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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 19:17

 

 

 

http://www.defense.gouv.fr   14/04/2015 16:17

 

Le 10 avril 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, le détachement du 3e régiment du génie, déployé à Bambari en appui du GTIA Turco, avait pour mission de vérifier l’absence de grenade ou engin explosif sur le site du marché central de Bambari.

 

Tous les jours, les sapeurs du 3e RG effectuent des fouilles dans le marché Central de Bambari, avant l’ouverture au public. L’objectif de cette mission est de repérer d’éventuelles munitions explosives apparentes à l’œil nu et qui pourraient remettre en cause la sécurité des commerçants et de la population. En cas de contamination de la zone, les sapeurs du 3e RG sont en mesure de sécuriser le périmètre autour de cette zone, puis de neutraliser et détruire les munitions trouvées.

 

Au cœur de la ville, le marché central est un lieu fréquenté par toutes les communautés. Il représente un espace de réconciliation pour les autorités locales et pour les habitants. Afin de protéger la population, le GTIA Turco et les éléments congolais de la MINUSCA déployés à Bambari, mènent quotidiennement des patrouilles dans la ville et ses abords, afin de sécuriser la zone, reconnaitre les points sensibles et maintenir un climat de paix.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : sécurisation du marché central de Bambari par les éléments du 3e RG
Sangaris : sécurisation du marché central de Bambari par les éléments du 3e RG
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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 18:11

 

 

14/04/15 (AFP)

 

Le chef de la Mission de l'ONU en République centrafricaine (Minusca), le général Babacar Gaye, a appelé mardi les Etats membres à mieux financer la préparation des prochaines élections en RCA et les secours humanitaires dans le pays.

 

Le pays est "à un tournant dans sa transition" et se prépare avec l'aide de la Minusca à des élections cruciales en juillet et août, mais il manque encore la moitié des 44 millions de dollars nécessaires pour la logistique du scrutin, a-t-il souligné devant le Conseil de sécurité.

 

"La réussite du processus électoral dépend du versement à temps des fonds et nous incitons les Etats membres à répondre rapidement à cet appel", a-t-il lancé en référence aux prochaines élections présidentielle et législatives.

 

De même, a souligné le général Gaye, "la situation humanitaire reste grave dans le pays" avec 50.000 nouveaux déplacés depuis janvier 2015 et une "fragmentation des groupes armés" qui limite encore l'accès humanitaire.

 

Il a appelé "tous les partenaires internationaux afin qu'ils maintiennent leur engagement à soutenir les opérations humanitaires dont ce pays a tant besoin".

 

"A ce jour, a-t-il déploré, le soutien consolidé par les Nations Unies (...) couvre seulement 13% des fonds nécessaires."

 

Le Conseil tenait des consultations en vue du renouvellement du mandat de la Minusca qui arrive à échéance fin avril.

 

Il a décidé fin mars d'augmenter le nombre des Casques bleus opérant en RCA en prévision des élections, autorisant le déploiement de 750 soldats et 280 policiers supplémentaires et portant leur nombre à 10.750 soldats et plus de 2.000 policiers.

 

La Centrafrique a plongé dans la violence depuis que la Séléka, conduite par Michel Djotodia, a renversé en mars 2013 le président François Bozizé.

 

L'ex-rébellion a été évincée du pouvoir en janvier 2014 après une intervention de l'armée française, consécutive à un cycle sanglant de violences et de représailles entre combattants de la Séléka et milices anti-balaka.

 

MM. Bozizé et Djotodia, longtemps accusés de saper la transition, ont signé mardi à Nairobi une déclaration dans laquelle ils s'engagent à rejoindre le processus de réconciliation, à la suite de pourparlers entre les ex-rebelles majoritairement musulmans de la Séléka et les miliciens majoritairement chrétien anti-balaka.

