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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 15:51

 

 

 

28/04/15 (AFP)

 

Le gouvernement centrafricain a menacé mardi de radiation les policiers de Bangui qui sont en grève depuis le 11 avril pour de meilleures conditions de travail et de salaire.

 

Ce mouvement très suivi a contraint les autorités à faire appel aux policiers municipaux, à la gendarmerie et à la police de la force onusienne pour remplacer les grévistes.

 

"Le gouvernement se réserve le droit de prendre des mesures disciplinaires de dernière rigueur, allant du non paiement des jours de grève à la radiation pure et simple", a déclaré le ministre de l'Administration du Territoire et porte-parole du gouvernement Modibo Bachir Walidou

 

"Comptant sur le patriotisme des uns et des autres, le gouvernement lance un vibrant appel aux agents de la police pour qu'ils reprennent immédiatement le travail", a-t-il ajouté.

 

Les policiers réclament notamment l'application d'un statut octroyé en 2009 qui leur accorde des primes vestimentaires, de logement et de grade. Un policier de base gagne environ 60.000 F CFA (un peu moins de 100 euros).

 

Le ministre a accusé les grévistes "de menaces verbales et insultes à l'égard des membres du gouvernement" et de refuser "systématiquement de se plier au principe de suspension de la grève en vue des négociations".

 

Le 17 avril, le ministre de la sécurité, Nicaise Samedi Karnou avait tenté de désamorcer le mouvement avec une vague d'avancements à titre exceptionnel d'hommes du rang et des sous-officiers. Mais, dans un document que font circuler les grévistes, ceux-ci déclarent que "la décision du chef du département crée un désaccord au sein des policiers et les détourne de leurs revendications".

 

Avant la crise centrafricaine, la police comptait environ 3.000 éléments, essentiellement concentrés dans la capitale, mais leur nombre a baissé et le ministre a notamment demandé le recrutement de 600 auxiliaires de police.

 

Cette grève survient alors que Bangui doit accueillir à partir du 4 mai un Forum rassemblant les principaux acteurs de la crise centrafricaine dans le but de poursuivre la transition démocratique.

 

Selon de nombreux observateurs, la refonte des forces de l'ordre centrafricaine -- l'armée mais aussi la police et la gendarmerie-- pour pouvoir assurer la paix dans le pays est un des enjeux majeurs de la transition.

 

 

Policiers en grève : le gouvernement met la pression

 

http://www.radiondekeluka.org   mardi 28 avril 2015 14:00

 

Durcissement de  situation après dix huit jours de grève observé par les policiers centrafricains. Le bras de fer qui oppose ces derniers au gouvernement de la transition prend une tournure de plus en plus compliquée. Les policiers persistent dans leur mouvement de grève malgré la sommation à la reprise immédiate du travail lancée par le gouvernement, sous peine de sanction de dernière rigueur.

Le ministre de l'Administration du territoire, porte-parole du gouvernement, Modibo Bachir Walidou, précise clairement la position du gouvernement lors de la conférence de presse co-animée ce lundi à la Primature par plusieurs ministres. « Le gouvernement lance un vibrant appel aux agents de la Police pour qu'ils reprennent immédiatement le travail. Le gouvernement se réserve le droit de prendre des mesures disciplinaires de dernière rigueur allant du non paiement des jours de grève non prestés à la radiation pure et simple de ceux qui se sont ainsi compromis », a-t-il martelé.


Le porte-parole du gouvernement estime que les démarches engagées par les policiers en colère pour aboutir à ce mouvement de mécontentement n'ont pas respecté la procédure régissant l'observation de la grève en République Centrafrique (RCA). M. Walidou parle d'une instrumentalisation dans le dessein de nuire à l'action gouvernementale.

« Cette surprenante grève a été déclenchée sans préavis, sans service minimum. Elle a seulement fait suite à une diffusion de tracts anonymes et de déclarations tapageuses et incendiaires par écrit et par voix des ondes. Force est de constater que cette grève est instrumentalisée par un groupuscule d'extrémistes, qui s'illustrent par les violences verbales, l'irrévérence à l'égard de la haute hiérarchie de la Police et des insultes à l'endroit des membres du gouvernement », a fait remarqué le membre du gouvernement.


« Les agents de la Police nationale observent une grève pour exiger la signature du décret portant statut spécial de la Police avec effet financier immédiat, ceci en total violation des prinicipes et procédures requis en matière de grève », a-t-il également ajouté.


Le ministre de la Justice, Aristide Sokambi, co-animateur de la conférence de presse, a reconnu l'importance de l'action policière dans la recherche de la paix et de la sécurité en cette période que traverse la RCA. Pour lui, les grévistes n'ont pas su mettre de l'eau dans leur vin. Ils durcissent toujours le ton malgré le mot d'ordre de reprise lancé par le gouvernement de la transition.


