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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 18:42

 

 

 

La Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) note avec satisfaction l’engagement en faveur du processus de Brazzaville exprimé par des acteurs politiques centrafricains à l’issue de leur réunion à Rome sous les auspices de Sant’ Egidio.

 

“Le soutien au forum de Bangui, le rejet par les signataires de la violence comme mode d’accession au pouvoir ainsi que la volonté de respecter le verdict des urnes rejoignent les attentes de la communauté internationale. Ce geste est aussi l’expression d’une attitude patriotique, républicaine et démocratique à traduire immédiatement dans les actes”, estime le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la République centrafricaine, Chef de la MINUSCA, Babacar Gaye.

 

Comme elle l’a démontré encore récemment, la MINUSCA reste pleinement déterminée dans la mise en œuvre du mandat que lui a confié le Conseil de Sécurité dans la protection des civils, la restauration de l’autorité de l’Etat et l’appui au processus politique qui sont les préoccupations contenues dans l’Appel de Rome.

 

La MINUSCA encourage tous les acteurs politiques centrafricains à faire preuve de dépassement pour aider leur pays à sortir de la crise profonde dans laquelle il est plongé depuis plusieurs années.

 

 

MINUSCA - Bureau de la Communication et de l’Information Publique (CPIO)


Site Internet: http://minusca.unmissions.org

LA MINUSCA SE FELICITE DE L’ENGAGEMENT DES ACTEURS POLITIQUES CENTRAFRICAINS A ROME
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 18:25

 

 

03/03/2015 à 16:46 Par Vincent Duhem Jeune Afrique

 

Quatre anciens Premiers ministres et plusieurs futurs candidats à l'élection présidentielle en Centrafrique ont lancé vendredi à Rome un appel au peuple centrafricain et à la communauté internationale. Une initiative pilotée par la communauté catholique Sant'Egidio.

 

Une dizaine de responsables politiques centrafricains se sont réunis le 27 février à Rome à l'invitation de la célèbre communauté catholique Sant'Egidio dans l'optique du forum de Bangui (initialement prévu en février, celui-ci devrait finalement se tenir fin mars-début avril). À l'issue d'une journée de pourparlers, les participants ont signé un document intitulé "Appel de Rome au peuple centrafricain et à la communauté internationale".

 

Le document a été paragraphé par les anciens Premier ministres Enoch Derant Lakoué, Anicet-Georges Dologuélé, Martin Ziguélé et Nicolas Tiangaye, la vice-présidente du Conseil national de transition (CNT), Léa Koyassoum Doumta, ainsi que Béatrice Epaye, ex-ministre du Commerce de François Bozizé et chargée de diriger le comité préparatoire du forum de Bangui. Désiré Kolingba, président du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) fondé par son père, l'ancien président André Kolingba, le professeur Gaston Nguérékata, candidat à la prochaine présidentielle


 

 

Afrique - Centrafrique : la paix à petits pas

 

http://afrique.lepoint.fr   Le Point Afrique - Publié le - Modifié le

 

Des signes encourageants se font jour en Centrafrique, mais les obstacles retardant la résolution de la crise actuelle ne manquent pas.

 

Situation sécuritaire

 

La situation sécuritaire s'est améliorée, mais les groupes armés règnent encore en maître dans de nombreuses régions. Certains ont basculé dans le banditisme. Et ils ne se laisseront pas facilement désarmer. La Mission Eufor RCA s'achèvera le 15 mars. Les 700 militaires (dont 260 français) avaient pour but de sécuriser l'aéroport de Bangui et deux arrondissements de la ville afin de permettre aux soldats français de Sangaris de se déployer en province. Eufor RCA va être remplacé par la Minusca, la force des Nations unies composée essentiellement de soldats africains qui monte actuellement en puissance. En province, la Minusca aidée par la force Sangaris commence à arrêter les bandits et à chasser les rebelles des sièges de l'administration préfectorale.

 

Accord de Nairobi

 

Sous l'égide du président congolais Denis Sassou-NGuesso, un premier accord avait été signé dans la capitale kényane le 28 janvier. Accord rejeté par la communauté internationale, puis par Sassou lui-même. Signé par Nourredine Adam pour les anciens Seleka et Joachim Kokaté pour les anti-Balaka, il prévoyait entre autres une amnistie, un changement de gouvernement et une nouvelle transition politique pour le pays, écartant la présidente actuelle Catherine Samba-Panza. Finalement, une nouvelle version a été signée le 21 février pour acter de la cessation des hostilités entre ex-Seleka et anti-Balaka. Un proche de Bozizé commente : "L’amnistie prévue dans les accords de Nairobi n'était pas possible. Il n'était pas possible de sauter à pieds joints sur tout ce qui s'est passé et les exactions. Mais il fallait que cet accord soit reconnu par la communauté internationale. C'est un document technique, pour tenter de régler les problèmes de sécurité, on a enlevé tous les aspects politiques." Mais beaucoup d'observateurs doutent de l'impact de cet accord sur le terrain.

Sant'Egidio

La communauté Sant'Egidio, une communauté chrétienne très impliquée dans la résolution des conflits, a permis à des hommes politiques centrafricains, dont l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé, de signer une déclaration le 27 février en vue d'un bon déroulement des élections afin de "remettre le processus électoral au centre". Là encore, difficile d'évaluer le concret de cette médiation.

