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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 17:36

 

 

 

Par LeFigaro.fr  le 19/01/2015 à 17:24

 

Une Française de 67 ans, membre d'une ONG, a été enlevée ce matin à Bangui, en République centrafricaine. Les milices anti-balakas, des bandits de l'Ouest du pays, sont soupçonnés d'être à l'origine de cet enlèvement. Ils réclament la libération d'Andjilo, un de leur chef arrêté dimanche. Des négociations seraient en cours avec l'archevêque de Bangui.


D'après RTL, cette Française appartiendrait à l'ONG "International Rescue Committee". Mais une autre source, qui a révélé l'information, cite l'ONG Caritas.
 

Peter Bouckaert @bouckap

 

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Confirmed French sister working 4 Caritas & CAR priest abducted by #antibalaka this AM, reaction 2 detention of AB leader Andillo Saturday

 

3:14 PM - 19 Jan 2015

 

 

Une humanitaire française enlevée en Centrafrique

 

http://www.ledauphine.com  19/01/2015 à 17:26

 

Une Française a été enlevée ce lundi 19 janvier 2015 à Bangui en République Centrafricaine. Il s'agit d'une femme âgée de 67 ans, membre de l'ONG "International Rescue Committee" révèle le site RTL.fr. Elle aurait été enlevée par des fidèles d'un chef anti-Balaka arrêté par la MINUSCA dimanche. Le parquet centrafricain avait annoncé dimanche l'arrestation par la Minusca, la force de l'Onu dans le pays, d'un chef de milice anti-balaka recherché depuis des mois pour meurtre, rébellion, viol ou pillage.

 

Centrafrique : une Française membre d'une ONG enlevée à Bangui

 

TERRORISME - Une femme de 67 ans, membre de l'ONG International Rescue Committee a été enlevée ce lundi matin à Bangui en République Centrafricaine.

 

Elle s'appelle Cecilia, à 67 ans, et travaille pour une ONG. Cette sexagénaire membre de l'organisation non gouvernementale International Rescue Committee a été enlevée ce lundi matin dans la ville de Bangui en République Centrafricaine, selon une information RTL.

 

La radio précise que les anti-balakas sont soupçonnés d'être les auteurs de ce kidnapping. Ils réclameraient la libération d'Andjilo, un de leur chef arrêté dimanche. Des négociations sont en cours avec l'archevêque de Bangui.

 

 

Deux humanitaires enlevés à Bangui par des Anti-Balaka
 

Bangui, 19 janvier (RJDH)—Deux humanitaires dont une  française, travaillant pour  la Coordination diocésaine de la santé à la Caritas sont enlevés ce lundi 19 janvier par des miliciens Anti-Balaka dans le 4e arrondissement de Bangui, pour exiger la libération d’un de leurs chefs Rodrigue Ngaïbona, alias Andjilo, arrêté  samedi dans le nord du pays par les troupes de l’ONU et conduit à Bangui. Un rescapé des otages a témoigné les faits au RJDH.

 

Elkana Ndawatcha de la coordination diocésaine de la santé, qui conduisait le véhicule a relaté les faits en ces termes  « J’étais à bord comme chauffeur, j’ai pris notre partenaire, une française et un confrère pour nous rendre au PK 35 et PK 45 sur la route de Damara avec des kits sanitaires. Au niveau du quartier Fouh, nous sommes tombés dans une embuscade tendue par des Anti-Balaka. Quatre personnes en arme  nous ont arrêtés et ils m’ont fait sortir du véhicule. Ils ont emporté le véhicule à destination de Boy-Rabe avec deux otages dont notre partenaire la française », a-t-il relaté.

 

Selon Elkana, la française, nommé Claudia soutient sa structure depuis 2005. Sa visite à Bangui devrait prendre fin le mardi prochain.

 

L’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga a effectué dans la  matinée une descente au quartier Boy-Rabe pour ouvrir les négociations. Une source proche de la Caritas a déclaré que la deuxième otage a été libérée.

 

Selon les informations recueillies auprès des Anti-Balaka, cette prise d’otage est une réaction par rapport à l’arrestation de Andjilo dont le mouvement exige la libération.

 

Le coordonnateur des Anti-Balaka, Patrice-Edouard Ngaïssona est resté injoignable. Toutefois, une source proche de la coordination des Anti-Balaka a déclaré qu’ils vont tout mettre en œuvre pour libérer le véhicule et l’otage française dans la journée, après la sensibilisation des éléments Anti-Balaka sur le terrain. /

 

Fridolin Ngoulou


http://www.rjdh-rca.net/actulites/actualite/centrafrique-deux-humanitaires-enleves-a-bangui-par-des-anti-balaka.html#Y6YMZIKKq8DFEf20.99

 

 

Centrafrique : une humanitaire française enlevée à Bangui

 

Les milices anti-balakas seraient être à l'origine de l'enlèvement d'une Française de 67 ans lundi à Bangui (République centrafricaine) qui fait suite à l'arrestation de l'un de leurs chefs par la force de l'ONU (Minusca).

