Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 21:50

 

 

 

Bangui, 14 février 2015 (RJDH)—Le ministre de la jeunesse et des sports, Armel Ningatouloum Sayo a déclaré que les ex-Anti-Balaka vivent dans l’ignorance de la réalité centrafricaine. A part l’Accord de Brazzaville qu’ils citent de temps en temps, ils ne maitrisent rien du reste du processus en cours. Ces révélations ont été faites ce jour par le leader du mouvement Révolution Justice  (RJ), lors d’une rencontre avec la presse à son Cabinet, situé dans l’enceinte du Complexe Sportif 20000 Places.

 

Tout en retraçant le chemin suivi peu après son kidnapping le dimanche 25 janvier 2015, Armel Ningatouloum Sayo brosse l’état d’esprit des éléments qu’il a côtoyés. «Après mon rapt devant l’Église Christianisme Céleste, j’ai été conduit à Boy Rab aux environs de 10h. Ensuite j’ai été transporté hors de la capitale, précisément à 33km sur l’axe Damara dans la brousse. C’est là-bas que j’étais détenu, par les hommes de Andjilo de Bouca », commence-t-il.

 

Il poursuit en disant que « là-bas j’ai remarqué que les gens sont absents des réalités de Bangui. Ils connaissent l’Accord de Brazzaville mais ignorent tout du reste du processus ».

 

L’hypothèse de versement de rançon, exigée par les ravisseurs de Sayo n’a pas été confirmée par le membre du gouvernement qui parle plutôt de débats et d’échanges houleux avec les kidnappeurs. « Ma libération a été obtenue sans versement de rançon. Les gens sont revenus au bon sentiment et m’ont fait savoir que je n’étais pas la personne qu’ils devaient kidnapper ».

 

Après la libération de l’humanitaire française Claudia Priest, un constat similaire a été fait. L’otage français a demandé aux parents d’envoyer les enfants à l’école et au gouvernement centrafricain de créer des écoles. Selon elle, la majorité des jeunes qui l’ont enlevée, étaient peu instruits et non éducation.

 

Armel Ningatouloum Sayo a fait 16 jours de captivité avant d’être libéré. Sa première intervention publique intervient 5 jours après sa mise en liberté./

 

Naim-KaélinZamane

Centrafrique: « A part l’accord de Brazzaville, les ex-Anti-Balaka ne savent rien de tout ce qui se passe dans le pays », selon Armel Sayo
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 21:35

 

 

COMMUNIQUE

 

Le samedi 07 Février de l’an deux mil quinze s’est tenu à Lomé, Capitale du TOGO, dans la salle de Conférence du Complexe BLUE ZONE sis à Cacaveli, un Forum de la Diaspora Centrafricaine des Pays de l’Afrique de l’Ouest, en faveur de la Paix et la Réconciliation en CENTRAFRIQUE.

 

Organisé par l’Institut International de Gestion des Conflits (IIGC), le Comité Ad Hoc « DIASPORA POUR LA PAIX EN CENTRAFRICAINE », et soutenu par le Centre pour le Dialogue Humanitaire (CDH), ce Forum de Lomé a réuni plusieurs délégations des Communautés Centrafricaines ouest-africaines (120 personnes au total) provenant des différents pays de l'Afrique de l'Ouest.

 

Après le mot d’accueil du Président de la Communauté Centrafricaine au Togo, Coordonateur du comité d’organisation, Monsieur Guillaume GUIANISSIO, du message de Madame Marlie SAULET, membre de la délégation du Burkina, au nom de toutes les délégations présentes, Monsieur Kag SANOUSSSI, Président de l’IIGC a planté le décor technique et méthodologique pour le bon déroulement du forum ; puis ce fut le tour de Son Excellence, Madame ZOUNGOULA, Consul Honoraire de Centrafrique au Togo de délivrer son allocution de lancement des travaux et de remerciements.

 

La première séquence a été clôturée par l’intervention du chef de projet du CDH, Monsieur Freddy NKURIKIYE. Il fit un brillant exposé daté et évolutif du parcours de la Crise Centrafricaine depuis 2008. Cette histoire contemporaine redite par cet observateur averti de la crise a retenu l’attention de l’auditoire et a permis de faire l’état des lieux, de s’approprier les enjeux de la guerre et en même temps la nécessité d’aller à la Paix.

