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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 00:20

 

 

10/04/15 (APA)

 

Une convention de financement, d’un montant de 295 millions FCFA, sera signée vendredi entre la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) et l’Agence française de développement (AFD) en vue d’appuyer les pays du Bassin du Congo à faire émerger une position commune à défendre lors de leur participation à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21), qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre prochain à Paris, a appris APA auprès de l’ambassade de France au Cameroun.

 

Cette assistance devrait aussi permettre de faire connaître le rôle des forêts d’Afrique centrale dans la régulation des changements climatiques, en particulier à travers le mécanisme de Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+), et financer l’organisation d’événements parallèles ainsi que d’une session ministérielle de débriefing.

 

La région Afrique centrale, avec ses 100 millions d’habitants, couvre 204 millions d’hectares de forêts humides soit 46 % de la superficie forestière avec plus de 50% de la faune africaine.

 

La COMIFAC, qui a pour membres le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad, a pour missions l’orientation, l’harmonisation et le suivi des politiques forestières et environnementales en Afrique centrale.

La France offre 295 millions FCFA à l’Afrique centrale pour la Conférence de Paris sur le climat
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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 23:07

 

 

Par RFI 11-04-2015 à 23:34

 

En Centrafrique, à quelques semaines du Forum de Bangui, table ronde censée permettre les discussions pour une paix durable dans le pays, les querelles de leadership dans la mouvance anti-balaka continuent. Un communiqué dont on ignore l'origine exacte, mais signé par la coordination nationale des anti-balaka, est venu semer le trouble. Repris dans la presse locale, il a obligé Sébastien Wénézoui, coordonnateur national adjoint, à convoquer une conférence de presse.

 

Le communiqué diffusé vendredi dans la soirée a rapidement fait son chemin et provoqué de vives réactions parmi les anti-balaka. Sous forme d'ultimatum, il dénonce « les dérives dictatoriales de la présidente de transition » et exige « l'annulation des décrets relatifs au présidium du Forum de Bangui ».

 

Pour Igor Lamaka, le porte-parole des anti-balaka, ce document n'a aucune valeur : « C'est archi-faux, il n'existe pas aujourd'hui et il n'existera jamais deux coordinations des anti-balaka, assure-t-il. Tous les "comzone" [commandants de zone, ndlr] de province et ceux de Bangui sont unis, nous sommes un. Ils sont tous là, regardez Bouar, Bossangoa, Bamari, ils sont là, tout le monde est là ! »

 

Les anti-balaka ont donc bien l'intention d'aller au Forum de Bangui. Une dizaine de commandants de zone provinciaux ont d'ailleurs fait le déplacement dans la capitale. Pour Sébastien Wénézoui, coordonnateur adjoint, leur participation est une nécessité. « Le problème c'est qu’au niveau des provinces la situation reste précaire, souligne-t-il. Il faut que les "comzone" viennent pour comprendre ce dont nous allons discuter et ensuite sensibiliser la population de leur localité à cesser les hostilités. »

 

La seule incertitude reste la question des quotas. Les anti-balaka espèrent obtenir une large représentativité au Forum de réconciliation.

RCA: guerre de clocher chez les anti-balaka avant le Forum de Bangui
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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 22:33

 

 

À la population et au gouvernement,

 

Je prends à témoin la population et le gouvernement. J’espérais un jour pouvoir me reposer dans ma maison Km 12 ancienne route de Mpoko. Ma maison a été non seulement démembrée mais aussi squattée par des individus. Récemment, mon frère s’est vu mettre à la porte de mon terrain, avec force. La force dans la situation actuelle prime sur la légalité et le respect du bien d’autrui. Je demande que mon frère puisse  à nouveau s’occuper sans entrave de ma propriété que je mets sous votre protection.

 

Je vous remercie tous!