Les policiers, en grève depuis plus de deux semaines, réclament du gouvernement le paiement de leurs indemnités de risques, de logement,  d'habillement et la signature des textes portant application de leur nouveau statut.


Sur cette grève, le ministre de la Sécurité publique, Samedi Nicaise Karnou, est interpellé ce mardi devant les Conseillers nationaux (parlementaires de la transition) au siège de l'institution à Bangui.

Centrafrique: les policiers en grève menacés de radiation par le gouvernement
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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 15:49

 

 

NEW YORK (Nations Unies), 28/04/15) (Xinhua) -- Responsable d'environ 900.000 déplacements de personnes depuis décembre 2013, le conflit en République centrafricaine est rapidement devenu "la plus grande crise humanitaire oubliée de notre temps", a déploré lundi le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR).

 

"Il y a plus de 460.000 réfugiés centrafricains dans les pays voisins et près de 436.000 personnes sont déplacées à l'intérieur du pays. Au total, en République centrafricaine, 2,7 millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire", a déclaré l'agence de l'ONU dans un communiqué de presse.

 

En dépit de ces chiffres alarmants, le HCR a constaté que les programmes d'assistance humanitaire et le Plan de gestion régionale de la situation des réfugiés manquent "cruellement" de financement -- seuls 14% et 9% de leurs besoins respectifs ont été financés.

 

"Nous devons empêcher la République centrafricaine de se transformer en crise oubliée", a déclaré la Coordonnatrice humanitaire de l'ONU dans le pays, Claire Bourgeois. "Le financement actuel de la réponse humanitaire ne nous permet pas d'assurer la protection de toutes ces personnes déplacées ou de fournir le minimum nécessaire pour répondre à leurs énormes besoins humanitaires".

 

Alors que la violence entre différents groupes armés continue de sévir, en particulier dans la partie centrale du pays, empêchant de nombreuses personnes de rentrer chez elles, les autorités de transition, qui bénéficient de l'appui de la communauté internationale, ont du mal à rétablir la loi et l'ordre.

 

"Il est essentiel que la communauté internationale n'oublie pas la République centrafricaine", a déclaré de son côté la Coordonnatrice régionale du HCR, Liz Ahua, précisant que deux rendez-vous imminents détermineront l'avenir de l'ensemble du processus de paix.

 

"Le premier sera le Forum de Bangui sur la réconciliation nationale, réunissant toutes les parties en mai pour aborder les questions politiques et de sécurité qui sont au centre de la crise. Le deuxième sera l'organisation des élections nationales prévues en août. La participation des personnes déplacées et des réfugiés dans les deux processus sera cruciale pour leur succès", a conclu Mme Ahua.

 

 

Financement japonais au bureau du HCR en Centrafrique

 

28/04/15 (APA)

 

Le gouvernement japonais a octroyé 3,5 millions de dollars Us au bureau du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en République centrafricaine (RCA) pour appuyer ses activités en faveur de l’amélioration des conditions de vie des déplacés internes et des réfugiés et leur accès aux services sociaux de base. Le financement vise également à fournir une assistance multisectorielle (accès à l’eau potable, aux soins de santé primaire et à l’éducation, assistance aux personnes agées et aux handicapés) à quelque 5 100 réfugiés congolais et soudanais vivant en milieu rural à Zémio, près de la ville de Bambari.

 

Près de 450 000 centrafricains vivent toujours en dehors de leur lieu de résidence habituelle, dans des sites, en familles d’accueil ou en brousse.

 

Les financements du Japon sont notamment utilisés pour améliorer la gestion d’un quart des 103 sites de déplacés internes, fournir des abris adéquats aux personnes déplacées, prévenir et lutter contre les violences basées sur le genre telles que les violences domestiques, sexuelles ou les mariages forcés.

 

Sur 1,5 million de dollars Us débloqués en 2014 par le Japon, 1 million de dollars ont été consacrés aux déplacés internes, et 500 000 dollars Us sont allés au programme des réfugiés.

 

En 2014, quelque 100 000 déplacés ont pu avoir accès à des abris, après avoir fui la violence et l’insécurité tandis que 303 familles (soit 1 800 personnes) ont bénéficié des kits d’abris qui leur ont permis de reconstruire et/ou réhabiliter leur logement.

 

Plus de 11 000 réfugiés installés dans les camps de Batalimo, Bambari et Zemio, ont, quant à eux, bénéficié d’une prise en charge médicale tandis que 5 800 femmes réfugiées ont reçu des kits hygiéniques.

Le HCR appelle à ne pas oublier la très grave crise humanitaire en République centrafricaine
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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 15:41

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) (2015-04-28 11:03:16) Le sous-secrétaire général des Nations unies chargé des opérations, M. Hervé Ladsous, a entamé lundi une visite de quatre jours en Centrafrique pour évaluer les activités de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) par rapport au mandat que lui a confié le conseil de sécurité des Nations unies.

