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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 22:21

 

 

 

http://www.20minutes.fr  24.01.2015 à 14:30

 

Otage libérée en Centrafrique: «Ils me disaient: "on va te tuer, on va t'égorger, on va te tuer"»

 

Claudia Priest, l’humanitaire Française enlevée lundi 19 janvier à Bangui, capitale de la Centrafrique, a été libérée le 23 janvier 2015. Avec l’un de ses collègues centrafricains libéré en même temps qu’elle, la sexagénaire a passé cinq jours aux mains des anti-balakas, des milices chrétiennes qui s'opposent aux selekas musulmans. Encore sous le choc, elle est revenue sur sa capture et ses conditions de détention.

 

«Je suis tombée, on m'a traînée au sol…»

 

Choquée par la violence de ses ravisseurs, Claudia Priest a décrit la brutalité de sa capture. «Ils étaient vraiment très menaçants, ils avaient les armes, ils avaient les poignards, ils avaient les machettes, et ils me disaient: "on va te tuer, on va t'égorger, on va te tuer"», a-t-elle déclaré à l'AFP. Peu ou prou les même propos que plus tôt dans la journée. «On m'a frappée à la tête, on me serrait tellement les bras que j'en ai des bleus. Je suis tombée, on m'a traînée au sol…», a-t-elle confié à France 2 par téléphone.

 

Quant à ses ravisseurs, «ils se sont montrés menaçants et déterminés avec toutes leurs armes». «Ils criaient beaucoup et m'ont frappée», a-t-elle expliqué à BFMTV. Elle compte encore «quelques contusions et notamment des plaies aux pieds», «mais ce n'est rien», a-t-elle ajouté.

 

Après cette capture violente, Claudia Priest a expliqué à BFMTV avoir «beaucoup parlé» avec ses geôliers. «Ils se sont rendus compte que ce que l'on faisait depuis dix ans en Centrafrique, c'était du bénévolat», pour le compte de l'ONG catholique CODIS qui opère notamment des enfants handicapés.

 

Dans un second temps, ce sont des hommes sans armes qui ont surveillé Claudia Priest et son collègue, sans que cela n'empêche «des hauts et des bas» selon elle. «Je voyais les jours passer, et même si on m'assurait que la libération était proche, passé midi on se disait que c'était fichu. La nuit paraissait toujours dangereuse car les hommes en armes pouvaient revenir.»

 

Des conditions de détention éprouvantes

 

Les deux otages étaient détenus en pleine brousse. «On était au milieu de nulle part sans pouvoir communiquer. Il n'y avait pas de réseau, ni rien. Et je me disais que s'il arrivait quelque chose, très loin de tout, de tout hôpital, là ça va être très difficile...», se souvient-elle avec angoisse.

 

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a critiqué les conditions de détention des otages. Après s’être réjoui de leur libération vendredi 23 janvier, il a condamné leurs ravisseurs, précisant que les captifs n’avaient jamais reçu les couvertures envoyées par Paris. «Ils ont eu très froid», a-t-il déploré.

 

«Je suis bien, je me sens bien, je me sens légère !»

 

Claudia Priest devrait regagner Paris dimanche 25 janvier dans l’après-midi. Elle dit savourer sa liberté retrouvée et regagner un semblant de sérénité.

 

«Je suis bien, je me sens bien, je me sens légère !», a-t-elle confié à France 2, décrivant des retrouvailles très émouvantes avec ses proches, et notamment son mari. «Il y avait aussi ma fille, mes petits-enfants, et j'étais vraiment très très émue, surtout pour mes petits-enfants qui se faisaient déjà du souci avant mon départ.»

 

 

Elle se souvient des "machettes": Claudia Priest, l'humanitaire ...

 

Centrafrique: l'ex-otage française avait été menacée de mort

 

http://www.20minutes.fr   24.01.2015 à 21:50

 

Elle se souvient des «machettes»: Claudia Priest, l'humanitaire française retenue cette semaine en otage en Centrafrique, raconte à l'AFP avoir été menacée de mort par ses ravisseurs, des miliciens qui ne lui font toutefois pas oublier une population qu'elle «aime».

 

Enlevée lundi à Bangui en même temps qu'un employé centrafricain de la même ONG, lui aussi libéré, elle a retrouvé la liberté vendredi. Elle doit être rapatriée dimanche en France.

 

La Française, arrivée en Centrafrique le 6 janvier pour une mission de deux semaines pour le compte de l'ONG médicale catholique CODIS (Coordination diocésaine de la santé), avait été emmenée dans le quartier Boy-Rabe, fief des miliciens chrétiens anti-balaka dans la capitale, puis à une quinzaine de km dans la brousse à l'arrière de ce quartier.

 

Q: Comment vous sentez-vous? On imagine que c'est un soulagement.

 

R: Un très gros soulagement. Je n'y croyais pas du tout. C'est simplement quand j'ai vu Monseigneur Nzapalainga (l'archevêque de Bangui), (...) je l'ai pris dans mes bras, il m'a pris dans ses bras, là j'ai dit: +c'est bon+.

