Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

23 avril 2015 4 23 /04 /avril /2015 13:55

 

 

Par RFI 23-04-2015 à 10:06

 

Le CNT, le Parlement de transition en Centrafrique, a voté la loi sur la création de la Cour pénale spéciale, ce tribunal mixte chargé de juger les crimes les plus graves commis en Centrafrique. C'est l'une des armes voulues par la Transition dans sa politique affichée de lutte contre l'impunité. Cette Cour sera constituée de 13 magistrats internationaux et 14 centrafricains. Sur les grands principes, rien n'a vraiment changé par rapport au projet de loi soumis par le gouvernement, mais les conseillers ont apporté une modification qui pourrait poser problème.

 

L'amendement de taille concerne la période couverte par cette Cour. Dans le projet de loi initial, elle démarrait au 1er janvier 2012. Or les membres du CNT l'ont reculée à 2003, année du coup d'Etat de François Bozizé contre Ange-Félix Patassé. Problème : une loi d'amnistie a été votée en 2008. « Cette amnistie donc est remise en cause, explique Bruno Gbiegba, vice-président de la commission des lois du CNT. Nous l'avons jugé utile. C'est un acte politique », conclut-il.

 

Un autre membre du CNT parle lui d'incohérence. « La CPI a ouvert une information judiciaire sur la Centrafrique pour une période commençant en 2012. Il semblait donc logique que la Cour pénale spéciale couvre plus ou moins la même période. Cela faisait consensus, remarque un autre membre de la commission des lois. Je suis persuadé que ce texte reviendra devant les conseillers en deuxième lecture » ajoute-t-il.

 

En effet, après le vote du CNT, le texte est envoyé au gouvernement. La cheffe de l'Etat de transition peut alors demander une deuxième délibération avant de le transmettre à la Cour constitutionnelle qui la validera.

 

RCA: polémique autour de la création de la Cour pénale spéciale
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
23 avril 2015 4 23 /04 /avril /2015 13:33

 

 

 

APA Bangui (Centrafrique) 2015-04-23 12:24:15 Le marché central de Bangui a été ravagé, dans la nuit de mercredi à jeudi, par un incendie qui a détruit une bonne partie de cet espace de négoce, l'un des plus importants du pays, situé au cœur de la capitale centrafricaine, et faisant office de point de ravitaillement des marchés périphériques.

 

Les forces de l'ordre ont quadrillé le site pour dissuader les pillards et tenter d'éteindre les flammes qui continuent de jaillir de la fournaise.


La moitié du marché a déjà  été consumée par les flammes qui ont fait d'importants dégâts matériels. Mais aucune victime n'a été enregistrée dans cet incendie dont les causes ne sont pas encore connues.


L'incendie du marché central de Bangui peut sérieusement perturber le circuit de distribution des denrées alimentaires dans la capitale puisque c'est dans ce marché que viennent se ravitailler les commerçants tenant des échoppes dans d'autres marchés.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=822386#sthash.IMM5qZqZ.dpuf

Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Centrafrique: Le marché central de Bangui ravagé par un incendie
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
23 avril 2015 4 23 /04 /avril /2015 00:45

 

 

 

      Bureau Fédéral                                         
       Secrétariat  Général 
       N°_0025_BF/SG/2015

 

COMMUNIQUE  DE PRESSE

 

 

La Fédération Europe-Amérique-Asie-Moyen Orient-Océanie (EAAMOO) du MLPC a la profonde douleur d’annoncer aux camarades militantes, militants, sympathisants, amis et parents le décès brutal de la  camarade ADOUM, née GBOKOU YASSE Madeleine, Conseillère politique du Bureau Fédéral du Mouvement de Libération de la Femme Centrafricaine (MLFC), survenu le 19 avril 2015 à Meaux (Seine et Marne).

 

La camarade ADOUM Madeleine était une personne pleine de vie, avenante et disposait d’une grande force de mobilisation au sein de la Fédération. Elle a su mettre au profit de son Parti, le MLPC, toutes ses capacités de femme d’écoute et de conseil. C’était une vaillante militante de la paix, de l’unité  et de la liberté.

 

Sa disparition tragique laisse un vide au sein de la Fédération EAAMOO du MLFC et constitue une grande perte pour notre famille politique.

 

Au nom du Président du MLPC, le camarade Martin ZIGUELE, du Bureau politique, du Bureau fédéral, des  organes connexes (MLFC et MLJC), des militantes,  militants et sympathisants de la Fédération EAAMOO, nous rendons un vibrant hommage à la  camarade ADOUM Madeleine pour son engagement politique et son militantisme exemplaire et prions l’Eternel Dieu Tout Puissant  de lui accorder  toute  sa grâce.

