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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 20:22

 

 

 

http://www.ouest-france.fr    Vannes - 11/02/ 2015  -

 

En Centrafrique, des unités du 3e Régiment d’infanterie de marine, de Vannes, ont participé, avec des casques bleus marocains, à la reprise de la ville de Bria.

 

Mardi matin, vers 5 h, des casques bleus marocains de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) ont lancé une opération dans la ville de Bria, à l’est du pays. Les casques bleus étaient appuyés par une colonne de forces françaises du groupement Korrigan, dont des marsouins du 3e Régiment d’infanterie de marine, de Vannes.

 

Reprendre le contrôle

 

L’objectif était de restaurer l’autorité du gouvernement en reprenant le contrôle, selon le communiqué du ministère français de la Défense, « de bâtiments appartenant à l’État illégalement occupés par des miliciens du FPRC (Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique) ».

 

Des combats très violents

 

Selon le ministère, les casques bleus se sont heurtés aux miliciens « qui ont ouvert le feu ». « À la demande de l'Onu », les militaires français ont alors soutenu les casques bleus. Les combats « très violents », selon un habitant de Bria cité par l’AFP, se sont prolongés pendant plusieurs heures. « La préfecture, le commissariat et l’ensemble des autres édifices publics ont été libérés puis fouillés », précise le ministère.

 

Sept miliciens tués

 

Les affrontements qui auraient fait sept morts parmi les miliciens, selon Jeune Afrique, ont « cessé en fin de matinée ». Il n’y a pas de pertes du côté des forces françaises et de l'Onu. « Plusieurs civils auraient également été tués », rapporte Radio France internationale (RFI).

Lu et vu pour vous : 3e Rima. Les marsouins engagés dans des combats à Bria
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 19:10

 

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

 

Le Premier Ministre, Mahamat Kamoun, s’est rendu ce jour 11 février 2015 à Bria, chef-lieu de la préfecture de Haute-Kotto. 

 

Ce déplacement, qui s’inscrit dans le cadre de la politique gouvernementale de proximité avec la population, est consécutif à la reprise de contrôle par les forces internationales des sites administratifs illégalement occupés depuis plusieurs mois par les miliciens de l’ex coalition Séléka. 

 

Il a contribué à rassurer la population mais aussi à remonter le moral des soldats des forces internationales qui aident notre pays à retrouver la sécurité et la paix. 

 

Ainsi, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, se félicite de cet engagement des forces internationales qui a permis de combattre plus efficacement les groupes armés qui sévissent en province et de limiter les violences insupportables qu’ils y exercent contre la population civile.

 

Le Gouvernement continuera de soutenir de telles opérations qui entrent dans la droite-ligne de son action et qui traduisent sa ferme détermination à restaurer l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national. 

 

D’autant plus que dans l’immédiat, ladite opération va permettre la tenue des consultations populaires à la base à Bria mais aussi de mettre fin à l’existence d’une administration parallèle et à assurer davantage la protection des civils. 

 

Aussi, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, tient-il à saluer le courage de la population de Bria qui a subi dans sa chair cette violence aveugle et sans cause et qui restera à jamais traumatiser.  

 

C’est pourquoi, au cours de ce déplacement, le Premier Ministre a appelé les populations au calme, à la retenue et les a exhorté à vaquer désormais librement à leurs occupations quotidiennes. 

 

Enfin, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a indiqué que les services publics seront très rapidement redéployés à Bria, la Scintillante. D’ores et déjà, une section de la gendarmerie nationale assure le contrôle effectif des édifices de l’État au dessus desquels flotte à nouveau le drapeau à cinq couleurs de la République Centrafricaine. 

 

Par ailleurs, les officiers de police judiciaire sont arrivés à Bria depuis hier, ont commencé à auditionner les combattants faits prisonniers et qui seront traduits en justice. Car le Gouvernement fait de la lutte contre l’impunité son cheval de bataille. 

 

Fait à Bangui, le 11 février 2015

 


Adrien POUSSOU

 

Le Conseiller Spécial du Premier Ministre

Chargé de la Communication de Relations Publiques et

des Nouvelles Technologies.

