Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 16:01

 

 

 

15/04/15 (Afrik.com)

 

La santé du Président tchadien Idriss Déby se détériore. Après un énième malaise, le fils d’Idriss Déby ambitionne de prendre la place de son père.

 

Le Président tchadien Idriss Déby a été victime d’un malaise, ce lundi. Un malaise qui a suscité de vives interrogations sur son état de santé et sur sa capacité à diriger le pays. Son fils Mahamat Kaka, intéressé par le pouvoir, a sécurisé la Présidence et retiré le passeport du président de l’Assemblée nationale afin d’éviter qu’il se proclame président par intérim, selon Africa info.

 

Un acte qui démontre l’intention du clan Déby, et plus particulièrement Mahamat Kaka, de conserver le pouvoir, même si le président de l’Assemblée nationale n’a pas besoin de son passeport pour se proclamer président par intérim constitutionnel. Cependant, cette action prouve la position du fils d’Idriss Déby, il tente a tout prix d’écarter quiconque du pouvoir afin de succéder à son père. L’absence quasi-totale des autres enfants d’Idriss Déby ainsi que de ses petits-enfants laisse présager l’avenir politique du pays. Le frère aîné d’Idriss Déby possède tous les moyens financiers tandis que Mahamat Kaka a les forces de sécurité à sa botte.

 

Idriss Déby, arrivé au pouvoir en 1990 après avoir chassé son ancien compagnon d’armes Hissène Habré, est désigné président de la République du Tchad, en février 1991, après l’adoption de la Charte nationale. Depuis plusieurs semaines, son état de santé se détériore, ce qui sème le doute sur sa capacité à gouverner le pays. Quoi qu’il en soit, certains pensent déjà que le pouvoir ne peut échapper à son fils.

Lu pour vous : Tchad : Idriss Déby malade, sa succession en question
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 15:52

 

 

RCA : marche de réfugiés de la RDC pour de meilleures conditions de vie

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2015-04-16 13:32:34 - Les réfugiés de la République démocratique du Congo à Zémio (900 km de Bangui vers le sud-est), qui ont fuit les exactions des rebelles Ougandais de la LRA pour se retrouver en Centrafrique en 2009, ont manifesté pacifiquement à travers les rues de cette localité pour dénoncer leurs difficiles conditions de vie.


Les 3000 réfugiés congolais réclament non seulement leur prise en charge effective par le HCR en les assistants par des vivres du Programme alimentaire mondial mais aussi une garantie sécuritaire.


Les LRA ont capturé et tué une dizaine d'entre eux qui ont essayé de repartir en RDC dans leurs anciens champs pour chercher de la nourriture.


Ces réfugiés ont décidé de manifester après plusieurs appels à l'assistance lancés des jours durant. Les autorités du HCR en Centrafrique interrogées sur cette manifestation des réfugiés congolais ont affirmé avoir compris leurs revendications.

Par ailleurs, elles ont fait remarquer que ce manque d'assistance se justifiait par la situation de l'insécurité généralisée en Centrafrique qui ne favorise pas la libre circulation des camions.


Selon elles, cette situation va se normaliser dans un avenir proche. Ainsi, avec le retour de la sécurité et la présence des casques bleus, le transport des aides à leurs destinations pourront s'organiser.


Ces réfugiés ont été, dès leur arrivée en Centrafrique, pris en charge effectivement par le HRC qui leur avait distribué des non vivres et des produits PAM.


Certains avaient bénéficié de la FAO des semences.


 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=821811#sthash.g6INo7Ys.dpuf

 

 

Incendie dans un camp de déplacés en RCA : deux morts et 150 blessés 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2015-04-16 13:20:02 Le camp des déplacés situé dans l'enceinte de la gendarmerie de Bambari, une localité à 300 km de Bangui, a pris feu, mercredi, occasionnant la mort de deux enfants de moins de 10 ans et plus de 150 blessés


Selon certaines sources, l'incendie a été provoqué par un feu qu'une fillette avait allumé pour préparer le repas familial.


Suite à une maladresse de cette dernière, le feu s'attaque à une hutte et à plusieurs autres huttes en paille qui entourent le site.


L'incendie s'est ensuite propagé, au contact d'une bouteille d'essence qui traînait dans le coin.


Le retard accusé dans l'organisation des secours par les forces internationales qui protègent le site, a fait que toutes les habitations en paille, proches du site, ont été la proie des flammes.


