratique ne peut se passer des élections. Tous les enjeux sont certes importants mais ne peuvent être gérés sans ou contre le jeu démocratique.

 

Dans le contexte de notre pays, les élections peuvent constituer un vecteur de notre réconciliation. C’est possible malgré nos divergences si nos visions y convergent toutes.

 

Le génie centrafricain sera mesuré à l’étalon de ce défi commun. C’est la meilleure illustration que le Peuple centrafricain donnera à l’humanité comme la preuve de sa capacité à transcender les différences entre ses composantes pour revivre ensemble.

 

Centrafricains de tous bords, Forces vives de la nation, Œuvrons-y tous aux côtés de la communauté internationale qui nous accompagne car nous avons tout à y gagner.

 

Centrafricaines, Centrafricains,

 

Chers Compatriotes,

 

Nous vous exhortons vivement à partager avec lui ces valeurs en les diffusant dans votre entourage et en soutenant la candidature de Martin ZIGUELE afin de contribuer de façon déterminée à la réussite du processus électoral d’où viendra la solution aux graves problèmes que notre pays traverse.

 

Au sortir de cette situation – car nous devons en sortir -, nous devons être plus unis, plus réconciliés et plus engagés à œuvrer pour la renaissance de la Nouvelle Centrafrique où il fera mieux vivre pour tous, comme par le passé.

 

Bonne et heureuse année 2015 à tous et à toutes.

 

La Cellule de communication du candidat

Annonce de la cellule de communication du candidat Martin ZIGUELE
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 20:51

 

 

La Coordination Générale des Centrafricains de France est assaillie ces derniers jours de demandes de participation à des réunions, émanant de diverses structures de la diaspora afin de discuter de la désignation ou du remplacement de son représentant nommé par les autorités de la transition à la commission préparatoire du forum de BANGUI.

 

Conformément à ses statuts agréés officiellement par les autorités françaises (Préfecture de police de Paris), elle a vocation non seulement à mobiliser toute la diaspora, porter sa voix sur tous les sujets concernant l'avenir , le développement de notre pays, mais surtout proposer dans le cadre de la désastreuse crise actuelle des solutions concrètes et éprouvées pour l'aider à sortir du chaos et prendre la voix du progrès social et économique.

 

Au regard de ses statuts, elle n'entend pas prendre part à une réunion d'un camp contre un autre, étant cependant disposée à recevoir tout le monde.

 

De plus, la Coordination Générale des Centrafricains de France ayant programmé depuis le 07 janvier 2015 une rencontre le samedi 17 janvier, bien avant que surgisse la contestation de la désignation du représentant de la diaspora, elle ne modifiera ni la date de sa réunion, encore moins son important ordre du jour qui concerne :

 

-LA REVUE DE LA SITUATION DU PAYS ;

 

-L’EXAMEN DE PROPOSITIONS DE SOLUTIONS DESTINEES AU DIALOGUE INTER CENTRAFRICAIN DE BANGUI ;

 

-DIVERS.

 

Dans le cadre de la crise qui secoue la République Centrafricaine, la Coordination Générale des Centrafricains de France, mise en place depuis décembre 2013 , fait sans relâche et en toute objectivité des propositions aux autorités de transition, à la communauté internationale. De la même manière qu'elle a proposé depuis décembre 2013 la tenue du dialogue inclusif centrafricain qui n'aura lieu que cette année, elle suggérera dans quelques jours des solutions à la crise, sans se préoccuper d’ être invitée ou non au Dialogue inter centrafricain de BANGUI.

 

Fait à Paris le 14 janvier 2015

 

Pour la Coordination Générale des Centrafricains de France.

 

Le Président,

 

Emmanuel Olivier GABIRAULT

 COMMUNIQUE DE PRESSE 016/P/15 de la COGECF
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 19:38

 

 

Dominic Ongwen de la LRA, remis aux forces ougandaises

 

http://www.lavoixdelamerique.com  mercredi, janvier 14, 2015. 21:04 TU

 

Selon l’ambassade des Etats-Unis en Ouganda, les Forces spéciales américaines, devant lesquelles l'ex-chef de la LRA s'est présenté, ont livré Ongwen mercredi aux militaires ougandais.