 

Bamboté Makombo

 

Écrivain

Message de Bambote Makombo
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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 22:25

 

 

10/04/15 (Cameroon-Tribune)

 

Enveloppe remise hier par Wei Wenhua au cours d’une audience au Minrex. Pr Pierre Mokoko Mbonjo a aussi reçu Christine Robichon, ambassadrice de France.

 

Du fait de la crise en République centrafricaine plus de 245 000 Centrafricains sont recensés comme réfugiés au Cameroun. Les amis du Cameroun se manifestent donc pour accompagner le pays dans son élan de générosité. C’est dans ce sillage qu’il faut classer les deux audiences accordées hier à Yaoundé à deux ambassadeurs par le Pr Moukoko Mbonjo, ministre des Relations extérieures (Minrex).

 

D’abord S.E.Wei Wenhua, ambassadeur de la République populaire de Chine au Cameroun, qui est venu apporter le soutien de son pays au Cameroun. Il était porteur d’une enveloppe de la Croix rouge chinoise qui a mobilisé 30 000 dollars, soit plus de 19 millions de F. L’argent a été remis au ministre des Relations extérieures afin de contribuer à la prise en charge des réfugiés centrafricains basés dans la région de l’Est. Le diplomate de « l’Empire du milieu » a également indiqué à la presse, que les préparations étaient « très avancées pour la tenue prochaine de la Grande commission Chine-Cameroun. Il reste juste à harmoniser les agendas très chargés du Minrex et de son homologue Wang Yi ».

 

A la suite du diplomate chinois, c’est S.E. Christine Robichon, ambassadrice de France au Cameroun, qui a été reçue pendant près d’une heure. Occasion d’évoquer la crise centrafricaine, ses conséquences et le tour d’horizon de la coopération entre les deux pays dans la lutte contre Boko Haram. La diplomate française était accompagnée de Véronique Vouland, directrice adjointe d’Afrique au Quai d’Orsay (siège du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international). Cette dernière a indiqué à la presse qu’elle est venue dans notre pays pour prendre part à la réunion des attachés de défense de la France. « Ceux-ci ont choisi le Cameroun pour tenir leur assise régionale annuelle», a souligné Véronique Vouland.

La Chine offre près de 20 millions de F en appui aux réfugiés centrafricains
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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 19:29

 

 

 

UNITÉ RELATIONS PUBLIQUES

 

Comité international de la Croix-Rouge

19, avenue de la Paix

1202 Genève

 

Suisse

 

Tél. : +41 22 730 3443

Fax : +41 22 734 8280

 

press@icrc.org

 

www.cicr.org

 

CICR – Communiqué de presse n° 15 / 45

 

11 avril 2015

 

République centrafricaine : onze enfants retrouvent leur famille

 

Bangui / N’Djaména (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en étroite collaboration avec la Croix-Rouge du Tchad et la Société de la Croix-Rouge centrafricaine, a organisé la réunification de onze enfants centrafricains, réfugiés au Tchad depuis plus d’une année, avec leur famille en République centrafricaine les 10 et 11 avril 2015.

 

« Il s’agit de la première opération de rétablissement de liens familiaux entre le Tchad et la République centrafricaine depuis les événements de décembre 2013. Permettre à des familles de se retrouver après des mois de séparation et d’angoisse est une immense satisfaction », déclare Caroline Martinod, cheffe adjointe de la délégation du CICR à Bangui.

 

Âgés de 7 à 16 ans, ces enfants avaient été séparés de leur famille au moment des violences qui ont secoué la République centrafricaine fin 2013. Le conflit armé dans ce pays d’Afrique centrale a provoqué le déplacement de milliers de personnes, tant à l’intérieur du pays que vers les pays voisins, et de nombreuses familles ont été dispersées.