Le camp des déplacés fuyant les exactions des groupes armés installé à la gendarmerie de Bambari, est peuplé de presque six-cent personnes qui hésitent encore à regagner leur domicile par peur des violences.


Par le passé ce site de Bambari a subi des violences de la part des ex-rebelles de la sélékas, en représailles d'une attaque des anti-balakas qui s'étaient réfugiés dans ce site. Le bilan de cette attaque était d'une dizaine de morts.


Depuis cette attaque, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et certaines organisations humanitaires de la localité de Bambari se battent pour soutenir les blessés dont beaucoup sont pris en charge médicalement.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=821809#sthash.J1ll0lCQ.dpuf

 

Nouvelles nationales sur APA
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 13:48

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org/  16/04/15

 

L'actuel ministre de la Santé publique, Docteur Marguerite Samba-Maliavo, a été consensuellement désignée mercredi 15 avril coordonnatrice générale du Comité technique d'organisation du Forum de Bangui en lieu et place de Jean-Jaques Démafouth, très contesté par l'ensemble de la population, quelque jour après sa nomination. Le choix des nouveaux membres a été fait mercredi à l'issue de la concertation entre le Chef du gouvernement de transition, Mahamat Kamoun, et les Forces vives de la nation au Palais de la Renaissance.

 

La coordination générale du Comité technique d'organisation du Forum de Bangui est co-gérée par le Parti de l'unité nationale (PUN) affilié à l'Alliance des forces démocratique pour la transition (AFDT) et la plateforme religieuse. Mme Marguerite Samba-Maliavo coordonne ainsi un comité de dix huit membres dont des représentants des groupes armés, du syndicat, des médias, des déplacés, du patronat et de la communauté musulmane.

 

Au cours de cette rencontre, le présidium du Forum a été également mis en place et piloté par Professeur Abdoulaye Bathily, médiateur à l'organisation des Nations Unies pour l'Afrique centrale (ONUAC). Le présidium est composé de onze membres, représentatifs de toutes les couches de la société.

 

L'initiative a été saluée par les participants qui souhaitent au Forum de Bangui un bon dénouement pour le rétablissement de la paix et la cohésion sociale en Centrafrique. Ce qu'explique Eddy Symphorien Kparékouti, président du Parti de l'unité et de la reconstruction (PUR).

 

« Je voudrais saluer l'effort et le courage de Madame la présidente de pouvoir retirer les trois décrets et respecter la volonté du peuple. Dans la mise en place du nouveau comité d'organisation du Forum, la voix du peuple a été respectée et prise en compte », s'est réjoui le président du PUR.

 

Le Premier ministre de la transition, Mahamat Kamoun, a rassuré que les propositions faites vont être soumises au Chef d’État de la transition qui va les entériner par décrets.

 

« Vous avez en toute liberté désigner vos représentants respectifs. Le gouvernement a pris acte de vos choix et se fait le devoir de les faire entériner par décret de la présidente de la République », a déclaré Kamoun.

 

La rencontre fait suite à la contestation des décrets pris unilatéralement par l’exécutif de la transition pour créer un comité technique d’organisation du Forum de Bangui, désigner les membres dudit comité et créer le présidium du Forum. Le dialogue national de Bangui est prévu pour le 27 avril 2015.

 

Voici la liste des membres du comité technique d'organisation du Forum et celle du Présidium.

 

Comité technique d'organisation du Forum de Bangui


Coordonnateur général : Mme Marguerite Samba-Maliavo
1er Coordonnateur adjoint : Davy Yama, parti politique
2e Coordonnateur adjoint : RP Nicolas Guérekoyamé-Gbangou, plateforme religieuse

Rapporteur général : Daniel Nzéwé, chargé de Mission à la Primature
1er Rapporteur adjoint : Thierry VacKat, CNT
2e Rapporteur adjoint : Mme Annick Service, OFCA

 

Le comité est composé de sept (7) membres :


Groupes armés : Sébastien Wénézouï et Rodrigue Malembéti
Syndicat : Sabin Kpokolo
Média : Odilon Ouakpo
Déplacé : Bertin Boto
Patronat : Gilbert Grézéngué
Communauté musulmane : Imam Saliou Ndjiaye
Gestionnaire comptable : Siméon Zoukota, le directeur général du Trésor public

 

Facilitateurs

 