 

Dominic Ongwen, l’ancien chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) qui s’est rendu en Centrafrique le 6 janvier aux forces spéciales américaines, a été remis à des militaires ougandais de la force africaine chargée de traquer la milice.

 

Selon l’ambassade des Etats-Unis en Ouganda, les Forces spéciales américaines qui appuient le contingent africain dans sa mission ont livré  Ongwen tôt mercredi aux militaires ougandais.

 

Un porte-parole de l'armée ougandaise, Paddy Ankunda, a déclaré mardi qu’Ongwen sera envoyé à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. La CPI l'a inculpé pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. A noter néanmoins qu’Ongwen avait été enlevé par la LRA, alors qu’il était enfant, et enrôlé de force, ce qui en fait également une victime de la milice.


L’Ouganda, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo (RDC) et la République centrafricaine (RCA) ont tous fourni des contingents à la force africaine chargée de pourchasser les rebelles de la LRA aux confins des forêts aux frontières de la RCA, de la RDC et du Soudan du Sud.


Pour les Etats-Unis, la reddition d’Ongwen « est un symbole visible de la réussite du partenariat » contre la LRA. Celle-ci est accusée d'avoir tué et kidnappé des dizaines de milliers de personnes au cours des trois dernières décennies, d'abord dans le cadre d’un soulèvement contre le gouvernement ougandais, puis en tant que bande armée errante.

 

Quatre autres dirigeants de la LRA ont été inculpés par la CPI de crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

 

Les Etats-Unis ont promis jusqu’à 5 millions de dollars pour la capture de Dominic Ongwen, une récompense revendiquée aujourd’hui par la Séléka, qui affirme avoir livré l’ancien chef de guerre aux Américains. Ce qui met Washington dans l’embarras, la Seleka étant elle-même accusée de graves sévices dans le cadre des violences qui ont fait rage en Centrafrique pendant plus d’un an.

 

Selon un rapport d'enquête des Nations Unies (ONU), des crimes de guerre et crimes contre l'humanité ont été commis par des Centrafricains contre des Centrafricains. La Seleka tout comme les anti-balaka s'en sont rendus responsables, selon  les rapporteurs de l'ONU.

 

 

Fin de cavale pour le chef de guerre ougandais Dominic Ongwen

 

http://www.liberation.fr  Gabriel PORNET Libération 14 janvier 2015 à 16:53

 

RÉCIT

 

Recherché depuis des années pour son rôle dans la sanglante Armée de résistance du seigneur, il est transféré ce mercredi à la Cour pénale internationale.

 

Les Etats-Unis avaient promis 5 millions de dollars pour sa capture. Dominic Ongwen, membre de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), créée en 1987 en Ouganda, est finalement tombé la semaine dernière dans les mains de l’armée américaine. L’homme était depuis longtemps dans le viseur de la Cour pénale internationale. Des mandats d’arrêt avaient été lancés en 2005 contre cinq membres de la rébellion, dont Dominic Ongwen. Bientôt transféré à La Haye, il devra répondre de plusieurs chefs d’accusation, dont ceux d’esclavage d’enfants, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ce transfert, annoncé mardi par l’armée ougandaise, est rendu possible grâce à un accord entre Washington, Kampala et Bangui. (Photo ci-contre Interpol, non datée) 

 

Depuis la semaine dernière, Ongwen était aux mains de l’armée américaine en Centrafrique. Les Etats-Unis, qui avaient promis en avril 2013 une récompense de 5 millions de dollars pour sa capture, ont évoqué une reddition et vanté sur Twitter leur partenariat avec l’Ouganda. Pourtant, des miliciens de l’ex-Séléka (la rébellion centrafricaine) revendiquent l’arrestation du rebelle. Pour Paul Ronan, co-fondateur du site The Resolve consacré à la LRA, les circonstances de l’événement ne sont pas claires.