Après la libération des locaux administratifs à Bria par les forces internationales, le PM Kamoun Mahamat se rend dans cette ville
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 17:14

 

 

 

Bangui (AFP) - 11.02.2015 11:43 - Le ministre centrafricain de la Jeunesse et des Sports, l'ex-chef rebelle Armel Ningatoloum Sayo, enlevé le 25 janvier à Bangui, a été libéré dans la nuit de mardi à mercredi, a appris l'AFP de source militaire centrafricaine.

 

"Il a été libéré" mardi en fin de soirée, a affirmé cette source, précisant que M. Sayo était en bonne santé. Cette libération a été confirmée depuis par sa famille ainsi que par les autorités.

 

"Je suis en ce moment avec le ministre. Il a le moral, et son état de santé n’est pas affecté. Depuis 72 heures, nous avons mis les bouchées doubles pour convaincre les ravisseurs de libérer notre collègue", a confié Nicaise Samedi Karnou, ministre de la Sécurité publique.

 

Le ministre de la Jeunesse, premier membre du gouvernement retenu en otage depuis le début de la crise centrafricaine, avait été capturé par des hommes armés lors d'une série d'enlèvements dans la capitale fin janvier, sans que l'on puisse déterminer s'il y avait un rapport entre ces rapts.

 

Une Française et un Centrafricain travaillant pour une ONG avaient été retenus pendant plusieurs jours par des miliciens chrétiens anti-balaka qui voulaient obtenir la libération d'un de leurs chefs arrêté. La même semaine, une expatriée de la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique) avait été retenue quelques heures, également par des anti-balaka.

 

Ancien chef de la rébellion Révolution Justice (RJ) basée dans le nord-ouest du pays, Armel Sayo était entré au gouvernement du Premier ministre Mahamat Kamoun après la signature de l'accord de cessation des hostilités du 23 juillet 2014 à Brazzaville, au Congo.

 

Il avait été enlevé dans le quartier de Galabadja, dans le nord de Bangui, alors qu'il rentrait de l'église après la messe dominicale.

 

La libération de M. Sayo a donné lieu à des semaines de négociations difficiles. Une cellule de crise avait été mise en place et se réunissait sous l’égide de la présidente de transition Catherine Samba Panza pour conduire les tractations. Les négociations étaient menées par le ministre de la Sécurité publique, l'archevêque de Bangui Dieudonné Nzapalainga (qui avait déjà travaillé sur la libération de la Française), et un groupe d’anciens leaders anti-balaka.

 

Le 5 février, les membres du mouvement RJ d'Armel Sayo avaient fait connaître leur impatience. "Les ravisseurs ont jusqu’à samedi pour libérer notre commandant. En cas contraire nous n’excluons pas une marche sur Bangui", avait mis en garde Raymond Belanga, chef d’état-major de RJ, depuis son QG à Paoua (nord-ouest).

 

"J’avoue qu’il y a eu beaucoup de flou autour de cette affaire", a raconté Sébastien Wenezoui, un des leaders anti-balaka: "les ravisseurs avaient exigé 4 millions FCA (6.000 euros). Le gouvernement m’a remis la somme totalement. Quand j’avais demandé à voir le ministre (Sayo) avant de remettre l’argent, les ravisseurs m’ont fait savoir qu’il était gardé (...) à quelque 90 km dans le nord de Bangui. C’est ce qui a fait que je ne leur ai remis que la moitié de l’argent dans un premier temps".

 

Les anti-balaka, auxquels seraient liés les ravisseurs, ont en tout cas nié toute implication. "Ceux qui ont commandité l'enlèvement prennent leurs ordres de Nairobi, où viennent de terminer des négociations informelles entre leaders des groupes armés rivaux en RCA" (République centrafricaine), a lancé mercredi le chef des anti-balaka Patrice Édouard Ngaïssona, sans citer de noms.

 

© 2015 AFP

 

Centrafrique : Le ministre Armel Ningatoloum Sayo, libéré par ses ravisseurs anti balakas

APA Bangui (Centrafrique) 2015-02-11 12:15:05 Le ministre de la jeunesse et des sports, Armel Ningatoloum Sayo a été libéré ce mercredi matin après 17 jours de captivité par des éléments de la milice chrétienne anti-balaka


Enlevé le 25 janvier dernier alors qu'il circulait avec sa famille dans le 4ème arrondissement de Bangui à sa sortie d'Eglise, le Ministre Armel Sayo vient d'être libéré ‘'sans conditions''.

