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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 21:21

 

 

Invité Afrique

 

 

Par   RFI  lundi 13 avril 2015

 

En Centrafrique, les anciens combattants Seleka et anti-Balaka doivent se retrouver à la fin de ce mois d’avril dans un grand forum de réconciliation. Ce Forum de Bangui est indispensable à la tenue ensuite d’une élection présidentielle. Mais une figure de la société civile tire la sonnette d’alarme. Jusqu’à la semaine dernière, Béatrice Epaye présidait la commission préparatoire du Forum. Aujourd’hui, elle est limogée, et elle craint que cette future table ronde ne soit « prise en otage » par quelques proches de la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza. Béatrice Epaye s’en explique au micro de Christophe Boisbouvier.

 

RFI : Un forum de réconciliation c’est bien, mais après les massacres de ces deux dernières années, est-ce que ça va suffire ?

 

Béatrice Epaye : C’est une grande question, mais c’est le but du forum, c’est que les Centrafricains se réunissent autour d’une même table pour la réconciliation et la reconstruction du pays.

 

Le premier enjeu est la sécurité, mais à Bangui, dans le quartier Boy-Rab par exemple, il n’y a pas du tout de sécurité.

 

Si, la sécurité s’est beaucoup améliorée comparée à décembre 2013. A Bangui dans certains quartiers effectivement il subsiste encore des zones de braquage, d’assassinats, mais aujourd’hui il n’y a plus d’affrontement, même à Boy-Rab, entre les belligérants. C’est juste du banditisme.

 

Mais est-ce que la plupart des musulmans de Bangui n’ont pas du quitter la ville ?

 

Si, en 2014 beaucoup sont partis, mais certains sont restés, beaucoup plus au niveau du kilomètre 5. Les choses s’améliorent tout doucement.

 

Et dans le nord du pays ?

 

Voilà, tout le problème, c’est toutes ces zones-là du nord-ouest, du nord-est et du centre, beaucoup plus dans la région de l’Ouham, vers Markounda, Batangafo, Kabo, il y a un problème de sécurité grave avec la transhumance. Et dans les zones du nord-est, c’est entre ex-Séléka, les gens se battent pour le contrôle des gisements d’or et de diamants. C’est pour ça qu’il faut ce forum pour que les gens se parlent. Il faut qu’on se réconcilie, on va vers la paix.

 

Est-ce que les représentants ex-Séléka et anti-balaka ne vont pas venir à ce forum avec la volonté de faire passer l’amnistie pour les criminels ?

 

Je ne pense pas. Les résultats des consultations à la base nous ont guidés, les gens se sont exprimés sur la justice, ils sont contre l’impunité donc ils ne vont pas accepter que les gens viennent demander l’amnistie, il faut que la justice se fasse pour une fois dans ce pays. C’est parce que la justice ne s’est pas faite jusqu’à présent que nous avons connu cette spirale de violence pendant des décennies.

 

Les anciens présidents, François Bozizé et Michel Djotodia, faut-il les inviter à ce forum ?

 

François Bozizé et Michel Djotodia sont des Centrafricains parmi tous les Centrafricains, mais nous, la commission préparatoire, avons tenu compte des résultats des consultations à la base. Le peuple a demandé qu’il y a ait la justice et la réparation. Alors ceux qui ont commis des crimes doivent aller devant la justice.

 

Donc vous pensez qu’il ne vaut mieux pas qu’ils viennent ?

 

Je ne le dis pas comme ça, je voudrais juste indiquer que la personne qui se sent coupable de quelque chose, ce n’est pas la peine de venir rouvrir encore la souffrance du peuple centrafricain.

 

Mais s’ils ne viennent pas, ne vont-ils pas tout faire pour saboter les travaux de ce forum ?

 

Je ne pense pas. Ce sont des responsables de groupes de personnes, ils peuvent envoyer des représentants pour parler en leur nom.

 

Après ce forum est prévue une élection présidentielle d’ici le mois d’août, mais est-ce que les délais pourront être tenus ?

 

En tout cas, les élections, il faut que ce soit bien organisé. Il faudra que les résultats soient acceptés.

 

Donc vous préférez un retard pour que l’élection soit la plus transparente possible ?

 

Non, je ne parle pas de retard. Pour l’instant, je vous dis que seule l’autorité nationale des élections peut nous donner le chronogramme.

 

Jusqu’à ces derniers jours, vous présidiez les travaux préparatoires de ce forum et tout à coup nous avons appris que vous étiez remplacée par Jean-Jacques Démafouth, l’un des plus proches conseillers de la présidente Samba-Panza. Quelle est votre réaction ?

 

Je n’ai pas de réaction. La commission préparatoire avait pour objectif que nous déposions à la fin de notre mission un rapport. J’ai déposé ce rapport le mardi 7 avril et c’est à la discrétion de la chef d’Etat de transition de prendre un autre décret et donc elle a préféré Jean-Jacques Démafouth pour continuer le processus. Je prends acte.

 

Vous prenez acte, mais vous êtes surprise ?

 

J’ai le sentiment d’un travail non fini, en tout cas je préfère vous le dire, mais j’irais au forum comme tout le monde.

 

Vous avez le sentiment qu’on ne vous a pas fait confiance jusqu’au bout ?