 

M. Ladsous, qui a présidé, mercredi au camp Mpoko, à  Bangui, la cérémonie marquant la pleine capacité de la MINUSCA doit rencontrer, au cours de son séjour, les principales autorités de la transition pour discuter avec elles, notamment du forum national de réconciliation qui s’ouvre la semaine prochaine à  Bangui, l’organisation des prochaines élections générales au mois d’août, le désarmement des groupes armés et le redéploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire.

 

Le sous-secrétaire général des Nations unies va aussi se rendre à  l’intérieur du pays pour visiter des bases des casques bleus et juger de leur efficacité sur le terrain.

 

La MINUSCA a succédé, au mois de juillet 2014, à  la Mission internationale de soutien en Centrafrique (MISCA), commandée par l’Union africaine (UA).

 

La MINUSCA compte actuellement 12 000 hommes, pour la plupart des policiers, des gendarmes et des agents de la sécurité pénitentiaire.

 

En dépit des tensions qui traversent de temps à  autre ses relations avec les populations, comme la semaine dernière à  Kaga Bandoro, localité du centre du pays à  400 km de Bangui, sa présence sur le terrain est appréciée.

 

Les populations souhaitent que les casques bleus s’impliquent davantage pour arrêter les violences intercommunautaires dans le pays.

 

Grâce aux casques bleus, les bandits de grand chemin qui terrorisaient les populations ont été mis hors d’état de nuire et l’Etat a pu rétablir son autorité dans certaines régions qui étaient encore sous occupation des ex-Sélékas.

 

© APA

 

 

LE CHEF DES OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX CHEZ LA PRESIDENTE DE LA TRANSITION CENTRAFRICAINE

 

Bangui, le 27 avril 2015 – Au troisième jour de sa visite en République centrafricaine (RCA), le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Hervé Ladsous, a rencontré successivement lundi la Présidente de la Transition, Catherine Samba-Panza et le Président du Conseil national de la Transition, Alexandre-Ferdinand N’Guendet ainsi que plusieurs membres du gouvernement.

 

Les enjeux du Forum national de Bangui, les élections présidentielle et législatives, les questions de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) et de la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) ont été au cœur des entretiens.

 

La rencontre avec la Présidente de la Transition a été dominée par trois thèmes principaux, la tenue du Forum de Bangui, le vote attendu mardi au Conseil de sécurité de la résolution renouvelant le mandat de la MINUSCA ainsi que la cérémonie le même jour à Bangui pour marquer l’atteinte de la pleine capacité opérationnelle de la Mission.

 

A sa sortie d’audience avec la Cheffe de la Transition, M. Ladsous s’est dit impressionné par «l’effervescence dans les rues de Bangui, tout ce que j’ai vu hier en provinces montre que la sécurité progresse. Partout, des progrès très significatifs ont été atteints par ce travail que nous avons fait ensemble. Je vois bien que l’activité économique reprend aussi. Il reste d’immenses chantiers: il faut travailler à la démobilisation et au désarmement des ex-combattants. Il faut également travailler sur la Réforme du Secteur de la Sécurité et sur le renforcement de l’Etat de droit et de l’autorité de l’Etat », a-t-il ajouté.

 

Même tonalité à l’issue des discussions séparées avec le ministre de la sécurité Publique, Nicaise Samedi Karnou et son homologue de la défense Marie-Noëlle Andet Koyara, qui a accompagné M. Ladsous lors de sa visite au camp militaire Kassaï.

 

Dans le cadre de l’appui à la réforme du Secteur de la Sécurité, la MINUSCA a financé la première phase de la réhabilitation du Camp Kassaï soit 19 bâtiments. Cette réhabilitation fait partie de l’initiative en six points du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, pour mettre notamment un terme à la violence et aux massacres, protéger les civils et assurer l’intégrité territoriale.

 

A la même occasion, Mme Koyara et M. Ladsous ont posé la première pierre de l’armurerie qui va recevoir, dans le cadre du DDR, les armes qui seront remises par les ex-combattants. M. Ladsous a saisi cette occasion pour évoquer la RSS et plaider en faveur d’une armée inclusive, équilibrée et représentative.

 

Le Chef du Département des Opérations de Maintien de la Paix a également rencontré le Ministre des Affaires Etrangères, Toussaint Kongo Doudou et celui de la Justice Aristide Sokambi. A tous, il a redit la détermination de la MINUSCA à poursuivre son appui pour accélérer la sortie de crise après s’être réjoui du retour progressif à la vie normale.

 

«Grâce aux interventions et aux patrouilles conjointes menées par la Police de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et les forces de sécurité centrafricaines, les activités économiques reprennent», a constaté Hervé Ladsous lors du voyage effectué la veille à Ndélé (Nord-est) et à Bria (Centre-est).