 

M. Pf. | 19 Janv. 2015, 17h42: 19 Janv. 2015, 19h14

 

Une Française de 67 ans, membre d'une ONG, a été kidnappée ce lundi à Bangui, en République centrafricaine, selon plusieurs médias locaux, puis la radio RTL.

 

Les milices anti-balakas seraient à l'origine de cet enlèvement. Le rapt pourrait être lié à l'arrestation du «général Andjilo», puissant chef anti-balaka appréhendé samedi à Bouca (nord-ouest) par la force de l'ONU (Minusca).


Les anti-balaka sont des milices principalement chrétiennes qui se sont formées pour lutter contre les rebelles, essentiellement musulmans, de la coalition Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 avant d'en être chassée en janvier 2014. Les deux camps sont accusés d'avoir commis de graves exactions. Le «général Andjilo», qui a été un des principaux chefs anti-balaka à Bangui, avait fui la capitale. Il est notamment accusé d'avoir été un des meneurs des miliciens qui ont lancé les massacres de musulmans le 5 décembre 2013 à Bangui.


Les ravisseurs de la sexagénaire française réclameraient la libération d'Andjilo en échange de celle de l'humanitaire, enlevée avec un religieux dont la nationalité reste à confirmer. « Ce matin, j’étais avec notre partenaire qui vient d’arriver de la France (l'otage française, NDLR). Nous avons chargé un véhicule avec des tables de consultation et des médicaments afin d’approvisionner les Centres de santé en médicaments et matériels médicaux. Arrivé au niveau du quartier Fouh (quartier du 4ème arrondissement de Bangui), on est tombé dans une embuscade tendue par les éléments anti-balakas qui nous ont pointés avec leurs armes. Ils m'ont fait descendre du véhicule avant de l’emporter avec tous les matériels médicaux qu’il contient et les deux otages dont la dame française », a raconté à l'agence de presse locale Anadolu un responsable de la Coordination Diocésaine pour la Santé (CODIS).


Des négociations seraient en cours avec des autorités religieuses chrétiennes basées à Bangui.

 

Confirmed French sister working 4 Caritas & CAR priest abducted by #antibalaka this AM, reaction 2 detention of AB leader Andillo Saturday

 

— Peter Bouckaert (@bouckap) 19 Janvier 2015

Une Française enlevée en République centrafricaine
Une Française enlevée en République centrafricaine
Une Française enlevée en République centrafricaine
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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 17:16

 

 

 

BRUXELLES (Belgique) 19 janvier 2015 à 15h44 (Belga)

 

L'Union européenne a approuvé lundi le lancement de deux nouvelles missions en Afrique, l'une pour entraîner la police malienne et l'autre visant à conseiller la réforme de l'armée centrafricaine. Les ministres des Affaires étrangères des 28 ont décidé de lancer une seconde mission au Mali, destinée à renforcer la capacité des forces de sécurité intérieure maliennes.

 

Baptisée EUCAP Sahel Mali, cette mission aura pour principal objet de permettre aux autorités maliennes de "restaurer et maintenir l'autorité et la légitimité de l'État sur l'ensemble du territoire malien". Elle travaillera en coopération avec les trois services chargés du maintien de l'ordre au Mali (la police, la gendarmerie et la garde nationale), ont précisé les ministres dans une déclaration.

 

L'UE mène déjà une mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM Mali) lancée dans la foulée de l'intervention française Serval qui avait permis de repousser début 2013 les groupes armés qui avaient envahi le nord du pays et qui menaçaient de conquérir tout le pays.

 

Les ministres ont par ailleurs établi lundi une "Mission militaire européenne de conseil" en République centrafricaine (EUMAM RCA). Elle vise à soutenir les efforts entrepris par les autorités de Bangui pour préparer une réforme du secteur de sécurité et en particulier dans la gestion des Forces armées centrafricaines (FACA). La nouvelle mission prendra la relève de la force européenne en Centrafrique (Eufor RCA), qui contribue à assurer la sécurité dans la capitale, Bangui, et dont le mandat expire le 15 mars prochain.

 

L'UE lance deux nouvelles missions en Afrique: au Mali et en Centrafrique
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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 17:12

 

 

REPRESENTATION DE LA DIASPORA A LA COMMISSION PREPARATOIRE

 

DU FORUM DE RECONCILIATION NATIONALE ET

 

 DU DIALOGUE POLITIQUE

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE         

 

Les 17 et 18 janvier 2015,  des réunions se sont tenues au sein de la diaspora Centrafricaine. Ces réunions, certes disparates mais nécessaire, marquent le début d’une dynamique à laquelle nous avons le devoir toutes et tous de participer et mieux nous engager d’une seule voix. Je profite de l’occasion pour faire appel à la compréhension de mes frères et sœurs de n’avoir pu assister à l’ensemble des réunions. Ayant eu l’occasion d'avoir des entretiens le 17 janvier 2015, de participer à la réunion du 18 janvier 2015 à Paris ( France) et d’avoir les retours des autres réunions, je tiens à informer tous les compatriotes que j’adhère à la démarche souhaitée par tous, celle de la mise en place  d’une organisation solidaire et constructive de la diaspora. Plus que jamais, et à la veille du forum de reconciliation nationale et du dialogue politique  qui se tiendra prochainement en terre centrafricaine, chacun aura compris que l'intérêt général doit primer. Afin d’aider la mise en place de cette dynamique, atteindre les objectifs fixés et faire le lien entre vous et moi au niveau  du comité préparatoire du forum de reconciliation nationale et du dialogue politique, une coordination structurée est nécessaire. Elle sera assurée par les compatriotes suivants :