RCA: l'ONU appelle à mieux financer les élections et l'aide humanitaire
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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 18:03

 

 


Bangui, 14 avril 2015 (RJDH)--La présidente de la transition Catherine Samba-Panza vient de rapporter les trois décrets pris le 04 avril pour créer et désigner les membres du Comité Technique du Forum de Bangui et le Présidium du Forum de Bangui.

 

Les décrets ont été lus sur la radio nationale à 15 heures et abrogent le Comité Technique du Forum de Bangui et le Présidium de ce forum.

 

Le 04 avril 2015, la présidente prenait trois textes pour créer et désigner les membres du Comité Technique du Forum de Bangui et son Présidium. Ces textes ont été contestés par une partie de la classe politique centrafricaine et le Conseil National de Transition (CNT).

 

Le premier Ministre de Transition a été même interpellé le 13 avril par les Conseillers Nationaux pour s’expliquer sur la situation. La désignation de Jean Jacques Démafouth comme Coordonnateur Général de ce Comité était la pomme de discorde entre les institutions de la transition elles-mêmes et l’Exécutif centrafricain et certains partis politiques.

 

Ces décrets sont abrogés alors qu’une rencontre est prévue dans les jours à venir entre la cheffe de l’État de transition et les forces vives de la nation en vue de trancher le différend./

 

Naim-Kaélin ZAMANE

Centrafrique/Bangui: Les décrets controversés rapportés par la cheffe de l’Etat de transition
Centrafrique/Bangui: Les décrets controversés rapportés par la cheffe de l’Etat de transition
Centrafrique/Bangui: Les décrets controversés rapportés par la cheffe de l’Etat de transition
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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 17:49

 


Nairobi AFP / 14 avril 2015 17h33 - Les ex-présidents centrafricains François Bozizé et Michel Djotodia, longtemps accusés de saper la transition dans leur pays, ont signé mardi à Nairobi une déclaration dans laquelle ils s'engagent à rejoindre le processus de réconciliation, a constaté un journaliste de l'AFP.


Nairobi a accueilli depuis début décembre, dans une certaine discrétion, des pourparlers de paix entre les deux groupes armés rivaux en Centrafrique, les ex-rebelles majoritairement musulmans de la Séléka et les miliciens majoritairement chrétien anti-Balaka, qui ont signé le 8 avril dans la capitale kényane un accord de cessation des hostilités et une déclaration à rejoindre le processus de réconciliation.

A deux tables séparées dans une salle de la présidence kényane, MM. Bozizé et Djotodia ont à leur tour signé mardi une déclaration inconditionnelle soutenant l'accord de Brazzaville et s'engageant à participer au Forum (de réconciliation) de Bangui, prévu fin avril, a expliqué le maître de cérémonie.


Le texte signé mardi, pas plus que la Déclaration de Nairobi du 8 avril, n'ont été rendus publics et il était difficile d'en apprécier la portée.


L'accord de Brazzaville, arraché en juillet auprès de la Séléka et des Antibalaka, était censé garantir un cessez-le-feu et relancer une transition politique en panne. Mais le cessez-le-feu avait été immédiatement violé et les nouvelles autorités rapidement contestées.

A Nairobi, Antibalaka et ex-Séléka avaient initialement réclamé une amnistie générale et une refonte de la transition. Selon un médiateur, le texte adopté le 8 avril ne demande plus qu'une amnistie conforme aux pratiques internationales et des discussions sur les structures de la transition.


François Bozizé a confié à l'AFP que le texte signé mardi ne contenait aucun engagement de sa part ou de celle de M. Djotodia à ne pas se présenter à la prochaine présidentielle prévue en juillet ou août, en même temps que des législatives.

On en a parlé (...) mais ça n'a pas abouti, a-t-il simplement indiqué. La communauté internationale est très hostile à ce que les deux ex-dirigeants, jugés responsables du chaos centrafricain, prennent part au scrutin.