 

Q: Comment l'enlèvement a-t-il eu lieu?

 

R: Nous roulions tranquillement (...) Tout d'un coup il a surgi devant nous des gens avec des mitraillettes, des bonnets avec des insignes comme ça un peu bizarres, qui nous ont demandé de nous arrêter. On était vraiment mis en joue.

 

Q: Comment étaient les ravisseurs?

 

R: Ils étaient vraiment très menaçants, ils avaient les armes, ils avaient les poignards, ils avaient les machettes, et ils me disaient +on va te tuer, on va t'égorger, on va te tuer+.

 

Ils m'ont frappée, ils m'ont traînée parce que je suis tombée forcément, ils m'ont traînée, emmenée jusqu'à une carrière un peu loin là sur la colline. Ensuite nous avons marché, sur au moins 15 km, nous avons marché des heures et des heures, ils m'ont mis quelque chose pour qu'on ne reconnaisse pas que j'étais française.

 

Q: Comment avez-vous vécu les journées de captivité?

 

R: J'espérais tous les jours, chaque soir on voyait le soleil se coucher, on se disait +peut-être demain, peut-être demain+. Et dès que je voyais midi, une heure passer, je me disais +non, la journée est terminée, c'est fini, on est reparti pour une journée supplémentaire+.

 

Si bien qu'hier j'avais décidé, au bout de cinq jours de captivité, je leur ai dit: +Ecoutez, moi ça suffit, je ne veux plus vous entendre, je reste sur ma paillasse avec juste de l'eau, je ne m'alimente pas, je ne vous parle plus. Tant que l'on ne me dira pas 'tu es libre', je ne veux plus rien entendre+. Je crois que ça les a fait réfléchir, parce que j'étais déjà très fatiguée, malade avec des plaies qu'ils ne pouvaient pas soigner, je n'avais rien pour me soigner. Et donc je crois que ça leur a fait peur.

 

Q: Comment avez-vous appris que vous alliez être libérée?

 

R: Moi j'étais sur ma paillasse de briques, ils sont venus vers moi, deux sont venus vers moi et ils m'ont dit: +maman (expression utilisée à l'adresse d'une femme plus âgée en Afrique), ça y est, tu es libre+. Je ne les croyais pas.

 

Q: Cet événement a-t-il changé votre vision du pays et peut-il avoir un impact sur votre engagement futur ici ?

 

R: Moi personnellement je ne veux pas pénaliser la population qui m'a vraiment portée, qui m'a vraiment soutenue. Les villageois que j'aime, que j'aime profondément, comme ma famille, ils le savent, ils le savent. Je ne veux pas pénaliser ces gens-là pour une poignée de rats malfaisants.

 

Propos recueillis par Emilie IOB

 

 

OTAGES  Mais Claudia Priest a été «choquée» par la violence de son enlèvement...

 

Libérée, l'humanitaire française enlevée en Centrafrique se sent «légère»

 

http://www.20minutes.fr   24.01.2015 à 00:27

 

Le nombre d'otages français dans le monde retombe à zéro. Claudia Priest, la Française enlevée lundi à Bangui, la capitale de Centrafrique, est libre, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius ce vendredi en début de soirée.

 

Un collègue centrafricain de Claudia Priest enlevé en même temps qu'elle a également été libéré, a précisé l'entourage du ministre, ajoutant que Laurent Fabius s'était entretenu par téléphone avec la Française, qui « va bien ».

 

« Je remercie le gouvernement centrafricain, les autorités religieuses et notamment l'archevêque de Bangui qui a activement contribué à sa libération », a indiqué Laurent Fabius dans un communiqué, sans fournir plus de détails sur les modalités de cette libération.

 

«On m'a frappé à la tête»

 

«Je suis bien, je me sens bien, je me sens légère et surtout je suis contente d'être sortie de cette brousse», s'est-elle réjouie sur France 2 dans la soirée. «On était au milieu de nulle part sans pouvoir communiquer, il n'y avait pas de réseau ni rien», a-t-elle précisé. En revanche, elle s'est dit «choquée» par la brutalité de son enlèvement. «On m'a frappée à la tête, on me serrait tellement les bras que j'en ai des bleus. Je suis tombée, on m'a traînée au sol».

 

Claudia Priest, 67 ans, et un autre employé humanitaire centrafricain avaient été enlevés lundi à Bangui par des miliciens anti-balaka. Une employée expatriée de l'ONU avait été enlevée le lendemain, et libérée après avoir été retenue quelques heures par des anti-balaka.

 

Ces derniers sont des milices principalement chrétiennes qui se sont formées pour lutter contre les rebelles, essentiellement musulmans, de la coalition Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 avant d'en être chassée en janvier 2014. Les deux camps sont accusés d'avoir commis de graves exactions.

 

L'humanitaire française raconte ses conditions de détention en Centrafrique

 

http://www.lefigaro.fr  24/01/2015 à 16:08

 

«Je me sens bien, je me sens légère. Et surtout je suis contente d'être sortie de cette brousse.» Ces paroles prononcées par Claudia Priest sur France 2 résument avec simplicité l'état d'esprit de l'humanitaire française, retenue en otage depuis lundi jusqu'à sa libération, vendredi. Claudia Priest est soulagée car, comme elle le raconte, ces quelques jours de détention ont oscillé entre espoir et peur. Peur de la violence, peur des armes, peur de ne jamais rentrer chez elle.