 

Le transfert d’Ongwen était en cours ce mercredi. L’Union africaine «a reçu Dominic Ongwen des troupes américaines à Obo», a tweeté le porte-parole de l’armée ougandaise, Paddy Ankunda. 

 

Paddy Ankunda @defenceuganda

 

AURTF represented by UPDF contingent Commander Col Micheal Kabango has now received Domnic Ongwen from US troops at Obo, CAR

10:27 - 14 Janv 2015

 

«Dominic Ongwen sera envoyé par les autorités de Centrafrique directement à La Haye pour jugement, il ne vient pas en Ouganda», a-t-il ajouté.

 

Paddy Ankunda @defenceuganda

 

Dominic Ongwen will be flown directly to the Hague for trial by CAR authorities, he is not coming to Uganda

 

10:29 - 14 Janv 2015

 

Lundi, la chaîne de télévision ougandaise NTV a diffusé l’enregistrement audio d’un homme, identifié comme étant Dominic Ongwen. Dans cet extrait, il dit s’être rendu volontairement aux Américains, appelle les rebelles à déposer les armes et fustige Joseph Kony, le leader de la LRA: «Il veut seulement être le chef et que vous travailliez pour lui comme un esclave.»

 

L’homme semble convaincu que le président ougandais Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, le pardonnera. Et pour cause, Kampala aurait déjà amnistié 12 000 combattants de la LRA par le passé, selon l’AFP. Le chef d’Etat critique régulièrement la CPI, accusée de stigmatiser l’Afrique. Mais l’Ouganda est signataire du traité de Rome et l’amnistie présidentielle n’est pas possible en cas de crimes de guerre.

 

Bourreau et victime

 

Dominique Ongwen, aujourd’hui âgé d’environ 35 ans, serait responsable de multiples atrocités. Le Conseil canadien du droit des enfants le décrit comme le plus «courageux, loyal et brutal» des hommes qui servent Joseph Kony. «Les accusations portent sur une période où il occupait un grade élevé», a déclaré Michelle Kagari, directrice régionale adjointe d’Amnesty International.

 

La vie d’Ongwen est entièrement marquée par la guerre. A l’âge de 10 ans, sur le chemin de l’école, il est enlevé et devient enfant-soldat. Comme le raconte au Washington Post Ledio Cakaj, spécialiste de la LRA, Ongwen a été élevé par Vincent Otti, un proche de Joseph Kony, le chef de la LRA. «Un processus juste aidera peut-être à expliquer comment Ongwen est devenu qui il est. Peut-être, pour la première fois, son histoire pourrait être racontée avec ses propres mots», explique le chercheur. Il est le seul, parmi les cinq hommes de l’Armée de résistance du Seigneur recherchés par la Cour pénale internationale, à avoir grandi entièrement au sein de la rébellion. Il sera aussi le premier à être jugé. Vincent Otti et Raska Lukwiya seraient morts. La situation d'Okot Odhiambo reste trouble. 

 

Même si elle semble aujourd’hui défaite en Ouganda, l’Armée de résistance du seigneur continue de sévir en République démocratique du Congo (RDC), au Soudan du Sud et en Centrafrique. Au début des années 2000, les attaques de l’armée ougandaise ont poussé la LRA a s’éparpiller dans ces pays. A la fin de l’année 2014, ils n’étaient plus que 160 environ, selon Paul Ronan, du site The Resolve.

 

D’après l’ONU, le groupe aurait tué près de 100 000 personnes en Afrique et enlevé plus de 60 000 enfants. D’après le projet humanitaire LRA Crisis Tracker, plus de 2300 civils auraient perdu la vie depuis 2008. Des témoins ont raconté les rites initiatiques abominables auxquels étaient soumis les nouveaux membres de la LRA, enrôlés de force, obligés parfois de mordre et matraquer à mort leur propre famille, de boire du sang. Joseph Kony, numéro un de la LRA, est quant à lui toujours introuvable. Il serait le dernier responsable de l'organisation encore en liberté, selon l'armée ougandaise.