 

L’un des points majeurs de cette troisième journée marathon aura été les entretiens avec le Président de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), Dieudonné Kombo Yaya avec lequel il a discuté de l’assistance de la MINUSCA pour la tenue d’élections libres, ouvertes, régulières et transparentes. Il a ensuite visité les locaux que l’Institution partage avec des experts électoraux de la MINUSCA, symbole d’une coopération étroite et quotidienne.

Centrafrique : Visite du sous-secrétaire général de l’ONU chargé des opérations
Centrafrique : Visite du sous-secrétaire général de l’ONU chargé des opérations
Centrafrique : Visite du sous-secrétaire général de l’ONU chargé des opérations
Centrafrique : Visite du sous-secrétaire général de l’ONU chargé des opérations
Centrafrique : Visite du sous-secrétaire général de l’ONU chargé des opérations
Centrafrique : Visite du sous-secrétaire général de l’ONU chargé des opérations
Centrafrique : Visite du sous-secrétaire général de l’ONU chargé des opérations
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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 22:32

 

 


Washington AFP / 27 avril 2015 23h00 - Le Fonds monétaire international a approuvé lundi le déboursement d'une nouvelle tranche de prêt au Tchad citant les progrès accomplis dans le domaine des réformes structurelles, selon un communiqué.

Le FMI va décaisser 27,7 millions de dollars, portant l'ensemble des versements du crédit triennal en cours vis-à-vis du Tchad à 46,2 millions de dollars. Ce crédit signé en août 2014 représentait une somme totale de 110,9 millions de dollars.

En dépit de la chute des prix du pétrole, de la détérioration de la sécurité régionale et des arrivées de réfugiés (...) les résultats obtenus dans le cadre du programme économique appuyé par le FMI ont été dans l'ensemble satisfaisants en 2014, a affirmé le directeur général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa.

L'objectif fixé pour le déficit primaire hors pétrole (hors service de la dette) a été atteint et les progrès accomplis dans le domaine structurel ont été conformes aux objectifs, ajoute le fonds qui salue l'ajustement considérable des finances publiques dans la loi de finances 2015.

Le FMI estime néanmoins que le Tchad doit redoubler d'efforts pour soutenir le rythme des changements structurels dans le secteur pétrolier.

Le FMI avertit aussi que le risque de surendettement du Tchad reste élevé et invite le pays à mener une politique prudente sur le plan des finances publiques et de l'emprunt.


(©)

Le FMI accorde une nouvelle tranche de prêt au Tchad
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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 22:04

 

 

Le forum pour la réconciliation ou énième trahison du bon peuple de Centrafrique ?

 

Désespérément, à tâtonnant, dans une indescriptible improvisation, guidés par le seul souci d’accomplir un calendrier et de boucler coûte que coûte un agenda inavoué, les élites de notre pays, autrement dit les gouvernants, la classe politique traditionnelle ainsi que nos conformistes intellectuels ont dans une communion générale décrété un forum national contre la volonté du bon peuple de Centrafrique, lequel réclame d’abord et avant toute chose la justice.

 

Il ne saurait y avoir de réconciliation ni de paix sans la justice. Indiscutablement, en d’autres temps et à certains moments, le forum est un formidable outil de gouvernement. Il doit être utilisé à bon escient pour gouverner. C’est un outil démocratique qui doit être entretenu en permanence par les gouvernants pour la cohésion sociale et la concorde nationale. Si le fait d’organiser un forum participe d’un sentiment louable, il est surtout préférable de l’organiser au moment opportun pour mieux le circonscrire, sinon, on ne l’organise pas. Il n’y a pas pire résultat en matière de conséquences ou de retombée sociale que celui de poser des actes politiques incomplets et inachevés. Or, les éléments objectifs et les cafouillages de ces derniers jours sont annonciateurs d’un échec. Le traumatisme d’un tel échec risquerait de plomber davantage le processus de réconciliation vers lequel nous voulons tendre. Les conséquences seront incommensurables à termes. La nouvelle Centrafrique doit se reconstruire sur des bases saines. Devrions-nous léguer nos erreurs aux générations futures ? Sommes-nous si peu courageux et si peu responsables au point de laisser un lourd héritage à nos enfants ? La réconciliation nous interdit t’elle de dire la vérité ? D’obtenir d’abord réparation ? De nommer les choses par leur nom ? Si nous en sommes arrivés là, c’est parce que nous n’avions pas voulu régler complètement et d’une manière définitive certains problèmes politiques qui se sont posés par le passé. A présent, il va falloir  crever l’abcès et le vider complètement de toute cette puanteur nauséabonde pour ne plus avoir à revivre ce que nous avions connu.  Gouvernants, intervenants, représentants et intellectuels ne trompez pas le bon peuple de Centrafrique ! Soyez du bon côté, celui du bon et généreux peuple de Centrafrique.