 

En cette douloureuse circonstance, la Fédération EAAMOO du MLPC adresse à la famille en deuil, ses sincères condoléances et l’expression de sa profonde compassion.

 

Fait à Paris, le 21 avril 2015

 

Pour le Bureau Fédéral,

 

Jean Didier KABRAL

 

Président Fédéral

Annonce nécrologique de la Fédération EAAMOO du MLPC
Annonce nécrologique de la Fédération EAAMOO du MLPC
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 23:50

 

 

 

Point de vue

 

LE MONDE

 

Il y a 115 ans, jour pour jour, le 22 avril 1900, le bassin du lac Tchad était déjà le lieu d’affrontements militaires multinationaux. Ce fut la bataille de Kousséri, ouvrant la voie à la colonisation du Tchad par la France. La configuration des protagonistes rappelle étrangement la situation actuelle.

 

L’adversaire principal était le conquérant d’origine soudanaise, Rabah, qui rêvait d’instaurer un califat islamique – déjà – à cheval sur le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria. Ses troupes étaient recrutées au Darfour, dans le nord-est de l’actuelle RCA et le sud-est du Tchad. Elles étaient encadrées par des officiers soudanais de la tribu des Ja’aliyine (à laquelle appartient le président du Soudan, Al-Béchir). La confrérie libyenne des Senousistes occupait une partie du nord, et était déjà dans la mêlée. Rabah trouva la mort, mais aussi le chef des troupes françaises, le commandant Lamy, qui donna son nom à la future capitale du Tchad, Fort-Lamy, rebaptisée N’Djamena, en 1973.

 

Depuis cette décisive bataille de Kousséri, l’histoire du Tchad a été sans interruption, celle des soubresauts militaires internes et externes. La France y a toujours été impliquée. En conséquence, le Tchad dispose d’une grande masse de combattants et de matériels, disproportionnée par rapport à sa population et son économie.

 

Le régime du général Idriss Déby Itno, dépositaire de ce lourd héritage, est dans une fuite en avant permanente pour prévenir et éteindre les rébellions, renforcer la prééminence de son clan, et esquiver les programmes de réorganisation ; parfois par un aventurisme extérieur calamiteux : RDC, Soudan, RCA et Libye.

 

Nouvel état de grâce après vingt-cinq ans de pouvoir absolu ?

 

La menace terroriste (AQMI, MUJAO, Boko Haram) et la réaction énergique au Mali et à la frontière avec le Nigeria, le Cameroun et le Niger, sont perçues comme une mutation vertueuse de l’atavisme militariste tchadien. Source d’instabilité chronique à l’intérieur et chez les voisins, les guerriers tchadiens sont maintenant un facteur de stabilité en Afrique.

 

Curieusement, l’affirmation du régime tchadien à l’extérieur, est concomitante avec une série de troubles sociaux, à une échelle inégalée dans l’histoire du pays. Pour la première fois depuis la répression sanglante contre les Ouaddaiens et les Hadjéraïs, en 1993, la troupe a tiré sur des manifestants faisant des morts, en novembre et janvier derniers. Y-a-t-il un lien ou est-ce une simple coïncidence ?

 

Depuis plusieurs mois, le gouvernement n’assume plus ses engagements financiers (bourses, salaires, factures des fournisseurs, etc.). L’argument du surcroît de dépenses militaires ne convainc pas l’opinion, car au même moment les gaspillages continuent. Il y a une opacité totale sur la gestion des revenus pétroliers ainsi que les aides financières versées par les chefs d’Etat africains et arabes. L’exacerbation de la population est palpable dans l’atmosphère quotidienne.

 

La raison de cette exacerbation ? Le pétrole !

 

Avec la production pétrolière, les ressources de l’Etat ont connu un bond vertigineux. Immeubles, villas, routes, écoles, hôpitaux, etc. surgissent de façon spectaculaire. Des pancartes de style nord-coréen proclament : « N’Djamena, vitrine de l’Afrique ! », « Idriss Déby Itno grand bâtisseur », etc.

 

Pourtant la dégradation conditions de vie et de travail de la masse des citoyens s’accélère. Les salaires sont irréguliers et les services sociaux sont en déshérence. Les grandes réalisations, censées propulser le Tchad vers « l’émergence », sont un moyen astucieux pour engranger des milliards par les commissions et surfacturations. Les services financiers sont accaparés par le cercle familial du couple présidentiel, élargi à quelques thuriféraires.