 

Gabriel PORNET

Lu pour vous : Fin de cavale pour le chef de guerre ougandais Dominic Ongwen
Lu pour vous : Fin de cavale pour le chef de guerre ougandais Dominic Ongwen
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 18:28

 

 


Ndjamena (Tchad) AFP / 14 janvier 2015 16h50 - Le Tchad a proposé mercredi un soutien actif à Yaoundé pour lutter contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, exhortant la communauté internationale à agir, après de nouveaux raids meurtriers dans l'extrême-nord du Cameroun, selon un communiqué.


Le gouvernement tchadien exprime sa solidarité avec le Cameroun et est disposé à lui apporter un soutien actif dans la riposte courageuse et déterminée de ses forces armées aux actes criminels et terroristes de Boko Haram, indique le texte.


Cette déclaration intervient après une rencontre mercredi à Ndjaména entre le président tchadien Idriss Déby et le ministre camerounais de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo'o.


Le Tchad et le Cameroun sont tous deux frontaliers de la partie nord-est du Nigeria, que Boko Haram contrôle en partie.


Lundi, d'intenses combats ont éclaté autour d'un camp militaire au Cameroun, opposant soldats camerounais à des centaines d'islamistes venus du Nigeria voisin. Selon le gouvernement camerounais, 143 terroristes et un soldat ont été tués tandis qu'un important arsenal de guerre a été saisi.


Face à cette situation qui menace dangereusement la sécurité et la stabilité du Tchad et porte atteinte à ses intérêts vitaux, le gouvernement tchadien ne saurait rester les bras croisés, ajoute le communiqué.


Le Tchad appelle en outre tous les Etats de la sous-région, en particulier les Etats membres de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale) à soutenir le gouvernement camerounais en vue de faire échec aux incursions déstabilisatrices de cette secte.


Selon le gouvernement tchadien, c'est l'occasion pour les Etats de traduire clairement et dans les actes, la solidarité maintes fois évoquée dans les discours.

Enfin, le Tchad exhorte la communauté internationale (...) à des actions concrètes et conséquentes en faveur du Cameroun et de tous les Etats riverains du Lac Tchad, en vue d'éradiquer ce fléau que constitue la secte Boko Haram conclut le document.

Au Cameroun, la passivité du Nigeria et de la communauté internationale face à la progression de Boko Haram est très critiquée, suscitant un sentiment d'isolement grandissant.

Depuis des mois, le groupe islamiste multiplie les actions dans l'extrême-nord Cameroun, entre pose d'explosifs, attaques de véhicules de transports en commun et de bases militaires, incendies dans les villages, ou vols de bétail.


Le Tchad est jusqu'à présent épargné par les attaques de Boko Haram, mais seule l'étroite bande de terre formée par l'extrême nord Cameroun - une cinquantaine de kilomètres - sépare N'Djamena de l'Etat nigérian de Borno, fief des islamistes.


(©)

 

 

Menace Boko Haram : le Tchad renforce ses contrôles aux frontières

 

Par RFI 14-01-2015 à 00:19

 

La montée des attaques de la secte islamiste Boko Haram au Nigeria et au nord du Cameroun pousse Ndjamena à renforcer ses mesures sécuritaires. Augmentation de la surveillance, multiplication des barrières de contrôle : le Tchad, qui a anticipé la menace, a redoublé de vigilance avec les nouveaux afflux de Nigérians sur son territoire.

 

De sources humanitaires, ce sont désormais plus de 12 000 Nigérians qui ont fui le nord Nigeria en direction du Tchad. Leurs profils ? Ils proviennent de toutes les composantes de la société nigériane. Ce qui rend élevé le risque d’infiltration des éléments de la secte islamiste Boko Haram.