 

Au début de sa détention, l'humanitaire de 67 ans a été violentée par ses ravisseurs, des miliciens anti-balaka, qui se sont montrés particulièrement menaçants. «On m'a frappée à la tête. On me serrait tellement les bras que j'en ai des bleus», se souvient-elle. «J'étais choquée et je pensais à ma famille qui ne voulait pas que je parte.» Pour autant, la Française a beaucoup échangé avec ses preneurs d'otages. Ces derniers ont consulté ses «dossiers de travail». «Ils se sont rendus compte de ce que l'on faisait depuis 10 ans en Centrafrique, que c'était du bénévolat» pour le compte de l'ONG Catholique CODIS qui opère des enfants handicapés notamment», explique-t-elle.

 

«Dès qu'on voyait midi arriver, on se disait: “C'est fichu.”»

 

Par la suite, elle a été séquestrée avec un collègue par des hommes non armés qui lui promettaient sa libération. «Il y a eu des hauts et des bas», confirme-t-elle au micro de BFMTV. «Tous les matins on se levait avec de l'espoir. Et dès qu'on voyait midi arriver, on se disait: “C'est fichu.” Et la nuit tombait.» La nuit qui, pour Claudia Priest, était un moment particulièrement inquiétant. «La nuit me paraissait toujours dangereuse, parce que je ne savais pas ce qui allait se passer. Est-ce que quelqu'un d'autre allait encore arriver avec des armes?» Les armes étaient absente de l'endroit où était retenue la Française. Mais une fois la nuit tombée, Claudia Priest craignait toujours «que ceux qui avaient les armes viennent dans la nuit accomplir une sale besogne».

 

L'humanitaire voit dans cet enlèvement un acte inquiétant pour l'avenir des ONG. «Ce n'était jamais arrivé jusqu'alors, mais maintenant qu'ils ont commencé, je ne sais pas s'ils envisagent d'autres façons de faire», s'interroge-t-elle. Claudia Priest rappelle que «de toutes façons, les humanitaires, ici, en Centrafrique, ont déjà donné beaucoup» et sont devenus la cible des milices. «C'est vraiment dommageable», conclut-elle.

 

CENTRAFRIQUE : Claudia Priest, enlevée le 19 janvier en Centrafrique, revient sur sa captivité et confie sa joie de retrouver la liberté...
CENTRAFRIQUE : Claudia Priest, enlevée le 19 janvier en Centrafrique, revient sur sa captivité et confie sa joie de retrouver la liberté...
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 22:28

 

 

 

CONVENTION REPUBLICAINE POUR LE PROGRES SOCIAL (CRPS)

 


Une nouvelle page de l’histoire est en train de s’écrire dans notre pays. En l’espace d’un mois et une semaine seulement, trois événements majeurs se sont déroulés en Centrafrique

 :
1/L’arrestation et la libération du chef rebelle tchadien ABDEL KADER BABA LADE.


Ce dernier avait été arrêté par la MINUSCA le 08 décembre 2014 à 9 Km de Kabo avant d’être livré le 11 décembre 2014 aux autorités judiciaires centrafricaines qui avaient immédiatement confié son dossier à un juge d’instruction pour des crimes commis sur le territoire centrafricain entre 2007 et 2012 (massacres de populations civiles, tortures, pillages, incendies volontaires etc...).

 

A la surprise générale et contre toute attente, la population apprendra qu’il avait été extradé dans son pays au Tchad en vertu d’un mandat d’arrêt international délivré par cet Etat.

 

Les autorités centrafricaines avaient parlé d’extradition. En réalité, il s’agissait d’une libération et d’une remise d’un criminel à un Etat tiers. L’Etat centrafricain sur le territoire duquel les crimes de BABA LADE ont été commis a violé sa propre légalité interne et ses engagements internationaux au détriment des victimes centrafricaines.


L’accord d’extradition entre les Etas membres de la CEMAC du 28 janvier 2004 derrière lequel s’abrite le parquet de Bangui pour justifier cette libération indique que « la Partie requise peut refuser d’extrader l’individu réclamé à raison d’une infraction qui, selon sa législation, a été commise en tout ou en partie sur son territoire » (article 6 alinéa 1).

 

Cette disposition est renforcée par l’article 382 alinéa 3 du Code de procédure pénale centrafricain qui dispose : « L’extradition n’est pas accordée : …Lorsque les crimes ou délits ont été commis sur le territoire de la République ».

 

Or toutes les infractions pour lesquelles BABA LADE est prétendument poursuivi au Tchad ont été commises sur le territoire centrafricain.

 

Cet accord stipule qu’ « une Partie requise peut refuser d’extrader un individu réclamé si cet individu fait l’objet de sa part de poursuites pour l’infraction ou les infractions à raison desquelles l’extradition est demandée » (article 7).