Ses kidnappeurs comptaient se servir de lui comme monnaie d'échange avec leur chef Rodrigue Ngaïbona alias Général Andjillo, arrêté par la MINUSCA vers Bouca une région située à 400 km de Bangui.


Le Commandant Armel Ningatoloum Sayo, leader du mouvement rebelle Révolution Justice (RJ), est rentré dans le gouvernement à la faveur de l'accord de cessez-le-feu signé par les belligérants du conflit centrafricain, lors du forum de Brazzaville en juillet dernier.


Il a été reconduit comme ministre de la Jeunesse et des Sports pendant le dernier remaniement gouvernemental


Ses ravisseurs ont sans doute entendu les différents appels à la libération lancée le weekend dernier par l'archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalainga en les invitant de laisser de côté leur demande de rançon et l'exigence de la libération de leur chef Andjilo arrêté par la MINUSCA.

Des manifestations pour la libération Armel Sayo ont été aussi organisées à Bangui par les associations et fédérations sportives.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=816840#sthash.EtQ0FVpV.dpuf

 

 

 

NDLR : Il est donc clair que le gouvernement a versé intégralement le montant de la rançon exigée par les ravisseurs pour obtenir cette libération. Ce faisant, il met le doigt dans le dangereux engrenage qui va conduire désormais les bandits d'anti-balakas à multiplier les enlèvements et prises d'otage moyennant versement de rançon aux ravisseurs et leurs commanditaires qui ne sont autres que les Sébastien Wénézoui, Patrice Edouard Ngaissona et autres Maxime Mokom, ce dernier étant un proche parent de Bozizé qui oeuvre en coulisse depuis Nairobi comme par hasard.

Centrafrique: libération du ministre des Sports enlevé le 25 janvier à Bangui
Centrafrique: libération du ministre des Sports enlevé le 25 janvier à Bangui
Centrafrique: libération du ministre des Sports enlevé le 25 janvier à Bangui
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 13:45

 

 

 

FIDH – Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme

 

 

Paris, le 11 février 2015 – Depuis le 3 janvier 2015, le groupe armé fondamentaliste nigérian Boko Haram multiplie les attaques au nord du pays, au Cameroun et au Niger, tuant plusieurs milliers de civils. Selon le rapport publié aujourd'hui par la FIDH, « Nigeria : Les crimes de masses de Boko Haram », les crimes commis par ce groupe sont constitutifs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité relevant de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI). Face à l'ampleur des massacres, les autorités politiques nigérianes qui ont repoussé le premier tour de l'élection présidentielle prévue le 14 février au 28 mars, doivent apporter des réponses au défi de la sécurité dans le respect des droits humains. La FIDH appelle par ailleurs la communauté internationale à soutenir les pays africains pour lutter contre le groupe armé et traduire ses dirigeants en justice. A quelques jours de l'élection présidentielle au Nigeria, les candidats doivent aussi s'engager à respecter les droits humains dans la lutte contre le terrorisme.


Le 3 janvier 2015, Boko Haram a mené une offensive de grande envergure visant la ville et la région de Baga, au Nord-est du Nigeria, dont il a pris le contrôle. Les combattants auraient systématiquement exécuté les habitants de Baga et des 16 localités de cette région qui borde le lac Tchad. Au cours de ce massacre à grande échelle plusieurs centaines de civils, hommes, femmes et enfants auraient été systématiquement exécutés. Les 10 et 11 janvier, trois attentats-suicides à Maiduguri et Potskim ont fait 28 morts dont les 4 poseurs de bombes parmi lesquels une jeune fille de 10 ans.

 

« Les actions perpétrées par Boko Haram depuis 2009 au Nigeria et au Cameroun sont des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre » a déclaré Sheila Nabachwa, vice-présidente de la FIDH. « Le Nigeria qui a la responsabilité de juger les auteurs de ces crimes devrait saisir la CPI pour montrer sa détermination dans la lutte contre l'impunité. A défaut, c'est à la procureure de la CPI qui est compétente d'ouvrir une enquête pour ne pas laisser les victimes sans recours » a-t-elle ajoutée.