 

Forum de Bangui

 

Il devrait s'ouvrir ce mois-ci après des consultations populaires dans le pays et auprès des Centrafricains de l'étranger. Il devrait durer plusieurs semaines. La participation de la population a été très forte, malgré des entraves dans certaines zones tenues par les ex-Seleka. Il s'agit de réconcilier la société et de refonder les bases de l’État centrafricain dans tous les domaines : éducation, place des communautés religieuses, armée, finance, administration du pays…Les Centrafricains en attendent beaucoup, mais il y a beaucoup de non-dits sur les événements récents et la place de la communauté musulmane.

 

Élections

 

Les élections présidentielles et législatives prévues d'ici le mois d'août auront toutes les peines à se tenir à la date prévue, selon une source militaire française et un membre de l'entourage de l'ancien président Bozizé. Le pouvoir en place peine à remettre en place l'administration dans les provinces. À l'insécurité s'ajoutent les problèmes matériels, avec des bâtiments délabrés et pillés, et un manque de fonds pour l'organisation de la consultation.

 

Les 420 000 réfugiés dans les pays voisins et les 1 200 000 déplacés dans le pays rendent difficile la mise en place de listes électorales fiables dans un délai rapide. Pour le moment, il y a pléthore de candidats, une vingtaine. Mais beaucoup ne se présentent que pour faire parler d'eux et négocier des places dans le prochain gouvernement. L'ancien Premier ministre Martin Ziguélé est l'un des favoris.

 

L'ancien président Bozizé ne se représenterait pas, selon un de ses proches, mais on lui prête le désir de mettre son fils, Jean-Francis, dans la course. "Ça ne peut pas marcher, admet ce haut fonctionnaire centrafricain. Il a été dix années ministre de la Défense, il a sa part de responsabilité dans le désastre qui est arrivé."

Lu pour vous : Centrafrique : Sant'Egidio s'implique dans la résolution de la crise
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 17:23

 

 


 

Bangui, 03 mars 2015 (RJDH)— Après plus d’un an passé sur les sites des déplacés, les habitants d'une partie de 3ème arrondissement regagnent peu à peu leur domicile. Les activités scolaires tentent de reprendre. Plus de 1.200 élèves, musulmans et chrétiens, sont inscrits à l’école Nasradine au KM5.

 

Ce constat a été fait par le RJDH, qui a accompagné une visite organisée ce mardi 03 mars par  l’ONG Première Urgence Aide Médical International, dans le cadre de la Coordination et gestion des sites des déplacés. Cette visite permet aux déplacés de visiter leurs quartiers pour un retour progressif.

 

Arrivée juste pendant la recréation, plusieurs enfants jouent dans la cour. Une trentaine de déplacés du site M’Poko, habitant les quartiers Boulata et Ali, doivent se rendre à l’évidence en visitant les quartiers, le centre de santé Mamadou Mbaïki et l’école Nasradine afin de leur permettre un retour rassuré dans leurs quartiers.

 

 « C’est une école à deux temps. Certains enfants viennent le matin pour finir à 12 heures et d’autres doivent les remplacer pour finir dans l'après midi. Il ya l’ambiance car, les enfants  des deux communautés s’amusent bien », a expliqué un enseignant.

 

Mahamat Ali, un autre enseignant à l’école Nasradine déclare que 16 enseignants dont 12 chrétiens enseignent dans cet établissement. « Les enfants viennent des sites qui sont le Km5, d’autres viennent du 5e arrondissement et des quartiers Gbaya, Boulata, Ali (…). Nous recevons des enfants chrétiens et musulmans. Nous n’avons pas de problème liée à la religion, ce n’est pas notre problème », a-t-il déclaré.

 

Cette école privée se veut de faciliter l’éducation pout tous et favoriser la cohésion sociale entre les communautés du Km5. Un élève témoigne cette cohésion parmi eux. « Je suis là avec mes collègues musulmans. Mes parents ont regagné le quartier depuis deux mois et je suis inscrit ici », a dit Junior.

 

« Je suis un peu rassuré de tout ce que j’ai vu. Les enfants des chrétiens et musulmans sont là, même nos enfants s’ils reviennent, ils vont bien étudier ici », a témoigné une déplacés qui a effectué cette visite.

 

C’est depuis le 5 décembre 2013 que plusieurs habitants du Km5 ont quitté les quartiers pour se refugier sur les sites des déplacés. Les écoles ont été perturbées ainsi que le bon fonctionnement de ce centre commercial. /

 

Fridolin Ngoulou

Centrafrique/Bangui : Plus de 1.200 enfants musulmans et chrétiens étudient à l’école Nasradine au KM5
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 17:19

 

 
 

Kembé, 3 mars 2015 (RJDH)- Les activités administratives de la ville de Kembé (sud-est), tardent à reprendre suite à la recrudescence de l’insécurité perpétrée par des hommes armés. Les activités scolaires tentent de commencé, toutefois on signale le manque des enseignants.

 

Joint par le RJDH, un auxiliaire de la justice, a fait savoir que la population de la ville de Kembé est abandonnée à sa triste sors. La plupart des autorités locales ont fui les exactions des hommes armés, pour se réfugier à Bangui et au Congo Démocratique. Les activités administratives tardent à reprendre. Les ravisseurs sévissent et effraient  les habitants de la ville et les environnants.