 

Aujourd’hui, les gouvernants, toute la classe politique traditionnelle et  les élites intellectuelles ont accordé leur violent pour distraire  le bon peuple de Centrafrique déjà meurtri dans son âme en imposant un hypothétique forum. Rares sont les voix qui se sont levées pour dénoncer le caractère inopportun de ce forum. Les seuls points qui fassent débat   sont les quotas de place qui sont réservées aux différentes entités, la désignation de leurs représentants, la participation ou non des anciens présidents, les primes... Qu’en est t-il finalement des centrafricains ? Le forum de réconciliation s’il y’a devrait être complètement inclusif. Il doit être ouvert à tous les centrafricains sans exception qui désirent s’exprimer. Ils ont la légitimité pour le faire du fait qu’ils ont été les  innocentes victimes d’un conflit qui n’avait pas lieu d’être. Si le forum tel qu’il est proposé, comme n’étant qu’un espace d’échange, de négociation et de compromis, alors, nous sommes en droit de dire objectivement qu’il n’a pas de sens. C’est une trahison du bon et généreux peuple de Centrafrique. Malheur à celui qui le dira en premier au risque d’être  taxer d’ennemi de la paix. La vérité ait que les bourreaux d’hier se sont transformés en accusateurs et veulent camoufler ou étouffer la volonté du peuple.

 

La situation de post-conflit qui prévaut dans notre pays, l’exigence d’une recherche de solution franche, sans équivoque et acceptable par la majorité des centrafricains ôte toute pertinence, tout intérêt au compromis voir à la compromission qu’offre le forum. Au regard du temps imparti, de la mise à l’écart de certains acteurs politiques majeurs, du nombre pléthorique des intervenants, de la franche scission qui existe entre les entités, de la complexité des thématiques retenues, des objectifs recherchés, des attentes suscitées, de la logistique approximative, nous sommes en mesure de penser que nous nous dirigeons inéluctablement vers un échec. L’histoire retiendra que la faute appartient une fois encore à nos élites qui sont ces gouvernants, cette classe politique traditionnelle et ces intellectuels devenus au fil du temps des conformistes. Ils ont accepté contre la volonté du peuple d’organiser un forum en lieu et place d’une justice qui lui aurait permis de faire son deuil. Comment peut-il en être autrement ? Nulle par ailleurs dans l’histoire de l’humanité, ni dans le processus menant à l’édification des nations modernes a-t-on déjà vu une réconciliation post-conflit se faire aussi rapidement sans que justice ne soit rendue ?  Comme d’habitude, la charrue est mise avant les bœufs au risque de retarder la véritable réconciliation. Qui donc a intérêt a trompé les Centrafricains ? Qui donc a intérêt que des solutions durables et définitives  ne soient trouvées ?  Que veut-on vraiment échanger lors de ce forum ? Avec qui ? Que veut-on vraiment négocier ? Avec qui ? Pour quels genres de compromis ? S’il est vrai que le bon peuple de Centrafrique qui a trop souffert a besoin de la paix pour se reconstruire, il réclame avant tout la justice ici et maintenant. Le fait de vouloir coute que coute faire asseoir à la même table les bourreaux et les victimes  avant que la justice ne soit rendue est une insulte à nos morts, à la dignité humaine, à la mémoire collective. La paix ne saurait se construire sur l’impunité, des débris de mensonge, des vérités cachées, de fausses excuses, de fausses accusations. Toutes les vérités doivent êtres dites et les mensonges exhumés pour que la thérapie soit totale et efficace afin qu’une nouvelle nation, Une et indivisible, laïque et libre puisse renaitre en cette terre de nos aïeux, berceau des bantous.

 

Franck SARAGBA

Contribution de Franck Saragba au Forum de Bangui
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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 21:08

 

 

Communiqué de presse

 

La famille Touangaye de l’ambassade de Centrafrique en France a la douleur profonde de faire part du décès de leur enfant, leur frère, monsieur Martial Touangaye - Tombora décédé à l’hôpital Pitié-Salpêtrière dans le 13ème arrondissement de Paris, décès survenu le 27 avril 2015 par suite d’une courte maladie.

 

           La date de levée de corps, le lieu et l’heure de l’inhumation vous seront communiqués ultérieurement.

 

Fait à Paris, le 27 avril 2015

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 20:36

 

 

INTERNATIONAL Horizons Nouveaux Magazine - Hors-série N° 050 du 27avril 2015

 

L’information au service du développement www.http:// facebook.com/pierreclaver.nkodo

 

Martin Ziguele à horizons Nouveaux Mag Int’l  A coeur ouvert avec l’homme politique et opposant centrafricain

 

 

“Quelques années auparavant les centrafricains vivaient ensemble s’acceptant dans la différence mais les forces politiques occultes ont eu raison de l’unité nationale.”

 

“..Il est temps de se retrouver pour se dire les choses en face et parler du l’avenir du pays.”