 

Puis les délégations se sont réparties en ateliers

 

  1. Dialogue, Vérité, Justice et Réconciliation

Modérateur : Serge Freddy VICKOS - Rapporteur : Manuela NDJONGA

 

  1. Paix et Sécurité (DDR et RSS)

Modérateur : Serge-Hubert KONGAÏ - Rapporteur : Martinez DOCKA

 

  1. Gouvernance, Constitution, Election et Assistance aux populations

Modérateur : Aymard GBEDA-GBABING - Rapporteur : Sierra Maurice MAMBISSI

 

  1. La Diaspora Centrafricaine

Modérateur : Guy-Aubain GREKONZI KONGOUA -  Rapporteur : Gédéon SEPELA

 

Des ateliers sont sortis de propositions qui seront versées aux travaux pour le grand forum de Bangui.

 

Ces propositions seront diffusées ultérieurement.

 

Contact : comiteadhocdiasporapaixrca@gmail.com

Conversations centrafricaines de la diaspora de l'Afrique de l'ouest
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 17:49

 

 

 

http://agenceafrique.com  14/02/2015

 

Une experte de l’Organisation des Nations Unies (ONU) Marie-Thérèse Keita Bocoum, en visite en Centrafrique, a exhorté vendredi les autorités du gouvernement de transition de Bangui à poursuivre leurs efforts de rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire centrafricain. L’experte de l’ONU a souhaité que l’administration publique, la police et la gendarmerie se déploient le plus rapidement possible dans les villes qui ont été des théâtres des affrontements militaires.

 

Mme Keita Bocoum s’est dit satisfaite des initiatives prises par les autorités  qui instituent les consultations de base permettant aux Centrafricains de s’exprimer sur l’avenir de leur pays. Elle vient de réaliser en RCA une mission d’évaluation de la situation des droits de l’Homme dans le pays. « Je déplore que les groupes armés continuent à opérer sur une grande partie du territoire et à terroriser les populations », a-t-elle déclaré, appelant le gouvernement de transition à appliquer les mesures de lutte contre l’impunité.

 

L’experte de l’ONU reste cependant préoccupée sur la situation encore très mitigée des musulmans dans le pays. « La minorité musulmane ne peut toujours pas prendre pleinement part à la vie du pays et promouvoir la cohésion sociale et la réconciliation », a-t-elle affirmé.

 

Mme Keita Bocoum a aussi souhaité l’implication des forces internationales  au côté du gouvernement de transition dans cette phase de rétablissement de l’autorité de l’Etat. Mardi dernier les casques bleus de l’ONU appuyés par les blindés des forces françaises de Sanagris ont d’ailleurs délogé  de force dans la ville de Bria des bâtiments officiels les rebelles de l’ex-Séleka qui y exerçaient une administration parallèle. L’affrontement a fait sept morts. Selon l’ONU, cette opération doit se poursuivre dans les autres villes encore sous occupation des rebelles.

 

Bangui © 2014 Agence Afrique

 

 

La communauté internationale doit aider à désarmer les groupes armés en Centrafrique (Onu) 

 

APA Bangui (Centrafrique) 2015-02-15 09:23:00 L’experte indépendante des Nations unies aux droits de l’homme pour la Centrafrique, Marie Thérèse Keita Bokoum, vient de présenter à Bangui son rapport de mission sur les droits de l’homme dans son pays après un séjour de deux semaines.


C'est la 4ème fois que Marie Thérèse Keita Boukoum mène une mission d'enquête sur les cas de violation des droits en Centrafrique.


Cette fois-ci le but de sa mission est d'évaluer le niveau de respect des droits de l'homme dans le pays après l'accord de cessez le feu signé à Brazzaville par les belligérants au mois de juillet.

 

Cette mission s'explique aussi par l'ambition de la Cour Pénale Internationale (CPI) de juger les responsables des crimes suite à l'ouverture d'une enquête judiciaire en Centrafrique.