 

 « Les agents de l’Etat qui ont été affectés dans la Sous-préfecture de Kembé ne peuvent pas y aller parce que l‘insécurité perdure encore dans la ville. L’autorité de l’Etat est foulée au sol par des groupes armés», a déploré le témoin.

 

Il a souligné que, la libre circulation des personnes et biens est compromis par ces groupes armés. « Les habitants da ville ne vivent que dans la peur et la psychose. Toutes les activités menées par la population sont contrôlées par ces ravisseurs. Une partie de la population se retrouve au RDC », a-t-il ajouté.

 

La population appelle le gouvernement et les forces multinationales de restaurer la sécurité dans la sous-préfecture de Kembé et afin que les activités administratives reprennent. /

 

Auguste Bati-Kalamet.

Centrafrique/Kembé : L'insécurité entrave la reprise des activités administratives
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 17:13

 


 

Bangui, 03 mars 2015 (RJDH)---L’ancien ministre d’Etat, Jean Willybiro Sako a émis un certain nombre d’incertitudes sur les élections, lors d’une conférence de presse qu’il a animée ce jour au siège de l’Association pour la Démocratie et le Développement de Centrafrique (ADDC).

 

C’est en marge d’une conférence de presse qui lui a permis de passer en revue l’actualité politique centrafricaine que Jean Willybiro Sako a émis des incertitudes sur les élections futures. « Pour ces élections, nous restons préoccupés par des incertitudes diverses. La mobilisation des moyens financiers, matériels et techniques, retardant la réalisation des opérations préliminaires, insécurité dans de nombreuses zones, tractations autour d’une nouvelle constitution, code électoral non finalisé et place des recommandations du forum à venir, période climatique à considérer », a déclaré Jean Willybiro Sako par rapport aux élections futures.

 

L’ancien ministre d’Etat, candidat déclaré n’a pas souhaité se prononcer sur l’effectivité ou non des élections selon le calendrier établi. Pour ce dernier, « c’est à l’Autorité Nationale des élections, organe chargé de gérer le processus de se prononcer sur cette question et  non à nous, les candidats ».

 

Le candidat soutenu par l’Association pour la Démocratie et le Développement de Centrafrique (ADDC) appelle à la mise à disposition de l’Autorité Nationale des Elections des moyens nécessaires pour que le calendrier soit tenu « aujourd’hui, nous pensons qu’il est essentiel de doter l’Autorité Nationale des Elections parce que si les élections en sont pas tenues dans le délai, ce que nous ne souhaitons pas, la transition serait arrivée à terme ».

 

En plus de la question liée aux élections, l’ancien ministre d’Etat, candidat à la prochaine présidentielle, s’est prononcé sur les rencontres de Nairobi et de Rome. Pour lui, « toute initiative pouvant contribuer au retour de la paix sont soutenables » mais ce dernier dénonce le fait que, la rencontre de Nairobi soit tenue « en catimini, presque en secret sans l’implication réelle du peuple, la véritable victime des comportements irresponsables et criminels des auteurs de ces crises ».

 

Concernant l’appel de Rome, Jean Willybiro Sako pense que si les engagements pris sont appliqués, cela pourrait avoir des répercussions sur la situation actuelle du pays sur le plan sécuritaire.

 

Jean Willybiro Sako, ancien ministre d’Etat et ancien ambassadeur de la RCA auprès de la République française a déclaré sa candidature à la présidentielle en avril 2014 à Bangui. Il est soutenu par l’Association pour la Démocratie et le Développement de Centrafrique (ADDC) créée en France par des ressortissants centrafricains./

 

Sylvestre Sokambi

Centrafrique/Bangui : Le candidat Willybiro Sako émet des incertitudes par rapport aux élections
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 16:57

 

 

.La seconde monture de l’accord de Nairobi n’est pas recevable comme la première car c’est une entorse aux accords de cessation des hostilités de Brazzaville. Selon le porte-parole du gouvernement et ministre de l’Administration du territoire, Modibo Bachir Walidou, « dans la droite ligne du communiqué de la Présidence de la République en date du 29 janvier dernier le gouvernement de transition a eu une position des plus claires en cette matière.

 

Nous pensons que même sous sa forme revisitée, la déclaration d’adhésion aux accords de Brazzaville par les signataires de l’accord de Nairobi reste et demeure le fruit de discussion entre une fraction des ex-Séléka et une fraction des anti-balaka qui sont deux entités non représentatives de la volonté du peuple centrafricain et dont les principaux responsables devront répondre de leurs actes devant le peuple centrafricain et devant la communauté internationale ».

 

(Radio nationale/TVCA)

Le gouvernement centrafricain durcit le ton par rapport à la rencontre de Nairobi
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 16:24

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org   mardi 3 mars 2015 12:54

 

La 1ère session ordinaire du Conseil national de transition (CNT, le parlement provisoire, ex Palais de l'assemblée nationale) de l’année 2015 s’est ouverte le 02 février après midi et prendra fin le 31 mai prochain à Bangui. Les parlementaires auront à relire le Code électoral puis examiner le projet de création de la Cour pénale spéciale (CPS), chargée de juger les crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en République Centrafricaine.