La cérémonie de mardi s'est déroulée en présence du président kényan Uhuru Kenyatta, de son vice-président William Ruto, des médiateurs kényans, et d'envoyés du président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur international pour la Centrafrique, et du président ougandais Yoweri Museveni, mais en l'absence notable de représentants des autorités de transition en place à Bangui.

Les deux ex-chefs de l'Etat, s'appelant mon cher frère Djotodia et Bozizé, cher grand frère dans leurs discours de remerciement, n'ont pas échangé un regard durant la signature, glaciale, mais se sont finalement serré la main, sans effusion, à la demande des médiateurs à la fin de la cérémonie.


Je suis personnellement engagé au côté de mes frères et soeurs centrafricains pour aller vers une paix réelle, passant par la réconciliation et le forum inclusif de Bangui, a assuré M. Bozizé dans son discours. C'est un départ, nous allons continuer dans ce sens, a-t-il ensuite expliqué à l'AFP, interrogé sur la portée du texte signé.

M. Djotodia a de son côté évoqué un moment historique et décisif (...) pour trouver une solution à la crise centrafricaine. Nous avons pris l'engagement ferme de ramener la paix en Centrafrique, a-t-il souligné.


La Centrafrique a plongé dans la violence depuis que la Séléka, conduite par M. Djotodia, a renversé en mars 2013 le président Bozizé.


L'ex-rébellion a été évincée du pouvoir en janvier 2014 après une intervention de l'armée française, consécutive à un cycle sanglant de violences et de représailles entre combattants de la Séléka et milices antibalaka.



(©)

RCA: les ex-présidents Bozizé et Djotodia s'engagent pour la réconciliation à Nairobi
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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 14:44

 

 

Entretien

 

Propos recueillis par Sébastien Hervieu (Johannesburg, correspondance) Le Monde.fr Le 13.04.2015 à 17h55

 

Le pillage des ressources naturelles en Afrique est-il aussi « systématique » que vous l’affirmez ?

 

Effectivement. Pendant près de vingt ans, les économistes ont diagnostiqué une « malédiction des matières premières », un paradoxe par lequel les nations les plus riches en ressources naturelles souffrent souvent d’une grande pauvreté, d’une mauvaise gouvernance et de conflits. Pendant les années où j’ai vécu en Afrique, ce qui m’a frappé est que même si c’était sûrement vrai, ce n’était pas un accident, pas une bizarrerie de l’économie. C’était un système de pillage organisé.

 

Comment cela fonctionne-il ?

 

Au cœur de cette machine à piller se trouve l’abus d’une fonction publique à des fins privées. Quand des compagnies comme Royal Dutch Shell et KBR (une ancienne filiale du groupe parapétrolier américain Halliburton) soudoient des fonctionnaires africains, ils sapent le pacte de base de l’Etat – à savoir que les titulaires de fonctions publiques œuvrent pour l’intérêt général.

 

Les pillards ne sont donc pas seulement des dirigeants africains ?

 

Les classes dirigeantes africaines sont certainement coupables dans de nombreux cas, mais ce sont surtout des réseaux transnationaux branchés sur l’économie mondiale qui servent leurs propres intérêts. Les alliés de ces classes dirigeantes comprennent des multinationales qui remportent des contrats pétroliers et miniers en partenariat avec des sociétés écrans détenues par les autorités locales, ainsi que des entreprises du système bancaire international qui les aident à déplacer leur fortune personnelle à l’étranger.

 

Le rôle d’institutions financières mondiales comme la Banque mondiale apparaît aussi controversé…

 

De nombreux Africains ont ressenti les souffrances que les industries extractives leur ont infligées. Comme ces déversements de cyanure au Ghana, ces mauvaises conditions de travail qui ont conduit aux horreurs à Marikana en Afrique du Sud, cette dictature financée par le pétrole au Tchad. Mais la Banque mondiale a soutenu des projets mis en cause dans ces trois exemples. Quand une étude de leurs propres services a suggéré il y a une dizaine d’années que les industries pétrolières et minières pourraient accroître la pauvreté, les responsables de la banque l’ont largement ignoré.