 

Le Tchad est nominalement une démocratie. Dans la réalité, la machine administrative et militaire, et même les hiérarchies religieuses et traditionnelles, sont des appendices du parti présidentiel. L’opposition légalisée est un simple cache-sexe pour une ploutocratie familiale vorace et incompétente. La levée de la limitation des mandats consacre une présidence à vie, donnant lieu déjà à des querelles de succession dynastique.

 

Pour nombre de Tchadiens, le seul espoir reste un changement par la force : rébellion armée, coup d’Etat, ou révolution populaire à l’exemple du Burkina Faso ; ce qui risque d’enflammer un environnement régional déjà très volatil (Libye, Soudan, RCA, Nigeria, Cameroun).

 

Pour empêcher un soulèvement de masse, le régime manipule les différences communautaires, surtout la plus dangereuse : la religion. On instille l’idée que « la vraie menace » proviendrait des « Sudistes », « chrétiens animistes », qui chercheraient à arracher le pouvoir aux gens du nord. La loi de la République est écrasée par une hiérarchie ethno-confessionnelle à peine voilée : priorité aux Nordistes sur les Sudistes, aux musulmans sur les non-musulmans, aux ressortissants la région d’origine du président sur les autres Nordistes musulmans, aux pasteurs sur les agriculteurs, et finalement, à la famille Itno sur tout le monde. Les agents de l’Etat et les prestataires de service réajustent en permanence leur comportement, en fonction de cette hiérarchisation complexe.

 

Le spectre du précédent soudanais

 

Or, l’essentiel des puits de pétrole, se trouve au sud. Ce qui est vécu par la population locale comme une double injustice. Certains politiciens surfent sur cette frustration, en assimilant en bloc tous les ressortissants du nord musulman, y compris les victimes du régime, faisant ainsi le jeu de ce dernier. Une situation semblable à celle précédant la partition du Soudan, ou même le génocide rwandais, est en train de se créer.

Aucun mouvement sécessionniste n’a encore vu le jour au Tchad ; cependant, dans les esprits, la rupture est déjà consommée. Nous avons déjà eu un avertissement avec la guerre civile de 1979.

 

L’autre similitude avec le Rwanda, c’est la présence de l’armée française qui a toujours travaillé en symbiose avec l’armée tchadienne, évitant la chute du régime à plusieurs reprises. Apparemment, malgré cette intimité militaire, les autorités françaises ne mesurent pas le danger, ni les conséquences pour toute la région et pour la France elle-même.

 

Cette myopie est d’autant plus incompréhensible que l’hostilité envers la France est en train de monter dangereusement. Elle est perçue comme étant le principal pilier de ce régime et donc responsable direct du malheur du peuple tchadien. Et qu’on ne parle pas de nécessité de lutte antiterroriste, les Tchadiens se souviennent très bien que la France a toujours soutenu militairement ce régime au moment où il n’y avait pas cette menace ; c’était alors au nom de la « stabilité ».

 

Hostilité grandissante envers la France

 

D’ailleurs, c’est elle qui l’avait porté au pouvoir, en 1990, dans une alliance insolite avec la Libye et le Soudan. Elle continue à couvrir la disparition du professeur Ibni Oumar Mahamat Saleh. Coordinateur de la principale coalition de l’opposition, il avait été enlevé en février 2008, au moment où la France était militairement engagée aux côtés du général Déby Itno.

 

En s’asseyant sur ses propres valeurs, la France est en train de développer au sein de la jeunesse un sentiment d’hostilité qui rejoint justement la propagande des groupes terroristes.

 

Naturellement, il appartient aux dirigeants tchadiens, pouvoir, opposition et société civile de prévenir l’explosion interne et définir une nouvelle règle du jeu politique qui réconcilie l’Etat, l’armée, la classe politique avec la société. Cependant le rôle de la France est d’une importance capitale. A force de calculs à court terme, le temps risque de manquer, dramatiquement.

 

Acheikh Ibn-Oumar est un ancien ministre des affaires étrangères sous Hissène Habré, ancien représentant du Tchad à l’ONU sous Idriss Déby et ex-rebelle.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/04/22/tchad-surenchere-militariste-fragmentation-sociale-et-myopie-francaise_4620547_3212.html#vRylIc3dW6DrPEkC.99

Tchad : surenchère militariste, fragmentation sociale et myopie française par Acheikh Ibn-Oumar
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 23:27

 

 

http://www.radiondekeluka.org  mercredi 22 avril 2015 13:23

 

Un véhicule de transport en provenance de Cantonnier (frontière camerounaise) pour Bangui et dont on ignore l'immatriculation, a été brulé samedi dernier par des hommes armés non identifiés entre le village Forro et le croisement de Koundé dans la sous-préfecture de Bouar.