 

Le 12 janvier 2015, Boko Haram a lancé sa troisième attaque depuis juillet 2014 contre la localité camerounaise de Kolofata, perdant 143 de ses hommes dans les combats. Le 18 janvier 2015, des troupes tchadiennes sont entrées au Cameroun pour soutenir les troupes camerounaises. Le 25 janvier 2015, Boko Haram a lancé une offensive majeure sur Maiduguri, la capitale de l’État du Borno, alors que la ville de 1 million d'habitants est menacée par les islamistes depuis plusieurs mois. Début février, les hommes de Boko Haram ont attaqué la ville de Fotokol au Cameroun exécutant des centaines de civils. « Boko Haram constitue une menace non seulement pour le Nigeria et la région, mais également pour l’ensemble du continent », a reconnu la présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma.

 

« Combattre Boko Haram n'est plus seulement l'affaire du Nigeria, ce doit être une priorité internationale appelant une mobilisation du Conseil de sécurité des Nations unies, de l'Union africaine et de la communauté internationale tout entière » a déclaré Karim Lahidji, président de la FIDH. « Le monde doit s'engager aux côtés de l'Union africaine et des pays concernés pour apporter une réponse cohérente aux menaces terroristes des groupes fondamentalistes au Sahel, de la Mauritanie à la Somalie en passant notamment par la Libye, le Nigeria, le Mali et le Cameroun » a-t-il ajouté.

 

La FIDH avait appelé l'organisation panafricaine à garantir une paix et une sécurité en Afrique fondées sur les droits humains et la justice notamment contre Boko Haram. Les chefs d’États de l'Union Africaine ont décidé, le 29 janvier 2015, au Sommet d'Addis Abeba, de doter la Force multinationale mixte (FMM) chargée de combattre Boko Haram, de 7500 militaires et personnels ainsi que d'un mandat de 12 mois.


-FIN-

Contacts presse:


Arthur Manet (français, anglais, espagnol) - Tel: +33 6 72 28 42 94 (à Paris)
Audrey Couprie (français, anglais, espagnol) - Tel: +33 6 48 05 91 57 (à Paris)

 

La FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme) est une ONG internationale de défense des droits humains qui fédère 178 organisations dans près de 120 pays. Depuis 1922, la FIDH milite pour tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, tels qu’ils sont énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

Nigeria : Les crimes de masse de Boko Haram (FIDH)
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:16

 

 

 

CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION                        REPU BLIQUE CENTRAFRICAINE

Unité - Dignité - Travail

Le Président

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Conseil National de Transition approuve à sa juste valeur I ‘opération engagée depuis quelques jours par les éléments Français de I ‘opération Sangaris devant conduire au rétablissement de l'ordre dans certaines localités de notre pays sous occupation de quelques groupes rebelles notamment, le Bamingui Bangoran et à Bria dans la Haute Kotto où les locaux de la Préfecture, la Gendarmerie et tous les autres points stratégiques de la ville ont été libérés,

 

Tout en saluant le résultat escompté par cette opération, le Conseil National de Transition encourage les forces internationales à l'étendre dans toutes nos villes encore sous contrôle, les forces négatives telles Bambari Kaga.Bandoro, N'délé afin de protéger les populations civiles et permettre le redéploiement de l'Administration sur toute l'étendue du territoire en vue de la préparation des prochaines élections générales.

 

ll est plus qu'urgent de mettre fin à cette anarchie quasi généralisée où des bandes armées tuent, pillent, prennent en otage la population civile et défient I ‘autorité de l'Etat,

 

Les exemples à citer de cette situation d'insécurité ambiante et de défiance envers I'Etat sont: i) l'arrivée de quelques 4000 éléments de la LRA à Ndassima au grand dam des populations de cette localité et ii) les agissements intolérables du Chef Rebelle Ali DARAS qui signe des actes réglementaires en lieu et place des autorités habilitées et dont I ‘arrivée des éléments peuls sur la route de Bakala contraint la population civile à se retrancher dans la ville de Bambari.

 

Le Conseil National de Transition exhorte le Gouvernement à suivre de très près ces opérations et à lui apporter tout le soutien nécessaire

 

Fait à Bangui le, 10 février 2015

RCA : Le président du CNT réagit aux événements de Bria
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 10:52

 

 

 

Par RFI 11-02-2015 à 04:34

 

Le calme était précaire mardi 10 février à Bria. Cette ville de l’est de la RCA a été le théâtre d'affrontements violents entre les forces internationales (Sangaris et Minusca) et l'ex-Seleka. Des combats ont éclaté quand les forces internationales ont tenté de reprendre les bâtiments officiels occupés par l'ex-Seleka. Ils ont fait au moins six morts dans les rangs du groupe armé, aucun du côté de Sangaris et de la Minusca. Plusieurs civils auraient également été tués.