 

La machine à piller va-t-elle tomber en panne un jour ?

 

Aujourd’hui, des pays comme le Nigeria dépendent du pétrole pour près de 70 % de leurs revenus, et seulement 4 % de leurs recettes proviennent des impôts prélevés sur les contribuables. Donc, les gouvernants ne se sentent pas redevables à l’égard des gouvernés. Leur jeu est de capturer des rentes liées aux ressources. Une économie plus diversifiée s’appuyant sur un plus grand secteur manufacturier permettrait d’avoir davantage d’emplois formels, et donc plus de contribuables pour financer l’État et obliger le gouvernement à rendre des comptes.

 

Retrouvez la version longue de cette interview sur le blog du Monde Ressources africaines

Sébastien Hervieu Johannesburg, correspondance


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/04/13/matieres-premieres-chronique-d-un-pillage-systematique_4615251_3212.html#Q8JTPf6EOr4kvgYm.99

 

Lu pour vous : Matières premières : chronique d’un « pillage systématique »
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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 14:05

 

 

14/04/15 (Dw-World)

 

Alors que dans deux semaines, à partir du 27 avril, doit avoir lieu le Forum de Bangui pour la réconciliation nationale, les habitants de la capitale n'ont pas d'informations sur les élections prévues à partir de juin. Il y a déjà eu des consultations populaires en prévision de ce Forum et le rapport de la commission préparatoire a été remis au début de ce mois à la présidente Catherine Samba Panza. Le processus est donc encore loin d'être achevé, alors même que les autorités avaient annoncé la tenue d'élections dès le mois de juin. Le calendrier électoral est encore assez flou, ce qui provoque le doute chez certains habitants de Bangui.

 

"On n'arrive pas à avoir des informations précises sur ces élections" (un Banguissois)

Un calendrier électoral flou en RCA
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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 13:04

 

 

http://www.radiondekeluka.org  mardi 14 avril 2015 11:47

 

Le chef du gouvernement de la transition, Mahamat Kamoun, n'a pas convaincu les conseillers nationaux (les parlementaires de la transition) après plusieurs heures de débats lundi au siège du parlement de la transition au sujet des trois décrets signés le 4 avril par la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza. Ces décrets   portent  organisation du Forum de Bangui, notamment celui portant désignation des membres du comité technique d'organisation du Forum de Bangui, dont Jean Jacques Démafouth est le coordinateur général.


Les conseillers nationaux ont relevé de manière consensuelle que ces trois décrets ont violé l'article 103 de le Charte constitutionnelle de la transition qui prévoit le consensus autour des décrets présidentiels. Ils doivent donc être abrogés comme le souligne Alexandre Ferdinant Nguéndet, président du conseil national.


« La question qu'on se pose, est-ce que nous voulons aller aux élections ? Est-ce que nous voulons que le peuple centrafricain retrouve la paix ou est-ce que nous voulons perdurer la transition pour nos intérêts personnels ? Nous lançons un appel patriotique et fraternel à l'attention du Chef de l’État de la transition, de faire preuve de compromis dynamique en rapportant purement et simplement les textes et de  convoquer une concertation avec toutes les forces vives de la nation, afin que dans la paix, l'unité et la concorde nationale, nous puissions trouver une solution idoine à la crise qui perdure en Centrafrique », a expliqué le président du CNT.


L’exécutif, de son côté, ne promet rien quant à l'abrogation des trois décrets. Mahamat Kamoun, Premier ministre de transition a invite simplement les Conseillers nationaux à transcender leurs divergences pour réussir le forum qui commencera le 27 avril prochain. Par ailleurs, Mr Kamoun annonce la tenue d'une rencontre avec toutes les forces vives de la Nation d’ici la fin de la semaine pour réfléchir sur toutes les questions.