 

Venu à Bamako dans le cadre de la rencontre dela rencontre de l’Internationale Socialiste, l’ancien PM de la Centrafrique (2001-2003) s’est confié à votre journal. Du défi de réconciliation dans son pays à la crise malienne en plus de ses ambitions politiques, le sphinx de Paoua (située dans la préfecture de Ouham-Pendé près du Tchad) non moins, président du Mouvement de libération du Peuple Centrafricain (MLPC) passe tout en revue.

 

Horizons Nouveaux Mag Int’l : Quels sont vos impressions au sortir des assises du comité Afrique de l’internationale Socialiste au Mali ?

 

Martin Ziguele : Je vous remercie.

L’internationale socialiste a des comités par continent qui totalisent 140 partis. En Afrique , mon parti le MPLC est membre. Malgré des absences notables, la majorité de nos partis qu'ils soient de la mouvance ou l'opposition étaient en conclave pendant 2 jours pour évoquer un phénomène grave et nouveau en Afrique : la destabilisation du pouvoir par les forces irrédentistes qui s'appuient sur la religion ou l'identité régionale pour fragiliser l'Etat. Hélas , une fois que c'est consommé ,il est mpossible d' assurer la sécurité des populations et faire face aux questions de développement. La rencontre des socialistes africains a eu pour but de mettre en œuvre un plan d'action uniforme afin que chacun puisse savoir comment s'y prendre dans son pays afin de préparer la rencontre de l’Internationale Socialiste, l’ancien PM de la Centrafrique (2001-2003) s’est confié à votre journal. Du défi de réconciliation dans son pays à la crise malienne en plus de ses ambitions politiques, le sphinx de Paoua (située dans la préfecture de Ouham-Pendé près du Tchad) non moins,président du Mouvement de libération du Peuple Centrafricain ( MLPC)passe tout en revue.

 

Horizons Nouveaux Mag Int’l : Quels sont vos impressions au sortir des assises du comité Afrique de l’internationale Socialiste au Mali ?

 

Martin Ziguele : Je vous remercie.

L’internationale socialiste a des comités par continent qui totalisent 140 partis. En Afrique , mon parti le MPLC est membre. Malgré des absences notables, la majorité de nos partis qu'ils soient de la mouvance ou l'opposition étaient en conclave pendant 2 jours pour évoquer un phénomène grave et nouveau en Afrique : la déstabilisation du pouvoir par les forces irrédentistes qui s'appuient sur la religion ou l'identité régionale pour fragiliser l'Etat. Hélas , une fois que c'est consommé ,il est impossible d' assurer la sécurité des populations et faire face aux questions de développement. La rencontre des socialistes africains a eu pour but de mettre en œuvre un plan d'action uniforme afin que chacun puisse savoir comment s'y prendre dans son pays afin de préserver les acquis de paix pour ne pas être face à des instrumentalisations politiques pouvant diviser fils et filles d'une même nation.

 

HNM : Bientôt le forum de la réconciliation, qu'est-ce que cela pourrait apporter aux actions dans ce cens?

 

M.Z. : Le pays a été victime d’une crise politico-sécuritaire sans précédent qu’on aurait jamais imaginée. Or, quelques années auparavant les centrafricains vivaient ensemble s’acceptant dans la différence mais les forces politiques occultes ont eu raison de l’unité nationale. La politique a divisé cette cohésion naturelle et il est temps de se retrouver pour se dire les choses en face et parler de l’avenir du pays. C’est ainsi qu’on mettra fin au processus transitionnel en cours et que le pays pourra renouer avec la normalité. Je vous apprend que depuis quelques mois , l’autorité de l’Etat est exercée sur les ¾ du territoire nationale et je reste convaincu que ce sera effectif dans les semaines à venir. Avec la présence des forces internationales, notamment Sangaris et la Misca devenue Minusca , il y a l'accalmie en Centrafrique ,ce qui permet au gouvernement de contrôler la quasi-totalité du pays. Les assises du forum de la réconciliation permettront de restaurer la paix entre fils d'un pays qui se sont entredéchirés du fait de l'instrumentalisation politique.

 

HNM : Etes vous de ceux qui pensent que Bozizé et Patassé font partie de la solution?

 

M.Z. : Je ne veux pas me focaliser pas dire Oui à l’impunité et Non à la réconciliation. On Centrafricains) doit être mobilisés pour la recherche de la paix, et de la cohésion nationale. Si nous y parvenons, par le dialogue et la concertation, nous aurons gagné une victoire importante. Au MPLC nous n’avons jamais eu recours à la violence ou les armes pour arriver à nos fins. Si du fait d’être un acteur politique majeur je suis en partie responsable de ce qui se passe dans le pays , je ne suis pas coupable contrairement à ceux là qui doivent répondre de leurs actes devant le peuple afin que nous puissions tracer les voies pour l’avenir.

