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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 01:00

 

 

Témoignages

 

Par Marie-Roger Biloa  LE MONDE

 

Jusqu'au bout, il s’est battu, s’accrochant à la moindre lueur d'espoir. Quand son corps a commencé à échapper à son contrôle, sa volonté de survivre n'a guère fléchi, le transportant d'un lieu de soins à un autre, d’une métropole à une autre. Après Libreville, Paris, Johannesburg, Tunis et Niamey ont été les principales étapes d'un long chemin de croix qui a pris fin au Cameroun, en pleine saison des pluies.

 

André Mba Obame, telle la chèvre de monsieur Seguin, a rendu l'âme au petit matin du dimanche 12 avril, dans une résidence au pied du mont Fébé, à Yaoundé, au terme d'une agonie de six ans. Aucune surprise n'était plus à déceler chez les interlocuteurs apprenant la nouvelle ; juste de la tristesse face à une fin devenue inéluctable – une tristesse dont n'étaient pas exemptes des remarques acides ou prémonitoires envers « ceux qui avaient eu sa peau ».

 

De quoi est mort Mba Obame ?

 

Rares sont en effet les Africains, dans les chancelleries comme dans la rue, à croire à une maladie spontanée qui aurait emporté « AMO » à 57 ans. Son mal était si obscur qu'aucun toubib n'a pu l'identifier, et si imperturbable qu'aucun traitement n'est parvenu à l'endiguer.

 

De quoi est donc mort André Mba Obame ? Le drame tout shakespearien s'est noué sur la dépouille du président Omar Bongo Ondimba, son patron et mentor pendant plusieurs décennies. Ministre de l'intérieur et pilier du régime, André Mba Obame, dit AMO, s'était porté candidat à sa succession en 1999, contrariant fortement les propres ambitions de son vieil « ami » et collègue au gouvernement, Ali Bongo Ondimba, lequel avait hurlé à la trahison, estimant que le poste lui revenait de droit… dynastique. S'il a remporté, selon toute vraisemblance, le suffrage populaire, AMO n'est pas devenu président, mais plutôt impotent – et ruiné. Avant de périr pour de bon.

 

Pour beaucoup d'Africains, on en conviendra, il n'y a pas de mort naturelle – et l'intéressé avait lui-même enfoncé le clou en évoquant les « nombreuses attaques mystiques » dont il estimait avoir été la cible. Mais, comment ne pas repenser, en apprenant son décès au terme de six années de calvaire, à la sombre prédiction sous forme d'avertissement que me fit un homme très proche de l'actuel président Ali Bongo Ondimba ?

 

Attablé dans un restaurant très prisé du bord de mer à Libreville, quelques jours après les obsèques de Bongo père, le personnage en question, très déçu par l'ancien ami qu'avait été Mba Obame, vitupérait cet « idiot » qui avait définitivement scellé son sort en se présentant contre son « frère » Ali. « C'est dommage pour lui, dit-il en substance, car il va maintenant tout perdre : son poste de ministre, ses biens et sa vie. André Mba Obame est un homme fini. » Tout perdre – jusqu'à sa vie ? L'assurance de cet homme de toutes les besognes avait de quoi intriguer. Il est aujourd'hui ambassadeur du Gabon dans une capitale très prestigieuse.

 

Une assurance inébranlable

 

Ce que je veux raconter aussi, c'est une autre assurance, celle d'AMO lui-même. Assurance au sens de confiance joyeuse et imperturbable dans le cours du destin, une attitude qui estampille l'image que je garderai de lui. André Mba Obame n'avait aucun doute sur l'issue victorieuse de sa candidature, malgré les nuages qui s'amoncelaient. Rarement campagne fut autant semée d'embûches. Un entrepreneur français basé à Libreville, chargé de confectionner les habituels accessoires : Tee-shirts, casquettes et autres macarons à l'effigie du candidat, reçut la visite d'hommes de main qui le menacèrent d'expulsion dans les 48 heures s'il livrait cette commande. Pris de panique, il remboursa l'avance perçue et jeta les gants. « Eh bien, on fera sans ! », lança un Mba Obame souriant et haussant les épaules.