La création d'une cour pénale spéciale pour la RCA où va siéger non seulement les juges centrafricains mais aussi étrangers est à l'étude au niveau du parlement de transition, le Conseil National de Transition, pour permettre au pays de sortir du ce cycle d'impunité des auteurs des crimes.


Le rapport souligne que la population centrafricaine est prise en otage par les groupes armés. Si la situation de violation des droits humains est moindre à Bangui, en province, elle est catastrophique. Parce que l'autorité de l'Etat est absente, aucun agent de l'Etat n'est présent pour faire respecter la loi. Là où on les trouve, ils n'ont pas les moyens de leur travail. Les groupes armés comptent parmi eux beaucoup d'enfants soldats et les prisons n'existent pas.


La communauté internationale doit s'impliquer plus pour aider l'Etat à être présent partout mais surtout procéder au désarmement des groupes armés pour libérer les Centrafricains des violences a-t-elle recommandé.


Le rapport va servir de support au forum de réconciliation de Bangui qui se pointe à l'horizon
 

 

 

NDLR : "L’experte de l’ONU a souhaité que l’administration publique, la police et la gendarmerie se déploient le plus rapidement possible dans les villes qui ont été des théâtres des affrontements militaires."

Ce déploiement doit il se poursuivre avec des policiers et gendarmes aux mains nues puisque l'embargo de l'ONU sur les armes à destination de la RCA vient d'être reconduit jusqu'en 2016. La RCA est aujourd'hui un pays sans armée ni gendarmerie ni police dignes de ce nom. C'est à la Minusca et aux autres forces internationales de désarmer de force et sans délai toutes les bandes armées et autres énergumènes comme le soi-disant général Arda Hakouma qui prétendent contrôler certaines parties du territoire et qui détalent devant l'arrivée inopinée des forces internationales.

Centrafrique : L’ONU encourage le gouvernement à rétablir son autorité dans le pays
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 17:30

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org   samedi 14 février 2015 14:30

 

Depuis jeudi 12 février, les Conseillers nationaux (parlementaires provisoires) sont en plénière. Les échanges ont été particulièrement fructueux, surtout en ce qui concerne l’article 123 de l’avant-projet de la loi fondamentale soumis aux débats par la Commission loi. L’article visé porte sur l’inéligibilité des hautes autorités de la transition comme nous l’explique le conseiller, Laurent Gon Baba, « Je trouve que le débat est très enrichissant. L’article 123 a fait l’objet d’une très longue discussion. Ça nous a pris 48 heures parce que l’article 123 voit les conditions d’inéligibilité des hautes personnalités de la transition ».


« Ce qui a amené les conseillers nationaux à prendre du temps sur cette question, c’est que certaines personnalités ont déjà donné une interprétation sur les conditions d’inéligibilité des hautes personnalités de la transition », a ajouté Mr. Gon Baba.


Et pourtant poursuit-il, « Il faut se rendre compte que les dispositions de cet article se trouvent déjà dans la Charte constitutionnelle de transition et dans le Code électoral. Il est clair que la Charte, dans son article 106, prévoyait déjà que le Chef de l’Etat, le Premier ministre, les membres du gouvernement, les membres du Conseil national de transition sont inéligibles à l’élection présidentielle et aux élections législatives qui marqueront la fin de la transition ».


Le Conseiller national Laurent Gon Baba estime que des personnalités disqualifiées par les textes en vigueur aux prochaines consultations populaires ont déposé leur dossier de candidature. « Il se trouve que certaines personnalités si malines commencent à s’agiter pour déclarer leurs candidatures aux prochaines élections présidentielle et législatives contrairement à ces dispositions », a-t-il souligné.

Les débats des parlementaires provisoires sur l’avant-projet de la constitution de la République Centrafricaine se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale, l’actuel siège du Conseil national de transition (CNT). Le vote de l’avant-projet de la constitution est prévu pour le lundi 16 février 2015.

 

 

NDLR :  La confusion qui règne au CNT où certains représentants de la société qui sont membres de la commission chargée de la rédaction de l'avant-projet de la constitution permet à ceux-ci de tenter de faire glisser dans ledit avant-projet certaines dispositions de la Charte constitutionnelle de transition ainsi que le projet de création d'un sénat dont l'actuel président du CNT se verrait président, tout comme certains anciens ministres comme Laurent Ngon-Baba dont cette dépêche rapporte les propos. C'est aussi tout ce désordre entre autre, qui rend plus qu’hésitante la communauté internationale à financer les élections en RCA.