« Ce qui est en examen sur la table du Conseil national de transition, c’est le Code électoral et le projet de loi sur la Cour pénale spéciale », a expliqué Thierry Akoloza, rapporteur général du parlement provisoire.

 
Thierry Akoloza précise que les premiers travaux sur l’adoption du Code électoral, réalisés par le Conseil national de transition se sont soldés par des amendements. Des orientations sont apportées par la Cour constitutionnelle de transition et seront prises en compte dans le code électoral définitif.


« Sur les amendements apportés au texte de loi sur le Code électoral, le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle pour déclarer sa conformité à la Charte constitutionnelle. La Cour constitutionnelle a estimé proposer des orientations et a renvoyé le texte de nouveau devant le CNT. La commission loi va s’atteler à cela et intégrer les orientations proposées par la Cour constitutionnelle », a-t-il souligné.


Sur la question des élections, il explique que l’amendement apporté au Code électoral n’aura pas d’effet négatif sur le processus électoral. « La révision que nous apportons au Code électoral ne peut pas avoir d’impact sur le processus ».

 
Selon lui, la décision finale revient à l’Autorité nationale des élections, chargée de l’organisation des prochaines élections en République Centrafricaine.


 « Après nous allons examiner le projet de loi sur la Cour pénale spéciale », a ajouté M. Akoloza


Le rapporter général du CNT précise que, « Sur proposition du gouvernement et de nos partenaires, par rapport à tout ce qui s’est passé dans notre pays et dans le cadre de la lutte contre l’impunité, il faut renforcer notre système judiciaire. C’est pourquoi, la nécessité de la création de cette Cour pénale spéciale ».


Il indique que le texte régissant l’organisation de la justice centrafricaine va subir des changements. « Des modifications seront apportées à notre texte portant organisation de la justice centrafricaine pour permettre aux magistrats étrangers de venir ensemble avec les nationaux mener des enquêtes sur les crimes commis depuis le début de la crise qui a secoué notre pays », a fait savoir Thierry Akoloza.

 

 

 

DISCOURS

 DE  SON EXCELLENCE ALEXANDRE FERDINAND NGUENDET

PRÉSIDENT  DU CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION

 

A L’OCCASION DE  LA CEREMONIE D’OUVERTURE DE LA PREMIERE SESSION ORDINAIRE DU CNT DE L’ANNEE 2015

 

(Conseil National de Transition, Bangui  2 MARS 2015)

 

 

  • Monsieur  le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
  •  Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
  • Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organismes Internationaux,
  • Mesdames et Messieurs les Conseillers Nationaux,
  • Distinguées personnalités,
  • Mesdames et Messieurs,

 

Conformément à l’article 63 de la LOI N° 13.001 du 13 juillet 2013 portant Charte Constitutionnelle de Transition, le Conseil National de Transition procède ce premier lundi  02 de mars, à l’ouverture de sa première session ordinaire de cette année 2015.

 

Au nom du Conseil National de Transition et en mon nom propre, je vous souhaite la bienvenue dans cet hémicycle et vous remercie d’avoir accepté notre invitation à prendre part à la présente cérémonie.

 

Vos présences à nos côtés nous réconfortent et nous donnent la mesure de l’importance du rôle que nous devons continuer à jouer pour appuyer la bonne marche de la transition, le soutien que nous devons assurer en faveur du retour à la paix et à la réconciliation nationale et l’accompagnement qui nous revient dans le processus électoral.

 

Mais au-delà de la participation de nos invités traditionnels à ces cérémonies protocolaires, je voudrais vous annoncer que nous avons aujourd’hui un invité spécial, une personnalité qui aime la République Centrafricaine puisqu’elle travaille aujourd’hui pour sa cause. J’ai le grand plaisir d'accueillir, aujourd'hui, parmi nous Monsieur KAY RALA XANANA GOUSMAO, Ancien Premier Ministre du Timor Oriental et Membre Consultatif du G7.

 

Monsieur KAY RALA XANANA GOUSMAO est un Homme politique Est-Timorais au parcours exceptionnel.

 

Il a été le 1 er Président de la République démocratique du Timor Oriental de 2002 à 2007, puis Premier Ministre du 8 août 2007 au 16 février 2015 soit durant 7 ans, 6 mois et 8 jours.

 

Notre hôte est connu pour sa contribution à la lutte pour la dignité de l’homme, et pour sa conduite qui a élevé l’esprit humain, non seulement dans sa région, mais dans le monde entier. Pour cette cause il fut le lauréat 2002 du Prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la Paix.

 

Aujourd’hui, de par son appartenance au cercle du G7, et fort de ses intimes convictions  il participera à tout effort en faveur de la paix et de la reconstruction de la République Centrafricaine.

 

Le Premier Ministre KAY RALA XANANA GOUSMAO que j’ai eu l’honneur de recevoir en audience le 26 février dernier m’a donné des explications très édifiantes sur la manière de résoudre la crise que vit notre pays à l’exemple de l’expérience que le peuple de son pays a vécue.

 

Il a suggéré la création en République Centrafricaine d’un Centre de Dialogue et de Réconciliation à qui l’on pourra donner mandat de rencontrer et discuter avec les deux(2) factions belligérantes en République Centrafricaine en vue des pourparlers sur la paix.