Les agresseurs, tous armés de kalachnikov, étaient en civil selon des témoins. Ils ont immobilisé le véhicule en tirant dans deux roues avant de piller le contenu riche en marchandises. Le véhicule a été ensuite brûlé après que l'équipage se soit sauvé en brousse. Alertés, les éléments de la police centrafricaine basés à Cantonnier sont arrivés mais tard sur les lieux car les pillards s'étaient déjà évadés dans la nature avec leurs butins.


La population et les usagers du tronçon Bouar/Garoua-Mboulaï s'inquiètent de la recrudescence de l'insécurité qui, selon eux, constitue un véritable blocage à l'économie nationale. Les transporteurs et les voyageurs demandent aux autorités de la transition, précisément au ministre de la Sécurité publique, Nicaise Samedi Karnou, de veiller sur ce principal axe économique.


Selon les informations, l'attaque de samedi n'est pas la première du genre. Il y a un an, plus de dix véhicules de transport ont été attaqués et dépouillés de leur contenu par les hommes en armes entre les villages Forro et Zoukambo.


Par ailleurs, un camion semi remorque, de marque CBH, s'est renversé mardi dernier à 17 kilomètres de Baboua sur l'axe Béloko-Bangui, occasionnant la mort de trois personnes dont une femme.


Selon des sources locales, le véhicule faisait parti du convoi de la Mission onusienne qui a quitté Béloko à destination de Bangui.


« C'est un véhicule convoyé qui a quitté Béloko pour Bangui via Bouar. A 17 Km de Baboua, au cours d'un dépassement, le véhicule qui transportait plus de 400 sacs de ciment a échoué. Les trois passagers qui étaient à bord, dont une femme, sont tous morts », a expliqué ce mercredi un habitant de la ville de Baboua qui a requis l'anonymat.

Attaque armée proche de Baboua : un véhicule pillé et brûlé
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 23:11

 

 

 

L’ONU et le gouvernement devraient libérer les femmes et les enfants peuls détenus par des anti-balaka

 

(Nairobi, le 22 avril 2015) – Au moins 42 bergers musulmans de l’ethnie Peul, principalement des femmes et des jeunes filles qui sont exposées au risque de violences sexuelles, sont retenus en captivité par des combattants anti-balaka en République centrafricaine, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Il existe des informations selon lesquelles de nombreuses autres personnes pourraient également être retenues prisonnières. Les forces de maintien de la paix des Nations Unies et le gouvernement devraient de toute urgence prendre des mesures afin de les libérer.

Des membres d’une famille interrogés par Human Rights Watch le 13 avril 2015 ont décrit les horreurs qu’ils ont endurées pendant 14 mois de captivité à Pondo, un village situé dans le sud-ouest du pays. Les anti-balaka ont tué deux garçons, âgés d’environ 6 et 7 ans, et ont violé trois jeunes femmes et filles, dont l’une est tombée malade et est morte en captivité. Son bébé de douze mois est mort de malnutrition. Les survivants de la famille ont été secourus samedi 4 et dimanche 5 avril.


« Détenir des civils en captivité, tuer des enfants et réduire à l’esclavage sexuel des femmes et des filles sont des actes horribles commis par ces anti-balaka et constituent des crimes de guerre », a déclaré Lewis Mudge, chercheur sur l’Afrique à Human Rights Watch. « Les forces de maintien de la paix de l’ONU et les autorités gouvernementales, qui ont déjà pris des mesures audacieuses pour libérer un groupe de Peuls, devraient intervenir de toute urgence pour libérer ceux qui sont encore prisonniers et arrêter leurs ravisseurs. »


Les anti-balaka sont un groupe armé qui a tué et pris pour cible des milliers de musulmans depuis 2013. Treize membres de la famille ayant survécu ont été délivrés les 4 et 5 avril à la suite de l’intervention des autorités locales et de la mission de maintien de la paix de l’ONU dans le pays, la MINUSCA. Human Rights Watch avait indiqué qu’un groupe de Peuls était retenu en captivité à Pondo le 22 décembre 2014 et avait insisté pour qu’une action soit menée afin de les libérer.


Des membres de la famille récemment libérée, des témoins ainsi que d’autres sources ont affirmé que des dizaines d’autres Peuls sont détenus dans le sud-ouest de la RCA, notamment dans des villes et des villages proches de Pondo. Ils ont indiqué qu’une trentaine de personnes sont détenues à Lambi, onze à Ngbaina et une à Betefio. Human Rights Watch a également été informé que des dizaines de Peuls sont détenus à Gadzi et d’autres à Gaga, bien que la situation exacte dans laquelle ils se trouvent demeure obscure. La plupart de ces personnes sont des femmes et des jeunes filles, dont certaines sont détenues depuis plus d’un an. Les informations dont nous disposons laissent fortement supposer que d’autres groupes de Peuls sont également détenus.