 

Les onze enfants se trouvaient dans des camps de réfugiés à Goré et à Kobité, dans le sud du Tchad, à l’exception du plus jeune. Le petit Saleh, âgé de sept ans seulement, avait pu être recueilli par une famille à Baïbokoum, dans l’extrême sud-ouest du Tchad. Après de nombreuses démarches et de longues recherches menées par le CICR et des volontaires de la Croix-Rouge du Tchad et de la Société de la Croix-Rouge centrafricaine, les familles, restées en République centrafricaine, ont pu être localisées et le contact rétabli. Une équipe du CICR a regroupé les onze enfants et les a conduits à N’Djaména d’où ils ont rejoint Bangui quelques jours plus tard pour y retrouver leurs proches.

 

Très heureux de retourner chez lui, le petit Saleh a pris l’avion pour la première fois. « Jusqu'à présent, je n’avais vu les avions que dans le ciel mais jamais de près. Je me réjouis de retrouver ma famille et mon meilleur ami Hassan pour jouer au foot avec lui », confie-t-il.

 

Sur les 11 enfants, deux ont été réunis avec leur famille à Paoua, dans le nord-ouest de la République centrafricaine, et un à Bambari, dans le centre du pays. Les huit autres ont pu retrouver leur famille à Bangui.

 

« Les retrouvailles se sont bien passées et ont été très émouvantes. Après avoir passé plusieurs mois loin de leur famille, les enfants étaient très heureux de retrouver leurs proches qui étaient également impatients de les revoir », déclare Amandine Ngario, Agent Terrain du CICR en République centrafricaine.

 

Depuis le début de la crise en RCA, le CICR, en partenariat avec les Sociétés nationales des pays limitrophes, a enregistré 521 enfants séparés de leur famille dans toute la région. Sur la même période, le CICR a réunifié directement 55 enfants avec leurs familles en République centrafricaine et les pays limitrophes ; plusieurs dizaines d’enfants non-accompagnés ont pu également retrouver leur famille grâce à la collaboration du CICR avec d’autres acteurs humanitaires en République centrafricaine.

 

Informations complémentaires :

 

Germain Mwehu, CICR Bangui, tél. : +236 75 64 30 07

 

Daphné Lucas, CICR N’Djaména, tél. : +235 66 20 10 05

 

ou sur notre site : www.cicr.org

 

 

République centrafricaine : onze enfants retrouvent leur famille
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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 16:45

 

 

M.L.P.C

 

Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

 

Justice – Liberté – Travail

 

Membre de l’Internationale Socialiste

 

Président  du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) à l’occasion de la tenue du Comité Afrique de l’Internationale Socialiste  à Bamako (MALI) les 10 et 11 Avril 2015, sur le thème « Sécurité, Démocratie et Développement pour les peuples d’Afrique »

 

 

Camarade Président  du Comité Afrique de l’Internationale Socialiste,

 

Camarade Secrétaire Général  de l’Internationale Socialiste,

 

Chers camarades, Présidents et secrétaires généraux des partis progressistes africains

 

Permettez-moi tout d’abord de vous adresser les salutations fraternelles des militantes et militants du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) que j’ai l’honneur de présider. Le thème « Sécurité, Démocratie et Développement  pour  les peuples d’Afrique » proposé à notre analyse est d’une grande importance pour mon pays, la République Centrafricaine.

 

En effet,  le 12 Décembre 2012 une coalition de mouvements politico-militaires s’est lancée contre le régime du Président d’alors François Bozizé à partir de la région Nord Est de notre pays, et en moins de trois (3) semaines, elle a eu raison du régime en place en conquérant une à une, les principales villes du pays. Cette coalition rebelle entrera à Bangui le 24 Mars 2013,  et s’est accaparée du pouvoir de l’Etat.

 

Les conséquences de cette prise de pouvoir sont nombreuses et surtout désastreuses et douloureuses pour le peuple centrafricain, sur tous les plans. Elles se sont aggravées par l’entrée en lice le 5 décembre 2013, d’un deuxième groupe armé dénommé « Anti-Balaka » qui s’était lancé contre les mouvements Séléka.