L’article 123 du projet de la constitution suscite des débats
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 14:00

 

 

 

Avis de décès

 

NKANDZA, Samuel « Sammy » (1943 – 2015)

 

Le 11 février 2015, à l'Unité de Réanimation du CHU de Brazzaville (Rép. du Congo) à 10 heures, est décédé Samuel «Surnommé, Sammy» NKANDZA à l'âge de 72 ans. Il était le fils de feu Léon KODILA et de feu Élisabeth KOUTÉTANA

 

.Il laisse dans le deuil son épouse Germaine NGUITIYO, ses cinq filles et ses deux fils ; ses vingt-deux petits-enfants; sa tante, ses frères, ses soeurs ainsi que de nombreux cousin(e)s, neveux, nièces, amis, collègues et tout son public sportif du football Centrafricain.

 

L'inhumation au village natale à Boko (Rép. du Congo) aura lieu lundi 16 février 2015.

 

Sammy NKANDZA est né à Boko, le 9 Avril 1943. Il a réalisé une carrière professionnelle dans l'assurance à AXA-UAP (actuelle UAC-IARD) Bangui de 1972 à sa retraite au grade d'Inspecteur du Service Sinistres. Durant sa retraite, il a continué à remplir la fonction de consultant externe à l'UAC pour des expertises litigieuses.

 

En 1965, Employé à la Représentation Permanente du Congo en République Centrafricaine et Agent Technique aux Prestations Familiales à l'Office Centrafricain de Sécurité. En 1972, Rédacteur-Sinistres à l'Agence d'Assurances SOGERCO. Sammy NKANDZA a réalisé plusieurs stages de perfectionnement Professionnels à la Fondation de l'Enseignement Supérieure en Afrique Centrale à Brazzaville, à l'Institut International d'Assurances de Yaoundé au Cameroun. Récipiendaire de nombreux prix et distinctions, Médaille de Bronze Mérite du Travail Promotion du 1er Mai 1988, Médaille d'Argent Mérite du Travail et Médaille de Bronze Mérite Sportif Promotion du 1er Mai 1995, Médaille d’Honneur pour Acte de Courage et de Dévouement par l'Ambassadeur de France en Centrafrique en 2013.

 

Sammy NKANDZA est reconnu pour avoir fait une belle carrière de footballeur (1964 à 1980) au poste de gardien des buts dans les clubs de Red-Star et de l'Olympic Real de Bangui de la Fédération Centrafricaine de Football (FCF). Sammy a porté les couleurs de l’équipe nationale de la FCF, sa détermination dans les buts a suscité l'honneur du peuple centrafricain. Après sa carrière sportive, Sammy a été membre actif de plusieurs associations sportives et caritatives : Au Club Olympic Real de Bangui, Entraîneur Adjoint (1980-1981),

 

Conseiller Technique (1981-1984), Directeur Technique Adjoint (1989-1990) et Trésorier Général (1991-1992).

 

Il a été Membre Permanent au Club de AS Kangoya de Bimbo des Vétérans Footballeurs, Membre de l'Association des Vétérans de Volley-Ball (1993), Trésorier Général de la Fédération Centrafricaine de Volley-Ball (1994) et Trésorier Général de l'Association des parents d'élèves au Collège d'Enseignement Technique Féminin de Bangui. Sammy reste dans nos consciences un monument sportif du football Centrafricain.

 

La famille tient à remercier chaleureusement tout le personnel de l'Unité de Réanimation du CHU de Brazzaville pour leur grande compassion.

 

En guise de sympathie, des dons pour les funérailles seraient grandement appréciés de la famille.