Union africaine : Alassane Binta Diop
Minusca : Mme Bari Frimann
CEEAC : Korentin Idoulaye
OIF : Libert Baranouyérézé
CDH : Freddy Nkurunkinyé

 

Présidium

 

Président du presidium : Professeur Abdoulaye Bathily, médiateur à l'organisation des Nations Unies pour l'Afrique centrale (ONUAC)
1ère Vice-présidente : Mme Marie Nöelle Koyara, gouvernement
2eme Vice-présidente : Mme Mboua née Léa Doumta, CNT
3eme Vice-présidente : Mme Emilie Béatrice Epaye, société civile
4eme Vice-président : Mgr Dieudonné Nzapalaïnga, archevêque de Bangui
5eme Vice-président : Laurent Gon-Baba, parti politique
6eme Vice-président : Ali Dida Ali, Représentant groupes armés

Rapporteur général : Anicet Clément Guiyama-Massogo, pouvoir public
1er Rapporteur adjoint : Serge Singa, société civile
2em Rapporteur adjoint : Jean-Félix Riva, jeunesse
3em Rapporteur adjoint : Askin Zéngué-Landa

 

 

 

Forum de Bangui : un comité d’organisation dit de consensus sans Jean Jacques Demafouth
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 11:52

 

 

Par RFI  16-04-2015 à 04:02

 

En Centrafrique, la désignation par décret des personnalités chargées d'organiser le Forum de Bangui a fait polémique ces derniers jours, obligeant la présidente Catherine Samba-Panza à revenir sur ses décisions. Mercredi 15 avril, la société civile, les parlementaires et les politiques se sont enfermés dans une salle pour élire de manière démocratique cette fois, les différentes entités qui organiseront le Forum de réconciliation, prévu le 27 avril.

 

« Consensus », c'était le mot du jour. Le Premier ministre Mahamat Kamounprésidé une large concertation pour mettre sur pied en un temps record le présidium et le comité technique d'organisation du Forum de Bangui.

 

« Chaque entité a proposé des personnalités répondant aux critères voulus. Toutes les personnalités ont été admises par consensus aux différents postes des deux structures qui seront chargées d’organiser le Forum de Bangui », précise Laurent Ngon Baba, le vice-président de la séance.

 

Côté groupe armé, les anti-balaka cèdent leur place au présidium à un représentant de l'ex-Seleka et gagne une place au comité technique. Une décision de bon sens, pour Igor Lamaka, le porte-parole des anti-balaka : « Nous ne voulons pas aller dans les discussions ou encore dans les guéguerres. Donc nous avons décidé de laisser la place à nos frères de la Seleka. »

 

A la tête du comité technique, la ministre de la Santé Marguerite Samba succède au controversé Jean-Jacques Demafouth. De quoi satisfaire l'assemblée, notamment Thierry George Vacath, rapporteur adjoint pour le comité : « Elle est ministre, c'est un cadre centrafricain, elle est connue. C'est une dame qui a pignon sur rue, ce n'est pas une parvenue. Elle peut gérer, car elle gère déjà un grand département. »

 

En une seule journée, partis politiques, société civile et parlementaires ont réussi à s'entendre sur tous les points. Un bel exemple de démocratie qu'il faudra reproduire au Forum de réconciliation.

 

 

Forum de Bangui : consensus autour du comité technique

 

http://www.radiondekeluka.org/   mercredi 15 avril 2015 13:29

 

La composition et la désignation des membres du nouveau Comité technique d'organisation du Forum de Bangui est au centre, ce mercredi, d'une discussion entre le Chef du gouvernement de transition, Mahamat Kamoun et les Forces vives de la nation. La rencontre se déroule dans la salle de cinéma du Palais de la renaissance.
 
Près de 200 représentants de différentes couches sociales du pays prennent part aux échanges. Objectif : donner l'opportunité aux participants de faire des propositions concrètes et mettre en place, séance tenante, le bureau du comité technique d'organisation du Forum de Bangui prévu du 27 avril au 4 mai prochain.

La proposition du bureau technique d'organisation du dialogue national sera entérinée par un décret présidentiel. 


Mardi après midi, la présidente de la transition Catherine Samba Panza et le chef du gouvernement, Mahamat Kamoun ont abrogé les trois décrets signés le 4 avril et contestés quelque jour plus tard par le Conseil national de transition, le parlement provisoire.