Une jeune femme, âgée d’environ 18 ans, a déclaré avoir été violée par de nombreux combattants anti-balaka durant sa captivité. « J’ai été prise comme épouse par les anti-balaka », a-t-elle confié. « C’était contre ma volonté, je ne voulais pas l’accepter. Ce n’était pas qu’un seul homme, c’était avec de nombreux hommes différents. Ils se contentaient de me prendre. Ils me brutalisaient et maintenant je suis enceinte. »


La sœur de la victime, âgée d’environ vingt ans, a été violée à maintes reprises durant sa captivité par un combattant anti-balaka qui prétendait qu’elle était son « épouse ».

Les vingt membres de cette famille élargie tentaient de fuir les attaques menées par les anti-balaka fin 2013 et début 2014, comme de nombreux autres Peuls à ce moment-là. Ils se sont retrouvés piégés dans une zone forestière avec leur bétail, ne sachant où se mettre en sécurité. En février 2014, alors que la famille campait avec son bétail à Yassibele, près de Pondo, les anti-balaka les ont attaqués. Les membres de la famille ont couru dans différentes directions, mais la plupart ont été capturés. Le sort de trois hommes demeure inconnu.


Les combattants anti-balaka, commandés par François Wote, ont emmené les Peuls capturés jusqu’à Pondo. Quatre membres de la famille ont expliqué à Human Rights Watch que les combattants anti-balaka avaient assuré qu’ils les « protègeraient », mais il est rapidement devenu évident qu’ils étaient retenus prisonniers. Ils ont été détenus dans une maison dans les environs de Pondo, encerclée par des combattants anti-balaka.


Des membres de la famille ont rapporté ces propos de Wote : « Nous allons vous garder. Les Blancs doivent venir payer pour la protection que nous vous donnons. Si personne ne vient jamais payer, vous ne partirez jamais. » Des membres de la famille ont ajouté que les anti-balaka les menaçaient souvent en disant : « Nous allons vous tuer aujourd’hui », ou bien à d’autres moments : « Vous êtes des Peuls, pourquoi on vous protège ? » insinuant qu’ils devraient être tués.


Quelques semaines après la capture de la famille, des combattants anti-balaka d’un village voisin ont emmené deux garçons, Baboule et Issa Bouba, et les ont tués. Les combattants anti-balaka ont déclaré à la famille : « Nous ne voulons pas voir d’hommes, nous ne voulons voir que des femmes. »


Un membre féminin de la famille a expliqué à Human Rights Watch à quel point elle s’était sentie impuissante lorsque les anti-balaka ont pris Issa. « Issa ne voulait pas y aller [avec les anti-balaka] », a-t-elle indiqué. « Il a essayé de s’accrocher à nous pour rester en vie parce qu’il avait tellement peur. Mais si nous avions essayé de sauver Issa, les anti-balaka nous auraient tués nous aussi. »


Une petite fille nommée Biba est morte de malnutrition après plusieurs mois de détention. Des membres du groupe ont indiqué à Human Rights Watch que sa mère, Aï, avait été violée et qu’elle était morte plus tard d’une maladie non diagnostiquée.

Les 4 et 5 avril, les autorités locales de cette région, ayant entendu dire qu’un groupe de Peuls était peut-être détenu à Pondo, s’y sont rendues et les ont délivrés. Les forces de maintien de la paix de l’ONU ont facilité l’opération. Ces Peuls ont été conduits jusqu’à l’enclave musulmane de Yaloké, où ils ont accès aux services médicaux de base. Ils ont affirmé vouloir quitter l’enclave pour se rendre au Cameroun, afin de rejoindre d’autres Peuls qui s’y sont réfugiés.


Human Rights Watch a documenté d’autres cas où des combattants anti-balaka ont pris des civils en otage en 2014, à Ngbaina dans le sud-ouest du pays et dans la province de Nana-Grebezi dans la partie centrale du pays. Dans un de ces cas, 34 femmes et enfants ont été relâchés, seulement après que les anti-balaka ont reçu un paiement de la part de leur famille.