 

Monsieur le Premier Ministre,

 

Je vous l’ai dit, notre demande concerne le plaidoyer en faveur du financement des élections de 2015 et le concours qu’il faut apporter au Gouvernement pour la marche de la transition.

 

Merci d’avoir accepté d’être des nôtres ce jour.

 

Je voudrais, en cet instant, prier l’assistance de saluer très chaleureusement la présence parmi nous de cet artisan de la paix, je veux nommer le Premier Ministre KAY RALA XANANA GOUSMAO, qui a accepté mon invitation de participer personnellement à l’ouverture de cette présente session et qui a du retarder son voyage de retour, a qui nous donnons la parole tout à l’heure.

 

Il tient par ce geste à marquer son attachement à notre pays et aux solutions pacifiques qu’il faudrait rechercher pour trouver une solution à la crise.

 

Merci.

 

  • Chers Collègues Conseillers Nationaux
  •  

Je vous souhaite bon retour après quelques jours de repos observé depuis la fin de la 1ere session extraordinaire le 17 février dernier marquée par l’adoption de l’avant projet de la Constitution, dernière mission inscrite dans la Feuille de Route du Conseil National de Transition.

 

Je vous remercie pour le fait que vous avez bien voulu suspendre vos vacances pour assister, conformément au Décret n°15.028 du 30 janvier 2015 la dernière session extraordinaire consacrée à l’examen de l’avant proposition de la Constitution.

 

Je vous félicite aussi, Chers Collègues Conseillers Nationaux, pour avoir, aussitôt la fin de cette session extraordinaire, utilisé votre temps pour mener des réflexions sur la situation sécuritaire du pays et les possibles voies de sortie à suivre, qui sera l’objet d’une journée que nous allons organisée dans les jours à venir. Je le dis d’autant plus que j’ai déjà enregistré quelques réflexions et propositions formelles que je ne manquerai pas de verser aux débats sur la situation sécuritaire.

 

  • Mesdames et Messieurs,
  •  
  • Distinguées personnalités,
  •  

Je tiens dans le cadre de mes propos de cet après midi à féliciter le Gouvernement pour les dernières mesures prises dans le domaine de la sécurité. Je l’encourage à les poursuivre pour qu’enfin notre pays retrouve la quiétude tant souhaitée par notre peuple.

 

Notre pays a grandement besoin de la paix et de l’entente entre toutes ses filles et fils.

 

C’est pourquoi, je félicite aussi toutes les initiatives et engagements qui sont actuellement pris ça et là qui concourent au retour de la paix et de la sécurité.

 

Enfin, je félicite l’Eufor RCA dont la mission prend fin le 15 mars prochain, pour tout le travail qu’elle a accompli en République Centrafricaine aux côtes des forces de la MINUSCA. Le professionnalisme de ses éléments a été un atout dans la réussite de cette mission que le peuple centrafricain apprécie hautement.

 

Notre vœu de voir l’Union Européenne rester par tous moyens aux côtés de la République Centrafricaine toujours en quête de sécurité et de stabilité.

 

  • Mesdames et Messieurs,
  •  
  • Distinguées personnalités,
  •  

 Dans le cadre de la diplomatie parlementaire, le mois de février a été bien rempli.

 

En effet, en date du 19 février 2015, j’ai reçu en audience une délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF) conduite par Monsieur Georges NAKSEU NGUEUFANG, Sous Directeur des Prévisions, de Gestion des Crises et de la Consolidation de la Paix venue prendre des informations sur l’évolution du processus de transition en cours ainsi que la position du Conseil National de transition sur la création du Tribunal Pénal en République Centrafricaine.

 

Le 25 février 2015, j’ai également reçu en audience Madame Fatou BENSOUDA, Procureur de la Cour Pénale Internationale(CPI) en mission à Bangui. Nous avions évoqué la question de l’insécurité en République Centrafricaine qui a causé de graves violations des droits humains et l’examen prochain par le Conseil National de Transition du projet de loi portant création de la Cour Pénale Spéciale en République Centrafricaine.

 

Enfin, le 26 février 2015, nous avons eu l’honneur de recevoir la visite une délégation du G7 conduite par  Monsieur KAY RALA XANANA GOUSMAO, Ancien Premier Ministre du Timor Oriental et Membre Consultatif du G7, venu à Bangui à l’invitation du Gouvernement pour des échanges et partage d’expériences, vu que le Timor Oriental a connu des périodes d’instabilités politiques similaires à celles de la République Centrafricaine. Notre entretien a été très enrichissant puisque plein de bonnes propositions en faveur de la paix et de la réconciliation nationale comme je viens de vous l’indiquer

 

  • Mesdames et Messieurs,
  •  
  • Distinguées personnalités,
  •  

Au cours de cette première session ordinaire 2015, le Conseil National de Transition se penchera, en ce qui concerne l’analyse et le vote des lois ;

 

  • L’amendement de la Cour Constitutionnelle de Transition sur la loi portant dérogation à certaines dispositions du Code électoral de la République Centrafricaine,
  •  
  • L’examen du projet loi sur la Cour Pénale Spéciale.
  •  

S’agissant de l’amendement de la Cour Constitutionnelle de Transition sur la loi portant dérogation à certaines dispositions du Code électoral de la République Centrafricaine, ce projet de texte est introduit au Conseil National de Transition suite à un avis émis par cette haute juridiction à la demande de Monsieur le Premier Ministre qui était saisi de deux (2) projets de textes présentés au Gouvernement par le Cadre de Concertation, l’un portant organisation et fonctionnement du Cadre de Concertation, l’autre fixant les indemnités de ses membre.