 
« Nous avons entendu les conseillers nationaux, nous allons analyser leurs préoccupations et prendre les mesures qui s'imposent. Les raisons profondes de cette crise s'articulent autour des problèmes de personnes. Les conseillers nationaux ont souhaité que ceux qui s'en occupent soient relevés », a relevé le Premier Ministre.


« D'ici la fin de la semaine, toutes les forces vives de la nation seront réunies autour du Chef de l’État pour débattre des questions relatives aux aspects du Forum », a rassuré Mahamat Kamoun.


Pendant que les trois décrets sont contestés, la présidente de la transition Catherine Samba-Panza a pris un autre décret le 12 avril 2015, modifiés les trois premiers, ce qui ne rencontre toujours pas l’agrément des différents contestataires.

Organisation du Forum de Bangui : le CNT non convaincu par Mahamat Kamoun
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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 12:40

 

 

Par RFI 14-04-2015 à 06:46

 

En Centrafrique, la présidente prend des mesures d'apaisement face à la fronde du Conseil national de transition (CNT) qui reprochait notamment le manque de concertation autour de l'organisation du forum de Bangui. Lundi 13 avril, le Premier ministre Mahamat Kamoun s'est expliqué devant le Parlement provisoire. Il a notamment annoncé qu’un membre du CNT ferait partie du présidium du forum de Bangui.

 

Devant la gronde des parlementaires, l'exécutif a décidé de lâcher du lest en ce qui concerne le présidium du Forum de Bangui. Mahamat Kamoun a annoncé qu'un membre du Conseil national de transition (CNT) serait désormais intégré à ce bureau. Une bonne nouvelle, mais qui ne satisfait pas entièrement Léa Mboua Doumta, vice-présidente du CNT.

 

« C'est une très très bonne chose, j'estime que nous allons dans la bonne direction. Mais le décret le plus controversé c'est celui qui porte sur la désignation des membres du comité d'organisation », détaille-t-elle.

 

Ce qui pose problème, c'est bien la nomination de Jean-Jacques Demafouth au poste de président du comité technique d'organisation du forum. Mais pas question pour l'instant pour l’exécutif de revenir sur cette décision. Le Premier ministre a néanmoins annoncé qu'une réunion de concertation serait organisée dans les prochains jours entre le CNT et la présidence.

 

« Vous savez l'esprit qui anime la transition dans la charte constitutionnelle, c'est le consensus, la concertation. Il faut écouter les forces vives. Ça fait une semaine que nous demandons ça, affirme la parlementaire Gina Sanzé. S'il y a une concertation demain, après-demain pourquoi pas. Peu importe la date si nous voulons accélérer les choses, consultons les forces vives pour voir ce qu'ils disent afin de mettre en place une équipe qui puisse réunir tout le monde. »

 

La présidence a voulu calmer le jeu, deux semaines avant le forum de Bangui. La majorité des membres du CNT sont d'ailleurs satisfaits des mesures annoncées par Mahamat Kamoun, même s'ils déplorent avoir dû pousser « un coup de gueule » pour arriver à se faire entendre.

 

 

RCA : le Premier ministre interpellé

 

14/04/15 (BBC)

 

L’interpellation du Premier ministre par le parlement provisoire obéit aux soucis liés à l’organisation du forum national de Bangui prévu du 27 avril au 04 mai.

 

Au centre des débats : la demande par le parlement provisoire de l'abrogation des décrets présidentiels relatifs à la création du comité technique d'organisation dudit forum. Les conseillers nationaux déplorent ne pas y être associés, ni même consultés avant la nomination dudit comité technique dont Jean Jacques Démafouth (personnalité contestée par les Centrafricains lors des travaux de consultations populaires) en est le coordonnateur général.

 

Les débats ont été houleux et duré près de six heures de temps. De manière consensuelle, les conseillers nationaux ont relevé que les trois décrets pris par Catherine Samba-Panza, la présidente de la transition violaient l'article 103 de la Charte constitutionnelle de la transition qui prévoit le consensus autour des décrets présidentiels.