 

Je suis trop indépendante et je ne souhaite pas que ce forum soit orienté au profit de quelques groupes de personnes au détriment du peuple centrafricain. Le forum est le dernier rempart de notre peuple et s’il est pris en otage par un groupe d’individus, il est fort probable qu’on retombe encore dans des violences. Ma peur c’est ça. Donc il faut que Catherine Samba-Panza puisse écouter le peuple parce que le peuple a parlé puisqu’on a commencé le processus du forum par des consultations populaires à la base dans les 17 préfectures de notre pays. Donc il ne faut pas faire fi de l’opinion du peuple.

 

Craignez-vous que ce forum soit pris en otage par des conseillers des membres de l’entourage de la présidente Samba-Panza ?

 

Ca c’est un conseil que je lui donne, il faut qu’elle soit à l’écoute du peuple. Souvent, les gens qui sont proches n’ont pas le même agenda que le peuple.

 

Est-ce que vous serez candidate à la présidentielle ?

 

Ca, ce sont des questions qu’on ne pose pas ! Je ne sais pas, attendons de voir, je ne peux pas répondre en ce moment.

 

Vous y pensez ?

 

Oh non, ce n’est pas la priorité pour moi.

 

Vous verrez après le forum ?

 

Comme je vous l’ai dit, le forum pour moi, c’est vraiment pour qu’on reconstruise le pays, qu’on se réconcilie entre nous. Mais après faire des calculs par rapport au forum ça ne peut pas venir de moi.

Invité Afrique  - Béatrice Epaye: en RCA, «que les gens se parlent, se réconcilient»
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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 21:05

 

 

13/04/2015 à 15:03 Par Didier Niewiadowski

 

Didier Niewiadowski est universitaire et ancien conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France à Bangui.

 

En Centrafrique, on cultive l’embrouillamini, avec une certaine constance. A quatre mois du 17 août 2015, échéance normale de la Transition, l’amateurisme, les intérêts personnels, les pressions claniques et le cynisme ont conduit les autorités de la Transition à multiplier les chausse-trappes au point de rendre illisible leur feuille de route et de compromettre le retour à la paix.

 

Un pouvoir exécutif hors sol et une médiation hors jeu

 

Le chemin vers la réconciliation nationale est de plus en plus sinueux. La faute en incombe évidemment d’abord aux belligérants de l’ex-Séléka et des anti-balaka, désormais divisés en factions rivales. Le pouvoir exécutif n’est pas aussi exempt de reproches. Les chevauchements  entre les compétences des ministres membres du gouvernement et celles, plus occultes, des ministres-conseillers de la chef de l’État polluent l’action politique. Dans ce méli-melo gouvernemental, les agitations politico-médiatiques de Jean-Jacques Demafouth, cousin de Catherine Samba-Panza, compromettent, un peu plus, la  réconciliation nationale que devait faciliter le Forum national de Bangui, prévu du 27 avril au 4 mai 2015. En prenant trois décrets, le 3 avril 2015, concernant un comité technique et un praesidium de ce  forum, la chef de l’État a suscité l’ire du Conseil national de la transition (CNT) et une nouvelle condamnation de la classe politique.

 

En évinçant la commission préparatoire du forum qui faisait consensus et en nommant des parents ou des proches, Catherine Samba-Panza a peut-être mis un terme au processus de réconciliation nationale, déjà semé d’embûches. L’Accord de Brazzaville de fin des hostilités, du 23 juillet 2014, devait être fondateur. Il n’en fut rien. L’Appel de Rome, du 27 février 2015, signé par plusieurs présidentiables, ne faisait qu’accroître la cacophonie et l’absence de leadership du pouvoir exécutif. Quant à l’Accord de Nairobi, du 8 avril 2015, il met surtout en exergue les profondes dissensions dans les camps des ex-Séléka et des anti-balaka et la volonté du Médiateur de la crise centrafricaine, le président congolais Denis Sassou Nguesso, de sous-traiter sa médiation.

 

Un CNT peu légitime et en somnolence

 

Le CNT n’est pas une assemblée d’élus de la nation. Il a été constitué par deux arrêtés du tandem Michel Djotodia-Nicolas Tiangaye, en avril 2013. Sa composition de 135 membres a été validée par l’article 50 la Charte constitutionnelle qui énonce simplement que le CNT est composé de "représentants les différentes catégories politiques et socioprofessionnelles". La plupart des 135 conseillers, toujours en place en avril 2015, sont d’anciens sympathisants de l’ex-Séléka et des nostalgiques des présidences Kolingba et Patassé. De par sa création et sa composition, ce CNT peut difficilement exprimer la souveraineté nationale et engager l’avenir du pays, à travers sa Constitution.

 

Il aura fallu dix-neuf mois pour que le CNT adopte, le 16 février 2015, un avant-projet de Constitution. Après la consultation du gouvernement, un atelier national devra procéder à l’ "enrichissement" du texte amendé par le gouvernement. La réunion de cet atelier prendra du temps et les débats risquent de ne pas être une simple formalité. La Cour constitutionnelle donnera ensuite son avis et il reviendra au CNT de soumettre, au référendum, le projet de  loi  constitutionnelle. Étant donné que la transition se terminera le 17 août 2015, il est peu probable que ce référendum puisse avoir lieu, d’autant que l’article 163 du code électoral, concernant le référendum,  rappelle que "les électeurs sont convoqués au moins soixante jours avant le jour du scrutin".