 

Officiellement, c’est le contingent de la Minusca qui a conduit cette opération, appuyé par une colonne de blindés français de la force Sangaris et plusieurs hélicoptères, arrivés à Bria à l'aube, ce mardi. L’opération était destinée à restaurer l'autorité de l'Etat centrafricain en reprenant possession des bâtiments administratifs occupés par l'ex-Seleka.

 

« Depuis longtemps, il y avait des discussions, disons pour obtenir l’évacuation pacifique des emprises de l’Etat pour qu’il n’y ait pas justement ces affrontements meurtriers, détaille Hamadoun Touré, le porte-parole de la Minusca. Malheureusement il y a eu en face une certaine intransigeance qui n’a pas permis une solution pacifique. La violence n’est pas la solution. La solution c’est s’intégrer dans une dynamique de paix. S’insérer dans la réconciliation nationale et la cohésion sociale. C’est le seul gage de paix durable dans le pays. »

 

L'ex-Seleka, qui affirme n'avoir fait que se défendre se dit prête à en découdre à nouveau. « C’est lui qui vient m’attaquer, dans mon cas je fais de la défense légitime, affirme Arda Hakouma, chef militaire de l'ex-Seleka rebaptisée FPRC. Je suis là dans la ville de Bria. Sangaris a dit que dans 48 heures si on n’a pas déposé les armes ils sont prêts pour nous désarmer par la force, pour nous neutraliser. Moi j’ai dit, je suis prêt. »

 

L'opération de ce mardi vise aussi à permettre la tenue à Bria des consultations populaires, sorte d'états généraux où les populations sont invitées à s'exprimer en vue du grand Forum de Bangui. Fin janvier, Arda Hakouma avait empêché les émissaires du gouvernement de transition de venir à Bria tenir ces consultations.

RCA : des affrontements à Bria font plusieurs morts
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 10:41

 

 


Bangui AFP / 11 février 2015 10h31 - Le ministre centrafricain de la Jeunesse et des Sports, l'ex-chef rebelle Armel Ningatoloum Sayo, enlevé le 25 janvier à Bangui, a été libéré dans la nuit de mardi à mercredi, a appris l'AFP de source militaire centrafricaine.


Il a été libéré et conduit dans un hôtel du centre de Bangui mardi en fin de soirée, a affirmé cette source, précisant que M. Sayo était en bonne santé. Le ministre, premier membre du gouvernement retenu en otage depuis le début de la crise centrafricaine, avait été capturé par des hommes armés lors d'une série d'enlèvements dans la capitale fin janvier, sans que l'on puisse déterminer s'il y avait un réel rapport entre eux.


Une Française et un Centrafricain travaillant pour une ONG avaient été retenus pendant plusieurs jours par des miliciens chrétiens anti-balaka qui voulaient obtenir la libération d'un de leurs chefs arrêté. La même semaine, une expatriée de la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique) avait été retenue quelques heures, également par des anti-balaka.


Ancien chef de la rébellion Mouvement Révolution Justice (MRJ) basée dans le nord-ouest du pays, Armel Sayo était entré au gouvernement du Premier ministre Mahamat Kamoun après la signature de l'accord de cessation des hostilités du 23 juillet 2014 à Brazzaville, au Congo.


Il avait été enlevé dans le quartier de Galabadja, dans le nord de Bangui, alors qu'il rentrait de l'église après la messe dominicale.


Quatre hommes armés étaient à bord (d'un taxi qui a bloqué le véhicule du ministre). Trois sont sortis et ont tiré des coups de feu en l'air. Le ministre leur a demandé +Quel est le problème?+. Mais ils lui ont intimé l'ordre de monter à bord du taxi. Il est donc monté, ils ont fouillé la voiture et pris le sac de son épouse. Puis ils sont partis en direction du 4e arrondissement (quartier de Boy-Rabe, nord-est de Bangui), fief des militants anti-balaka, avait expliqué un proche du ministre.