Or des poursuites étant engagées par la justice centrafricaine contre BABA LADE, celle-ci ne peut se dessaisir au profit des juridictions tchadiennes territorialement incompétentes.


L’extradition est soumise à une procédure particulière et l’accord prévoit que « … la loi pénale de la partie requise est seule applicable à la procédure de l’extradition… » ( article 11).

 

Or en l’espèce aucune disposition du code de procédure pénale centrafricain sur l’extradition n’a été respectée : absence de notification, absence d‘avis ou d’arrêt d’extradition de la chambre d’accusation de la Cour d’Appel etc…

 

Autrement dit, cette libération de BABA LADE est juridiquement un déni de justice et politiquement une abdication de la souveraineté nationale. Elle consacre l’impunité qui est préjudiciable au retour de la paix et constitue une insulte à la mémoire des victimes.


La CRPS exige que la lumière soit faite sur les raisons de cette libération opérée au préjudice des intérêts des victimes.

 

2/L’arrestation de DOMINIC ONGWEN et son transfert à la Cour Pénale Internationale. Dominic ONGWEN est l’un des principaux chefs de la sanguinaire rébellion ougandaise de la LRA. Il a été arrêté le 03 janvier 2015 dans la périphérie de Sam Ouandja et transféré le 20 janvier 2015 au centre de détention de la Cour Pénale Internationale de la Haye.

 

Cette rébellion, depuis sa création aux alentours de 1987 avait tué plus de 100.000 personnes et enlevé 60.000 enfants en Afrique Centrale dont notre pays.


Nos populations de l’Est ont souffert pendant plus d’une décennie des atrocités de cette rébellion : assassinats, mutilations, incendies de villages, pillages, viols, enrôlement forcé d’enfants mineurs, esclavage sexuel, etc…

 

La CRPS félicite la MINUSCA et les autorités centrafricaines dont les efforts ont permis cette arrestation et ce transfert. Elle salue leur engagement mutuel pour la justice et la lutte contre l’impunité.

 

C’est un impératif de justice que cet individu réponde des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dont nos paisibles populations ont été victimes pendant plusieurs années.

 

C’est un fait historique majeur : pour la première fois, un criminel arrêté sur le territoire national pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité est transféré directement à la Cour Pénale internationale. Ce fait doit être considéré comme un signal fort dans la lutte contre l’impunité dans notre pays.

 

3/L’arrestation de Rodrigue NGAÏBONA alias ANDJILO et la prise d’otages


Le 17 janvier 2015, le « général » autoproclamé des Anti-Balaka Rodrigue NGAÏBONA alias « Andjilo » a été arrêté par la MINUSCA à Bouca et transféré à Bangui. Il a été remis à la justice centrafricaine et gardé à vue à la Section des Recherches et d’investigations de la Gendarmerie (SRI) pour enquêtes. Les crimes imputés à « Andjilo » (assassinats, tortures, pillages, incendies de villages etc…) sont d’une gravité telle que l’Etat doit prendre toutes les dispositions afin qu’il réponde de ses actes devant la justice.

 

Pour faire échec à la justice et lui assurer une impunité totale, ses partisans et ses parents avaient pris en otage des religieux qu’ils continuent de garder en vue d’obtenir en échange sa libération, suivant ainsi l’exemple des partisans d’Abdoulaye MISKINE qui, dans un passé très récent a été libéré en échange de la libération des otages camerounais, centrafricains et polonais.

 

Les forces négatives sont en train d’instaurer dans notre pays une nouvelle stratégie qui relève du terrorisme : la prise d’otages étrangers comme arme pour assurer leur impunité.


Il s’agit d’une pratique qui doit être condamnée avec la dernière rigueur. L’Etat ne doit en aucun cas céder au chantage pour ne pas créer un précédent.

 

La CRPS renouvelle ses félicitations à la MINUSCA. Cette arrestation fait partie intégrante de son mandat.

 

Elle rejette l’amalgame fait par les Anti -Balaka qui font de l’impunité un préalable pour leur participation au Forum de réconciliation nationale.

 

La CRPS dit oui au forum inclusif de réconciliation nationale sans préalable. La CRPS dit non à l’impunité.

 

La lutte contre l’impunité est une composante majeure pour la résolution de la crise et le retour de la paix. Elle est non négociable.

 

Au regard de ce qui précède, la CRPS :

 

1/ Exige du Gouvernement que la lumière soit faite sur la libération de BABA LADE et demande au Conseil National de Transition (CNT) de l’interpeler à ce sujet.
 

2/ Félicite la MINUSCA et les Autorités de Transition pour les efforts qui ont abouti à l’arrestation de Dominic ONGWEN et à sa remise à la Cour Pénale Internationale.
 

3/ Félicite la MINUSCA pour l’arrestation de Rodrigue NGAÏBONA alias ANDJILO et encourage le Gouvernement et les autorités judiciaires à ne pas céder au chantage.

 

4/ Condamne fermement la prise d’otages et exige leur libération immédiate et sans condition.