 

La politique de l’autruche arrive bientôt à son terme

 

Étant donné le contexte centrafricain, que le Groupe international de contact (GIC-RCA) refuse obstinément de prendre en compte (comme par exemple la saison des pluies, les camps de réfugiés et de déplacés non administrés, l’exil en brousse de dizaines de milliers de villageois, la destruction des services de l’état-civil et du fichier électoral), des élections crédibles ne pourront pas se tenir en juillet-août 2015. Comment organiser en cent jours un référendum et des élections législatives couplées à une élection présidentielle, alors que les préliminaires ne sont pas encore réunis ?

 

Après deux prolongations, la transition se terminera normalement le 17 août 2015, soit 24 mois après la prestation de serment du chef de l’État déchu, Michel Djotodia. L’alinéa 2 de l’article 102 de la charte constitutionnelle prévoit néanmoins qu’"en cas de nécessité", la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC peut examiner la durée de la Transition. Quels seront les nouveaux arguments de la demande conjointe de la chef de l’État, du Premier ministre et du président du CNT ? Sans véritable plan de vol, avec des pilotes ayant montré les limites de leur compétence et des alarmes qui ne peuvent plus désormais être négligées par les aiguilleurs du ciel du GIC-RCA, "l’avion" centrafricain ne pourra arriver à destination des élections crédibles et transparentes. Un changement d’équipage est prévisible, comme l’avait imposé la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC, le 10 janvier 2014.

Tribune - Y a t-il encore un pilote dans "l'avion" centrafricain ? par Didier Niewiadowski
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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 18:44

 

 

http://www.radiondekeluka.org   lundi 13 avril 2015 15:33

 

Le Conseil national de transition (CNT, le parlement provisoire centrafricain) prend ses responsabilités pour exiger des éclaircissements sur les trois décrets signés le 4 avril dernier à Bangui par le Chef d’État de la transition, Catherine Samba-Panza. Les décrets ont suscité beaucoup de controverses au sein de la classe politique et ont alimenté les débats depuis leur publication.

 
Pour faire la lumière, les parlementaires de la transition ont interpellé ce lundi au siège du CNT le Premier ministre, Mahamat Kamoun. Le chef du gouvernement devra donner des explications sur la position prise par l'exécutif en ce qui concerne la nomination unilatérale des membres du comité technique d'organisation, particulièrement le choix de Jean Jacques Démafouth (personnalité contestée par les Centrafricains lors des travaux de consultations populaires) comme coordinateur général.
 
Avant la phase d’interpellation, le président du Conseil national de transition, Alexandre Ferdinand Nguéndet et les membres du G8 se sont retrouvés pour en savoir davantage et donner leur mot d'ordre quant au choix des membres des différents comités devant organiser le prochain dialogue national prévu du 27 avril au 4 mai 2015.


Dans ses propos liminaires, le chef du gouvernement de la transition a reconnu que « le prochain Forum de Bangui est une étape importante » dans la recherche des solutions à la sortie de crise en République Centrafricaine. Selon Mahamat Kamoun, l'exécutif, piloté par Catherine Samba-Panza, ne fait que répondre « aux exigences de la communauté internationale ».


A la tribune du CNT, les parlementaires ont mis l'accent sur les divergences de voix qui se sont élevées au lendemain de la publication de la liste des membres des différents organes devant conduire la destinée du Forum de Bangui. De manière consensuelle, les conseillers nationaux ont relevé que les trois décrets pris par Catherine Samba-Panza ont violé l'article 103 de la Charte constitutionnelle de la transition. « Un manque de consultation préalable en amont », a été constaté par un conseiller national qui estime que ce manquement est susceptible d'entraver « la légalité constitutionnelle ».

 
Dans une déclaration publiée mardi 7 avril, les parlementaires provisoires ont exigé l'annulation pure et simple des décrets signés par l'exécutif de la transition. Ils ont dénoncé par la même occasion le non respect du consensus dans la mise en place du comité d'organisation du Forum de Bangui. Les décrets ont aussi été contestés par une frange de la classe politique centrafricaine, notamment le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) et le parti travailliste Kwa na kwa (KNK), qui réclament une concertation autour de la question.


Le Premier ministre avait été interpellé pour la première fois le 9 avril dernier mais n'a pu se présenter pour faute de calendrier chargé.

Forum de Bangui : le CNT fustige les décrets signés par Samba-Panza
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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 16:32

 

 

Bangui, 13 avril 2015 (RJDH)---Une rencontre entre les  leaders politiques centrafricains est prévue pour demain, mardi 14 avril 2015. Ces derniers veulent se concerter avant de rencontrer la cheffe de l’Etat de Transition.

 

C’est à l’issue d’une rencontre avec le président du Conseil National de Transition, Alexandre Ferdinand Nguendet que la classe politique centrafricaine a décidé de se réunir le mardi prochain.

 

L’objectif de cette rencontre, selon de nombreux chefs de partis politiques contactés par le RJDH, est de préparer la rencontre avec la cheffe de l’Etat de transition, rencontre prévue pour le mercredi 15 avril prochain « la cheffe de l’Etat de transition a voulu rencontrer les forces vives de la nation, la classe politique centrafricaine y comprise. C’est pour préparer minutieusement cette rencontre que nous avons décidé, nous hommes politiques, de nous réunir pour échanger » a expliqué Joseph Bedounga, président du Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (MDREC).