 

La Cour Constitutionnelle de Transition après analyse,  a estimé que les deux (2) projets de textes n’ont pas de base légale et que par conséquent ils doivent être rejetés.

 

Par contre, elle a estimé qu’il appartient au législateur de clarifier les attributions du Cadre de Concertations qui ne sont pas suffisamment développées dans le Code Électoral en vigueur.

 

Tel est l’objet  de l’amendement à apporter aux dispositions du Code Electoral.

 

Pour ce qui concerne le projet loi sur la Cour Pénale Spéciale, il est question d’apporter des modifications à notre Code de Procédure Pénale pour permettre à des juges internationaux de venir exercer dans le temps aux côtés de nos juridictions nationales. Les rapports entre les différentes instances judicaires qui vont cohabiter et travailler dans la complémentarité sont bien précisés dans le projet de texte.

 

Au regard de l’importance des sujets inscrits à l’ordre du jour, je vous invite Chers Collègues Conseillers Nationaux, à poursuivre avec détermination votre travail au sein des commissions permanentes.

 

  •  Mesdames et Messieurs,
  •  
  • Distinguées personnalités,
  •  

Conformément à l’article 73 de la LOI N° 13.001 du 13 juillet 2013 portant Charte Constitutionnelle de Transition, le Conseil National de Transition va continuer à user de ses prérogatives pour contrôler l’action gouvernementale à travers des questions orales avec débat qui seront adressées aux membres du Gouvernement.

 

Enfin, durant cette session ordinaire, le Conseil National de Transition va aussi poursuivre ses activités de diplomatie et de coopération interparlementaire.

 

  • Mesdames et Messieurs,
  •  
  • Distinguées personnalités,
  •  

La session parlementaire ordinaire de Mars se tient à quelques mois du début des élections programmées de 2015.

 

En effet, selon l’agenda rendu public par l’Autorité Nationale des Elections(ANE), c’est au mois de juin que le peuple centrafricain votera par référendum la future constitution de la République Centrafricaine et au mois d’ août qu’il procédera à l’élection de ses dirigeants, de la base au sommet, pour les cinq(5) années à venir.

 

Ce sera l’occasion de donner au peuple souverain de choisir librement à ceux à qui il veut confier la destinée du pays et de marquer le pas du retour à l’ordre constitutionnel normal.

 

Le Conseil National de transition exprime de vives inquiétudes devant le retard pris dans l’exécution du début des opérations électorales programmées et qui risquent d’affecter le calendrier retenu, je pense l’enregistrement des électeurs initialement programmé pour les mois de Janvier et février 2015.

 

A l’occasion de l’ouverture de cette session, il me parait opportun d’en appeler au Gouvernement et à l’Autorité Nationale des Elections pour qu’ils mettent tout en œuvre pour tenir le pari d’organiser ces élections dans le terme fixé car il s’agit d’un défi et enjeu important pour garantir la bonne marche de notre pays pour les cinq (5) années qui viennent. Une nouvelle prolongation de la transition est facteur de prolongation de la souffrance du peuple centrafricain.

 

L’une des options à envisager est de commencer l’enregistrement des électeurs à Bangui et dans les zones non occupées par les forces négatives dans l’arrière pays.

 

Le Conseil National de Transition réitère son appel à tous les partenaires à ces élections pour qu’ils apportent leurs soutiens au Gouvernement qui, malgré sa bonne volonté, éprouve de sérieuses difficultés liées à la situation économique et financière difficile que connait le pays.

 

  • Mesdames et Messieurs,
  •  
  • Distinguées personnalités,
  •  

A l’ouverture de cette session ordinaire, le Conseil National de Transition, qui incarne la représentation de notre peuple, exhorte avec insistance, tous les partis politiques ainsi que tous les acteurs politiques à encadrer leurs militants afin que les actions des mois à venir soient menées dans le strict respect de la loi, dans la tolérance et le respect mutuel. Cela doit être une exigence, un devoir citoyen.

 

Le Conseil National de Transition soutient les efforts de l’Autorité Nationale des Elections et l’encourage à poursuivre ses activités dans la transparence et le dialogue, comme elle le fait jusqu’ici, afin que les résultats électoraux de 2015 puissent être crédibles et ouvrir de bonnes perspectives à la République Centrafricaine.

 

Le Conseil National de Transition félicite les éléments des forces armées centrafricaines qui se mobilisent en grand nombre, en ce moment, et qui n’attendent que l’ordre de leur commandement pour se mettre au service de la République Centrafricaine. Leur implication et vigilance en cette période des élections sont plus que nécessaires.

 

Le Conseil National de Transition saisit cette opportunité pour saluer l’action des partenaires au processus électoral qui ne ménagent aucun effort pour appuyer le Gouvernement et l’Autorité Nationale des Elections.