Par ailleurs, le processus de la réconciliation en Centrafrique enregistre du nouveau.

Les ex-présidents François Bozizé et Michel Djotodia se sont engagés mardi 14 avril 2015 par écrit en faveur du Forum de Bangui. Le document a été signé à Naïrobi au Kenya, ville qui assure la médiation des pourparlers dits de paix entre les groupes armés rivaux ex-Séléka et Antibalaka.


Selon un communiqué publié par la présidence kényane, le document n’est qu’un engagement des signataires à rallier l'accord signé à Brazzaville en juillet 2014, mais aussi à participer au Forum de réconciliation de Bangui, prévu fin avril et à reconnaître le régime de la transition. L'engagement dit de Naïrobi fait suite à un autre accord signé le 8 avril dernier entre les représentants des Séléka et des Antibalaka, deux groupes armés rivaux en République Centrafricaine.


A Bangui, nombreux centrafricains sont unanimement favorables à la présence de ces deux personnalités considérées comme les principaux acteurs de la crise centrafricaine. « L’heure n’est plus à l’exclusion », estiment bon nombre d'entre eux.

L'engagement, quand bien même obtenu à l'issue des pourparlers organisés dans des circonstances floues, ouvre la voix au dialogue et à la paix, du moment où il permet aux ex-présidents François Bozizé et Michel Djotodia de rejoindre le processus de la réconciliation. Une prise de position non encore commentée par les autorités de Bangui.


Un premier accord avait été signé en janvier par les parties centrafricaines, toujours à Naïrobi. Mais l'accord n'avait pas été reconnu par Bangui car il appelait au remplacement des autorités de la transition en Centrafrique. Le projet de janvier prévoyait aussi une amnistie générale. Les autorités de la transition, exclues du processus, ont toujours refusé de reconnaître sa légitimité.


Pour l'heure, tous les yeux sont tournés vers le Forum de Bangui, un rendez-vous tant attendu qui permettra aux centrafricains de diverses couches sociales de débattre du retour d'une paix définitive dans leur pays.

RCA: consensus sur le choix des organisateurs du Forum de Bangui
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 00:20

 

 

 

http://www.maliweb.net  Lun 13 Avr 2015 - 12:15 AM GMT

 

Présent dans la capitale malienne dans le cadre de la réunion du comité Afrique de l’Internationale socialiste, tenue les 10 et 11 avril, le président du parti le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) Martin Ziguélé a bien voulu se prêter à nos questions. Dans cet entretien, l’ex-Premier ministre du président déchu Ange Felix Patassé aborde les questions de l’actualité dans son pays.

 

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

 

Je m’appelle Martin Ziguélé, je suis Centrafricain, ancien Premier ministre, le dernier du président Ange Felix Patassé, et suis président du parti Mouvement de libération du peuple centrafricain (Mlpc), membre de l’internationale socialiste et, naturellement, du comité Afrique.

 

Peut-on savoir l’objet de votre présence dans la capitale malienne ?

 

Comme je vous le disais tantôt, mon parti est membre de l’internationale socialiste. Cette organisation qui regroupe plus de 140 partis sur les cinq continents a des démembrements sur le Continent, le démembrement africain s’appelle le comité Afrique dont mon parti est membre et qui se réunit deux fois par an en Afrique. Et c’est à ce titre que je suis présent à Bamako pour la première réunion du comité Afrique.

 

Comment se présente la situation dans votre pays en ce moment ?

 