 

« La classe politique centrafricaine veut prendre position de manière unanime sur les préparatifs du forum de Bangui surtout sur les polémiques qui sont nées après les décrets que la cheffe de l’Etat a pris pour nommer des personnalités contestées dans des organes importants. C’est pour cela que nous nous réunirons demain » a confié sous couvert de l’anonymat, un chef de parti politique récemment crée. 

 

Selon des informations du RJDH, l’initiative n’est pas partagée par tous les leaders qui ont pris part à la rencontre convoquée par le président du Conseil National de Transition. « Je n’irai pas prendre part à cette rencontre parce que je ne connais pas tous les tenants et les aboutissants. Pourquoi avoir pris la décision de se réunir après avoir été reçu par le président du Conseil National de Transition » a expliqué au RJDH, un autre leader politique.

 

Certains de ceux qui contestent cette initiative, pensent qu’elle a été dictée par le président du Conseil National de Transition « le président du Conseil National de Transition a demandé à la classe de prendre ses responsabilités par rapport aux polémiques qui sont nées après les décrets contestés. Nous n’avons pas à suivre le président du Conseil National de Transition dans sa dynamique et c’est malheureusement ce qui est en train de se préparer » nous a expliqué un leader politique qui pense que cette initiative est un plan piloté par le Conseil National de Transition.

 

De sources bien informées, les formations politiques se réuniront demain pour discuter des décrets contestés par le Conseil National de Transition. « Nous ne voulons pas des personnalités controversées pour gérer quelque aspect que ce soit de ce forum là. C’est pour harmoniser nos points de vue par rapport au décret que la cheffe de l’Etat a pris ces derniers temps que nous allons nous réunir » a confié le secrétaire général d’une formation politique.

 

La cheffe de l’Etat rencontrera mercredi 15 les forces vives de la nation. Selon des sources dignes de foi contactées au niveau de la présidence, c’est pour échanger sur les préparatifs du forum que la présidente a décidé de rencontrer toutes les entités composant la nation centrafricaine.

 

Notons que les polémiques font rage depuis que la cheffe de l’Etat de transition Catherine Samba-Panza a nommé Jean Jacques Démafouth coordonnateur général du comité technique d’organisation de ce forum. Il est entendu que la rencontre de la cheffe de l’Etat et des forces vives de la nation tourne autour de cette nomination controversée.

 

La rencontre de la présidente avec les forces vives de la nation interviendra après une concertation que la Catherine Samba-Panza a eu avec les autorités locales de Bangui et avec certaines plates formes politiques./

 

Sylvestre Sokambi

 

 

 

Centrafrique, Bangui : Des préoccupations non prises en compte dans le rapport final des consultations populaires à la base

 

Bangui, 13 Avril 2015 (RJDH) - Le dialogue, la vérité, la justice, la réparation et la réconciliation sont entre autres les sujets du prochain Forum de Bangui. Ce forum conçu dans l’intention de ramener la paix et la réconciliation, a été précédé d’une phase dite des consultations populaires à la base, organisées au courant des mois de janvier et février 2015. Remis à la cheffe de l’Etat de transition le 07 avril dernier, le rapport final des consultations populaires à la base ne contient pas cependant toutes les préoccupations dégagées lors de cet exercice.

 

Après plus d’un mois des travaux de restitution des consultations populaires à la base, le rapport consolidé des missions a été remis officiellement à la Présidence de la Transition. Le document présente quatre grandes thématiques, à savoir: Dialogue-Vérité-Justice-Réparation-Réconciliation, Paix – Sécurité –DDR – Enfants soldats, Gouvernance-Elections et Relèvement économique et social. Les résultats des consultations populaires à la base ainsi que les recommandations ont été présentés par thématique dans ce document de 39 pages.

 

En comparaison avec le document final, il y a un certain nombre d’aspects qui n’y figurent pas. Par exemple lors des consultations populaires à la base, les réfugiés centrafricains de Congo Brazzaville, ont souhaité que le nombre des candidats à l’élection présidentielle soit réduit à deux. Ce qui ne ressort pas dans le rapport final. Aussi, les jeunes de la ville de Berberati, ont réclamé leur recrutement dans les forces armées centrafricaines. Cette revendication n’est pas mentionnée dans le rapport final remis à l’Exécutif centrafricain.

 

En plus de cela, la minorité Ba Aka et les albinos, qui sont dans la Sangha-Mbaéré, revendiquaient une attention particulière du gouvernement sur leurs droits et leurs conditions de vie.

 

Par ailleurs, si les souhaits et propositions de certaines régions consultées sont occultés du rapport final, il y a parallèlement d’autres zones de la RCA non touchées par les consultations populaires à la base. On nota par exemple  Lambi qui est une Sous-préfecture de l’Ombella-M’Poko, Ouango-Bangassou dans le Mbomou, Kouango dans la Ouaka, le Soudan, une partie de la RDC et celle du Cameroun.

 

Sur l’avenir laissé à ces régions dans le prochain Forum de Bangui, Mme Antoinette Montaigne, ministre conseillère à la présidence, répondait lors d’une émission sur la radio nationale que «le gouvernement n’a pas oublié ces régions mais c’est compte tenu de l’insécurité que la délégation n’avait pas été déployée mais que ce soit avant ou après le Forum de Bangui, des équipes seront déployées dans ces localités restant de l’intérieur et de l’extérieur de pays ».