 

Cette situation a entrainé l’intervention d’abord des forces des Etats membres de la CEEAC, la MICOPAX, puis celles de l’UA la MISCA, ensuite celles de forces françaises SANGARIS et enfin celles des Nations Unies la MINUSCA.

 

Sur le plan humanitaire

 

Le bilan est estimé à plus de dix mille morts (10.000) à ce jour. Nous avons connu plus de 1, 2millions de déplacés internes (sur une population de 4,5 millions d’habitants). De même nous comptons près de 420000 réfugiés ainsi repartis (au Cameroun : 236.684 réfugiés, au Tchad : 95.326 réfugiés, en République Démocratique du Congo : 66.881 réfugiés et en République du Congo : 19.556  réfugiés)

 

1-Sur le plan sécuritaire

 

La crise sécuritaire qui secoue jusqu’aujourd’hui  la République Centrafricaine a cette caractéristique particulière qu’elle se déroule dans un pays où les forces de défense et de sécurité, laissées à l’abandon, se sont disloquées. En l’absence de ces forces, l’administration et la justice ont également disparu, livrant les populations à la merci des forces rebelles.

 

Sur le plan  économique

 

Traditionnellement faible, l’économie centrafricaine s’est également effondrée avec la crise. Le PIB a reculé de 34 % en 2014, et en cette année 2015, la croissance du PIB sera seulement de 1,4%. . Le réseau routier déjà mauvais est plus qu’impraticable, et l’agriculture, comme l’élevage sont les principales victimes de cette crise. Les  paysans, fuyant les affrontements armés, ne sont plus dans les conditions de produire.

 

Le secteur industriel, déjà très faible, a subi des pillages indescriptibles.

 

Dans le domaine minier, l’insécurité a amené les entreprises de ce secteur à suspendre leurs  activités, comme Areva sur son site uranifère de Bakouma. Plusieurs  sociétés dans le secteur du diamant et de l’or  ont également arrêté leurs activités car la  République Centrafricaine a été suspendue par le processus de Kimberley, au motif que  le diamant centrafricain servirait à financer la guerre dans le pays.

 

Cette situation a entraîné la mise en place des réseaux de fraude  via  les pays voisins.

 

Sur le plan social

 

Sur le plan social, les secteurs de l’Education et de la Santé sont les plus atteints. Ces deux secteurs ont subi des dégâts importants : pillages et destructions des édifices scolaires et sanitaires ; départ des fonctionnaires et agents de l’Etat vers la capitale, abandonnant les élèves et les malades à leur triste sort.

 

Sur le plan politique

 

En égard des multiples facettes de notre crise et de ses conséquences multiformes, les Gouvernements de Transition successifs mis en place suite aux Accords de Libreville de janvier 2013  éprouvent les plus grandes difficultés t à stabiliser  la situation, et surtout à réunir les moyens nécessaires au financement du processus électoral piloté par l’Autorité Nationale des Elections. Cette Autorité  indépendante, dont le budget global après l’abandon de la biométrie pour des soucis d’économie a été ramenée à environ 40 millions de dollars US,  n’est couvert qu’à seulement 51% sur la base des engagements, mais à moins de 10% sur base trésorerie.

 

Si les engagements de financement du gap budgetaire de la part de la communauté internationale n’est pas très rapidement couvert, il est évident que le  calendrier électoral annoncé, prévoyant des élections présidentielles et législatives couplées en juillet et juillet 2015, ne pourrait être raisonnablement tenu.

 

Pour faire des élections, il faut au moins avoir des listes électorales à jour et fiables. Déjà chez nous, les élections de 2005 et de 2011 ont été faites sur la base des extrapolations du Recensement Général de la Population de 2003. Et pour l’anecdote, bien que je fus arrivé au deuxième tour des élections présidentielles de mars 2005, je n’avais voté ni au premier ni au second tour car mon nom ne figurait pas sur les listes électorales.