C’est vrai, depuis décembre 2012, une coalition de mouvements de rébellion politico-militaire s’est emparée très rapidement de la quasi-totalité de notre pays. A la différence notable de celle du Mali, ils ont réussi à prendre le pouvoir d’Etat. Et cela s’est passé moins de trois mois après la réunion de Libreville au Gabon où nous avions décidé d’une transition consensuelle. Et cette prise de pouvoir, a été malheureusement suivie de beaucoup d’exactions sur les populations civiles. Et cela s’est aggravée par la parution, en décembre 2014,  d’un autre mouvement de rébellion appelé cette fois-ci les Anti Balaka, qui ont donné un aspect  que d’aucuns ont qualifié de confessionnelle, que moi j’appelle de l’instrumentalisation politique pour opposer les fils et les filles de ce pays entre eux, sur des bases confessionnelles, régionales et subjectives hautement condamnables. Et cette situation a entrainé d’abord l’intervention rigoureuse des forces de la communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (Mucopax). La Mucopax étant dépassée par les évènements, parce que le pays fait 624000 Km2, donc à peu près la moitié du Mali, avec 4 millions d’habitants. Et dissimulées partout dans le pays, les forces de la Mucopax ont réussi à éviter une crise ouverte, mais elles ne peuvent pas permettre une réelle stabilisation de la situation. C’est comme cela que l’Union Africaine a pris le relais avec la force de la Misca. Mais devant les difficultés de la Misca, on a fait appel à la Minusca. Avant l’arrivée de la Minusca, l’intervention de la force française Sangaris a permis de calmer la situation avant que la Minusca se déploie dans le pays depuis décembre 2014 à Bangui. Mais, depuis deux mois, même s’il y a des explosions de violence dans le pays de façon circonstancielle, il y a l’accalmie dans le pays dans l’ensemble. Car le gouvernement contrôle la quasi-totalité du pays, l’administration s’est rétablie dans une grande partie du pays, mais il faut reconnaitre que la situation sécuritaire reste difficile car nous ne sommes pas encore revenus d’avant la crise où l’administration était présente à 100% dans le pays, les forces armées et de sécurité ont disparu après la crise, car disloquées, et c’est maintenant qu’il y a une opération de reconstruction graduelle, laborieuse et difficile des forces armées, mais la situation reste difficile.

 

Quel regard portez-vous sur l’équipe dirigeante de la transition dans votre pays ?

 

Vous savez, quand il y a transition, c’est que la normalité a échoué, et aussi que la RCA est à genou, affaiblie, il serait présomptueux d’attendre d’un régime de transition, quel qu’il soit, le salut. Donc le gouvernement éprouve de grandes difficultés à rétablir l’ordre et la sécurité, mais ce qui est important pour nous qui sommes démocrates, c’est de soutenir ce processus de transition à qui on peut reprocher beaucoup de choses, mais il faut soutenir ce processus de transition car on n’a pas le choix. Et il faut faire en sorte que  le pays ne fasse pas une rechute. Et que nous allions résolument vers les élections, c’est fort de cela que mon parti, le Mlpc soutient le processus de dialogue qui va aboutir au forum prévu du 27 au 2 novembre. Car des hommes et des femmes meurent et souffrent, avec plus d’un million de déplacés internes et 420 mille refugiés à l’étranger sans ressources avec des problèmes humanitaires immenses.

 

Avez-vous confiance en la médiation ?

 

Nous Centrafricains, quand nous avons connu la crise avons appelé à cors et à cris, la médiation d’abord de nos pays frères de l’Afrique centrale, dans le cadre de la CEEAC, et après de l’Union Africaine et par la suite celle de la communauté internationale via les Nations unies. Et en tant que responsables politiques, on ne peut pas demander quelque chose et vouloir son contraire, nous soutenons les efforts de la médiation. La médiation est une œuvre humaine, elle est à parfaire, elle peut à un moment bégayer, mais il faut soutenir la médiation car ce sont les médicaments que nous devons prendre pour guérir de ce mal profond.

 

Seriez-vous candidat à l’élection présidentielle à venir en Centrafrique ?

 

Oui, c’est le congrès extraordinaire de mon parti qui m’a désigné le 22 novembre 2014 à Bangui, comme son candidat à l’élection présidentielle et législative couplées, prévues au mois de juin et juillet de cette année. Et c’est pour la troisième fois que le parti me fait cet honneur. Je vous rappelle que j’ai été candidat en 2005 et 2011 où nous avons refusé de reconnaitre les résultats de cette élection, parce que c’était un monument de fraudes, et aujourd’hui, pour mettre fin à cette transition, le parti m’a désigné pour la troisième fois pour défendre ses couleurs. La quintessence de mon programme est très simple. Ce sont les trois « R ». C’est-à-dire réconciliation, rassemblement et reconstruction.

 

Interview réalisée par Paul N’GUESSAN

 Martin Ziguelé, président du MLPC : « Les Anti Balaka sont une instrumentalisation politique pour opposer les fils et les filles de la Centrafrique »
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 00:15

 

 

http://www.maliweb.net  Mar 14 Avr 2015 - 02:24 PM GMT

 

En séjour dans la capitale malienne dans le cadre de la réunion du comité Afrique de l'internationale socialiste qui s'est tenue les 10 et 11 avril derniers, l'ancien Premier ministre centrafricain et président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), Martin Ziguélé, a animé, le dimanche 12 avril, à l'Hôtel Salam, une conférence de presse. Objectif : échanger avec les hommes de média sur le processus électoral et l'évolution de la situation sécuritaire dans son pays.