 

 Madame Sylvie BAIPO-TEMON

 

Monsieur Maxime NANA

 

Madame LYDIE NZENGOU

 

 Il a également été noté qu’une réunion plénière est souhaitée pour le 31 janvier  prochain. De même que la date du 14 février est retenue pour finaliser les travaux des différentes concertations, devant nous permettre de jetter les bases d'une structure représentative, digne et responsable. Je laisse les coordinateurs cités d' établir les modalités nécessaire pour communiquer avec tout membre de la diaspora Centrafricaine en lien étroit avec des points focaux de Toulouse Lyon,Monpellier... pour la France d'une part, les compatriotes d'autres continents d'autre part  .

 

Cette réunion du 14 février 2015, qui  regroupera l’ensemble des acteurs de cette dynamique et à laquelle je participerai, est nécessaire pour, marquer notre unité et travailler ensemble. La crise que traverse notre pays est très profonde. Le forum de bangui est un rendez-vous historique pour notre nation dont les fondements sont ébranlés et chacun à l'imperieuse nécéssité de donner le meilleur de lui même pour sauver notre pays en péril. C'est le sens des consultations populaires que je vous invite tous à vous approprier afin de contribuer éfficacement aux succès dudit forum. Nous n'avons pas le choix d'abandonner notre pays et nos compatriotes dans cette difficile épreuve. C'est un devoir.

 

Patriotiquement.

Fait à Paris le 18 janvier 2015,

 

Le Représentant de la diaspora à la Commission préparatoire du  Forum de Réconciliation Nationale et du Dialogue politique de Bangui.

 

GUY SIMPLICE KODEGUE

 

 

 

Ampliations:

 

Leurs excellences,

 

Monsieur , Denis SASSOU NGUESSO,Président de la République du CONGO,Médiateur International

Madame Cathérine SAMBA-PANZA , Présidente de la République,Chef de l'Etat de Transition

Monsieur Alexandre Ferdinant N'GENDET ,Président du Conseil National de Transition

Monsieur MAHAMAT KAMOUN ,Premier Ministre ,Chef du gouvernement de Transition

-Ministère centrafricain de la Réconciliation Nationle, du Dialogue Politique et de la Promotion de la Culture Civique

- Ministère centrafricain des Affaires Etrangères( Ambassades et représentations diplomatiques)

-Toutes les Organisations Internationales, Ambassades et Répresentations diplomatiques accréditées en Centrafrique

-Presse

COMMUNIQUE DE PRESSE de la REPRESENTATION DE LA DIASPORA A LA COMMISSION PREPARATOIRE
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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 14:58

 

 

 

Par Pierre Pinto RFI 19-01-2015 à 10:48

 

Le 20 Janvier 2014, au terme d’une séquence épique qui avait vu le départ contraint de Michel Djotodia et un Parlement de transition centrafricain acheminé par avion au sommet de Ndjamena, Catherine Samba-Panza accédait à la présidence de transition centrafricaine.  Un an après, le pays est toujours plongé dans la crise, même si la situation a évolué.

 

Aujourd'hui encore, 58 000 personnes dorment dans des camps de fortune à Bangui. C’est beaucoup, mais c’est paradoxalement le signe que la situation humanitaire s’est améliorée en un an. Il y a douze mois, le site de réfugiés de l'aéroport de Mpoko abritait à lui seul plus de 100 000 personnes. Cette baisse s’explique par un retour progressif de la sécurité dans la capitale.

 

Mais cette tendance ne doit pas éclipser la réalité globale. Il y a toujours 430 000 Centrafricains réfugiés à l'étranger, dans les pays limitrophes et autant déplacés à l'intérieur du pays.

 

En Centrafrique, si certaines zones, comme la capitale, se stabilisent, il reste de nombreux points qui inquiètent particulièrement les travailleurs humanitaires, ONG comme agences onusiennes. Ces points de crispations se trouvent le long d’un axe qui traverse le pays du nord-ouest au sud-est, entre Batangafo et Bambari, et où le cycle de violences et de représailles se poursuit encore aujourd'hui.

 

D'ailleurs, c’est sur cette ligne que s’affrontent encore parfois miliciens de l’ex-Seleka et anti-balaka, et que des civils sont régulièrement pris pour cible par des groupes armés. Les auteurs de ces violences ne sont pas dissuadés par la montée en puissance des casques bleus de la Minusca (9 000 hommes déployés dans le pays fin décembre 2014 sur les 12 000 attendus à terme) ou la présence de la force française Sangaris.