Bangui le 22 Janvier 2015

 

Le Président

 

Me Nicolas TIANGAYE

 

DECLARATION DE LA CRPS SUR L’IMPUNITE
DECLARATION DE LA CRPS SUR L’IMPUNITE
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 19:04

 


Ouagadougou AFP / 22 janvier 2015 18h56 - L'élection présidentielle et les législatives se tiendront simultanément le 11 octobre prochain au Burkina Faso, a affirmé jeudi le président Michel Kafando, mettant un terme aux discussions sur le futur calendrier électoral burkinabè.


Lundi, partis politiques, gouvernement et Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avaient proposé deux dates pour la tenue concomitante des deux scrutins: le 20 septembre ou le 11 octobre.


Le gouvernement a finalement décidé d'organiser les élections couplées présidentielle et législatives le 11 octobre 2015, a indiqué M. Kafando, qui s'exprimait en marge d'une rencontre avec les patrons des médias au palais présidentiel.

Selon lui, la date du 20 septembre, que préférait la plupart des acteurs, n'a pas été retenue parce que c'est la période des pluies, correspondant aux travaux champêtres, ce qui aurait pu provoquer des difficultés d'organisation et une éventuelle abstention.


Le Burkina Faso vit une période de transition démocratique depuis la chute du président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir le 31 octobre par une insurrection populaire après 27 ans de règne.


Cette transition, incarnée par le binôme Michel Kafando-Isaac Zida - un ancien diplomate devenu président intérimaire et un Premier ministre également lieutenant-colonel -, doit s'effacer après l'élection d'un nouvel exécutif.


Nous mettons un point d'honneur à réussir ces élections car elles constituent l'objectif final de la transition, a assuré M. Kafando ajoutant que son équipe remettra officiellement le pouvoir à un gouvernement démocratiquement élu en novembre 2015.

Le président burkinabè a cependant définitivement exclu le vote de ses millions de compatriotes vivant hors du Burkina, bien qu'une disposition en ce sens ait été inscrite dans la Constitution depuis 2005, sans jamais été appliquée.


Le budget des élections présidentielle et législatives couplées a été fixé à 50,6 milliards de francs CFA (env 77 millions d'euros), dont 25,6 milliards FCFA (env 39 millions d'euros) sont à trouver auprès des bailleurs internationaux.



(©)

 

 

NDLR : A quand celles de la RCA ?

Burkina : la présidentielle et les législatives se tiendront le 11 octobre
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 18:55

 

 

Centrafrique: Les ex-Séléka de Ndélé, Bria et Kaga-Bandoro protestent contre les consultations à la base

 

Bangui, 22 janvier 2015 (RJDH) Les combattants de l’ex-Séléka, présents dans les zones comme Bria (Haute-Kotto), Ndélé (Bamingui-Bangoran) et Kaga-Bandoro dans la Nana-Gribizi s’opposent aux consultations à la base, devant être menées dans leurs localités en prélude au grand forum inter centrafricains. Ils conditionnent les consultations à la base à la fin de la rencontre de Nairobi, prévue pour prendre fin le 24 janvier prochain.

 

Joint par le RJDH  à Ndélé, un habitant décrit l’ambiance qui n’est pas favorable à l’accueil des facilitateurs des consultations à la base. La décision du refus de l’équipe a été arrêtée lors d’une réunion hier à la Mairie de Ndélé.

 

« Les autorités civiles locales étaient favorables aux consultations à la base. Mais, après une réunion tenue le 21 janvier à la mairie de la ville, les hommes armés ont brandi leur refus. Selon eux, la réunion de Nairobi doit d’abord prendre fin le 24 janvier prochain avant de parler de celle de Bangui », a confié un habitant de Ndélé.

 

Même son de cloche à Kaga-Bandoro. « Les gens sont partis à Nairobi discuter de la paix. Le gouvernement et la présidence veulent encore organiser d’autres rencontres ici en Centrafrique. Nous attendons tout d’abord de voir ce qui va sortir de la rencontre du Kenya pour donner notre position », raconte-t-on dans les milieux proches de l’ex-coalition Séléka de Kaga-Bandoro.

 

Par contre à Bria, l’aile militaire et l’aile de l’ancienne coalition Séléka se déchirent sur la participation oui ou non aux consultations à la base. « La ville de Bria vit au rythme des consultations à la base et du forum inter centrafricains. Les différentes entités se préparent depuis que les consultations à la base sont annoncées. Mais c’est au niveau des ex-Séléka que des oppositions sont encore visibles. L’aile militaire, contrairement à l’aile politique, refuse toute tentation de pourparlers tant que Nairobi n’aura pas encore terminé et de montrer au public ses résultats », a raconté au RJDH, un habitant contacté dans la ville.