 

A l’entame de ses propos, le dernier premier ministre du président Ange Félix Patassé, Martin Ziguélé, a évoqué les raisons de sa présence à Bamako.  » Je suis au Mali pour participer à la rencontre du comité Afrique de l’Internationale socialiste dont mon parti, le MLPC, est membre. L’organisation socialiste regroupe plus de 150 partis politiques à travers les cinq continents «  a-t-il ajouté.

 

Sur la question de la situation sécuritaire en République centrafricaine, le président du MLPC a retracé l’historique du conflit. Depuis décembre 2012, une coalition de rebelles, la Séléka, s’est emparée de la quasi-totalité du pays. Et de préciser qu’à la différence de celle du Mali, la coalition a réussi à prendre le pouvoir en RCA. «  Cette prise du pouvoir par la force est intervenue à moins de trois mois après la réunion de Libreville au Gabon où la classe politique centrafricaine s’était engagée à aller vers une transition consensuelle. Cette prise du pouvoir a été suivie de beaucoup, malheureusement, d’exactions sur la population et cela s’est aggravé par l’apparition d’un autre mouvement de rébellion, notamment les Anti-Balaka qui ont donné un aspect confessionnel «  a-t-il déploré.

 

Il a saisi l’occasion pour condamner ce qu’il qualifie d’instrumentalisation de la société centrafricaine. Une situation qui met en conflit des enfants d’un même pays sur des bases confessionnelles d’appartenance régionale ou ethnique est purement subjective. Et d’ajouter que celle-ci a entrainé l’intervention des forces de la Communauté des États de l’Afrique centrale.

 

À en croire Martin Ziguélé, malgré quelques implosions, depuis deux mois, la situation sécuritaire en RCA s’améliore progressivement car le gouvernement contrôle la quasi-totalité du pays et l’Administration s’est rétablie dans une grande partie du pays. À la suite de ces évènements, dira-t-il, l’armée s’est complètement disloquée et une opération de reconstruction des forces armées et de sécurité centrafricaines est en cours.

 

Évoquant la transition dans son pays, l’ancien Premier ministre dira que la RCA est un pays à genou et affaibli par les malheureux évènements de 2012. À ce titre, il se serait présomptueux d’attendre du salut d’un gouvernement de transition. Aujourd’hui, le gouvernement éprouve de grandes difficultés à rétablir l’ordre et la sécurité.

 

À ses dires, ce qui est important pour tout démocrate c’est de soutenir cette transition et faire en sorte que le pays ne fasse pas une rechute pour que le pays aille résolument vers des élections. Ainsi, il a déclaré que sa formation politique, le MLPC, soutient fermement le processus de médiation en cours en vue de rétablir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire centrafricain. «  Il faut sortir de cette crise parce qu’il y a des hommes et des femmes qui meurent tous les jours à la suite des violences »  , a-t-il conclu.

 

Boubacar PAITAO

L’ex-Premier ministre centrafricain, Martin Ziguélé, à propos de la situation sécuritaire dans son pays
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 00:00

 

 

15/04/15 (Dw-World)

 

Les deux ex-présidents veulent rallier la feuille de route de la transition, et ont signifié leur disponibilité pour participer au Forum de Bangui. Est-ce souhaitable? L'avis de Joseph Bendounga, ancien maire de Bangui. Les instances dirigeantes de la transition centrafricaine se sont réunies toute la journée. Une réunion qui avait pour objectif de remanier totalement la présidence de l'organisation du Forum de Bangui pour la réconciliation, censé débuter le 27 avril.

 

La constitution du bureau politique du Forum a suscité des débats tels que la présidente Samba Panza a dû abroger plusieurs décrets qu'elle avait pris pour nommer certaines personnalités.

 

Les autorités n'ont pas encore réagi officiellement à la signature de l'accord d'engagement, à Nairobi, des deux anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia, mais le gouvernement de transition centrafricain n'a jamais reconnu le processus engagé, affirmant n'avoir pas été impliqué dans les négociations. Alors, maintenant que Michel Djotodia et François Bozizé se sont engagés à rallier la feuille de route de la transition, et même signifié leur disponibilité pour participer au Forum de Bangui, doit-on les autoriser à y prendre part?