 

Aujourd’hui, pour les élections à venir, afin de réduire le budget électoral, il a été décidé de surseoir à la biométrie pour des listes électorales informatisées. Malgré ce sacrifice qui a réduit de moitié le budget électoral initial, l’ANE n’a pu commencer à ce jour, faute de disponibilités, le processus d’identification des électeurs, alors qu’il était programmé pour début janvier 2015. Si par extraordinaire ce processus fondamental à la tenue d’élections crédibles débutait ce mois, les listes électorales informatisées ne pourraient être disponibles avant un délai technique minimal incompressible de trois mois.

 

C’est pourquoi au nom du MLPC et de tous les démocrates centrafricains, nous lançons un appel à l’Internationale Socialiste et à toutes les démocraties du monde sur le cas centrafricain, afin qu’elles mobilisent toute la communauté internationale pour lui dire essentiellement que le prix du retour de la légalité dans ce pays meurtri est aujourd’hui tout au plus d’une cinquantaine de millions de dollars US, soit environ 30 milliards de francs CFA.

 

C’est le prix à payer pour des élections crédibles qui seules, permettront une sortie de crise par le haut en RCA. 

 

Le prochain Forum de Bangui, prévu du 27 avril au 2 mai de cette année, a pour objectifs  la paix et la réconciliation nationale, le lancement du Programme DDR et la montée en puissance des Forces de défense et de sécurité, et surtout la définition d’un  calendrier fiable des élections. Ce Forum a été précédé de consultations à la base dans tout le pays pour recueillir les doléances des populations de l’arrière-pays.

 

L’opinion nationale et internationale appelle de leurs vœux le retour rapide à la   légalité par le biais des élections, mais celles-ci doivent être financées afin que ce vœu ne soit pas seulement incantatoire.

 

Conclusion

 

Enfin camarades, « last but not least », mon parti le MLPC m’a désigné, lors du congrès extraordinaire tenu le 22 novembre 2014t à Bangui, comme son candidat, pour la troisième fois, aux prochaines élections présidentielles. De même très bientôt, nous convoquerons un Conseil Politique National pour investir nos candidats aux législatives.

 

Parti de progrès dans un pays en proie à un doute existentiel, j’en appelle solennellement à chacun de vous ici présent, et à tous les partis membres de l’Internationale Socialiste, sur tous les continents, pour votre soutien multiforme dans cette compétition électorale à venir. Nous avons besoin de votre soutien car c’est dans un climat d’insécurité même s’il ya une amélioration notable récente, et d’un effondrement économique, que nous nous organisons pour prendre part aux prochaines élections.

 

Je vous remercie.

 

 

Martin ZIGUELE

 

Président du MLPC

Intervention du camarade Martin  ZIGUELE au Comité Afrique de l’Internationale Socialiste  à Bamako
Intervention du camarade Martin  ZIGUELE au Comité Afrique de l’Internationale Socialiste  à Bamako
Intervention du camarade Martin  ZIGUELE au Comité Afrique de l’Internationale Socialiste  à Bamako
Intervention du camarade Martin  ZIGUELE au Comité Afrique de l’Internationale Socialiste  à Bamako
Intervention du camarade Martin  ZIGUELE au Comité Afrique de l’Internationale Socialiste  à Bamako
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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 16:37

 

 

 

Bambari, 11 avril 2015 (RJDH)---C’est le 10 avril dans la matinée que l’acte s’est produit quand le convoi de la Minusca avec le convoi transportant  des bœufs, quittant Bambari pour Bangui avait été violement attaqué par la population. A l’origine de l’évènement, l'arrestation des présumés criminels musulmans par la gendarmerie nationale.

 

En représailles à cet acte, les musulmans ont aussi arrêté au quartier Bornou 5 conducteurs de taxi-moto demandant à la gendarmerie la libération des deux musulmans. La Minusca est intervenue pour apaiser la tension et le convoi à continuer sur Bangui, selon une source proche de la Minusca présente à Bambari.