Les missions relatives aux consultations populaires ont permis la prise en compte des préoccupations de 19.232 participants dont 8 953 hommes, 4 370 femmes et 4 729 jeunes de la tranche d’âge de 15 à 30 ans. 

 

Line Péguy Gondje Demba

Centrafrique/Bangui : La classe politique prévoie une réunion de concertation avant la rencontre avec la cheffe de l’Etat
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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 12:01

                            

 

  L’histoire tragique des relations brutales entre policiers blancs et populations  noires vient de faire une nouvelle victime . A quand la fin de ces tragédies ?

 

   Pendant un banal contrôle de la circulation à Charleston ( Caroline du Nord), un flic blanc, Michaël Slager vide son chargeur de huit coups sur un homme noir de cinquante ans et le tue . L’homme noir, Walter Scott est atteint par six balles sur huit . Après quoi, le policier marche calmement jusqu’à sa victime, non pas pour appeler les secours mais pour lui passer des menottes dans le dos . C’est ainsi que Walter Scott est mort menotté pour une banale histoire catadioptre ou de feu rouge défectueux !

 

   Avant la diffusion de la vidéo, le policier a affirmé avec aplomb que Walter Scott l’avait agressé et s’était emparé de son Taser . Le policier Michaël Slager raisonne exactement comme son collègue Darren Wilson de Fergusson (Missouri) l’assassin de Michaël Brown . Est-ce à dire qu’en Amérique, on forme les policiers à l’identique pour tuer d’abord les noirs et mentir ensuite avec le même pauvre argumentaire ?

 

    Equiper chaque policier d’une mini caméra ne nous paraît pas une panacée quand on sait avec quelle facilité on peut trafiquer ces images . La police américaine doit en priorité remettre en cause ses pratiques qui consistent à chasser d’autres Américains comme du gibier pour se consacrer enfin à la protection de TOUS les Américains sans exception . En fait, c’est une police pleinement républicaine, respectueuse des droits et des libertés qu’il faut aux Américains et non ces sheriffs armés jusqu’aux dents qui ont tout dans les muscles et rien dans la tête pour arrêter la longue série noire qui remonte aux racines de la violente histoire de ce pays .

 

     Ce qui vient de se passer en Caroline du Nord est la suite logique du meurtre de Fergusson qui est un précédent fâcheux car l’assassin Darren Wilson a été purement et simplement acquitté soi disant pour manque de preuves !

 

     Toutefois, un espoir demeure : le meurtrier de Caroline du Nord est arrêté grâce à la vidéo qui l’a confondu . Alors, j’ai envie de dire : noirs américains, amis des libertés et démocrates sincères, munissez-vous de vos téléphones, caméras et autres tablettes pour qu’enfin ces meurtres en série ne restent pas impunis .

 

« Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil apparaîtra » comme disent nos amis congolais .

 

                                 .  

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 11:52

 

 

Par RFI 13-04-2015 à 05:09

 

En Centrafrique, le Premier ministre Mahamat Kamoun devait rencontrer ce lundi matin les membres du Conseil national de transition pour discuter du Forum de Bangui, table ronde censée être l'occasion de discuter d'une paix durable dans le pays. Déjà retardée depuis plusieurs mois, sa tenue est encore incertaine. Le Parlement provisoire a demandé l'abrogation des décrets présidentiels relatifs à la création du comité technique d'organisation du Forum.

 

Le Conseil national de transition déplore le manque de consensus autour des décrets présidentiels. Les membres du Parlement provisoire n'ont pas été associés, ni même consultés avant la nomination du comité technique d'organisation du Forum de Bangui. Sans le nommer expressément, ils regrettent que le très controversé Jean-Jacques Demafouth ait été placé à la tête du comité.

 

La vice-présidente du CNT, Léa Koyassoum-Doumta, déplore également l'exclusion du Conseil national de transition des assises du Forum de Bangui. « Il n'y a pas de dialogue entre nous et l'exécutif », se lamente-t-elle.

 

Le dialogue, c'est justement ce que le Premier ministre veut essayer de rétablir. Interpelé formellement par le CNT, il va devoir s'expliquer. Son directeur de cabinet le confirme : Mahamat Kamoun se prépare à répondre à toutes ces questions.

 

Quant à l'abrogation des décrets présidentiels, condition sine qua non à la reprise des discussions pour le CNT, le directeur de cabinet botte en touche. « Le ministre discutera avec le Parlement, dit-il, puis nous verrons ce qu'il en ressortira. »

 

 

Invité Afrique

 

Béatrice Epaye: en RCA, «que les gens se parlent, se réconcilient»

 

Par   lundi 13 avril 2015

 

En Centrafrique, les anciens combattants Seleka et anti-Balaka doivent se retrouver à la fin de ce mois d’avril dans un grand forum de réconciliation. Ce Forum de Bangui est indispensable à la tenue ensuite d’une élection présidentielle. Mais une figure de la société civile tire la sonnette d’alarme. Jusqu’à la semaine dernière, Béatrice Epaye présidait la commission préparatoire du Forum. Aujourd’hui, elle est limogée, et elle craint que cette future table ronde ne soit « prise en otage » par quelques proches de la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza. Béatrice Epaye s’en explique au micro de Christophe Boisbouvier.