(©)

Centrafrique: libération du ministre des Sports Armel Sayo, enlevé le 25 janvier
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 00:13

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 03/02/15

 

Relatif aux affrontements de Bria du 10 février 2015

 

 

La Séléka Rénovée pour la Paix et la Justice a suivi avec beaucoup de consternation et de colère les affrontements armés entre les forces internationales et les combattants du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) qui ont failli ramener le pays dans une situation de nouveau désespoir.

 

La Séléka Rénovée tient pour responsables de la dégradation actuelle sur le terrain les seuls acteurs des différentes réunions de Nairobi. La Médiation congolaise doit mettre tout en œuvre pour imposer l’Accord de Brazzaville comme seul cadre légal de discussions politiques et de facilitation des consultations populaires en prélude au forum de Bangui.

 

Dans notre dernier communiqué, nous avions pourtant attiré l’attention en disant : « La Séléka Rénovée appelle tous les Centrafricains, ainsi que les réfugiés et les personnes déplacées, à une très grande vigilance, car l’échec de Nairobi pourra ne pas rester sans suite compte tenu des enjeux géostratégiques qui y étaient liés. La Centrafrique entre dans la phase la plus sensible de sa Transition politique » fin de citation.

 

Par conséquent, nous ne le dirons jamais assez, le FPRC est une organisation criminelle. Et la transition du 25 mars 2013 au 10 janvier 2014 a été pleinement influencée et pitoyablement commandée par deux esprits centraux, l’un belliqueux et l’autre sournois. Ils ont tout le temps trompé tout le monde sauf un petit nombre qui a su dire : NON ! Ce qui a donné lieu à l’Accord de N’Djamena dont l’une des clauses est la démission de Michel Djotodia.

 

C’est pourquoi, la Séléka Rénovée, pour lever tout équivoque, lance un nouvel appel à tous les combattants de l’Ex-Coalition Séléka - toutes tendances confondues - de se désolidariser totalement et publiquement du FPRC, et de s’engager clairement dans la poursuite des consultations populaires à la base afin de réussir le forum de Bangui au nom de la paix et de la réconciliation nationale. Il faut faire le choix de la paix, il n’y a plus aucune autre alternative qui tienne.

Fait le 10 février 2015

 

Pour la Séléka Rénovée pour la Paix et la Justice,

 

Général Mohamed-Moussa DHAFFANE,

 

Chef de Délégation au Forum de Brazzaville,

 

Ancien Ministre d’Etat

Evénements de Bria : Réaction de Séléka rénovée
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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 23:56

 

 

 

PAR FABRICE ARFI   dans Médiapart LE MARDI 10 FÉVRIER 2015

 

Les dernières découvertes de la police au domicile d’un neveu du président du Congo-Brazzaville sont étourdissantes. Une société offshore est au coeur du système, essentiellement alimentée par… le Trésor public congolais, affirment les enquêteurs.

 

Au 76 bis du boulevard Bourdon, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), les policiers ont commencé leur perquisition par le cinquième étage. L’appartement, d’une superficie totale de 638 m2, occupe également les deux niveaux supérieurs. Le plus élevé, le septième, se résume à une immense terrasse de 100 m2.

 

Vue imprenable sur la tour Eiffel, les tours du quartier de la Défense et, par beau temps, sur la pointe de la basilique de Montmartre. En dessous, au sixième, l’ambiance respire le luxe, le marbre et les canapés en daim blanc.

 

Mais c’est le dressing qui réservera, ce 3 octobre 2014, à 9 heures du matin, la plus saisissante des découvertes policières. Une valise en cuir marron est posée là, par terre. Elle est cadenassée. L’une des occupantes des lieux, présente au moment de la descente de police, remet la petite clé aux enquêteurs. La valise était bourrée de cash. Les euros sont sous vide ou dans des enveloppes frappées du sigle du Georges V, l’un des plus beaux palaces parisiens. Les dollars, eux, ont été glissés dans des enveloppes kraft. Il y en a pour plusieurs centaines de milliers d’euros.

 

Sur procès-verbal, les policiers sont tenus d’en faire le décompte fastidieux. Il y a, au total, vingt-quatre liasses de cent billets de 100 euros — soit 240 000 euros ; une liasse de cent billets de 200 euros, plus encore dix billets de 200 — soit 22 000 euros ; sept liasses de cent billets de 200 dollars et une liasse de dix billets de cent — soit 71 000 dollars ; cent billets de 10 francs CFA et soixante-sept billets de 10 000 francs CFA — soit 1 670 000 francs CFA.