 

HNM : Pourquoi êtes-vous candidat ?

 

M.Z. : Je vous rappelle que c’est la 3ème fois que je suis candidat sous les couleurs du MLPC dont je suis le président. Les camarades m’ont fait honneur d’être le porte étendard aux échéances prévues en juin. J’ai été candidat en 2005 et aussi en 2011 où nous avons eu les pires élections de notre histoire. Je n’ai pas cautionné cette mascarade pour avoir boycotté le scrutin. Les Centrafricains ont besoin de se parler afin d’aller de l’avant et cela m’importe. Il y a la question sécuritaire à revoir car les FACA (Forces Armées Centrafricaines) ne sont pas opérationnelles et la machine sécuritaire doit être activée.

 

La Centrafrique a une population de plus de 4 millions d'habitants avec de grosses potentialités naturelles comme le diamant, le bois , l'uranium ou l'or. Autant  'ingrédients qui permettent l'émergence du pays mais je n'oublie pas le défi humanitaire. Nous avons 420 000 compatriotes exilés et plus du million de déplacés exposés à la misère et une dignité bafouée. La pas des moindres car le chômage a été le prétexte pour les jeunes de rallier les mouvements armés. Autant de défis à relever et j’irai convaincre le peuple centrafricain avec mon projet de société qui se veut rassembleur.

 

HNM : Que pouvez vois dire concernant la crise au Mali ?

 

M.Z. : Depuis l’école primaire j’ai connu le pays. Comme plusieurs africains à travers les empires notamment du Ghana et du Mali.

Comme la Centrafrique, le pays essaie de panser ses plaies. J’ai noté que le Mali est l’un des rares pays à avoir intégré et consacré dans sa constitution le panafricanisme , ce qui prouve que le pays occupe une place non des moindres à l’échiquier continental .C’est d’ailleurs le retour à la paix du Mali qui a été à l’ordre du jour de la rencontre socialiste en plus des actualités nationales des partis venus à Bamako qu’ils soient au pouvoir ou de l’opposition.

Vu la façon dont les populations sont sereines, je reste persuadé que le Mali se remettra debout pour occuper cette place de repère qu’il incarne à nos yeux.

 

HNM : Votre mot de la fin

 

M.Z. : Je lance un appel à toute la communauté internationale à aider la Centrafrique pour boucler le budget de l'Autorité Nationale des élections afin d'achever le processus en cours. Les dites échéances sont synonymes de paix, et de restauration de la confiance entre fils d'un pays qui se sont très déchirés sur des bases confessionnelles, régionales et subjectives. J'entends réconcilier les Centrafricains et reconstruire notre beau pays, dévasté suite à la guerre civile que nous savons.

 

Entretien mené par Idrissa Keita

Lu pour vous : A coeur ouvert avec l’homme politique centrafricain Martin ZIGUELE
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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 17:49

 

 

 

Bangui, 27 avril 2015 (RJDH)— Le président du Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique ( MDREC) et coordonnateur des partis politiques pour le forum, Joseph Bendounga, a annoncé l’ouverture des négociations avec le gouvernement sur la question relative aux quotas des partis politiques au forum. Il l’a dit dans une interview accordée au RJDH.

 

Elu le samedi 25 avril 2015 par ses pairs, Joseph Bendouga a confié ce jour au RJDH que la coordination qu’il dirige a déjà été reçue par la coordonatrice générale du comité technique d’organisation du forum « la mise en place de la coordination, elle s’est mise au travail. Nous avons initié une correspondance à l’intention du premier ministre et nous avons été reçus par la ministre de la santé qui est coordonnatrice du comité technique d’organisation du forum. Nous lui avons présenté notre position » a expliqué Joseph Bendounga.

 

Le président du MDREC a annoncé que la coordination sera reçue demain par le médiateur Abdoulaye Bathily à qui, il a promis réitérer la demande des partis politiques.

 

Pour Joseph Bendounga «la représentativité des partis politique à ce forum est très moindre. Sur les 70 partis, chaque parti doit être représenté aux assises. Cela conformément à la configuration légale. 30 places pour les places sont insuffisantes ».

 

Le coordonnateur des partis politiques pour le forum a appelé le premier ministre à faire preuve de sagesse sur cette question. Ce dernier n’a pas souhaité se prononcer sur la réaction des politiques au cas où leur exigence ne trouve pas grâce auprès des autorités de la transition.

 

C’est le samedi 25 avril que la coordination des partis politiques pour le forum a été mise en place à l’issue d’une concertation à laquelle 41 partis politiques ont pris part./

 

Annette Maélaine Malebingui.