 

« C’est le but du Forum : que les Centrafricains se réunissent autour d’une même table pour la réconciliation et la reconstruction du pays. […] La sécurité s’est beaucoup améliorée dans la capitale, comparé à décembre 2013. A Bangui, dans certains quartiers, effectivement, il subsiste encore des zones de braquages, d’assassinats, mais aujourd’hui il n’y a plus d’affrontement. Même à Boy-Rab, il n’y a plus d’affrontements entre les belligérants, c’est juste du banditisme. […] Le problème, ce sont toutes ces zones là, du nord-ouest, du nord-est et du centre, beaucoup plus dans la région de l’Ouham, vers Marcounda, Batangafo, Kabo ; il y a un problème de sécurité grave avec la transhumance. Et dans les zones du nord-est, c’est entre les ex-seleka, les gens se battent pour le contrôle des gisements d’or et de diamants. C’est pour cela qu’il faut ce Forum. Il faut que les gens se parlent, il faut qu’on se réconcilie. On va vers la paix. »

 

RCA: encore des frictions autour de l’organisation du Forum de Bangui
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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 00:21

 

 

Par RFI 13-04-2015 à 00:55

 

André Mba Obame, figure de l'opposition gabonaise et fondateur de l’Union nationale, est décédé ce dimanche 12 avril à Yaoundé, au Cameroun. A cet annonce, des heurts ont éclaté dans la capitale gabonaise Libreville.

 

André Mba Obame est décédé à la mi-journée à Yaoundé au Cameroun. Il s'y trouvait pour des soins et devait s'envoler en Afrique du Sud où il comptait poursuivre son traitement, a indiqué son neveu François Ondo Edou, secrétaire exécutif adjoint de l'Union nationale. Après avoir passé une nuit agitée, André Mba Obame a été conduit à l'hôpital où il est mort.

 

« Tout le monde sait que Monsieur André Mba Obame était malade depuis les élections de 2009 qu’il a gagnées. Il était en Afrique du Sud où il s’est fait opérer et après, il est parti en France et revenu ici. Ça n’allait toujours pas. Et c’est comme ça qu’il est parti à l’étranger pour se soigner », précise François Ondo Edou.

 

André Mba Obame était arrivé en troisième position à la présidentielle de 2009 remportée par Ali Bongo, selon les résultats officiels proclamés par la Cour constitutionnelle. Mais il avait revendiqué la victoire et s'était proclamé lui-même président élu.

 

Des heurts à Libreville

 

L'annonce de son décès a déclenché la colère de ses partisans à Libreville, au Gabon. Des voitures et des bâtiments ont été incendiés, notamment l'ambassade du Bénin, selon des sources concordantes citées par l'AFP.

 

Le porte-parole de la présidence gabonaise, Alain Claude Bilié Bi Nze, confirme ces incidents. « S'en prendre aux ambassades c'est violer le principe de l'inviolabilité des ambassades, déplore-t-il. Il y a eu des dégâts matériels, la police a été immédiatement alertée pour sécuriser les lieux. Il y a encore des déploiements de petits groupes de militants chargés de cailloux, d'armes blanches », affirme-t-il. Mais selon lui, le calme est revenu. « Ce sont des actes que la présidence condamne avec la plus grande fermeté, indique le porte-parole. D'autant plus que M. Mba Obame est décédé d'une maladie, comme l'a reconnu le porte-parole de son parti dans un communiqué. »

 

« Nous déplorons son décès », assure le porte-parole de la présidence gabonaise, Alain Claude Bilié Bi Nze, qui rappelle qu'il avait lui-même travaillé avec André Mba Obame au sein du gouvernement. « Nous déplorons son décès et nous déplorons surtout la tentative d'instrumentalisation de son décès, répète-t-il. M. Mba Obame n'aurait certainement pas appelé à cela. Lorsqu'en 2009, il a contesté l'élection présidentielle, c'est par une grève de la faim et pas par des violences, donc ceux qui se réclament de lui feraient mieux de réfléchir à cela. Lui-même n'aurait pas appelé à la violence. »

 

« Nous allons continuer la lutte »

 

L'ancien président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, également membre de l'opposition gabonaise, pleure un proche qui a joué un rôle crucial pour la démocratie du pays : « Le Gabon vient de perdre l'un de ses illustres fils, combattant de la démocratie, de la liberté et des droits de l'homme, déplore Jean Ping. André Mba Obame (...) vient de nous quitter. Vous savez, André Mba Obame était encore jeune. Il a travaillé ici, il a été membre du gouvernement, il a été à plusieurs reprises dans le cabinet d'Omar Bongo, dans son gouvernement. Aujourd'hui, pour avoir osé briguer la magistrature suprême et gagner l'élection, il subit les foudres de ceux qui ont décidé de confisquer ainsi le pouvoir au Gabon. C'était un homme très convivial, très gentil et aussi un homme déterminé. »

 