 

« Il y a la zone de Batangago où le nombre de personnes déplacées atteint presque 27 000 personnes, détaille Claire Bourgeois, coordinatrice humanitaire de l’ONU en Centrafrique. Il y a également la zone de Bambari, en fait toute la préfecture de la Ouaka [dans le sud du pays, ndlr] pour laquelle le nombre de personnes déplacées est extrêmement préoccupant, et s’explique par les nombreux problèmes sécuritaires. Et ce sont des zones qui demandent même une attention plus soutenue qu’il y a un an. »

 

Réconciliation

 

A Brazzaville, en juillet dernier, poussée par ses partenaires internationaux, la transition a initié avec les groupes armés, les acteurs politiques et la société civile un processus de paix et de réconciliation. Si l’accord de cessation des hostilités paraphé par les milices n’a pas tenu plus de quelques jours, le processus de réconciliation avance. Il doit aboutir en février à un grand « Forum de réconciliation nationale » à Bangui qui regroupera là tous les acteurs de la crise.

 

Avant cela, les autorités de transition ont lancé ce qu'elles appellent les « consultations à la base », qui démarrent d'ailleurs ce lundi, sorte d'états généraux où les Centrafricains sont invités à se rendre - dans les préfectures ou les sous-préfectures - pour soumettre leurs doléances et leurs idées pour sortir de la crise.

 

« On s’est dit que, puisqu’il y a eu par le passé un certain nombre de fora au cours desquels les problèmes ont été posés, il fallait nécessairement innover en faisant en sorte que les populations des seize préfectures de la République centrafricaine soient associées intimement à ce processus, explique Anicet-Clément Guiyama-Massogo, ministre conseiller à la présidence de transition, en charge du dialogue politique et social. C’est pour cela que ce qu’on appelle les consultations à la base, concernent les populations qui non seulement sont les victimes, mais sont aussi celles par lesquelles les problèmes devraient trouver leur début de solution, sinon leurs solutions définitives. »

 

Elections

 

Février 2015 avait initialement été choisi comme date butoir pour l’organisation des élections qui mettront un terme à la transition. Ce délai n’ayant pu être tenu, les élections ont été reportées à l’été prochain. Il faut organiser un référendum constitutionnel, une présidentielle à deux tours et des législatives. Mais là aussi, ce délai semble très difficile à tenir.

 

Le recensement électoral qui devait démarrer au début de ce mois de janvier n'a, par exemple, toujours pas commencé faute de financement. Certes, le budget de l'organisation de ces élections, initialement estimé à 36 milliards de FCFA (54 millions d'euros) financé par les partenaires internationaux, va être réduit. Pour faire des économies, il a été décidé de coupler les scrutins et de renoncer à l’enrôlement biométrique. Mais même sans cela, l'argent se fait toujours attendre.

 

Les bailleurs de fonds internationaux ne semblent pas pressés de faire les chèques. « A l’issue de la réunion du Groupe international de contact en novembre à Bangui, le président du GIC a lancé un appel à la mobilisation des ressources pour nous permettre de travailler, raconte Dieudonné Kombo Yaya, le président de l’Autorité nationale des élections. Cet appel n’a pas été entendu, car depuis lors, il n’y a que la France qui a fait une annonce. Mais à part la France, aucun partenaire n’a fait d’annonce, ce qui est assez inquiétant. »

 

En décembre 2014, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, avait parlé de l'organisation des élections avant août 2015 comme d'un « défi considérable ». Pour l'instant, il est loin d'être relevé.

Centrafrique: état des lieux d'une difficile et longue transition
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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 14:53

 

 

19/01/15 (AFP)

 

Une personne a été tuée dans un quartier nord de Bangui, où régnait lundi une forte tension après l'arrestation d'un puissant chef anti-balaka dans le nord-ouest de la Centrafrique, a-t-on appris de source policière.

 

"Il y a en ce moment une vive tension à Boy-Rabe. Une personne a même été tuée cette nuit (de dimanche à lundi) par balles. Par ailleurs, de nombreux tirs d'armes automatiques ont été entendus toute la nuit et ce matin encore", a-t-elle déclaré.

 

D'après cette source policière, les partisans du "général Andjilo", puissant chef anti-balaka arrêté samedi à Bouca (nord-ouest) par la force de l'ONU (Minusca), "manifestent leur mécontentement".

 

Les anti-balaka sont des milices principalement chrétiennes qui se sont formées pour lutter contre les rebelles, essentiellement musulmans, de la coalition Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 avant d'en être chassée en janvier 2014. Les deux camps sont accusés d'avoir commis de graves exactions.

 

Le "général Andjilo", qui a été un des principaux chefs anti-balaka à Bangui, avait fui la capitale. Il est notamment accusé d'avoir été un des meneurs des miliciens qui ont lancé les massacres de musulmans le 5 décembre 2013 à Bangui.

 

Son nom a été aussi cité dans l'attaque d'un convoi de soldats pakistanais de la Minusca, le 9 octobre 2014 au nord de Bangui. Un soldat avait péri et plusieurs autres avaient été blessés.