 

Contact:

 

Ses enfants (Brazzaville) :+242 01 14 81 523 / (Bangui) : +236 75 05 34 22 ou +236 75 75 48 96

 

Courriels: chrystellenkanza@gmail.com / hp.finco@gmx.com

 

(UAC : Union des Assurances Centrafricaines _ UAP : Union des Assurances de Paris)

Sammy NKANDZA, ancien joueur d'Olympic Réal de Bangui n'est plus
Sammy NKANDZA, ancien joueur d'Olympic Réal de Bangui n'est plus
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 12:16

 

 

 

14 février 2015 | 

 

Les ignominieuses et insupportables, tentatives des ex- Sélékas. Leur farouche détermination à établir des Califats dans le Nord et le Nord-est du Centrafrique. Et y appliquer un Islam Salafiste régi par la charia. Leur visée sinistre de scinder la République en deux Nations. Leurs desseins séparatistes étaient en train de se concrétiser. Sous le regard voulu ou impuissant des autorités de la transition et des forces internationales. Dans leur mascarade de congrès à Bambari, les séditieux de la SELEKA, avaient même exhibé un fanion aux couleurs d’une Nouvelle République de L’Oubangui. La République Centrafricaine était humiliée et bafouée. Les fossoyeurs de la Nation Bantoue étaient à l’œuvre. Dans ce contexte, le forum de la consultation citoyenne qui doit déboucher sur une grande conférence nationale de réconciliation. Ne pouvait se tenir dans des bonnes conditions.

 

LA BATAILLE DE BRIA Il était plus que temps, d’engager le fer avec ceux qui veulent dépecer la R.C.A. Afin de redonner sa totale légitimité territoriale et politique à un pays à genoux. Né de l’ombre, les ex-SELEKA ne se gaveront pas, sur les décombres du pays de Boganda. La République Centrafricaine demeurera Une, Laïque, Démocratique et Indivisible. La bataille de Bria doit être le début du nettoyage du territoire. La bataille de Bria est le signal de la reconquête de tout le territoire. La sécurité doit revenir dans l’ensemble du pays. Afin de redonner la parole au peuple. De le faire participer de plein droit aux discussions du forum, et de l’écouter. Le Gouvernement de transition n’affirmera sa légitimité et son plein pouvoir, que si la sécurité, s’étend sur l’ensemble du territoire centrafricain. C’est aussi le retour de la sécurité qui garantira la réussite du forum. Ce forum, tant attendu, qui doit préparer le terrain à une conférence nationale de réconciliation tant espérer. Gageons que cette fois-ci, la République Centrafricaine s’engage véritablement dans un processus de réconciliation nationale.

 

LES POURPARLERS DE NAIROBI. Il est démontré que rien ne peut se concrétiser, en dehors de Bangui. Capitale de la République Centrafricaine. Les pourparlers parallèles de Nairobi, non pas lieux d’être. Le processus de la réconciliation ne peut s’envisager que sur le sol centrafricain. Sous le contrôle du peuple. En plus ces pourparlers de Nairobi, se sont déroulés sans la présence des autorités de la transition. Seuls y assistaient les Ex-Présidents Bozizé et Djotodia. Les mêmes, qui par leur mauvaise gouvernance, ont introduit sur le sol centrafricain la Séléka. Avec sa cohorte de malheurs. Il faut oublier ce qui ressemble fort à un torpillage, et aux oukases de Présidents déçus qui n’ont jamais renoncé au pouvoir. Il faut penser à rétablir d’urgence l’Armée Nationale Centrafricaine dans ses prérogatives reaganiennes de la défense du territoire centrafricaine. « ALLA GBOU NI NGANGOU ALLA ZIA NI A TI PEPE » (Ne laissez pas tomber. Tenez bon.)

 

A DE KITIKI 12 fevrier2015

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE LA FIN DES HUMILIATIONS par Joseph Akouissonne
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 11:48

 

 

14/02/15 (APA) - Les milices anti-balakas ont mis en déroute la communauté musulmane qui voulait accéder à leur cimentière situé au quartier boeing dans le 5ème arrondissement de Bangui, abandonné depuis le déclenchement de la crise militaro politique le 5 décembre 2013.

 

Les musulmans de KM5 voulaient constater l’état du cimetière et de procéder à sa réouverture dans un proche avenir.

 

Cette initiative fait suite à la période de la consultation à la base, en prélude au Forum de Bangui qui appelle à la mixité sociale entre les communautés.