 

Ces oppositions interviennent au lendemain du lancement officiellement des consultations à la base, avec le départ des facilitateurs dans les provinces de Centrafrique. Les consultations populaires sont prévues pour prendre fin le 15 février 2015, selon un communiqué gouvernemental./

 

RJDH

 

 

Bangui : Lancement des travaux de haute intensité de main d’œuvre dans les arrondissements de Bangui

 
Bangui, 22 janvier 2015 (RJDH)--Le lancement des travaux  de réhabilitation des  voies et de drainage, dans certains arrondissements a été fait ce matin par la présidente de transition Catherine Samba-Panza. Ces Travaux de haute intensité de main d’œuvre (THIMO), vont être réalisés dans tous les arrondissements de la capitale à l'exception du 7ème arrondissement.

 

L'une des activités est la création de fossé-maçonnée le long de voie réhabilitée dans les arrondissements de Bangui. Ces activités vont également concernées  la construction d’un pont au quartier Sapeké, reliant le 6ème et le 2ème arrondissement de Bangui.

 

Pour le Ministre des travaux publics, de l’équipement et de l’aménagement du territoire, Laurent Clair Malefou, la réalisation de ces travaux de haute intensité de mains d’œuvres est rendue possible grâce à l’appui de la Banque Mondiale à hauteur de 4 milliard de Fcfa et seront exécutés par des entreprises nationales avec la main d’œuvre locale. 

 

L’approche qui est visé dans le cadre de ces travaux, selon le représentant résidant de la Banque Mondiale, Ibrahim Midou, est d’atténuer la vulnérabilité des jeunes désœuvrés en proie à la violence et aussi de contribuer à la réinsertion économique et sociale de ces jeunes.

 

La jeunesse du 6ème arrondissement de Bangui et particulièrement celle de quartier  Kpètènè a décidé désormais  de tourner la page de la violence et s’engage dans la construction de la paix. Un monument de la Paix a été inauguré au croisement « Oubangui » à l’entrée des 92 logements en marge de ce lancement.

 

Le lancement des travaux de réhabilitation et de drainage intervient au moment où les habitants de la capitale centrafricaine, se plaignent de la dégradation des infrastructures routières./

 

RJDH


 

Mboki : Un chef de groupe tué par une bande armée non identifiée
 

Obo, 22 janvier 2015 (RJDH)- Un chef de groupe au village de Manda situé à 55 kilomètres de la ville de Mboki (sud-est), a été tué et son corps  brûlé par un groupe de personnes non identifiées, le mardi 16 janvier. Cet incident était survenu alors que la victime était en  partie de chasse. L’annonce a été faite par l’un de ces chasseurs.

 

L'homme tué, faisait partie des six personnes qui étaient allée à la chasse. D'après les témoignages d'un membre de la famille, les agresseurs ont tiré sur la victime avant de brûler son corps. « Nous avons constaté des traces de balles sur son corps », s’est-t-elle indignée.

 

Une autre source qui a également pris part à cette partie de chasse, a fait savoir que les agresseurs seraient des soudanais. « Ils sont assimilés à des braconniers soudanais, ils portaient des armes automatiques. Des tirs sporadiques ont été entendus dans la brousse. C’est suite à ces détonations que notre collaborateur a trouvé la mort. Ils l’ont brûlé par la suite », a relaté le témoin.

 

Le corps a été inhumé à 25 kilomètres du village de Manda. Cette nouvelle a paniqué la population des villages environnants./

 

Riccardo Dimanche


 

Bambari : Les activités ont repris depuis une semaine après les dernières violences
 

Bambari, 22 janvier 2015 (RJDH)--Les activités commencent à reprendre dans la ville de Bambari (centre), depuis une semaine. Les écoles ont ouvert leurs portes, des trafics viennent et partent de ce chef-lieu de la préfecture de la Ouaka, ont affirmé certains habitants joints par le RJDH ce jeudi 22 janvier 2015.

 

Les cours ont repris au Lycée de Bambari, les écoles de Maïdou, de l’Elevage et de Saint Christophe ont repris les cours. La circulation des véhicules et des personnes commence effectivement à reprendre. Les petits commerces et les établissements de vente ont repris. C’est le témoignage d’Idjé Adamou, responsable de la communauté peule de la ville de Bambari.

 

Il a également précisé que certains coins le quartier Akpé et le secteur d’élevage restent  sinistres et calmes à cause des hostilités qu’avait connues les habitants de cette partie de la ville qui ont trouvé refuge désormais au site des déplacés, voisinant du camp de la SANGARIS  et celui de la gendarmerie. 

 

D’autres sources expliquent que les quartiers Bornou et Adji majoritairement musulmans, a commencé à retrouver la bonne ambiance qu’avait la ville de Bambari avant la crise.

 

Alors que les choses semblent bien aller à Bambari, il aurait une tension dans le village de Ngakobo. Les sources interrogées sur cette nouvelle affirment ne pas être en possession d’informations fiables./

 

Thierry Messongo

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 18:33


 

Bangui, 22 janvier 2015 (RJDH)--La française de soixante-sept ans et le religieux prisent en otage le lundi dernier sont toujours retenus par les Anti-Balaka. Les négociations conduites par l’archevêque de Bangui Dieudonné Nzapalaïnga n’ont encore rien donnée.