 

Dimanche, la coordination du mouvement anti-balaka a dénoncé cette arrestation. "Nous dénonçons le désordre dans lequel la communauté internationale veut nous maintenir pour faire perdurer le chaos dans ce pays. Nous ne tolérerons aucune justice à double vitesse", a déclaré le porte-parole Igor Lamaka.

 

En septembre 2014, quatre autres chefs anti-balaka avaient été arrêtés et inculpés de détention illégale d'armes de guerre. Leur procès doit s'ouvrir le 28 janvier.

 

Depuis le renversement du président François Bozizé et la prise du pouvoir en mars 2013 par la Séléka, la Centrafrique a sombré dans une crise sécuritaire et politique sans précédent, qui a fait plusieurs milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Centrafrique: un mort à Bangui après l'arrestation d'un chef milicien dans le nord-ouest
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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 12:46

 

 

Le Monde.fr avec AFP Le 19.01.2015 à 12h21


Des incidents ont éclaté lundi à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, où une manifestation à l'appel de l'opposition contre la réforme de la loi électorale a dégénéré.

 

Les forces de sécurité ont eu recours au gaz lacrymogène contre plusieurs centaines de lanceurs de pierres. Des piles de pneus ont été incendiées dans la ville, survolée par deux hélicoptères de l'armée. Les forces anti-émeutes et la garde présidentielle sont mobilisées.

 

Des manifestations ont également été signalées à Goma, la principale ville dans l'est du pays, où un journaliste de Reuters a vu deux personnes au sol, touchées par balles.

 

L'opposition, qui dénonce un « coup d'Etat constitutionnel », redoute que la réforme de la loi électorale soit une manoeuvre du président Joseph Kabila afin de repousser de plusieurs années la tenue des prochaines élections, prévues pour 2016.

 

La réforme, approuvée au cours du week-end par la chambre basse du Parlement, doit être examinée au Sénat à partir de ce lundi. Elle prévoit qu'un recensement complet de la population soit menée à bien avant la tenue des prochaines élections.

 

RDC : La police a ouvert le feu sur les manifestants
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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 12:25

 

 

http://www.radiondekeluka.org   lundi 19 janvier 2015 09:28

 

Un chef milicien Antibalaka autoproclamé général, réputé pour sa puissance occulte et son extrême violence, a été arrêté samedi à Bouca à environ 300 kms dans le nord de la Centrafrique. « Rodrigue Ngaïbona alias « général » Andilo a été interpellé samedi 17 janvier à 14h 13mn à Bouca dans la préfecture de l’Ouham par le bataillon camerounais de la Minusca », a indiqué dimanche un communiqué du parquet général de la Cour d’appel de Bangui.


Le communiqué précise que « c’est en exécution du mandat d’arrêt du 18 mai 2014 lancé contre lui » que le général Andilo, recherché par la justice a été interpellé. Ce puissant chef de guerre a été arrêté à Bouca son village natal au cours d’un combat opposant ses hommes au bataillon des forces de la Mission de l’ONU pour le maintien de la paix en Centrafrique (Minusca).


Selon le Parquet de Bangui, « le général Andilo est poursuivi pour multiples infractions d’assassinats, de rébellion, de détention illégale d’armes de guerre, d’association de malfaiteurs, de viols, de pillages », précise Maurice Dibert-Dollet, Procureur général de Bangui.


Pour l’instant, Rodrigue Ngaïbona, alias général Andilo ne fait pas encore l’objet d’un mandat international, mais selon le procureur général, les faits qui lui sont reprochés peuvent aussi relever de la compétence de la Cour pénale internationale, CPI.

« Transféré dans la nuit de samedi à dimanche à Bangui, général Andilo a été immédiatement pris en charge par la Police judiciaire dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte sur les crimes commis », a indiqué Maurice Dibert-Dollet.

La coordination du mouvement Antibalaka auquel appartient ce réputé chef milicien, craint pour sa part que cette arrestation compromette le processus de la réconciliation en cours en République Centrafricaine. « Le mouvement populaire Antibalaka qui s’est transformé en parti politique, a amorcé le processus des consultations à la base et de la réconciliation. Nous dénonçons le désordre dans lequel la communauté internationale veut nous maintenir pour faire perdurer le chaos dans ce pays. Nous ne tolérerons aucune justice à double vitesse », a mis en garde Igor Lamaka, porte-parole du mouvement Antibalaka.

 
Le général Andilo est l’homme le plus craint qui est à la tête des miliciens Antibalaka qui ont lancé l’offensive du 5 décembre 2013 sur Bangui (capitale de la RCA). Son nom a été aussi cité dans l’attaque du convoi des soldats pakistanais de la Mission intégré multidimensionnelle de stabilisation de la Centrafrique, Minusca, le 9 octobre 2014 à la sortie nord de Bangui. Un soldat avait péri et plusieurs autres blessés au cours de cette attaque. Il a également été accusé d’incendie du village Bangou à 30 kms de Bouca, contraignants les habitants à se refugier en brousse depuis plusieurs mois.


La Centrafrique a connu des violences interconfessionnelles, qui ont fait des milliers de morts et poussé des milliers de citoyens à quitter le pays, en 2013-2014.