 

Un peu plus loin, dans des sacs à main ou dans des boîtes du joaillier Chopard, à Genève, des bijoux : rivières de diamants, colliers et bagues de pierres précieuses en tout genre. Ailleurs, des dizaines de montres de luxe, elles aussi serties de diamants et d’or. Les policiers mettent également la main sur une dizaine de téléphones portables. Le butin d’un braquage ? En quelque sorte.

 

Ce jour-là, les enquêteurs de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) ont ajouté une nouvelle adresse sur leur carte, déjà bien garnie, des “Biens mal acquis”, du nom de cette enquête judiciaire qui fait trembler les chancelleries de trois pays africains : le Gabon, la Guinée-Équatoriale et le Congo-Brazzaville. Saisie par plusieurs ONG, la justice française piste depuis cinq ans les « détournement de fonds publics », « blanchiment » et « abus de biens sociaux et de confiance » susceptibles d’être aujourd’hui reprochés aux dignitaires de ces trois pays qui, à l’extrême inverse de leur population souvent miséreuse, vivent dans l’opulence à Paris et alentour.

 

Au 76 bis du boulevard Bourdon, à Neuilly, c’est du Congo qu’il est question et tout particulièrement de l’un des piliers du régime, Edgard Nguesso. Dans le grand “qui est qui ?” de l’affaire des Biens mal acquis, lui, c’est le neveu de Denis Sassou Nguesso, maître du Congo-Brazzaville, qu’il dirige sans discontinuer depuis 1997 d’une main de fer. Né le 29 septembre 1967 à Brazzaville, Edgard Nguesso n’a pas seulement un nom qui compte, il a aussi un titre qui en impose : directeur du Domaine présidentiel.

 

Au total, plus de 1,5 million d’euros de travaux (dont 90 000 euros d’enceintes Bang & Olufsen…) ont été effectués dans cet appartement après son acquisition.

 

Les sommes ont été réglées par l’intermédiaire d’une société offshore, CIPCI International, comme l’AFP l’a déjà indiqué. C’est cette même société-taxi, domiciliée dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques, qui a réglé 200 000 des 290 000 euros d’honoraires de l’architecte qui a mis en musique le chantier. Le reste a été payé par des chèques établis au nom… d’Edgard Nguesso. Dans un procès-verbal de synthèse du 9 octobre, les policiers écrivent : « L’étude du compte de la société CIPCI International nous a permis de démontrer que ce compte est essentiellement alimenté par des fonds provenant de la Direction générale du Trésor du Congo-Brazzaville ; qu’il sert essentiellement pour des dépenses personnelles comme des vêtements et bijoux de luxe, des véhicules de luxe, des séjours à la Réserve Paris (un palace parisien – ndlr) mais également pour payer les fournisseurs ayant effectué des travaux pour le bien situé 72 bis boulevard Bourdon à Neuilly-sur-Seine et dont notre enquête a démontré que les réels propriétaires des lieux sont Edgard et Michèle Nguesso. »

Au Congo-Brazzaville, qui fait partie des « pays pauvres très endettés » (PPTE) référencés par la Banque mondiale, près de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. L’accès à l’eau potable ou à l’électricité demeure encore difficile. Le taux de chômage national dépasse les 30 %. Un quart des enfants de moins de 5 ans y souffre de malnutrition chronique.

 

Dans cette affaire, la position du Congo consiste à affirmer que les investigations judiciaires françaises sont « illégales au regard du droit international », selon l'un des avocats du régime cité par l'Agence France-Presse, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi.

 

Dans une précédente enquête sur le « shopping de la corruption » du clan Sassou à Paris, qui a réussi l’exploit de dépenser 7,7 millions d’euros dans les plus beaux magasins de la capitale en moins de quatre ans, Mediapart avait déjà montré qu’Edgard Nguesso savait tenir son rang. C’est lui qui a, par exemple, dilapidé 1,04 million d’euros (dont près de 200 000 en espèces) chez le joaillier Arije. Lui qui s’est offert chez Dubail, place Vendôme, en 2006, trois montres pour 94 484 €, dont l’une d’elles — une IWC “Tourbillon” en or rose — a coûté a elle seule près de 60 000 €. Lui encore qui a claqué chez Pape 443 452 € pour l’achat de 140 costumes.