 

Des jeunes musulmans qu’accompagnaient les journalistes et les forces internationales ont été pris à partie par les jeunes du quartier Boeing dans le 5ème arrondissement de Bangui, au motif qu’ils n’étaient pas avertis de leur arrivée.

 

En présence des forces internationales et des journalistes locaux, les milices anti-balaka ont jeté des pierres sur la délégation musulmane. Un blessé a été noté parmi les musulmans.

 

Malgré la multitude de réunions et des campagnes de sensibilisations sur la cohabitation sociale, la division reste profonde entre certains quartiers à dominance anti-balakas et les autres.

Des milices anti-balaka s‘opposent à la réouverture du cimetière musulman de Bangui
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 11:35

 

 

 

Bangui, 13 février 2015 (RJDH) - L’Union Européenne a décidé de déployer  une nouvelle mission militaire en Centrafrique pour remplacer l’Eufor-RCA. Cette nouvelle mission est dénommée Mission Militaire du Conseil de l’Union Européenne (EUMAM-RCA). L’annonce a été faite par le conseil de l’Union Européenne dans ses conclusions  du 09 février dernier.

 

Le document dont le RJDH a eu copie a précisé que cette mission d’une durée d’un an, sera déployée d’ici mars 2015 en remplacement de l’Eufor-RCA dont le mandat arrivera à terme.

 

« Au moment où l'opération européenne EUFOR RCA aura achevé son mandat au 15 mars 2015 et transféré sa mission dans la capitale à la mission des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), une nouvelle mission militaire de conseil de l'UE (EUMAM RCA), établie le 19 janvier 2015, d'une durée d'une année, sera déployée à Bangui », précisent les conclusions de l’Union Européenne. 

 

Selon le Conseil de l’Union Européenne, cette mission est décidée pour soutenir la création d’une armée Républicaine et professionnelle en Centrafrique. « EUMAM RCA fournira au gouvernement centrafricain des conseils d'experts, y compris en matière de genre et droits de l’homme, dans la perspective de la réforme des Forces Armées Centrafricaines (FACA) en une force armée professionnelle, démocratiquement responsable et représentative des composantes de la nation », selon les conclusions.

 

Le document a indiqué que c’est d’ici 1er mars que cette nouvelle mission militaire européenne, atteindra sa capacité initiale. Pour cela, le conseil appelle à une « finalisation rapide de la génération de force d’EUMAM-RCA », ce qui signifie pour une source proche de l’Union Européenne à Bangui, avoir une idée claire sur les Etats qui devront envoyer les hommes et les matériels pour cette nouvelle mission en RCA.

 

De sources bien informées, l’EUMAM-RCA n’a pas vocation à combattre sur le terrain mais appuyer par l’expertise à la création d’une nouvelle armée centrafricaine répondant aux standards mondiaux.

 

L’EUMAM, sera la deuxième mission militaire déployée en  RCA en l’espace de deux années par l’Union Européenne. Elle devra succéder à l’Eufor-RCA, la première mission militaire de l’Union Européenne décidée en Avril 2014 et déployée deux mois plus tard./

 

Sylvestre Sokambi

Centrafrique/Bangui : L’UE annonce l’envoi en Centrafrique d’une nouvelle mission militaire en remplacement de l’Eufor-RCA
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 11:11

 

 

 

Bangui, 11 février 2015 (RJDH) - La mise en œuvre du chronogramme du processus électoral rencontre des contraintes qui risquent de prolonger la durée de la transition. Un  constat fait par le président de l'autorité nationale des élections (ANE), Dieudonné  Kombo Yaya, en marge d’une réunion d’information, tenue le 09 février dernier au palais de la renaissance. Ce dernier demande l'appui des partenaires internationaux pour la mise en œuvre du chronogramme des élections prévues pour juillet-août 2015.

 

Les contributions des partenaires, la sécurité et le fonctionnement des démembrements de l’ANE sont les besoins exprimés par le président de l'ANE. A six  mois de la fin de la transition, Dieudonné Kombo Yaya se plaint du retard accumulé dans la mise en œuvre du chronogramme remanié après le prolongement de la transition jusqu’au mois d’août 2015.