 

Les Anti-Balaka n’ont toujours pas libéré les deux otages. Selon des sources bien informées, les combattants exigent toujours la libération de Andjilo avant celle des otages. Une source proche de l’archevêché de Bangui contactée par le RJDH a confié que les négociations sont stables « c’est le statu-quo dans les négociations. Rien n’est encore clair sur la libération des otages. Ils continuent de réclamer la libération de Andjilo ».

 

De sources non officielles, le processus de la libération des otages serait compliqué par des proches de Andjilo, cela contre la volonté des leaders officiels des Anti-Balaka qui seraient favorables à la libération des otages.

 

Le porte-parole des Anti-Balaka Igor Lamaka, joint par le RJDH, n’a pas souhaité se prononcer. Dans un communiqué, le PCUD parti crée par les Anti-Balaka s’est insurgé contre la réaction du Ministre de sécurité publique qui qualifiait la réaction des Anti-Balaka comme un acte terroriste.

 

Au moment où nous mettons sous presse, les leaders de la plate-forme religieuse sont réunis à la Cathédrale pour discuter d’une stratégie commune. Selon nos sources, cette réunion sera sanctionnée par une déclaration des leaders religieux./

 

Vivien Ngalangou

Centrafrique: Les deux otages toujours retenus par des Anti-Balaka
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 18:28

 

 

Bangui, 22 janvier 2015 (RJDH) Les combattants de l’ex-Séléka, présents dans les zones comme Bria (Haute-Kotto), Ndélé (Bamingui-Bangoran) et Kaga-Bandoro dans la Nana-Gribizi s’opposent aux consultations à la base, devant être menées dans leurs localités en prélude au grand forum inter centrafricains. Ils conditionnent les consultations à la base à la fin de la rencontre de Nairobi, prévue pour prendre fin le 24 janvier prochain.

 

Joint par le RJDH  à Ndélé, un habitant décrit l’ambiance qui n’est pas favorable à l’accueil des facilitateurs des consultations à la base. La décision du refus de l’équipe a été arrêtée lors d’une réunion hier à la Mairie de Ndélé.

 

« Les autorités civiles locales étaient favorables aux consultations à la base. Mais, après une réunion tenue le 21 janvier à la mairie de la ville, les hommes armés ont brandi leur refus. Selon eux, la réunion de Nairobi doit d’abord prendre fin le 24 janvier prochain avant de parler de celle de Bangui », a confié un habitant de Ndélé.

 

Même son de cloche à Kaga-Bandoro. « Les gens sont partis à Nairobi discuter de la paix. Le gouvernement et la présidence veulent encore organiser d’autres rencontres ici en Centrafrique. Nous attendons tout d’abord de voir ce qui va sortir de la rencontre du Kenya pour donner notre position », raconte-t-on dans les milieux proches de l’ex-coalition Séléka de Kaga-Bandoro.

 

Par contre à Bria, l’aile militaire et l’aile de l’ancienne coalition Séléka se déchirent sur la participation oui ou non aux consultations à la base. « La ville de Bria vit au rythme des consultations à la base et du forum inter centrafricains. Les différentes entités se préparent depuis que les consultations à la base sont annoncées. Mais c’est au niveau des ex-Séléka que des oppositions sont encore visibles. L’aile militaire, contrairement à l’aile politique, refuse toute tentation de pourparlers tant que Nairobi n’aura pas encore terminé et de montrer au public ses résultats », a raconté au RJDH, un habitant contacté dans la ville.

 

Ces oppositions interviennent au lendemain du lancement officiellement des consultations à la base, avec le départ des facilitateurs dans les provinces de Centrafrique. Les consultations populaires sont prévues pour prendre fin le 15 février 2015, selon un communiqué gouvernemental./

 

RJDH

Centrafrique: Les ex-Séléka de Ndélé, Bria et Kaga-Bandoro protestent contre les consultations à la base
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 18:15

 

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE GOUVERNEMENTAL

 

Le Gouvernement tient à nouveau à condamner l’enlèvement et la détention par les Anti-Balaka de l’humanitaire française Claudia Priest et de son collègue centrafricain, le frère Gustave Reyhossé. 

 

Il réaffirme son soutien à leurs familles, rappelle sa détermination et la mobilisation sans relâche des services de l’État pour obtenir leur libération. 

 

Par ailleurs, le Gouvernement demeure préoccupé par le sort des deux otages à cause des conditions très éprouvantes de leur captivité et déplore vivement le traitement dégradant que leur font subir les preneurs d’otages, notamment à Madame Priest, dont les lunettes auraient été confisquées. 

 

Le Gouvernement rappelle aux uns et aux autres qu’il ne cédera, d’aucune manière, au chantage et invite les preneurs d’otages à ne pas persister diaboliquement sur cette voie de la perdition qui ne pourrait qu’aggraver leur situation.

 

Fait à Bangui, le 22 janvier 2015 

 

Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement.  

 

_____________________________________________________

Georges Adrien POUSSOU

Ancien Ministre  

Tél: +33 6 47 68 75 77

       +236 72 66 40 46

 

 

 

Deuxième communiqué du gouvernement au sujet des otages
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 18:06

 

 

22/01/2015

 

Le Secrétariat Général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a appris avec stupéfaction la prise en otage par des miliciens armés de deux humanitaires, dont une Française de 67 ans, travaillant pour le compte de l'ONG médicale catholique Coordination diocésaine de la santé (CODIS) ; ainsi que d’une employée de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA).