 

"Messieurs Bozizé et Djotodia doivent participer au Forum de Bangui pour rendre des comptes" (J. Bendounga)

Djotodia et Bozizé doivent-ils participer au Forum de Bangui?
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 23:38

 

 

NEW YORK (Nations Unies) mercredi, 15 avril 2015 12:51  - Le chef de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (Minusca), le général Babacar Gaye, a estimé que des progrès importants avaient été réalisés en faveur d'un retour vers la sécurité et la stabilité dans ce pays, malgré la persistance d'obstacles au processus de transition démocratique.

 

"Des progrès sensibles ont été enregistrés dans la protection des populations qui continuent malgré tout à souffrir de violences", a déclaré M. Gaye à l'occasion d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en République centrafricaine (RCA), ajoutant que ces violences résultent principalement des tensions intercommunautaires liées à la migration saisonnière des éleveurs Foulani et de leur bétail.

 

M. Gaye, qui est également le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en RCA, a précisé que les violences continuent d'être le fait, à Bangui, la capitale du pays et dans l'ouest du pays, des Anti-balakas qui, à l'instar des ex-rebelles Seleka au centre et à l'est, cherchent à se substituer à l'Etat.

 

"Le retour encore timide de l'autorité de l'Etat n'arrive pas à prévenir ou à apaiser les tensions communautaires", a poursuivi le Représentant spécial, ajoutant que les populations à risque, en particulier les communautés musulmanes, sont par conséquent toujours menacées malgré les efforts déployés par les acteurs humanitaires et les forces internationales.

 

La situation humanitaire reste grave dans le pays, a également expliqué M. Gaye, précisant que 50.000 déplacés supplémentaires ont été dénombrés depuis janvier 2015, alors que parallèlement, l'accès humanitaire a souffert de la fragmentation des groupes armés.

 

Sur le plan politique, le processus de transition en RCA franchira une étape décisive au cours du dialogue national inclusif qui sera mené au Forum de Bangui, a estimé M. Gaye. Forum qui a été créé pour favoriser la réconciliation entre acteurs politiques et groupes armés.

 

L'organisation d'élections crédibles marquera la fin de la période de transition dans le pays, a ajouté M. Gaye, tout en indiquant que le processus se heurtait à des obstacles tels que l'inscription des déplacés et des réfugiés sur les listes électorales.

 

"Je voudrais saisir l'occasion pour faire appel à tous les partenaires internationaux afin qu'ils maintiennent leur engagement à soutenir les opérations humanitaires dont ce pays a tant besoin", a par ailleurs insisté le Représentant spécial, mentionnant qu'à ce jour, seuls 13% des fonds nécessaires au titre de l'assistance humanitaire pour la Centrafrique ont été versés à l'Organisation.

 

"Restaurer la sécurité, promouvoir un dialogue politique inclusif et compléter la transition n'est que le commencement du long cheminement de la République centrafricaine vers la stabilité et le développement durables", a conclu M. Gaye.

Centrafrique: l'ONU salue des progrès importants dans la transition démocratique
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 23:25

 

 

Bangui, 15 Avril 2015(RJDH) —La grève des policiers centrafricains déclenchée depuis la fin de la semaine dernière engendre des effets négatifs considérables sur la couverture sécuritaire dans la capitale. Les services sont toujours paralysés au ministère de la Sécurité Publique, ainsi qu’à la Direction Générale de la police.

 

Depuis le déclenchement de la grève des policiers, les principaux points de leur stationnement dans la capitale sont restés vides. Au niveau des check-points dans les arrondissements de la capitale, on constate l’absence totale des policiers centrafricains.

 

Cette grève constitue aussi un frein au bon fonctionnement de l’administration à l’exemple du ministère de la Sécurité Publique et de la Direction Générale de la police, où  les services sont toujours paralysés. L’on voit les portes bloquées par des feuilles de palmier et occupées par les grévistes. « Depuis le déclenchement de cette grève, nous ne venons pas au travail. Je suis obligé de rester à la maison pour attendre que les choses se normalisent », explique un agent de ce département sous l’anonymat.

 

Ce matin le RJDH s’est rendu à la direction générale de la police pour constater l’état d’avancement de leur mouvement de grève. Les voix sont barricadées, l’entrée au ministère et à la direction est strictement interdite au personnel de ladite institution.