 

C’est pourquoi les services de sécurité ont renforcé la surveillance que ce soit au pont de Ngueli, aux portes de Ndjamena ou le long du Logone, le fleuve qui sert de frontière naturelle entre le Tchad et le Cameroun.

 

Risques d'infiltration par le Sud

 

Cet axe de plus de 200 km est étroitement surveillé depuis quelques jours. Aux entrées sud et nord de Ndjamena, les barrières se sont multipliées. Selon de bonnes sources, plusieurs éléments de Boko Haram ont entrepris de s’infiltrer au Tchad à partir du sud du pays.

 

« Ils ont commencé à utiliser les méthodes les plus sales comme par exemple, utiliser des filles de 10 ans pour faire exploser des bombes. Nous devons redoubler de vigilance », ajoute une source policière, qui annonce que le 20 janvier prochain, le Tchad, le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Bénin se retrouveront pour - peut être -, s’entendre enfin, sur une réponse commune à la menace Boko Haram.

 

Le Tchad propose un soutien actif au Cameroun dans la lutte contre Boko Haram
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 18:23

 

 

Mercredi, 14 Janvier 2015 10:09 AFP

 

Dominic Ongwen, l'un des principaux chefs de la sanguinaire rébellion ougandaise de la LRA, a été remis à des soldats de l'Union africaine en vue de son transfert à la Cour pénale internationale de La Haye, a annoncé mercredi l'armée ougandaise.

 

Le rebelle était détenu, depuis sa reddition la semaine dernière en Centrafrique, par des forces spéciales américaines présentes dans le pays pour traquer l'Armée de résistance du Seigneur. La brutale rébellion de Joseph Kony est responsable de multiples exactions contre les populations en Afrique centrale.

 

Les Etats-Unis avaient déjà indiqué qu'Ongwen, recherché par la CPI pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, serait livré à la force régionale d'intervention de l'Union africaine (UA) qui lutte contre la LRA et est commandée par l'armée ougandaise.

 

La force de l'UA "a reçu Dominic Ongwen des troupes américaines à Obo", dans le sud-est de la Centrafrique, a déclaré le porte-parole de l'armée ougandaise, Paddy Ankunda, sur Twitter.

 

"Dominic Ongwen sera envoyé par les autorités de Centrafrique directement à La Haye pour jugement, il ne vient pas en Ouganda", a encore précisé le porte-parole ougandais.

 

Toute la semaine dernière, des discussions ont eu lieu entre l'Ouganda et les Etats-Unis, qui offraient 5 millions de dollars pour la capture du rebelle, pour décider où serait jugé Ongwen.

 

Le ministre ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga, avait un temps affirmé qu'il serait livré à Kampala, avant de revenir sur ses déclarations.

 

L'Ouganda est signataire du traité de Rome fondateur de la CPI. A ce titre, Kampala aurait été tenue de livrer elle aussi Ongwen à La Haye. Mais rien n'aurait été assuré: le président ougandais Yoweri Museveni ne cesse de fustiger une juridiction internationale qui, selon lui, s'acharne contre le continent africain et qu'il conseille à ses pairs de quitter.

 

Créée aux alentours de 1987, la LRA opérait alors dans le nord de l'Ouganda, où elle a multiplié les exactions - enlèvements d'enfants transformés en soldats et en esclaves, mutilations et massacres de civils. Elle en a été chassée au milieu des années 2000 par l'armée ougandaise, avant de s'éparpiller dans les forêts équatoriales des pays alentour, dont la Centrafrique.

 

Selon l'ONU, la rébellion a, depuis sa création, tué plus de 100.000 personnes en Afrique centrale et enlevé plus de 60.000 enfants.

 

Selon l'armée ougandaise, Joseph Kony reste le dernier dirigeant de la milice toujours en liberté. La LRA ne compterait plus qu'environ 150 hommes.