 

« Nous sommes aujourd’hui à quelques six mois de la fin de la transition, alors que les activités qui devraient démarrer depuis cinq mois ne les sont pas encore. Nous accusons donc un retard de cinq mois  sur le chronogramme remanié », a-t-il dit.

 

Pour Serge Singa, l’un des participants à cette réunion d’information, le chronogramme présenté par l’ANE, n’est plus tenable. « (...). Dès le mois de février-mars, on devrait publier les listes électorales provisoires. On ne peut pas dire aujourd’hui, pratiquement mi-février que cette liste électorale est déjà prête. Je pense que nous sommes en retard énormément sur les actions ».  

 

Le retard accumulé  dans le chronogramme du processus électoral en Centrafrique, selon le Président de l’ANE, est dû au manque de financement de panier de fonds, géré par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

 

« Le budget s’élève à 44 millions de dollars, après l’abandon de la biométrie et le couplage des élections présidentielles et législatives. A ce jour, le PNUD a ouvert une ligne budgétaire de 2 millions de dollars soit 1 milliard de Francs FCFA déjà disponible pour le démarrage des actions les plus urgentes. La France a contribué à hauteur de 100 milles Euro soit 67 millions de francs Cfa. La promesse faite par l’Union Européenne depuis janvier 2014, de contribuer à hauteur de 20 millions d’Euro soit 13 milliards de Fcfa, n’est pas encore concrétisée par un décaissement un an après », a énuméré le président de l'ANE.

 

 Dans le chronogramme qui a été remanié, après le prolongement de la transition, il est prévu entre autres, l’enregistrement des électeurs entre Janvier et février 2015, le référendum constitutionnel au mois de mai 2015, le 1er tour des élections en juillet 2015 et le 2ème tour en août 2015./

 

RJDH

 

 

NDLR : Si les reponsables de l'ANE passent leur temps à se couler dans des 4x4 rutlants, à voyager en first class en avion et à boire du champagne, on peut comprendre les réticences des bailleurs de fonds à décaisser les sous qu'ils ont promis pour les élections en Centrafrique.

Bangui : Le président de l'ANE appelle les partenaires à mobiliser le fond pour les prochaines élections
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 19:36

 

 

 

13/02/2015 à 18:30 Par Mathieu Olivier Jeune Afrique

 

La présidente Catherine Samba Panza a levé vendredi l'immunité diplomatique du ministre centrafricain du Tourisme, Romaric Vomitiadé. Celui-ci est accusé d'avoir violé une jeune fille de 16 ans lors d'une visite à Yaloké du 21 au 26 janvier.

 

"Le chef de l'État de la transition a été informé de l'affaire du viol présumé d'une jeune fille mineure de 6 ans à Yaloké, en marge des consultations populaires à la base et mettant en cause un ministre en fonction", précise un communiqué de la présidence. "Compte tenu de la gravité des faits allégués, elle a immédiatement instruit le Premier ministre, chef du gouvernement de la transition, de la levée de l'immunité du membre du gouvernement mis en cause pour permettre à la justice de mener les enquêtes destinées à faire toute la lumière sur cette affaire", ajoute le document.

 

Romaric Vomitiadé clame son innocence

 

Le viol aurait été commis au moment où le ministre du Tourisme était en mission officielle dans la ville de Yaloké dans le cadre des consultations populaires. Au micro de la radio Ndéké Luka, la victime a témoigné avoir été violée par le ministre. Romaric Vomitiadé a pourtant clamé son innocence jeudi 12 février. "Je crois que pour des pareils crimes, il y a des institutions et des procédures. Je me mets à la disposition de la justice de mon pays pour que la lumière soit faite sur cette affaire. Je sais que nous sommes en politique, c’est une atteinte à la personnalité. Je me réserve le droit de déposer une plainte contre tous ceux qui mènent cette campagne nauséabonde", s’est-il exprimé au cours d’une conférence de presse.


 

Centrafrique : l'immunité diplomatique du ministre Romaric Vomitiadé, accusé de viol, est levée
Centrafrique : l'immunité diplomatique du ministre Romaric Vomitiadé, accusé de viol, est levée
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com