Centrafrique/Bangui : Les partis politiques réclament plus de places au forum
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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 15:40

 

 

 

Bangui, 27 avril 2015 (RJDH) -- Le dépouillement des dossiers pour le recrutement des cartographes, superviseurs et agents recenseurs a commencé ce lundi 27 avril 2015. Neuf milles agents de Bangui seront retenus pour couvrir toute l’étendue du territoire. L’Autorité Nationale des Elections(ANE) a signifié que les responsables prêteront serment avant le démarrage du recensement électoral.

 

L’Autorité Nationale des Elections a promis la procédure pour recruter ses agents. L’Autorité Nationale des Elections recrute les cartographes au niveau Bac, pour les agents recenseurs et les superviseurs le niveau BC (Brevet des Collèges). Le nombre prévu pour couvrir tout le territoire est de neuf milles personnes dont le travail varie selon les catégories.

 

Les cartographes et les superviseurs bénéficieront d’une formation du ministre de plan sur l’identification des préfectures, sous préfectures villages et communes de la Centrafrique afin de déceler les villages ou communes perdus. Ils seront déportés avant pour faire l’état des lieux avant le recensement proprement dit.

 

Apres cette procédure, il aura les démembrements régionaux qui consistent à regrouper les représentants de chaque région dans une ville pour veiller sur les travaux.

 

Les agents prêteront serment avant de pouvoir commencer le travail. La majorité des magistrats provinciaux n’ont pas encore regagné leur poste ce qui risque de freiner la procédure électorale. /

Bienvenue Marina Moulou-Gnatho

Centrafrique/Bangui : L’ANE se prépare pour le recensement électoral
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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 15:32

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org   lundi 27 avril 2015 14:18

 

Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Hervé Ladsous, en mission en République Centrafricaine (RCA), a rencontré ce lundi Toussaint Kongo Doudou, ministre centrafricain des Affaires étrangères.


L'entretien des deux personnalités s'est focalisé sur le renouvellement de la mission de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation de la Centrafrique (Minusca). Le membre du gouvernement s'est félicité de l'appui de cette mission aux côtés des actions gouvernementales, appui ayant favorisé le retour à la stabilité sur l'ensemble du territoire.


« La Minusca est déployée depuis environ sept mois. C'était l'occasion de faire l'évaluation, comment a fonctionné la mission, surtout à une période où son mandat sera probablement renouvelé d'ici demain ou après-demain à New York. L'échange a permis de lui passer le message de satisfaction globale du gouvernement en ce qui concerne la présence de la Minusca en Centrafrique. Le message clé que je lui ai donné, c'est que cette présence a permis d'avoir un climat apaisé sur le plan particulièrement sécuritaire. Nous nous sentons aujourd'hui beaucoup plus en sécurité à Bangui », s'est réjoui Toussaint Kongo Doudou.


Selon le ministre Kongo Doudou, la Minusca a réussi dans l'appui des consultations populaires. « Vous vous souviendrez, lors des consultations à la base qui se sont très bien déroulées, la Minusca et d'autres forces comme la Sangaris ont porté la sécurité et l'appui logistique », a-t-il souligné.


Par ailleurs, le membre du gouvernement a demandé plus de soutien de la Minusca pour favoriser la bonne marche du Forum de Bangui, dont l'ouverture est prévu lundi prochain.

« Ce que nous attendons de la communauté internationale, c'est qu'il y ait un appui financier pour le Forum de Bangui. Nous avons fait des efforts personnels au niveau de l’État avec le budget de l’État, mais nous attendons encore beaucoup d'appui pour boucler le budget du Forum », a souhaité le ministre des Affaires étrangères.


Hier dimanche, Hervé Ladsous s'est rendu à Bria pour mesurer les réalisations et les défis de la Minusca dans l’appui à la stabilisation de la Centrafrique.


Pendant que des démarches sont en cours pour la réussite du prochain Forum nationale de Bangui, des voix continuent de s'élever contre le décret portant désignation de ses membres. Le bureau exécutif du Conseil inter ONG en Centrafrique (CIONGCA), plateforme de la société civile, vient de dénoncer une vice de procédure dans le processus du prochain Forum national de Bangui.

Selon Célestin Ngakola, président du bureau exécutif du CIONGCA, la présence de cette organisation à cette rencontre tant attendue est très importante compte tenu de son influence sur le plan national et international.


« Le CIONGCA fait partie des co-signataires du Forum de Brazzaville. Depuis 2002, le CIONGCA est présent pour la paix et la cohésion sociale. A la grande surprise, le bureau du CIONGCA a constaté que le nom de la structure n'existe pas dans le Forum de Bangui », a expliqué Célestin Ngakola.


« Mais nous allons, dans notre collaboration avec la communauté internationale, les ONG de la Communauté économiques des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), pour que notre contribution soit efficace dans ce Forum inter-centrafricain », a-t-il annoncé au micro de RNL.


Le forum national de Bangui se tiendra du 04 au 11 mai prochain.

Renouvellement de la Mission de l'ONU en Centrafrique
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