Mais pour l'ancien président de la Commission de l'Union africaine, le combat doit continuer : « Ses bourreaux, tapis dans l'ombre, ont réussi la mission qu'ils ont confiée à leurs sbires, explique-t-il. La question que se posent désormais les Gabonais c'est : "qui sera le suivant?" La population a commencé à manifester dans les rues. Je pense qu'André Mba Obame nous quitte trop tôt. Il s'en va au moment où nous avions besoin de lui et nous ne pouvons que le regretter. Mais je crois que le combat qu'il a mené n'est pas vain et nous allons continuer la lutte. Nous allons prendre ensemble l'engagement solennel d'accompagner le peuple gabonais dans son désir de libération. Les différents états-majors de l'opposition, notamment du parti qui était son parti, nous allons faire une série de communications et nous allons voir ce qu'il y a lieu de faire à la suite de sa disparition. »

 

 

 

Gabon: décès de l'opposant André Mba Obame, des heurts éclatent à Libreville


Libreville AFP / 12 avril 2015 23h24 - L'annonce du décès dimanche de l'ancien leader de l'opposition gabonaise, André Mba Obame, a suscité la colère de ses partisans à Libreville, qui ont incendié des voitures et des bâtiments dont celui de l'ambassade du Bénin, selon des témoignages concordants.


La mort d'André Mba Obame, à l'âge de 57 ans, a été annoncée par sa formation, l'Union nationale (UN), le principal parti d'opposition.


L'UN a appris avec une profonde affliction le décès de Mr André Mba Obame, secrétaire exécutif du parti survenu ce dimanche 12 Avril 2015 à 12 heures à Yaoundé au Cameroun, a annoncé dans un communiqué le président de l'UN, Zacharie Myboto, sans préciser les circonstances du décès.


C'est une immense perte pour l'Union Nationale, l'opposition gabonaise et pour notre pays le Gabon. Les compagnons de lutte du Parti s'inclinent devant la mémoire de ce patriote émérite qui n'a jamais ménagé aucun effort pour le combat de la libération du Gabon du système dynastique actuel, a-t-il ajouté.


A l'annonce de sa mort, des heurts ont éclaté dans différents quartiers de la capitale, où des manifestants ont laissé éclater leur colère avant d'être dispersés par un important dispositif policier.


Ils accusent le pouvoir d'avoir jeté des sorts à l'opposant, qui seraient à l'origine de ses problèmes de santé.


Près du siège de l'UN, les opposants ont érigé des barricades et incendié plusieurs voitures, a constaté une journaliste de l'AFP.


Selon les témoignages d'habitants et de syndicalistes, ils ont également mis le feu à l'ambassade du Bénin, dont le bâtiment était en flamme aux environs de 20H30 locales (19H30 GMT) dans le quartier Ancienne Sobraga.


L'opposition est très critique à l'égard du directeur de cabinet de la présidence, Maixent Accrombessi, d'origine béninoise et naturalisé gabonais.


Une forte pluie, ainsi qu'un important dispositif de sécurité, ont contribué à disperser les manifestants en milieu de soirée.


Ancien baron du régime passé dans l'opposition - il a notamment été ministre de l'Intérieur - M. Mba Obame, dit AMO, avait contesté la victoire à la présidentielle d'Ali Bongo, le fils de l'ancien président Omar Bongo décédé en 2009, et s'était proclamé président de la République en 2011. L'UN avait alors été dissous, et n'a été réhabilité que le 4 février 2015.


Figure charismatique de l'opposition, André Mba Obame n'était presque plus apparu en public depuis trois ans en raison de lourds problèmes de santé.


Sa dernière apparition remontait à juin 2013. Affaibli et fatigué, l'opposant arrivé en boitillant avec des béquilles, avait participé à une messe à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville, devant près de 3.000 sympathisants.


L'origine de ses problèmes de santé demeurait floue. J'ai été à plusieurs reprises dans un état de coma avec une paralysie presque totale et des difficultés d'élocution. Ça ressemble à un AVC (accident vasculaire cérébral) mais il n'y pas de traces d'AVC au niveau du cerveau, avait déclaré AMO dans une interview à l'AFP en janvier 2013. Il avait alors assuré avoir été l'objet d'attaques mystiques répétées.

Depuis lors, il séjournait à l'étranger pour des soins. Selon ses proches, il s'était rendu au Niger et en Tunisie.



(©)

Gabon: André Mba Obame, figure de l'opposition, est décédé
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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 14:55

 

 

http://www.radiondekeluka.org   dimanche 12 avril 2015 12:17

 

La présidente de la transition Catherine Samba-Panza, multiplie les consultations en vue de la réussite du Forum de Bangui. Elle a échangé samedi 11 avril au palais de la Renaissance avec les autorités locales des huit arrondissements de Bangui. Le but : susciter leurs contributions pour la réussite de ce Forum.


Plus de 200 notables parmi lesquels les chefs de groupes, de quartiers ainsi que les maires des huit arrondissements de Bangui ont répondu présents à l'appel du Chef de l’État de la transition. Catherine Samba-Panza a tenu associer les notables aux préparatifs du dialogue inter-centrafricain et à l’embellissement des quartiers de Bangui qui accueillera des personnalités et visiteurs étrangers. La locatrice du palais de la Renaissance a attiré l'attention des chefs de quartiers sur la vigilance dans leurs circonscriptions respectives.


Les maires des arrondissements et les chefs de quartiers ont saisi l'occasion pour soumettre au chef de l'exécutif de la transition leurs principales préoccupations : le mandat des chefs et le paiement des arriérés de leurs indemnités.