 

Alexandre Ferdinand Nguendet, le président du parlement provisoire a déclaré que 99% des conseillers nationaux exigent le retrait de ces textes querellés. Il invite de ce fait les chefs de l’Exécutif à une concertation urgente pour une ‘’décision sage’’. Le Premier ministre Mahamat Kamoun semble prendre en compte cette exigence. Il promet un compte-rendu au chef de l’Exécutif Catherine Samba-Panza avant toute éventuelle nouvelle décision.

 

Sur le point de la personne de Jean-Jacques Demafouth qui suscite des controverses, Mahamat Kamoun a expliqué que ce n’est pas le comité technique coordonné par ce dernier qui va organiser le forum de Bangui, mais plutôt le présidium qui en aura la lourde responsabilité.

 

Les trois décrets contestés portent respectivement sur la mise en place du comité technique d’organisation du forum de Bangui, la nomination des membres dudit comité et, le présidium de ce forum national.

RCA: le CNT satisfait des compromis réalisés par la présidente
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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 22:07

 

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr 

 

Le centre d’études stratégiques de l’armée de Terre annonce un cycle de quatre conférences–témoignages, ayant pour objet l’opération SANGARIS en République Centrafricaine.

 

Ces conférences auront lieu entre le 5 mai et le 11 juin 2015. Les témoignages seront donnés par les chefs ayant été en situation de commandement lors de l’opération:


- 5 mai: témoignage du général Brethous, patron du CPCO


- 12 mai: témoignage du colonel Wallaert, ancien commandant du GTIA Dragon


- 19 mai: témoignage du colonel Goujon, ancien chef ops de Sangaris


- 11 juin: témoignage du général Soriano, premier commandant de la force.

 

Les conférences sont libres d’accès, en fonction des places disponibles, sur présentation d’une pièce d’identité et sur inscription préalable par le biais d’un formulaire en ligne à l’adresse suivante :

 

http://www.penseemiliterre.fr/sangaris_1016373.html  

 

La durée des conférences est fixée à une heure environ suivie d’un temps d’échanges avec le conférencier. Elles ont lieu soit dans l'amphi Des Vallières soit dans l'amphi De Bourcet.

 

Sangaris: quatre conférences en mai et juin pour mieux comprendre l'opération en RCA
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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 21:52

 

 

 

Bangui, 13 Avril 2015(RJDH) les policiers centrafricains ont mis en exécution leur plan de grève ce lundi 13 Avril 2015 devant leur direction générale à Bangui pour annoncer la cessation pure et simple du travail et le boycott de toutes couvertures sécuritaires dans la ville.

 

Un manifestant a expliqué au RJDH que «c’est depuis le samedi que les policiers sont en grève pour revendiquer leurs statuts particuliers. Nous demandons l’application pure et simple de ce statut dont le fond n’a pas été respecté. Et cela fait plus de quinze ans que les policiers n’ont pas eu le droit à l’avancement de leur galon».

 

Ces derniers demandent la ‘’ révision du Décret n°09.011 du 16 Janvier 2009, fixant les règles d’application de la loi n°08.16 du 20 Mai  2008, portant Statut Spécial de la Police Centrafricaine, et le deuxième point porte sur l’avancement à titre normal des officiers, Sous-officiers, Gradés, et Hommes de rang de la police’’.

 

Une source proche de la direction générale de la police a indiqué que « le Ministre de la Sécurité Publique et l’Émigration-Immigration a personnellement présidé le grand rapport du 11Avril 2015 au cours duquel il a informé les policiers de la bonne volonté du gouvernement à accéder favorablement à leurs revendications ».

 

Les policiers menacent de déclencher une grève illimitée si le gouvernement ne répond pas à  leurs principales revendications. /

 

Judicaël Yongo

Centrafrique/Bangui : la police centrafricaine en colère, elle demande la mise en application de ses statuts particuliers
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