 

Il les exhorte à poursuivre leurs efforts pour que le processus électoral dans lequel nous sommes engagés dans notre pays puisse se poursuivre dans des bonnes conditions, dans la paix et la sécurité pour tous.

 

C’est sur cette exhortation que je déclare ouverte la première session ordinaire de l’année 2015 du Conseil national de Transition.

 

Que Dieu bénisse la République Centrafricaine et son peuple !

 

Je vous remercie.

 

 

"je suis ici parce que votre pays, qui a obtenu son indépendance il y a 55 ans et qui est béni avec des ressources naturelles abondantes pour assurer le bien-être de toute la population et celui des générations futures, est aujourd'hui entrain de souffrir de la pauvreté, de la guerre et des institutions paralysées.

 

Je viens d’une contrée lointaine dans le Pacifique, d’un pays que le monde connaît aujourd’hui sous le nom du Timor Orientale. Après 24 années d’occupation indonésienne, des morts qui se comptent à plus de 200 000 personnes et un pays complètement détruit au passage, nous avons obtenu notre Independence en 2002. Ensemble, avec la République Centrafricaine et 18 autres pays fragiles qui ont eux aussi souffert de conflit ou qui sont encore en train d’en traverser, nous formons le g7+, dont la présidence se trouve au Sierra Leone. "

 

"Je comprends que le Gouvernement de transition fait face à de fortes pressions provenant de l’intérieur et de l’extérieur du pays pour tenir des élections dès que possible. Permettez-moi donc de vous offrir une humble suggestion : s’il vous plaît ne vous précipitez surtout pas vers les élections avant d’avoir établi la paix et les listes électorales."

 

Xanana Gusmao, Ancien Président du Timor Leste devant le CNT Lundi 02 mars 2015

Le Code électoral et le projet de loi sur la Cour pénale spéciale devant le CNT
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 10:54

 

 

 

http://www.7sur7.be   Par: rédaction 3/03/15 - 01h09  Source: Belga

 

Le président de la République du Congo (Brazzaville), Denis Sassou N'Guesso, a appelé lundi la Belgique à rester attentive à l'évolution de la situation en Centrafrique, lors d'un entretien avec le Premier ministre Charles Michel.

M. Sassou Nguesso, qui séjourne à Bruxelles durant trois jours, est médiateur dans la crise en République centrafricaine, un pays plongé dans une crise sécuritaire et politique sans précédent depuis le renversement du président François Bozizé voici deux ans.


"Il m'a fait part de tout son engagement" pour tenter de stabiliser la Centrafrique", a affirmé M. Michel à l'agence BELGA, ajoutant que le président congolais avait "fait appel au soutien" de la Belgique.


La Belgique n'a pas participé à la force européenne (EUFOR) qui s'est déployée durant près d'un an en RCA pour venir appuyer l'opération française Sangaris, lancée le 5 décembre 2013, dans l'attente de la mise sur pied d'une Mission de l'ONU, la Minusca. Mais elle est, comme d'autres partenaires européens de la France, sollicitée pour prendre part à la petite Mission militaire européenne de conseil en République centrafricaine (EUMAM RCA) qui doit succéder à l'Eufor à partir du 15 mars.

 
La RCA, une ex-colonie française, est plongée dans la violence depuis le renversement du président Bozizé en mars 2013 par les rebelles musulmans de la Séléka. Ceux-ci ont été évincés du pouvoir en janvier mais le pays reste déchiré par des affrontements entre Séléka et les milices anti-balaka à dominante chrétienne, malgré une intervention armée de la France et de pays africains. Ces mois de violences intercommunautaires et d'affrontements entre groupes armés ont depuis achevé de ruiner le pays, déjà rongé par des années d'incurie.


Selon M. Michel, le président Sassou N'Guesso et lui ont aussi discuté de l'instabilité dans la région sahélienne et en Afrique de l'ouest, où sévissent des groupes terroristes et djihadistes opérant entre Libye et Mali et le groupe islamiste Boko Haram, présent également au Cameroun, au Niger et au Tchad, qui le combattent à leurs frontières, et même sur le sol nigérian pour les troupes tchadiennes.


Le Nigeria, le Niger, le Tchad, le Cameroun et le Bénin ont annoncé le 7 février la mobilisation de 8.700 hommes dans une force multinationale anti-Boko Haram qui doit encore obtenir l'aval du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

 

NDLR : Le médiateur de la crise centrafricaine qui s'était retrouvé par hasard à Rome au moment où s'y trouvait également la délégation des hommes politiques centrafricains invités par la Communauté Sant'Egidio, avait accepté à la demande de ladite Communauté, de recevoir brièvement dans son hôtel, tous les membres de la délégation centrafricaine qui lui ont remis la copie paraphée du texte de l'Appel de Rome qu'ils venaient juste d'adopter. Le président congolais en était très heureux et a fait par de son grand soulagement que les hommes d'état centrafricains aient enfin compris la nécessité de se mettre ensemble pour décider de l'avenir de leur pays. Il leur a promis qu'après Rome, il allait se rendre le lendemain à Bruxelles et se ferait l'avocat de la RCA auprès de ses interlocuteurs. Voilà qui est fait.