 

 

NDLR : A la vue des photos avant et après l'arrestation de ce garnement, on est atterré de réaliser qu'il a fallu autant de temps aux forces de défense et de sécurité centrafricaines et même internationales pour lui mettre la main dessus au point de crédibiliser sa pseudo réputation mystique entretenue à dessein par les anti-balakas eux-mêmes.

Arrestation d’un chef rebelle Antibalaka à Bouca en Centrafrique
Arrestation d’un chef rebelle Antibalaka à Bouca en Centrafrique
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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 03:34

 

 

Après la chute du "général" Andjilo, à quand le tour de Patrice Edouard Ngaissona et Alfred Rombault

 

Le mercredi 14 janvier 2015, au siège de la Fédération centrafricaine de football (FCF) et à grand renfort d’annonce sur radio Centrafrique, Patrice Edouard Ngaïssona, en sa qualité de Président de cette discipline, fonction qu’il a perdue depuis le 24 mars 2013 date de la perte de pouvoir de son mentor François Bozizé, a rencontré les arbitres, les secrétaires généraux des clubs des 2ème et 3ème divisions pour faire le point relatif aux problèmes de ces structures.

 

Coordonnateur national autoproclamé des anti-balaka, un groupe rebelle avec à son actif de graves crimes et des milliers de victimes, Patrice Edouard Ngaïssona a été épinglé par tous les rapports sur les violations de droits humains pendant la crise en Centrafrique par toutes ONGs spécialisées et inscrit en bonne place sur la black list des Nations Unies et des Etats Unis d’Amérique. Au mois de décembre dernier, Amnesty International qui avait réclamé son arrestation en juillet dernier, a encore insisté dans une déclaration rendue publique pour qu’il soit remis ainsi que le tristement célèbre chef anti-balaka qui sévit à Bimbo et dans la Lobaye, à la justice.

 

Après la mue d’où il sort Président d’un parti politique, Parti Centrafricain pour l’Unité et le Développement créé le 29 nov. 2014 (PCUD), Patrice Edouard Ngaïssona s’imagine désormais avoir obtenu l’absolution totale de tous ses crimes. Donc pour lui, le moment est venu de reprendre du service à la Fédération centrafricaine de football comme si de rien n’était, feignant d’ignorer sa responsabilité dans les sinistres bilans de cette structure et de passer par pures pertes les drames humains, matériel et moral qui lui sont imputés par ailleurs et qui relèvent tous de façon irréfutable de la Cour Pénale Internationale.

 

Aux seuls noms de la paix et de la réconciliation nationale, on ne saurait accepter l’inacceptable et tolérer l’intolérable. Les germes de l’impunité et de la poursuite des mêmes actes y sont contenus.

 

Interpelé entre temps par la MISCA avant d’être curieusement relâché sur pression de la présidence et placé seulement sous contrôle judiciaire depuis lors, le monsieur se sait inquiété et en sursis. Tous ses faits et gestes ne visent qu’à se protéger pour tenter de reprendre une vie « normale ». Ses gesticulations en direction de la Fédération centrafricaine de football s’inscrivent dans cette logique. Beaucoup de ses compagnons sont dans la même situation, en attendant la terrible fin judiciaire qui sera la leur mais dont ils n’en ont peut être pas encore conscience aujourd’hui et qui arrivera inexorablement.

 

Tout aussi surprenant est le silence assourdissant non seulement du ministère des sports mais aussi des dirigeants du Comité National Sportif centrafricain (CNOSCA), pourtant garants d’une certaine éthique sportive et surtout des idéaux olympiques qui prônent la paix, la tolérance et le fair-play.

 

Plus prompts à régenter la tenue des assemblées générales des fédérations sportives et à se préoccuper de la participation des athlètes centrafricains aux Jeux Olympiques ou aux Jeux Africains, l’attitude des responsables du CNOSCA confine à la complicité dans le lourd bilan de Patrice Edouard Ngaïssona.

 

L’assainissement du vaste secteur sportif centrafricain est un vaste chantier dont l’importance et l’urgence n’échappent à personne. S’y atteler c’est faire œuvre utile et de salubrité publique.

 

Pascal Bouzoukou

 

Un citoyen qui n'en finit pas de s'indigner

Le miroir aux alouettes : le cas Patrice Edouard Ngaïssona
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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 00:17

 

 

La fin de la récréation gouvernementale annoncée tambour battant par Catherine Samba-Panza, Présidente de la Transition le jeudi 15 janvier à l’issue du premier conseil de ministres de l’année 2015 a comme un air de déjà vu à l’instar de François Bozizé qui, tous les mois prétendait que la récréation était finie alors qu’il n’en était rien.

 

Le réaménagement technique du gouvernement Kamoun 1- dont l’objectif annoncé devrait consister à se séparer des ministres qui n’avaient pas atteint les résultats attendus et fixés dans leur lettre de mission – qui a été rendu public 24 heures plus tard et qui devait prendre en compte, selon les propres termes de CSP, « les entités les plus représentatives des forces vives de la nation et l’équilibre régional » n’a pas obéi à ces considérations et n’a pas donné lieu aux consultations des dites forces.