 

Idem pour sa très populaire chaîne de télévision, TV+, dont le pouvoir allait ordonner la fermeture pendant toute la campagne. Lorsque le candidat voulut disposer de ses fonds placés dans les banques de la place, ordre avait été donné pour plafonner ses retraits hebdomadaires à un montant dérisoire. « Ce n'est pas grave ! », rétorqua-t-il fermement face à ceux qui poussaient à une action judiciaire.

 

Lui restait sa liberté de se déplacer. Un convoi de véhicules l'avait déjà précédé pour une tournée finale à l'intérieur du pays. Mba Obame ne parviendra jamais à le rejoindre comme prévu avec l'avion affrété. Son équipage européen venait d'être sauvagement agressé par des sbires déterminés à immobiliser l'engin. Un coup dur de plus, à moins d'une semaine du scrutin ! La réponse d'AMO ? « Tout cela sera terminé dimanche ! ». En clair, il allait gagner les élections et accéder au pouvoir. Tout simplement.

 

Un homme parfois incompris

 

Cette confiance inébranlable dans un système qu'il connaissait pourtant mieux que personne m'a sidérée – et cette forme d'angélisme, affiché par un ancien inamovible ministre de l'intérieur au temps des élections « arrangées », qui sera d'ailleurs surpris d'être limogé du gouvernement avant les élections, reste pour moi une énigme.

 

Néanmoins, face à Ali Bongo Ondimba et candidat presque unique d'une vaste coalition de partis, AMO avait déjà mené une campagne triomphale, et pas seulement chez les Fang, ethnie majoritaire dont il était issu et qui l'avait plébiscité ; les Gabonais rejetaient clairement l'idée d'une succession dynastique par le fils après plus de quarante ans de pouvoir du père. Contre toute évidence, les résultats proclamés par un système contrôlé par Ali Bongo qui, lui, était resté ministre de la défense, placèrent AMO second, avant de le rétrograder en troisième position pour l'humilier et marquer le rapport de forces.

 

Ce hold-up électoral fut accueilli par de violentes manifestations à travers le pays, réprimées dans le sang. Six ans plus tard, le Gabon ne s'en est toujours pas remis et la « greffe » avec « Ali9 », son slogan de campagne, est loin d'avoir pris – comme en témoigne la récente recrudescence des doutes sur ses origines et sa filiation naturelle avec Omar Bongo Ondimba à qui il a mis, pourtant, un point d'honneur à ne pas ressembler.

 

En 2009, sorti affaibli du scrutin, le président Ali Bongo n'en menait pas large face à une opposition ressoudée à bloc autour d'André Mba Obame. Alors que la meilleure stratégie aurait consisté pour ce dernier à viser une écrasante majorité au parlement et exiger le poste de premier ministre pour une cohabitation que sa mouvance aurait dominée, AMO, n'y tenant plus, s'autoproclama président de la République... Cette faute politique, unanimement décriée ou incomprise, offrait enfin sur un plateau l'occasion tant attendue par Ali Bongo pour dissoudre le puissant parti qui lui tenait tête, l'Union nationale (UN) ! Comme par hasard, c'est seulement peu avant l'annonce de la disparition définitive de son éternel rival que l'UN a de nouveau été autorisée en février dernier.

 

A l'époque de ce bras-de-fer perdu, la mystérieuse maladie avait déjà enclenché le dépérissement progressif d'un homme jadis jovial et vigoureux. Absent du pays, AMO a laissé le champ libre à son rival qui est loin d'avoir gagné la bataille des cœurs. Aujourd'hui, le Gabon est plongé dans une tension sociale chronique sur fond de chômage inchangé chez les jeunes, de profondes inégalités et de promesses non tenues. La rhétorique de l'émergence n'amuse plus que ceux qui prisent les coquilles vides. On se prend à imaginer ce que serait le pays aujourd'hui si Mba Obame, l'ancien cacique repenti, celui qui avait su conquérir les foules avec un mea culpa spectaculaire en plein meeting, avait pu exercer le pouvoir.