 

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En perquisitionnant son triplex de Neuilly, les policiers ont atteint l’une de ses plus onéreuses acquisitions. Le bien, vendu en février 2008, a coûté 2 328 000 euros. La transaction a été opérée par l’intermédiaire d’une société civile immobilière (SCI) baptisée M.IMMO, selon l’acte notarial. Edgard Nguesso a tout fait pour ne pas apparaître comme propriétaire du triplex. Dans le hall d'entrée de l’immeuble, les policiers n’ont d'ailleurs trouvé nulle part la trace du nom du neveu du président congolais. Les boîtes aux lettres supportaient cette seule inscription : « SCI M.IMMO », une société de droit congolais.

 

Les investigations menées auprès de l’opérateur Orange ont pourtant vite démontré que la ligne fixe du triplex avait été ouverte au nom d’une certaine “Claudie NGouelondele”. Soit le nom de jeune fille et le deuxième prénom de Michèle Nguesso, l’épouse d’Edgard… Mieux, les éléments fournis par le syndic de copropriété ont permis d’établir que les charges avaient été réglées par la même Mme Nguesso pour un montant total de 53 500 euros. Le tout en espèces.

Lu pour vous : Biens mal acquis : rivières de diamants et valise de cash à Neuilly
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Published by Centrafrique-Presse.com
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 23:00

 

 

 

  2015-02-10 05:08:28  (xinhua)

 

L'Union européenne (UE) a appelé lundi les groupes armés actifs en République centrafricaine à participer au processus politique en cours, pour une cessation effective et durable des hostilités dans ce pays qui est l'un des plus pauvres du monde.

 

Dans un communiqué rendu public à l'issue d'une session ministérielle à Bruxelles, les chefs de la diplomatie des 28 ont demandé aux acteurs centrafricains de respecter le cadre de la transition et les principes de lutte contre l'impunité pour les responsables de crimes graves au regard du droit international. Tous les pays de la région et les autorités de transition centrafricaines ont été appelés à cette occasion à continuer à coopérer étroitement avec la Cour pénale internationale.

 

Les ministres se sont félicités de la coopération étroite des autorités de transition centrafricaines avec les Nations Unies, l'Union africaine et la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC). "Les accords de Libreville en janvier 2013, de N'Djamena en avril 2013, et de Brazzaville en juillet 2014, endossés par le Conseil de sécurité des Nations Unies, restent le cadre de référence incontournable pour tous les acteurs nationaux, régionaux et internationaux", ont-ils indiqué.

 

Les ministres ont réaffirmé l'importance pour tous les acteurs centrafricains et tous les pays de la région de coopérer avec le Comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies, saluant la prise de position ferme de la CEEAC lors de la concertation d'Addis Abeba du 31 janvier dernier à l'égard de toute démarche parallèle pouvant compromettre les efforts en cours de la communauté internationale visant à rétablir la paix, la sécurité et la stabilité en République centrafricaine.

 

L'UE a aussi salué la tenue à Bangui depuis le 21 janvier dernier de consultations populaires inclusives autour des valeurs de paix, de dialogue et de réconciliation. Elle a exprimé sa préoccupation sur la fragilité de la situation et des entraves au bon déroulement des consultations, en particulier dans le centre et le nord-est du pays.

 

Pour les ministres européens des Affaires étrangères, la transition en République centrafricaine "devra aboutir à des élections présidentielle et législatives bien organisées, libres, justes, crédibles". Ils ont donc appelé les autorités centrafricaines à apporter les précisions indispensables à la poursuite du processus électoral, surtout les modalités de mise en œuvre des opérations électorales, afin de pouvoir mobiliser tous les acteurs dans le respect du calendrier électoral prévu.

 

L'UE maintient une présence militaire à Bangui depuis avril 2014, avec l'opération EUFOR RCA. Après son départ prévu le 15 mars prochain, une nouvelle mission militaire de conseil de l'UE (EUMAM RCA), établie le 19 janvier dernier pour une durée d'une année, sera déployée en étroite coordination avec la mission des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).

 

EUMAM RCA fournira au gouvernement centrafricain des conseils d'experts dans la perspective de la réforme des Forces armées centrafricaines, ont indiqué les ministres.

L'UE appelle les groupes armés centrafricains à participer au processus politique
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