 

Les sensibilités du Premier ministre et de la Présidente Samba-Panza y sont manifestes et posent, au-delà des personnalités promues, le problème des valeurs et critères qui ont présidé au choix desdites personnalités, laissant en définitive l’impression que la compétence et l’intégrité morale ne seront en bonne place en République Centrafricaine, même pas pendant la transition supposée jeter les bonnes bases de la refondation de cet Etat qui peine à exister.

 

Le jeu de chaise musicale entre l’ancien ministre des finances et celui des télécommunications qui ont juste permuté leur portefeuille respectif est scandaleux. C’était un secret de polichinelle que le demi-frère du PM, Abdallah Kadre, n’avait jamais fait mystère du fait qu’il n’avait pas apprécié de se retrouver au ministère des télécoms dans le gouvernement André Nzapayéké. Grâce à son demi-frère Kamoun, son rêve d’occuper pleinement le portefeuille des finances dont il a toujours rêvé devient réalité. Sous le règne de Bozizé, il fut ministre délégué au budget et même un moment jeté en prison pour détournement présumé de deniers publics dans l’affaire du prêt indien et de la SONATU.  Son prédécesseur aux finances, Bounandélé-Koumba, venait pourtant à peine de faire adopter son budget par le Conseil National de Transition). L’arrivée d’Abdallah Kadre au ministère des finances pose le problème  du verrouillage des circuits financiers de l’Etat par deux parents. Par ailleurs, la nomination comme ministre délégué aux finances du DG d’Ecobank, d’un personnage comme Célestin Yanindji aussi fortement décrié sur la place de Bangui pour sa gestion contestable de cette banque et l’arnaque des clients ainsi que de la mauvaise gestion de la Fédération de football, en dit aussi long sur l’objectif assigné à un tel personnage.

 

Tout aussi scandaleux est l’arrivée à la Justice d’un parent à CSP qui en un an de gouvernement, en est à son troisième portefeuille. Si ce ne à cause de sa proximité avec Catherine Samba Panza, son maintien dans le gouvernement avec un tel turn-over, est la preuve d’une certaine incompétence ou d’une incompétence certaine. Son remplacement à la tête du ministère de la Défense par Mme Marie-Noelle Koyara, une agronome dont les questions de sécurité ne sont pas forcément les points forts, laisse quelque peu songeur.

 

Le plus sidérant dans ce prétendu réaménagement technique de ce gouvernement de transition est l’arrivée épique d’un personnage sulfureux à la tête du ministère de la sécurité publique, Nicaise Karnou Samedi en remplacement d’un Officier Général, Thierry Marie Métinkoé, pose la question suivante : soit la Présidente de transition ne connait pas cet individu, soit elle a été induite en erreur par celui ou ceux-là mêmes qui le lui ont proposé. Dans l’un et l’autre cas, c’est grave et cette nomination n’honore pas l’Etat parce que s’agissant d’un repris de justice et truand notoire. Que comprend-t-il réellement dans les questions de sécurité pour échouer à la tête de ce département ? Que le ministre sortant soit incompétent, c’est possible. Mais de là à le remplacer par un personnage de cette trempe, il n’y a qu’un pas que seules les autorités de la transition peuvent franchir. Cette nomination est à revoir dans les plus brefs délais pour éviter le pire. Faut-il rappeler que sous le régime de Michel Djotodia, il a fait l’objet d’une arrestation par le DG de la gendarmerie sous l’autorité du ministre de la sécurité d’alors, Josué Binoua, mais rapidement relâché. Aujourd’hui, est-il concevable que ce Nicaise Karnou Samedi devienne le patron de l’ancien DG de la gendarmerie actuellement inspecteur central au sein du ministère de la sécurité !

 

En annonçant avoir demandé à son Premier Ministre d’évaluer les membres de son gouvernement et de lui faire des propositions de remplacement pour les moins méritants, Catherine Samba Panza laisse supposer logiquement que ces derniers quitteront purement et simplement le gouvernement. Le problème ici c’est que entre les moins méritants, il y a encore les plus méritants qu’on fait muter pour d’autres portefeuilles où on n’a aucune certitude que leur compétence explosera cette fois-ci. Ceux qui en doutent encore peuvent se le tenir pour dit : la fin de la récréation a encore de beaux jours devant elle. Mais pour l’image du pays, la crédibilité du gouvernement et son efficacité, il est urgent de revenir sur ce réaménagement technique. Les Centrafricains ne sont pas tous pourris. Loin de là.

 

Damien Guitongo

Tribune libre : Réaménagement technique du gouvernement de transition : La récréation continue ! par Damien Guitongo
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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 21:03

 

 

Bangui, 17 janvier 2015 (RJDH) - La cheffe de l’État de transition a procédé au réaménagement technique du gouvernement. Le décret a été pris le samedi dernier. Trois personnalités ont quitté le gouvernement et trois autres sont entrées. Vingt un ministres ont gardé leurs postes et cinq changent de postes.