 

Cet incident a fait plus d’une trentaine de blessés selon une source hospitalière. En plus de ce dégât humain, plusieurs véhicules ont continué le voyage avec des casses. Selon un témoin joint à Bambari, « 23 véhicules dans le convoi avaient continué le voyage avec des vitres cassées ». D’autres témoins affirment aussi que les peuhls qui sont dans les véhicules se sont descendu et ont brulé environs 17 maisons et agressé quelques paysans qui revenaient de leurs champs.

 

 « Une dizaine de maisons ont été brûlées par des peulhs suite à l’incident », a indiqué un élément de la Minusca, joint depuis Bambari.

 

Les blessés sont admis à l’hôpital préfectoral de Bambari pour des soins. Joint au téléphone par le RJDH, le Docteur Joseph Chamberlain Bama rapporte les informations en sa possession. «Je ne suis pas sur place mais on m’a appris qu’il y a une trentaine de blessés présentement à l’hôpital et une personne serait morte. Pour le moment, je ne peux pas confirmer l’information sur cette mort », a-t-il dit.

 

L’insécurité reste préoccupante dans cette partie de la RCA, où la présence des hommes en armes est toujours signalée. Bambari est une ville qui regroupe encore la Séléka et les Anti-Balaka d’un côté, et de l’autre la population civile. Un calme précaire est visible.

 

Cette attaque intervient le même jour de celle survenue à Kaga-Bandoro, où la population avait attaqué la base de la Minusca, revendiquant la sécurité dans la zone./

 

Line Péguy Gondjé Demba

Centrafrique/Bambari : La population s’en prend à un convoi de la Minusca à destination de Bangui
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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 16:35

 

 

Bangui, 11 avril 2015 (RJDH) --- Après avoir reçu des plaintes de leurs abonnés sur la perturbation des réseaux téléphoniques, la société de téléphonie mobile Orange RCA donne les raisons de cette perturbation. Selon une source jointe ce vendredi 10 avril 2015 par le RJDH au niveau du service technique de cette société, les perturbations sont liées à la saturation du réseau.

 

« La plateforme de Orange supporte un nombre précis des abonnés. Si le nombre est dépassé, il faut encore augmenter la bande passante afin d’élargir la base. Vous savez, ces derniers temps, il y’a les forces internationales, les expatriés qui se sont abonnés de nouveau. Cela fait que le nombre de nos abonnés est devenu très élevé et la plateforme ne peut plus supporter cette surcharge », a dit la source de qui a requis l’anonymat.

 

Elle a aussi expliqué que l’une des raisons principales est qu’ils utilisent la communication et l’internet sur la même ligne. « Le plus souvent, le réseau dérange pendant les heures de pointe, puisqu’à ces heures, la ligne est vraiment saturée. Sur la même ligne, on utilise l’internet et on fait aussi la communication. Donc ça fait que le plus souvent, il y a des perturbations. C’est maintenant aux opérateurs d’augmenter leur bande passante pour permettre aux abonnés d’appeler librement », a-t-il expliqué.

 

Il évoque l’insécurité comme raison principale de perturbation des réseaux à l’intérieure du pays. « En principe, les techniciens devraient faire la maintenance de nos sites qui sont dans les provinces chaque mois. Mais à cause de l’insécurité, la maintenance peut se faire après 3 ou 4 mois. Par exemple à Bossangoa ça fait longtemps que personne n’est allé pour voir l’état des machines qui sont là-bas. C’est ce qui justifie les perturbations à l’intérieur du pays» ,a-t-il ajouté. 

 

Le RJDH tente toujours d’entrer en contact avec les responsables des sociétés de téléphonie mobile mises en cause dans la perturbation des opérations de communication.