Wote, le chef anti-balaka à Pondo, rend compte à Guy Wabilo, le commandant de zone anti-balaka pour la région de Gadzi. Les anciens prisonniers de Pondo ont indiqué que Wabilo visitait régulièrement le village, était au courant de leur captivité et avait enregistré leurs noms. Les membres de la famille ont ajouté que les anti-balaka de Pondo avait demandé de l’argent à Wabilo pour relâcher les Peuls, mais il leur avait répondu qu’il n’en avait pas et qu’ils « devaient juste nous garder. » Les Peuls qui seraient retenus captifs à Ngbaina et Betefio se trouvent également dans la zone contrôlée par Wabilo. Au cours des dernières semaines, Wabilo a affirmé à des représentants de l’ONU qu’il souhaitait coopérer à la libération d’autres prisonniers.

Human Rights Watch a cherché en vain à s’entretenir avec Wabilo à plusieurs occasions, tant à Yaloké que par téléphone. En mars 2014, Wabilo a déclaré à Human Rights Watch : « Tout anti-balaka qui enfreint la loi doit être arrêté. » Il a alors indiqué qu’il rendait compte à Patrice Edouard Ngaissona, qui revendique le commandement national des anti-balaka.


Le système judiciaire national en République centrafricaine a été anéanti par les conflits successifs, et n’a ni les ressources ni l’expertise pour traduire en justice les responsables de graves crimes internationaux En septembre, agissant sur un renvoi du gouvernement de transition, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert une deuxième enquête en République centrafricaine concernant les crimes commis depuis janvier 2012.


Le Conseil national de transition (CNT), le parlement centrafricain de transition, examine en ce moment un projet de loi visant à créer une Cour pénale spéciale au sein du système judiciaire national, qui serait composée de magistrats et de personnels nationaux et internationaux. Cette cour spéciale complèterait les travaux de la CPI et serait chargée de juger les auteurs de crimes graves. Le projet de loi examiné spécifie que la cour spéciale devrait accorder une attention spécifique aux violences sexuelles et aux crimes contre les enfants, comme ceux que Human Rights Watch a documentés à Pondo.


La République centrafricaine traverse une crise depuis début 2013, lorsque les rebelles de la Séléka, en majorité musulmans, ont pris le pouvoir lors d’une campagne militaire marquée par des meurtres généralisés de civils, des incendies, des pillages de maisons, et d’autres graves exactions. À la mi-2013, des groupes se faisant appeler les anti-balaka se sont organisés pour combattre la Séléka et ont mené des attaques de représailles à grande échelle contre les civils musulmans, notamment des bergers nomades Peuls. Des milliers de civils ont été tués et des centaines de milliers de personnes ont été déplacées durant le conflit. Le conflit se poursuit entre les Séléka, les anti-balaka et les forces internationales – la MINUSCA et des troupes françaises – dans la partie est du pays.


Le Conseil de sécurité de l’ONU a mandaté la MINUSCA pour lutter contre les violences sexuelles, et pour s’assurer que ces efforts sont intégrés dans tout le travail de la mission, notamment en aidant à traduire en justice les auteurs de ces violences. Le mandat de la MINUSCA doit être renouvelé le 28 avril et les dispositions visant à combattre les violences sexuelles devraient demeurer fortes.

« Les personnes responsables de ces crimes atroces doivent rendre compte de leurs actes devant la justice car la poursuite de l’impunité ne peut qu’encourager les agresseurs », a conclu Lewis Mudge. « Les responsables de l’ONU et du gouvernement centrafricain devraient également mener de toute urgence des enquêtes pour localiser les Peulhs et les autres civils qui pourraient être retenus en captivité, s’employer à les libérer et aider les victimes à obtenir l’aide psychologique et les soins médicaux nécessaires. » 

République centrafricaine : Des musulmanes sont retenues en captivité et violées (HRW)
République centrafricaine : Des musulmanes sont retenues en captivité et violées (HRW)
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 22:26

 

 


Bangui, 22 avril 2015 (RJDH) --Le ministre d’Etat chargé de la justice, Aristide Sokambi a confié au RJDH que le gouvernement demandera l’extradition de l’ancien ministre Romaric Vomitiadé qui s’est évadé de la prison après son arrestation. Le membre du gouvernement a fait savoir qu’il discute déjà avec son homologue congolais sur cette opération qui, selon Aristide Sokambi ne saurait tarder. 

 

Pour le ministre d’Etat en charge de la justice, l’extradition de Romaric Vomitiadé est un impératif. Ce dernier a confié que le gouvernement est décidé à demander cette extradition. « L’extradition de l’ancien ministre qui a été reconnu coupable et condamné par la justice centrafricaine est automatique. Je suis déjà en contact avec le ministre congolais de la justice et cela ne saurait tarder », a expliqué Aristide Sokambi, contacté ce matin par le RJDH.