Lu pour vous : La Belgique invitée à rester attentive à la Centrafrique
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 01:16

 

 

APA 02/03/2015 à 15:24 UTC

 

La Banque Africaine de Développement (BAD) va débloquer un financement de 12 milliards de FCFA, en vue de contribuer à la feuille de route du gouvernement centrafricain, a appris APA, de source officielle.

 

La feuille de route du gouvernement adopté par le Conseil National de Transition et accepté par les partenaires de la RCA préconise au moins quatre piliers de sortie de crise.

 

La lutte contre l’insécurité, la restauration de l’autorité de l’Etat, la réhabilitation des services sociaux de base et l’organisation d’une élection acceptable par tous.

 

Pour soutenir le gouvernement dans la mise en œuvre de cette feuille de route, la BAD a apporté cette participation suite à sa mission d’évaluation qui a séjourné dans le pays.

 

Ce financement est orienté vers la restauration des services sociaux de base et la promotion de l’état de droit, selon la source.

 

Le premier volet du soutien de la BAD concerne le secteur de l’Education et de la santé. Des écoles, hôpitaux et certaines infrastructures dont beaucoup ont été détruits au moment des troubles militaro politique vont être construits ou réhabilités par la banque

 

La formation des nouveaux enseignants et personnels soignants est prise en compte dans ce projet de financement.

 

Les infrastructures socio-économiques pour relever le niveau de vie de la population sont également visées.

 

Des associations, des groupements reconnus par l’Etat seront financés pour permettre à leurs membres de développer leurs activités pour maximiser les revenus afin de mener une vie descente.

 

Pour la Promotion de l’état de droit, des activités de réconciliation et de cohésion sociale pour permettre aux communautés de revivre comme dans le passé seront financées.

 

Le but de cet engagement de la BAD est de permettre aux Centrafricains que le conflit a rendus plus vulnérables de se relever pour mener une vie normale d’antan, indique-t-on.

 

Copyright  © APA

12 milliards de FCFA de la BAD pour aider la Centrafrique
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 01:12

 

 

Quatre candidats à la une, platitude servie au peuple Centrafricain désorienté et déboussolé, politique fiction, entente factice, alliance surprenante et incongrue, club des quatre… c’est en ces termes que la presse  a rendu compte de la rencontre et de la conférence de presse du 23 février des quatre candidats déclarés à l’élection présidentielle de 2015, Le Professeur NGUEREKATA, Maître MBOLI-GOUMBA, Monsieur WILLYBIRO, Monsieur BENDOUGUA. En fait, la presse pense ainsi avoir trouvé les expressions définitives pour pouvoir diaboliser le Professeur Gaston NGUEREKATA,  candidat que l’opinion publique trouve de cohérent, dynamique, courageux, novateur et à l’avant-garde. C’est trop allé en besogne que de penser que le nécessaire dialogue avec les autres candidats et la responsabilité politique collective des candidats déclarés  gomment le caractère imaginatif et singulier de la campagne du Professeur.

 

Avant toute chose, il n’est pas inutile de rappeler que face à l’illisibilité du chronogramme des opérations pré-électorales, il n’est nulle part demandé aux candidats déclarés de se mettre dans l’obligation d’accompagner la transition dans les moindres de ses manœuvres politiciennes alors que tout le monde sait que la réconciliation nationale, la paix, l’autorité de l’Etat  se seront pas au rendez-vous fin août 2015, date prévue pour la fin de la transition.

 

Dès lors, il nous semble justifié que les quatre candidats déclarés à la présidentielle puissent commencer à réfléchir à une nouvelle forme de « morale provisoire »  une espèce de « légitimité provisoire » dans l’éventualité d’un nouveau report  de la transition. Nous pensons, par exemple, à la mise en place d’un Conseil Politique Provisoire,   une autorité politique de surveillance dans laquelle pourra siéger une partie de la classe politique.

 

En fait, ce qu’il faut retenir de la rencontre ouverte des quatre candidats déclarés c’est qu’ elle a permis à une partie des principaux acteurs de la vie politique nationale, aux principales personnalités qui seront demain concernées par les élections à venir, sans préjuger de leurs stratégies électorales, de leurs trajectoires politiques passées ou futures,  de leurs responsabilités supposées  ou situations politiques vis-à-vis de la charte de transition ou des enquêtes judiciaires en cours, de pouvoir s’exprimer sur des questions d’intérêt national. Cette démarche est en elle-même une innovation sur l’échiquier politique national, un autre modèle de structuration de la vie politique qu’il faut saluer.

 

D’ailleurs, il semble prématuré de parler d’alliance à un moment où toutes les conditions permissives pour une alternance démocratique à la transition ne sont pas réunies.

 

L’autre mérite de la démarche des quatre candidats déclarés est d’avoir assigné de manière informelle à leur plate-forme le rôle désormais de sentinelle du jeu politicien subtil qu’affectionne les autorités de la transition pour tenter de se maintenir au pouvoir car elles y trouvent leurs comptes personnels, le pays en tire aucun profit.

 

Enfin, on peut se poser la question, en quoi ce rapprochement placerait-il de fait les quatre candidats à l’extrême de l’échiquier politique national alors que les problématiques soulevées au cours de cette conférence de presse dépassent de loin les questions de stratégie électorale ou de programme politique.

 

 

Roger  ANDJALANDJI, Paris

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