Face à ces actes inacceptables, le Secrétariat Général de la CEEAC exprime sa vive préoccupation et son indignation face à cette prise d’otage. Il condamne avec la plus grande fermeté ces agissements barbares qui viennent remettre en cause les efforts en cours en vue d’une paix durable en République Centrafricaine.

Le Secrétariat Général exige ainsi la libération immédiate et sans condition des otages concernés.


Il exprime aussi sa solidarité et sa sympathie aux organisations et familles des personnes enlevées.

 
Le Secrétariat Général encourage et soutient les actions initiées par divers acteurs, en vue de permettre aux otages de recouvrer rapidement la liberté.


Le Secrétariat Général de la CEEAC suit de près l’évolution de la situation générale en République Centrafricaine et réitère sa disponibilité entière à contribuer aux efforts coordonnés des acteurs centrafricains et de la communauté internationale en vue du rétablissement de la paix et la sécurité en RCA.


Fait à Libreville, le 20 Janvier 2015

La CEEAC condamne les prises d'otage en République centrafricaine
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 18:03

 

 

 

Communiqué de presse de l'UDPP

L'UDPP condamne les prises d'otages de Bangui
L'UDPP condamne les prises d'otages de Bangui
L'UDPP condamne les prises d'otages de Bangui
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 17:55

 

 

 

Tanguy Berthemet  Le Figaro 20/01/2015 à 18:59

 

En moins de vingt quatre heures, deux expatriées, une Française et une Irakienne, ont été kidnappées à Bangui par des Anti-Balaka, une milice chrétienne qui sévit en Centrafrique. L'arrestation samedi par les soldats de l'ONU du général Andjilo, l'un des principaux chefs Anti-Balaka, est au centre de ces nouvelles tensions dans la capitale. «Les ravisseurs n'ont qu'une revendication: la libération d'Andjilo», souligne un proche du dossier.

 

Le premier rapt est intervenu lundi matin. La voiture de Claudia Priest, 67 ans, est arrêtée par des hommes armés dans le quartier de Fou, au nord de Bangui. Cette Française est alors en route avec deux prêtres centrafricains pour Imohoro, un village à cinquantaine de kilomètres de la capitale où Claudia Priest a fondé une association caritative il y a une dizaine d'années. Elle est ensuite emmenée et séquestrée, avec l'un des prêtres centrafricains.

 

Mardi matin, les miliciens frappaient à nouveau. Peu avant 9 heures, ils interceptaient un minibus des Nations unies à quelques centaines de mètres de l'aéroport international de Bangui. Une employée civile de l'organisation, de nationalité irakienne, était capturée. Selon une source à Bangui, cette femme serait détenue avec Claudia Priest et le prêtre sur les hauteurs de Boye Rabe, un quartier de Bangui connu pour être un fief des Anti-Balaka. «Les deux rapts sont liés. Les ravisseurs se sont rendu compte que ce n'était pas la France qui détenait le général Andjilo mais l'ONU. Ils ont donc cherché quelqu'un de l'ONU», résumait un membre de l'organisation peu avant la libération de l'employée.

 

« Il y a eu une ouverture pour une libération très rapide des deux otages mais elle s'est refermée »

 

Un fonctionnaire centrafricain

 

Des négociations se poursuivaient conduites par l'archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, l'ambassade de France et Patrice-Édouard Ngaïssona, le coordinateur des Anti-Balaka. «Il y a eu une ouverture pour une libération très rapide des deux otages mais elle s'est refermée», assure un fonctionnaire centrafricain. Les auteurs du rapt se seraient brusquement raidis après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une photo montrant le général Andjilo aux mains de soldats de l'ONU, torse nu et entravé. Rodrigue Ngaïbona, alias Andjilo, est considéré comme l'un des principaux chefs des Anti-Balaka mais aussi l'un des plus violents. Il avait été arrêté samedi à Bouca, dans l'ouest du pays, où il s'était réfugié après avoir fui Bangui.

 

Pour beaucoup, ces enlèvements sont les conséquences d'un premier kidnapping. Mi-octobre, les proches du chef de guerre d'Abdoulaye Miskine, un temps lié à la Séléka, une milice à majorité musulmane, avaient capturé un prêtre polonais Mateusz Dziedzic. Ils avaient exigé en échange la libération de leur leader, détenu au Cameroun. Avec succès. Abdoulaye Miskine a retrouvé la liberté fin novembre. «Cette négociation fut une erreur. Nous redoutions qu'elle donne des idées à d'autres. Et que les miliciens prennent l'habitude d'enlever des civils pour faire pression. Sinon nous serons vite obligés de partir, d'autant que les derniers enlèvements ont eu lieu en plein centre-ville», analyse un responsable humanitaire

Lu pour vous : Centrafrique : ces rapts d'expatriées qui inquiètent Bangui
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