 

Le ministre d’Etat n’a pas donné de date sur cette extradition. Romaric Vomitiadé, ancien ministre centrafricain du Tourisme, condamné pour viol le 08 avril dernier, s’est évadé de la prison en faveur de la République Démocratique du Congo. Il a été arrêté à Zongo et transféré à Kinshasa. Les autorités de la République Démocratique du Congo exigent la demande d’extradition de la part du gouvernement centrafricain avant de ramener Romaric Vomitiadé à Bangui.

 

Selon des sources judiciaires, Romaric Vomitiadé risque de répondre devant les tribunaux pour évasion. /

 

Sylvestre Sokambi

 

 

Centrafrique/Bangui : Deux prisons de la capitale visitées par l’Archevêque de Bangui.
 

Bangui, 22 Avril 2015(RJDH)--Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui a fait une descente ce mercredi 22 Avril d’abord à la maison d’arrêt de Ngaragba avant de se rendre à celle de Bimbo pour visiter les détenus de ces deux  prisons. Au cours de cette visite, des nattes ont été remises aux 640 prisonniers que comptent ces deux prisons.

 

Selon le premier responsable de l’Archidiocèse de Bangui, la distribution des nattes fait suite à un constat fait lors des précédents passages dans ces locaux de détention. « Lors de la messe du jeudi Saint que j’ai prononcée à Ngaragba il s’est révélé que les gens manquent de natte. Ils dorment à même le sol et cela peut entrainer des cas de maladies », a justifié Monseigneur.

 

Un détenu de la prison de Ngaragba, bénéficiaire se dit satisfait et honoré par le passage du prélat. « Nous remercions Monseigneur pour ce geste combien louable. Nous n’avions pas d’espoir dans ce sens mais à partir d’aujourd’hui nous pourrons dormir sur des nattes et dans de bonnes conditions », nous a-t-il confié.

 

C’est la première distribution d’envergure enregistrée dans une prison de la place après le départ de l’ex-Séléka./

 

Judicaël Yongo

Centrafrique/Bangui : Le gouvernement promet de demander l’extradition de l’ancien ministre Vomitiadé
Centrafrique/Bangui : Le gouvernement promet de demander l’extradition de l’ancien ministre Vomitiadé
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 22:18

 

 


Bangui, 22 avril 2015(RJDH) --- Le projet de loi portant création de la cour pénale spéciale a été adopté avec amendement, cet après-midi par le Conseil National de Transition. Le vote a eu lieu après des débats entre le ministre d’Etat en charge de la Justice Aristide Sokambi et les conseillers nationaux. La durée de l’exercice de cette entité pénale spéciale sera définie, lorsque les juges seront sélectionnés, selon les critères retenus dans les textes de la cour pénale spéciale.

 

Sur les 91 conseillers présents, 82 ont voté pour la loi portant création de la cour spéciale. Le ministre d’Etat Aristide Sokambi qui a défendu ce projet devant le Conseil National de Transition s’est réjoui de la décision prise par les conseillers nationaux, « c’est une décision courageuse qui va permettre à la République Centrafricaine de lutter efficacement contre l’impunité ». 

 

Au sortir de la plénière, un conseiller national parle de la victoire du peuple centrafricain, « je pense que c’est le peuple centrafricain qui a gagné. Ce peuple a toujours voulu que ses bourreaux soient poursuivis d’une manière ou d’une autre. Cette cour est la réponse aux attentes des Centrafricains ».

 

Un autre conseiller qui a confié au RJDH avoir voté contre cette loi justifie sa position, « c’est un dictat de la communauté internationale qui tente de s’imposer et de prendre le dessus un peu partout. Cette loi, c’est la communauté internationale qui l’a montée. Pour cela, j’ai jugé utile de voter contre ».

 

Béatrice-Emilie Epaye, une conseillère, a quant à elle loué  les efforts consentis par le gouvernement pour initier la création d’une cour pénale spéciale. « Les auteurs des crimes, des violations des droits humains doivent être punis par la loi », a-t-elle souligné. 

 

Les dernières étapes du processus de la création de cette cour sont l’intégration des amendements du Conseil National de Transition et la promulgation de la loi qui marquera la création effective de cette cour./ 

 

Sylvestre Sokambi.

Centrafrique/Bangui : Le projet de la création de la cour spéciale adopté par le CNT
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 22:12

 


 

« L’espoir est en marche ! » a dit le représentant spécial du secrétaire général des Nation Unies pour la Centrafrique, Babacar Gaye, au cours de la conférence de presse de la Minusca, de ce mercredi 22 avril 2015 à Bangui.