Le rebelle de la LRA Ongwen remis à l'UA en vue de son transfert à La Haye (armée ougandaise)
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 18:15

 

 

La Minusca présente les résultats préliminaires d’un éventuel massacre de 200 personnes
 

Bangui, 14 janvier 2015 (RJDH)—La Minusca a présenté ce mercredi 14 janvier, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, les résultats d’une enquête sur certaines informations faisant état d’un massacre de 200 personnes dans le village Zoubingui, situé sur l’axe Bambari-Ippy entre juin et novembre 2014.

 

Des précisions ont été données par la Cheffe par intérim du Bureau de la Communication et de l’Information Publique de la Minusca, Mme Uwolowulakana Ikavi-Gbetanou. Selon elle, ce rapport préliminaire considère ces informations comme des « allégations ».

 

D’après cette dernière,  les enquêteurs ont rencontré plusieurs sources permettant de vérifier les informations. « Les résultats ont noté que la situation des droits de l’homme dans la sous préfecture de la Ouaka est très préoccupante à cause de la prolifération des armes légères, des conflits inter communautaires et des attaques perpétrées contre les populations civiles par des différents groupes armés », a-t-elle indiqué.

 

 « Au moins 17 cadavres ont été découverts par les communautés vivant près de la rivière Gbaïdou, au moins 5 personnes ont été tuées et jetées dans la rivière et ses abords. Les autorités locales ont déclaré que 7 corps ont été retrouvés dans les abords de la rivière Gbaïdou/Ippy au mois de novembre, 2 corps en état de décomposition aux bords de la rivière Gbaïdou ont été découverts par les enquêteurs de la Minusca », a présenté la Minusca, suite aux  informations de l'enquête préliminaire.

 

Par ailleurs, dans un rapport remis par les autorités de la Ouaka aux enquêteurs de la Minusca il y a 176 cas d’incendies, 107 cas de pillage, 28 cas de destruction de maison, 2 lieux de culte, 2015 personnes blessées par balles dont 23 évacuées, 214 personnes tuées par balle dont 69 inhumées par la croix rouge et 52 dépouilles remises aux familles. Cependant, elles n’étaient pas en mesure de clarifier le sort des 93 autres cadavres restants, d’après la Minusca.

 

La Minusca note que ces violations auraient été commises entre les mois de juin à novembre 2014 dans la sous-préfecture de Bambari, Kouango dans les villages Liwa, Makossika, Liotte, Bac Bombalo, Bolo et dans les groupements de Wangaye, Ngoandji, Aji et Saint Joseph. Selon cette institution onusienne, les auteurs de ces violations n’ont pas été clairement identifiés dans le rapport des autorités de la Ouaka.

 

Cette conférence de presse a permis à la Minusca et ses composantes de présenter les activités réalisées la semaine dernière dans les différentes divisions. Elle a été conjointement animée par Mme Uwolowulakana Ikavi-Gbetanou, le Lieutenant Léo Franc Gnapie, le Lieutenant Colonel Louis Mbaye de la composante police et  le Lieutenant Colonel Adolphe Manirakiza, porte-parole militaire de la Minusca./

 

Fridolin Ngoulou

 

 

Bangui : Les enseignants des établissements publics du fondamental 1 en grève
 

Bangui, 14 Janvier 2015 (RJDH)--Les écoles publiques sont restées aujourd’hui paralysées dans la ville de Bangui. Certains Directeurs, enseignants et élèves sont venus tandis que d’autres sont restés à la maison. "Cette grève prendra fin le vendredi 16 Janvier’’, ont dit certains responsables  des établissements interrogés par le RJDH. Selon le syndicat, c'est pour réclamer du gouvernent,  le paiement de trois mois d'arriéré de salaire.

 

Cet arrêt de travail intervient après la distribution des tracts dans les établissements publics du fondamental 1. Ces papiers ont été distribués par le syndicat des enseignements publics du fondamental1, autorisant un arrêt de travail pour une durée de trois jours. Ces derniers voulaient à travers cette manifestation, revendiquer le payement d’arriéré de trois mois de salaire.