 

Sur instruction de la Cheffe de l’Etat de transition le 16 janvier dernier, demandant au Premier Ministre Mahamat Kamoun de procéder au réaménagement technique de son équipe, la nouvelle liste des membres du gouvernement a été rendu publique, samedi 16 janvier sur les ondes de la Radio Centrafrique.

 

Dans la forme, le gouvernement de Kamoun 2 rejoint le précédent qui avait 31 membres dont deux ministres d’Etat, deux ministres délégués et vingt et sept ministres. Mahamat Kamoun s’est entouré une fois de plus d’une équipe de 31 membres.

 

Parlant de changement, il n’y en a pas eu à proprement parler. Sinon des mutations et quelques départs.

 

Les départs

 

Trois personnalités ont été remerciées et trois autres ont fait leur entrée au gouvernement de Mahamat Kamoun.

 

Mme Gisèle Bedan quitte l’éducation nationale et l’enseignement technique et se fait remplacer par Eloi Anguimaté, qui était à la fonction publique.

 

Faustin Gabriel Mbodou (Ministre de la justice garde des sceaux chargé de la réforme judiciaire et des Droits de l’Homme) cède son portefeuille à Aristide Sokambi.

 

Le général de brigade Thierry Marie Métinkoué Ministre de la sécurité publique de l’émigration, immigration est parti au profit de Nicaise Karnou Samedi.

 

Jacob Ngaya (Ministre délégué aux finances et au budget) a cédé son portefeuille à Célestin Yanindji.

 

Changement de ministère

 

Cinq personnalités ont changé de département. Il s’agit de : Aristide Sokambi devient garde des sceaux et cède la défense à Madame Marie Noëlle KOYARA qui occupait précédemment le portefeuille des travaux publics, de l’équipement et de l’aménagement du territoire. M. Assane Abdalala Kadre quitte les postes et télécommunications pour les finances et le budget. Il permute avec Bounandele Koumba qui est désormais Ministres des Postes et Télécommunications.

 

Eloi Anguimaté va à l’éducation nationale.

 

21 personnalités gardent leur poste :

 

Ministre des transports et de l’aviation civile : Monsieur Arnaud DJOUBANE ABAZENE

 

Ministre des affaires étrangères de l’intégration africaine et de la francophonie: Monsieur Toussaint KONGO-DOUDOU

 

Ministre de l’économie du plan et de la coopération internationale : Madame Florence LIMBIO

 

Ministre du travail, de la sécurité sociale et de l’emploi : Monsieur Gaston MAKOUZANGBA

 

Ministre des eaux forets chasses et pêches : Madame Isabelle GAUDEILLE

 

Ministre de la santé et de la population : Madame Marguerite SAMBA MALIAVO

 

Ministre de l’administration du territoire de la décentralisation et régionalisation : Monsieur Modibo Bachir WALIDOU

 

Ministre du commerce de l’industrie et des petites et moyennes entreprises : Madame Gertrude ZOUTA

 

Ministre des mines et de la géologie : Monsieur Joseph AGBO

 

Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Professeur Bernard SIMITI

 

Ministre de la Communication : Monsieur Victor WAKE

 

Ministre chargé du développement du monde rural : Docteur David BANZOUKOU

 

Ministre de l’énergie et de l’hydraulique : Monsieur Jacques Médard MBOLIAEDAS

 

Ministre de la réconciliation, dialogue politique et de la promotion de la culture civique : Madame Jeannette DETOUA

 

Ministre affaires sociales et de l’action humanitaire : Madame Eugénie YARAFA

 

Ministre de l’urbanisme et des édifices publics : Docteur Jacques DEMANGA

 

Ministre de l’habitat et du logement : Monsieur Gilbert KOGBRENGBO

 

Ministre de l’environnement, de l’écologie et du développement durable : Monsieur Robert NAMSENE

 

Ministre chargé du secrétariat du gouvernement des relations avec les institutions : Monsieur Marc MOKOPETE

 

Ministre du tourisme des arts de la culture et de l’artisanat : Monsieur Romaric VOMITIADE

 

Ministre de la jeunesse et des sports : Monsieur Armel NINGATOLOUM SAYO

 

Ministre délégué à l’élevage : Monsieur Mahamat TAHÏB YAKOUB.

 

 

A six mois de la fin de la transition conformément à la décision que vient de donner le président congolais Denis Sassou Nguesso, Médiateur International de la crise centrafricaine, plusieurs interrogations sont soulevées quant aux actions que devait poser le deuxième gouvernement de Mahamat Kamoun. Quel miracle faudrait-il faire aujourd’hui pour restaurer effectivement l’autorité de l’État, désarmer les nombreux groupes armés, relancer l’économie centrafricaine en perte de vitesse et organiser des élections crédibles, transparents et démocratiques, susceptibles de sortir la RCA des crises militaro-politiques à répétition. Mais Vivien L’équipe de Mahamat Kamoun peut encore miser sur le grand forum en préparation, pour gagner le pari et s’inscrire dans le panthéon de l’Histoire centrafricaine./

 

Naim Kaelin Zamane

Catherine Samba-Panza remanie le gouvernement Kamoun 1
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