Le chef de groupement du 2ème arrondissement, Jean Baptiste Siméon Grémboutou, souhaite que la chefferie devienne une dynastie. « Quand on parle de 10 ans renouvelables une fois, dans les autres pays, (...) c'est une dynastie. Quand un chef meurt, on choisit dans sa famille pour prendre un autre. Ici, on veut dévaloriser les fonctions du chef », a-t-il relevé.


La présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, a surpris ses invités en leur versant la totalité des arriérés d'indemnités de la période de sa transition.

Seulement, la question des décrets portant mise en place du comité technique préparatoire n'a pas été abordée lors de cette rencontre.


Toujours à propos du Forum de Bangui, les miliciens Antibalaka se disent unanimes pour la réussite des pourparlers. Cette position a été donnée samedi à travers une conférence de presse animée par Sébastien Wénézoui, un des anciens responsables des miliciens. Selon lui, tous les responsables de cet ancien mouvement armé sont  présents à Bangui et prêts à prendre part au dialogue.

« Les Antibalaka sont déterminés d'aller au Forum de Bangui. Nous avons tenu une réunion avec le Premier ministre en présence du ministre de la Défense avec les principaux responsables des Antibalaka de la Centrafrique. Nous demandons à la population d'accepter ce Forum qui est celui de la dernière chance. Je travaille ensemble avec les Séléka pour la bonne réussite de ce Forum », a rassuré Wénézoui.

Forum de Bangui : Samba-Panza implique les notables
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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 14:05

 

 

Coordination des comes zones anti balaka

 

A la grande surprise générale des patriotes anti balaka un certain wenezoui sors de ces prérogative de président de parti politique pour faire une interview sur Rfi le 12/04/2015 en tant que coordonateur adjoint des anti balaka nous hommes de terrain comezone officier et sous officiers anti balaka réciterons nos propos en date du 10/04/2015 et avertissons la communauté internationale et nationale que passer le délai de 7 jours nous prendrons nos responsabilités pour le bien et l'unité de la RCA .

 

Catherine samba essaye de divertire le peuple car elle c'est très bien qu'elle ne peut point organiser des élections crédibles dans les délais

 

mr wenezoui manipuler par un certain cyriaque Gonda communique en son nom et non au nom des hommes de terrain

 

nous prendrons nos responsabilité devant le peuple le moment venu et ceci sera notre dernier avertissement des dispositions on été prise que ce soit dans la capitale et en province .

 

( Nous ne laissons plus la place au doute et au manipulateur le terrain est contrôler par des hommes de rang et il parlera le moment venu .)

 

Fait à bossembele le 12/04/2015


Pour comzones , officier et sous officiers anti balaka

 
Hervé namkofeï

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 13:57

 

 

 

Par RFI 12-04-2015 à 10:36

 

En République centrafricaine, la préparation du Forum de réconciliation continue de faire polémique au sein de la classe politique. Un collectif de petits partis politiques a publié vendredi 10 avril une lettre ouverte à la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, appelant à revenir sur certaines nominations au sein du comité technique. De son côté, l'Alliance des forces démocratiques pour la transition (AFDT), qui regroupe deux des principaux partis du pays, a rencontré vendredi également la présidente de transition pour lui faire part de ses préoccupations. Ce week-end, l'AFDT se dit rassurée.

 

Les premières plaintes contre les conditions d'organisation du Forum sont venues d'un collectif de petits partis politiques. Parmi eux, le Parti de l'unité nationale (PUN) et le Forum démocratique pour la modernité (Fodem). Dans une lettre à la présidente de transition, ils ont exprimé leurs craintes concernant la nomination des membres du comité technique, dont Jean-Michel Demafouth a été désigné chef.

 

Victorien Yama est le vice-président du PUN. Selon lui, « une grande majorité de la classe politique centrafricaine n’est pas d’accord avec le choix de M. Demafouth comme coordinateur général du comité technique d’organisation du Forum. Et nous n’avons pas non plus apprécié le choix du gestionnaire qui se retrouve à gérer les fonds destinés à l’organisation de ce Forum. Ces deux personnes posent problème et nous aimerions que leurs choix soient revus. »

 

Inquiétudes

 

De son côté, l'Alliance des forces démocratiques pour la transition (AFDT) a également fait part de ses inquiétudes concernant la sous-représentation des partis politiques et de la société civile dans le comité technique d'organisation du Forum. Cette Alliance regroupe sept partis politiques centrafricains, dont deux des principaux partis du pays, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC).

 

Joachim Rainaldy Sioké, président de l'AFDT, explique que quatre membres de l'Alliance ont rencontré la présidente pour trouver un compromis : « En ce qui concerne le comité technique, il n’y avait pratiquement pas de membres de partis politiques. Deuxièmement, elle a pris ce décret sans aucune consultation des forces vives de la Nation. Elle nous a indiqué que le processus risquait de prendre trop de retard. Nous avons pris acte des arguments. »

 

La présidente de transition a donc demandé à l'AFDT de désigner un délégué par plateforme politique. Ces délégués devraient être intégrés aux commissions techniques du comité d'organisation. Le Forum pour la réconciliation doit se tenir à Bangui fin avril, en présence de toutes les parties au conflit qui touche la Centrafrique depuis la chute de l'ancien président, François Bozizé, en mars 2013.

RCA: Samba-Panza interpellée sur des nominations au comité technique
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