 

C’est depuis plusieurs mois que les réseaux de communication sont perturbés dans la capitale ainsi que certaines villes de province./

 

Flora Sandrine Mbagna

Centrafrique/Bangui : Perturbation des opérations téléphoniques, un opérateur réagit
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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 16:24

 

 

Bangui, 11 avril 2015 (RJDH) -- Des moustiquaires imprégnées pour la distribution ainsi que des matériels d’enregistrement de la population  constituent l’équipement  qui a été emporté dans deux véhicules que la CRCA avait loué pour se rendre dans l’arrière-pays. Antoine Mbao-Bogo, président de la CRCA  l’a affirmé ce matin lors d’un point de presse.

 

« C’est le jeudi dans l’après-midi que deux véhicules qui ont pris l’axe-Boali avaient été interceptés par des bandits non identifiés. Les conducteurs ont été avec des armes de guerre. Les assaillants ont pris les deux véhicules y compris ce qui était à bord », a expliqué le président de la Croix-Rouge.  Il a aussi précisé que c’étaient des moustiquaires imprégnées et des matériels d’enregistrement de la population.

 

Pasteur Antoine Mbao-Bogo président a expliqué le motif de leur déplacement dans l’arrière-pays : « Nous avons procédé à la distribution des moustiquaires imprégnées à Bangui, Lobaye et l’Ombella-M’Poko et c’est maintenant le tour des autres préfectures ».

 

Le pasteur Mbao-Bogo lance un appel à la population centrafricaine de les aider à retrouver ces véhicules. « Nous demandons à ces hommes armés de bien vouloir ramener ces vehicules car, ils n’appartiennent pas à la CRCA », a-t-il lancé.

 

Les véhicules sont de marques Land-Cruiser et Toyota Hilux / 

 

Bienvenue Marina Moulougnatho 

Centrafrique/Bangui: Deux véhicules transportant les matériels de la Croix-Rouge Centrafricaine braqués à pk 18 route de Boali
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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 16:15

 

 

http://afrikarabia.com   09 avr 2015  par Christophe RIGAUD

 

Un accord de cessez-le-feu a été signé mercredi à Nairobi, sans François Bozizé et Michel Djotodia, sur fond de divisions internes des anti-Balaka et des ex-Séléka.

 

Au forceps et sous pression kényane, l’accord de Nairobi entre les belligérants centrafricains a finalement été signé dans la précipitation ce mercredi. Un accord de cessez-le-feu a donc été ratifié entre anti-Balaka et ex-Séléka, les deux principaux groupes armés en conflit en Centrafrique. Pourtant, cet accord n’apporte rien de neuf dans la résolution de la crise centrafricaine. Contrairement à une première version qui avait jeté le trouble, en demandant l’amnistie générale et l’ouverture d’une troisième transition, l’accord signé mercredi se borne à rappeler l’engagement des belligérants pour une cessation des hostilités et une reconnaissance des autorités de transition actuelles. Des dispositions qui avaient déjà été signées à Brazzaville en juillet 2014 mais jamais respectées. Il faut dire que l’initiative hasardeuse de Nairobi du président congolais Sassou Nguesso avait été peu appréciée par la communauté internationale et les autorités centrafricaines. Bangui ne souhaitait pas voir réapparaître de sitôt les deux anciens présidents Bozizé et Djotodia et craignait que les discussions de Nairobi ne parasitent leur propre Forum de paix, fixé au 27 avril. Mais depuis février, et la signature de la seconde version de l’accord, sa signature a été plusieurs fois repoussée. En cause, les hésitations de l’initiateur de Nairobi : Denis Sassou Nguesso, qui prenait la mesure de la contestation internationale

 

En catimini, sans Bozizé et Djotodia

 