 

Le RJDH a fait le tour de certains établissements publics de Bangui afin de constater les faits. A l’école Saint François dans le 4ème arrondissement, une source administrative affirme avoir été au courant de la grève de trois jours instruite le syndicat. «Ils sont passés demander aux enseignants  et aux élèves de rentrer à la maison, sinon ils vont faire usage de force »,  a-t-elle souligné.

 

Roy Roger Konzi,  Directeur de l’école implantée dans l'enceinte de la gendarmerie se dit par ailleurs surpris de constater l’absence totale de ces enseignants  à l’exception d’un seul  qui est venu. Ce dernier témoigne ignorer les raisons de cette grève.

 

« J’ai écouté le mot d’ordre de grève à la radio,  mais je suis Directeur d’une école,  il n’est pas de mon devoir de faire la grève,  car c’est l’administration, je suis obligé de venir ouvrir le bureau et voir si les enseignants sont là,  afin de travailler car la décision de la grève est collective,  mais quand on veut se mettre en grève c’est individuel », a-t-il clarifié.

 

Selon Dominique Doumta,  Directeur de l’école Sica2 mixte A, l’absence des enseignants et des élèves est due au démarrage de grève de trois jours lancé par le syndicat des enseignements publics du fondamental 1. « Nous sommes contraint d'observer cette grève avec les autres»,  a-t-il ajouté.

 

Les établissements publics sont paralysés par cette grève qui a commencé aujourd’hui 14 janvier et  prendra fin le vendredi 16 janvier./ 

 

Vivien Ngalangou 


 

Bozoum: Bientôt l'exposition d'une foire agricole dans la ville et à Bouar
 

Bozoum, 14 janvier 2015 (RJDH)--Une foire agricole à l'intension des paysans de la ville de Bozoum (nord) sera organisée à la fin du mois de janvier et début février dans la ville de Bouar (ouest). Cette activité sera organisée par la Caritas avec l'ONG Cordaid  sur financement de  l'ambassade de France, a indiquée le curé de la paroisse de Bozoum, Père Aurelio Gazzera.

 

"Malgré tout, nous allons  reprendre la tradition des foires agricoles à Bozoum et à Bouar,  respectivement les 31 janvier-1er février 2015 à Bozoum. Et du 7 au 8  février 2015 à Bouar", a mentionné Père Aurelio.

 

 En justifiant l'organisation de cette foire agricole, le religieux  a fait savoir que c'est  pour donner la possibilité aux paysans et aux groupements  agricoles de trouver un espace d'échange et de vente.

 

" A travers l’agriculture, nous essayons de donner un coup de main pour le développement économique, la sécurité alimentaire et le relèvement de la région. La foire est aussi une possibilité pour les ONG et les bailleurs de faire des  achats de semences et de nourritures. Mais c'est surtout un espace d'espoir  dans lequel la Centrafrique  peut exprimer  ses possibilités", a réitéré le curé.

 

Des produits agricoles tels que le riz, le haricot, l’oignon, le mil, le maïs, le sésame, le manioc, les arachides, le voandzou, le miel, l’igname, la courge et les légumes seront exposés. Il y aura un secteur consacré à l’élevage et un autre secteur dédié à l’artisanat rural.

 

Dans la ville de Bouar, "cette foire  tend à devenir l’un des plus grands évènements de la préfecture de la Nana Mambéré en matière de développement agricole et de sécurité alimentaire. C’est l’occasion pour les producteurs agricoles, les groupements, les unions et la fédération des producteurs maraichers de présenter le fruit du travail réalisé au cours de la saison agricole 2014", a relevé le document publié par la Caritas annonçant l'évènement.