 

« J’ai bon espoir » (…) c’est avec cette affirmation que le Général Babacar Gaye a ouvert cette conférence de presse. Pour lui, l’espoir est en marche en Centrafrique malgré, l’insécurité et les violences qui continuent de se faire enregistrer à l’intérieur du pays.

 

« L’espoir est en marche ! Toutefois, j’ai souligné la persistance des violences dans le pays, engendrée entre autres par ce phénomène de transhumance qui prend un cours très violent actuellement», a-t-il dit.

 

« Des progrès sensibles ont été enregistrés dans la protection des populations qui continuent malgré tout à souffrir de violences », a fait observer le patron de la Minusca. Il attribue ces violences d’une part aux tensions intercommunautaires liées à la migration saisonnière des éleveurs « Foulani » peulh, contre les populations des cultivateurs au nord du pays. D’autre part, ces violences selon lui, à Bangui comme à l’ouest, aux Anti-Balaka qui, à l’instar des ex-Séléka au centre et à l’est, cherchent à se substituer à l’Etat.

 

Pour lui, l’espoir est en marche ! Parce que le forum de Bangui approche. L’attente et l’esprit de consensus entre les différents acteurs de la classe politique, les groupes armés et les autorités de la transition sont des signes encourageants. «(…) Les Nations Unies attendent beaucoup de ce Forum et la tonalité des discussions préliminaires entre les groupes armés et le gouvernement est extrêmement encourageante. » Il a poursuivi en rappelant, « C’est le lieu de rappeler que les Nations Unies dans ce pays et sur le terrain politique sont guidées par deux principes importants : l’impartialité et l’appropriation nationale (de la crise) dont nous faisons en permanence la promotion ».

 

Il a par ailleurs rappelé que la communauté internationale, par rapport au Forum de Bangui, n’attend que le succès.

 

« Le succès qui facilitera la mobilisation des ressources financières dont le pays a besoin… pour répondre à l’appel humanitaire lancé en décembre 2013, …pour réduire le gap en ce qui concerne  les élections dont le budget n’est pas encore bouclé… et enfin cette mobilisation financière permettra également de lancer des projets de réinsertion communautaire pour le DDR… »

 

C’est la première conférence de presse du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique et chef de la Minusca après la présentation de son rapport au Conseil de Sécurité le 14 avril 2015. /

 

RJDH

Centrafrique / Bangui : L’espoir est en marche en Centrafrique, selon Babacar Gaye
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 22:10

 

 


Bangui, 22 avril 2015 (RJDH) --- Une nouvelle date est fixée pour la tenue des assises du forum de Bangui. Il s’agit de la période allant du 4 au 11 mai 2015. Le report est intervenu dans le but de permettre la participation du médiateur international dans la crise centrafricaine, selon Anicet Giuyama Massogo, Ministre conseiller politique de Catherine Samba-Panza.

 

La décision est lue sur les ondes de la radio nationale peu avant la fin de l’après du 22 avril. Avant la lecture des décrets modifiant et fixant la nouvelle date du forum de Bangui, le Philosophe Anicet Guiyama Massogo a présenté la motivation du report. « La cheffe de l’État de transition, Catherine Samba-Panza avait souhaité que les cérémonies de l’ouverture et de la clôture des assises du forum de Bangui soient présidées par le président congolais qui y a consenti beaucoup d’efforts. Or, il se trouve que l’agenda du médiateur international dans la crise centrafricaine ne lui permettra pas de prendre part à cet évènement », commence-t-il.

 

C’est pour cette raison que « la présidente a reporté la date du forum pour donner l’occasion au médiateur, président congolais, Dénis Sassou Nguesso d’être présent ». Dans le décret à proprement parlé, l’on pouvait écouter le Ministre Conseiller Politique lire « pour la date du forum de Bangui, au lieu de lire du 27 avril au 04 mai, lire plutôt du 04 au 11 mai ».

 

Le processus du dialogue, de la réconciliation nationale et du retour à la paix en Centrafrique, engagé depuis le forum de Brazzaville en 2014 n’a pas emprunté des sentiers droits. Les décrets du 04 avril 2015 signés par l’Exécutif créant et désignant les membres du Comité Technique d’organisation et du présidium dudit forum ont été abrogés après des contestations de la classe politique centrafricaine, du Conseil National de Transition et d’une partie de la société civile. Il a fallu prendre d’autres décrets et des nouveaux membres. Il en va de même pour la date du forum qui vient de subir un report./

 

Naim-Kaélin ZAMANE

Centrafrique/Bangui : La présidence reporte la date du forum pour permettre la participation du président Denis Sassou Nguesso
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com