 

Un manifestant a expliqué sans donner son nom que « la grève qui a commencé depuis le samedi 11 avril 2015 se poursuit toujours parce que nous n’avons pas encore eu de la part des autorités de la transition une satisfaction.»

 

« Aucune démarche n’a été menée avec les policiers afin d’apaiser la tension. S’il n’y a pas de satisfaction totale, nous allons poursuivre toujours la grève», a signifié cette même  source.

 

Signalons que les policiers centrafricains protestent contre la non prise en compte de leurs statuts particuliers, l’avancement à titre normal des officiers, sous-officiers, gradés et hommes de rang de la police./

 

Judicaël Yongo

Centrafrique/Bangui : La grève des policiers centrafricains paralyse la couverture sécuritaire de la capitale
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 23:22


 

Bangui, 15 avril 2015 (RJDH)---Le président de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP) Amine Michel arrêté le 07 avril dernier a été mis en liberté provisoire dans la soirée du mardi 14 avril sous contrainte judiciaire. Le procureur de la République Ghislain Gresenguet a confié au RJDH que cette mise en liberté provisoire ne sonne pas la fin de la procédure contre le président de l’UNDP.

 

Le président de l’UNDP est provisoirement libre depuis le mardi 14 avril 2015. Ghislain Gresenguet procureur de la République, a confié au RJDH qu’il ne s’agit pas de la liberté sous caution mais d’une liberté provisoire.

 

Pour le parquet, cette décision est imposée par la procédure. « Amine Michel a été interpellé et placé à garde à vue. Le délai étant épuisé, il revenait au parquet de décider soit de le placer sous mandat de dépôt ou en liberté provisoire. Nous avons choisi la liberté provisoire pour des raisons qui sont propres à l’enquête et au parquet » a expliqué Ghislain Gresenguet.

 

Le procureur a souligné que le président de l’UNDP reste sous surveillance judiciaire conformément aux dispositions en vigueur, « Michel Amine est tenu de se présenter tous le vendredi à la gendarmerie » a relevé Ghislain Gresenguet sans autres précisions sur la restriction de la liberté du présumé.

 

Selon  des sources proches du parquet, en plus de la présentation hebdomadaire à la gendarmerie, il est interdit à Amine Michel de quitter le territoire centrafricain voire Bangui sans autorisation du parquet. « Il y a beaucoup de contraintes que la loi impose aux gens qui sont en liberté provisoire. Pour l’instant, Amine ne peut sortir comme il veut, ni organiser des manifestations publiques. Il est surveillé de prêt parce que l’affaire n’est pas close » a expliqué une source proche du parquet qui a requis l’anonymat.  

 

Selon les informations du RJDH, le déplacement effectué ces deniers jours au Cameroun par le procureur de la République Ghislain Gresenguet est lié à l’affaire Amine. De sources bien informées, le procureur de la République a été dépêché au Cameroun pour réunir des éléments à charge contre le président de l’UNDP. Interrogé à ce sujet, le procureur de la République a confirmé avoir fait le déplacement du Cameroun sans vouloir apporter d’autres précisons sur  cette mission qui pour lui « rendre dans la stratégie de la partie civile ».

 

Un membre du conseil de Amine Michel s’est réjoui de la mise en liberté provisoire de son client mais pour lui « le combat reste entier parce qu’il s’agit dans ce cas d’espèce d’une affaire politique imposée à la justice ».

 

Lors d’une conférence de presse tenue le mardi dernier, le conseil de Amine Michel a accusé le parquet d’avoir violé les procédures en matière de garde à vue. Accusation considérée par le parquet comme étant de bonne guerre.

 

Amine Michel a été arrêté à l’aéroport Bangui M’Poko le 07 avril 2015 alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour la France. Il est mis en liberté provisoire une semaine plus tard, soit un jour après l’expiration de la deuxième garde à vue.

 

Il lui est reproché d’avoir en sa possession de faux documents dont un passeport camerounais. Amine Michel est l’un des nombreux candidats déclarés à la présidentielle centrafricaine de 2015. Depuis la création de son parti politique UNDP courant 2014, ce dernier s’est imposé grâce à une certaine fortune dont l’origine fait douter plus d’un en République Centrafricaine./

 

Sylvestre Sokambi

Centrafrique/Bangui : Amine Michel de l’UNDP libre mais sous contrainte judiciaire
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com