Après deux mois d’atermoiement, la médiation kényane, seule aux commandes, a décidé de forcer le destin. C’est mardi 8 avril, en fin de soirée, que les Kényans précipitent les événements. Sans prévenir le président Sassou Nguesso, Uhuru Kenyatta convoque les signataires pour le mercredi matin. Fini la grande signature avec tambours et trompettes, en présence des chefs d’Etat de la région, comme cela était prévu par Sassou et Kenyatta, la signature se déroule à huis clos, dans un hôtel de Nairobi. Mais si Joachim Kokaté paraphe bien le document au nom des anti-Balaka, Michel Djotodia laisse Nourredine Adam engager les ex-Séléka et François Bozizé, encore à Kampala, est absent de la signature. L’ancien président Bozizé, n’a pas n’ont plus été informé de la signature précipité de l’accord, mais il pourrait cependant rejoindre rapidement Nairobi pour signer le document. Depuis la signature, le président congolais semble s’être réveillé et il tente maintenant de convaincre Michel Djotodia d’apposer sa signature sur l’accord.

 

Divisions en cascades

 

Que vaut donc cet accord, au contenu minimal et sans avancées majeures sur le conflit en cours en Centrafrique ? « C’est une signature pour rien », répond-on à Bangui dans l’entourage de la présidente Samba-Panza. « On a perdu beaucoup de temps pour rien et cela n’aura aucune conséquence sur le Forum de Bangui » veut-on croire. Il faut dire qu’au-delà de cet accord, les deux principaux groupes armés : Séléka et anti-Balaka sont en pleine division interne. Côté Balaka, les dissensions entre Edouard Ngaissona, et Joachim Kokaté (présent à Nairobi) éclatent désormais en plein jour. Ngaissona, coordonnateur national des anti-Balaka, qui a fondé son propre parti, le PCUD, affirme ne pas avoir mandaté Kokaté pour négocier à Nairobi. Le second reproche à Ngaissona la création de son parti et ses « ambitions présidentielles ». Le mouvement anti-Balaka pourrait bien se présenter divisés à Bangui le 27 avril prochain.

 

Djotodia perd le contrôle

 

L’ancien président Michel Djotodia est-il encore le leader incontesté des ex-Séléka ? Pas si sûr. Allié à Nourredine Adam, l’ex-homme fort de la Séléka, Michel Djotodia tient une ligne politique que les autres membres du mouvement peinent à suivre. L’ancien président Djotodia plaide pour ce qu’il appelle « des réparations ». En clair, il demande son retour aux affaires, à la tête d’une nouvelle transition, afin d’organiser les prochaines élections. Djotodia ne comprend toujours pas son éviction du pouvoir en janvier 2014. Il souhaite terminer son « mandat » pendant les 15 mois qu’il était encore censé effectuer à la tête de la présidence de transition avant sa démission. L’ancien patron de la Séléka considère toujours avoir été maltraité « parce que musulman » et se dit victime « d’injustices ». Problème, il est quasiment le seul à le penser et certains militaires de l’ex-Séléka ont déjà lâché Djotodia. Comme par exemple, ce général de l’ex-Séléka : Mahamat Al Khatim. En lien avec l’ancien ministre des Mines, Djono Haba qui s’occupe de la branche politique d’un mouvement dissident, il mène la fronde anti-Djotodia. Selon nos informations, ces ex-Séléka seraient disposés à conclure une alliance avec les anti-Balaka contre Michel Djotodia. C’est dire l’état des divisions internes au sein des anciens Séléka, dont la mouvance a toujours été très « composite ». La représentativité des délégations qui assisteront au Forum de Bangui et le dosage des différences factions Balaka et Séléka constitueront donc le principal défi des organisateurs de cette grande table ronde intercentrafricaine. En cas d’échec à Bangui, tous ces groupes (encore) armés pourraient être tentés par une fuite en avant qui rallumerait alors le conflit. La semaine du Forum de Bangui qui s’ouvrira le 27 avril s’avère cruciale.

 

Christophe RIGAUD – Afrikarabia

 

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Published by Centrafrique-Presse.com