 

Il s'agit de la 11èmefoire agricole et pastorale organisée dans la ville de  Bozoum. En 2014 cette activité n'a pas eu lieu à cause de l'insécurité qu'a connue le pays.  Cette activité sera organisée par la Caritas en partenariat avec l'ONG Cordaid, sur financement de l'ambassade de France. Bozoum, et d'autres partenaires internationaux./

 

RJDH

 


 

L’Eglise des Frères appelle ses fidèles à pratiquer la justice et le pardon
 

Bangui, 14 janvier 2015 (RJDH)--Les fidèles des Eglises Evangéliques des frères ont été interpellés le mardi 13 janvier2015 à pratiquer la Justice, le pardon et la cohésion sociale. Cet appel a été lancé lors de la 54e conférence générale de l’Union des Eglises Evangéliques des Frères par le président de la conférence Boniface Banga.

 

Cette rencontre religieuse à l’Eglise de Galabadja 3, situé dans le 8e arrondissement de Bangui,  vise à évaluer les activités de l’année précédente et d’amener les membres à être de bons citoyens face à la situation que traverse le pays, selon Boniface Banga, président de cette conférence.

 

Le représentant du ministre de l’Administration du territoire juge que le thème de cette conférence qui est la « fidélité » n’a pas été choisi au hasard. « C’est pour renforcer la foi chrétienne et aussi pratiquer la bonne gouvernance, l’une des voies de sortie de crise centrafricaine », a dit Joël-Parifa.

 

Le pasteur de l’Eglise de Batangafo, Joël Nganafeï, a dans ses propos indiqué que toutes les églises de Batangafo ont été incendiées par des ex-Séléka. Malgré cette situation, il a aussi invité ses fidèles à pardonner les auteurs de ces actes.

 

Cette conférence qui s’est ouverte mardi 13 janvier prendra fin jeudi 15 janvier 2015.Elle a réuni les fidèles des Eglises des Frères de l’ensemble du territoire national. /

 

Carole Bycekoan

 

 

Bangui : Le pont de Sica-Bois s’affaisse au quotidien
 

Bangui, 14 janvier 2015 (RJDH) - Le pont qui relie les  2ème, 3ème et une partie du 6ème arrondissements, connue sous le nom de Sica-bois présente des fissures. Cet état de dégradation, inquiète les usagers, selon plusieurs personnes rencontrées ce matin sur le pont. C’est le principal axe dans cette partie de la capitale, emprunté par les habitants.

 

D’après un constat fait ce matin par le RJDH, le pont présente déjà des fissures qui sont bien visibles. Les gardes fous qui sont placés, afin d’éviter les cas d’accidents de route sont aussi cassés. "Un danger pour les usagers et les gens qui exercent  des petits commerces sur le pont", a dit un passant.

 

Une femme vendeuse ambulante a fait savoir que c'est l'unique axe qui permet à la population de Bimbo, de KM5, et des autres quartiers au sud de Bangui, de se rendre au centre ville. Car "la circulation est devenue difficile après l'effondrement des autres ponts. Donc si le pont de Sica-Bois s'affaisse, ça sera difficile pour nous qui habitons de l'autre côté de traverser", a-t-elle dit.

 

«  C’est très déplorable de voir aujourd’hui que le pays s’enfonce de jour en jour. Après le pont de Langbachi, de Saye-voir, et celui de Sica-Castors, c’est maintenant le tour de celui de Sica-Bois. Mais ce qui fait mal, c’est le fait que les autorités en place et les responsables des travaux publics ne se tracassent pas  ou ne font pas des efforts pour remédier aux problèmes », a déploré un conducteur de taxi qui requiert l’anonymat.

 

D'autres usagers déplorent par ailleurs que certains jeunes de ce secteur aient créé une station lavage juste à proximité du pont. Un fait qui occasionne également l’avancée rapide de la dégradation.

 

Cette dégradation intervient après l'affaissement du pont de quartier Langbachi et celui de Sica-Castor. Ce dernier vient d’être réhabilité temporairement par les éléments de l'EUFOR-RCA. Le RJDH n'a pas pu joindre les responsables de service des travaux publics, afin  d’avoir leur réaction sur le problème./

 

Annette Maélaine Malébingui


 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com