 

La colère des partisans

 

A Libreville, des partisans en colère ont marqué la nouvelle de son décès en incendiant l'ambassade du Bénin, pays d'origine du directeur du cabinet présidentiel, Maixent Accrombessi, que les foules tiennent pour responsable des déboires sinon de la mort de Mba Obame. Si aucune preuve tangible ne vient corroborer cette dernière accusation, dans l'état-major des partis d'opposition, à l'université ou dans les salons de la capitale, les convictions sont ancrées et indélogeables, tandis qu'on égrène les noms des opposants morts, ces dernières années, de maladies jugées bizarres, tels Pierre Mamboundou (2011) ou Pierre-Claver Nzeng (2010)... On ne m'a jamais autant cité les Borgia et l'épidémie d'empoisonnements. Saura-t-on jamais ?

 

En hommage au défunt, des dictons empruntés à la sagesse des ancêtres ont fleuri dans la presse gabonaise. « C'est lorsqu'un arbre tombe qu'on mesure sa grandeur », dit l'un d'entre eux, pour saluer la stature d'AMO qui laisse un vide périlleux dans son camp politique. « C'est parce qu'il vit dans l'eau qu'on ne voit pas les larmes du poisson », souligne un autre pour expliquer la discrétion des réactions locales à sa mort. Convaincu que « nos ennemis finiront un jour par se casser la figure, à force de nous persécuter », un opposant cite son grand-père qui aimait à dire : «La pipe qui consume le tabac se laisse aussi consumer par le tabac. » La question est désormais de savoir si Ali Bongo Ondimba survivra politiquement longtemps à son meilleur ennemi sans se démarquer clairement de pratiques politiques désuètes.

 

Marie-Roger Biloa est éditorialiste, présidente du groupe Africa International et présidente du think tank Club Millenium.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/04/28/andre-mba-obame-l-histoire-du-polonium-a-la-gabonaise_4624467_3212.html#mHtDiMpCyQXS1prL.99

 

Lu pour vous : André Mba Obame, l’histoire du polonium à la gabonaise
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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 00:44

 

 

 

28/04/15 (AFP)

 

La force onusienne en Centrafrique (Minusca) devrait recevoir rapidement des drones et des hélicoptères, a annoncé mardi le secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des Opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, au terme d'une visite de quatre jours dans le pays.

 

Les forces "seront dotées de drones pour la surveillance", a notamment déclaré M. Ladsous lors d'une cérémonie à Bangui marquant "l’atteinte de la pleine capacité opérationnelle" de la Minusca.

 

"La pleine capacité opérationnelle signifie que 90% des effectifs et du déploiement de la Minusca ont été atteints. La Force compte actuellement 8.500 hommes et prévoit d’en atteindre 10.000 avant la fin août. Quant à la force de police, qui compte actuellement 1.484 éléments, elle prévoit de réunir 1.800 policiers d’ici la fin d'août", selon un communiqué de l'ONU.

 

Une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU adoptée mardi a prolongé d'un an le mandat de la Minusca et porte le nombre de Casques bleus autorisés à opérer en RCA à 10.750 soldats et 2.080 policiers.

 

"La Minusca a développé un plan opérationnel d’urgence afin de soutenir les autorités nationales pour assurer la tenue des élections de manière sécurisée et en temps opportun, si possible avant août 2015. La protection des civils s’améliore de manière continue parce que nous avons développé des actions de protections ciblées et coordonnées", s'est félicité M. Ladsous.

 

"Le Forum de Bangui, qui sera suivi d’élections inclusives et crédibles, sera un élément clé dans la bonne conclusion de la transition", a conclu M. Ladsous en référence au forum qui doit réunir à partir de lundi des représentants de tout le pays pour trouver des solutions durables à la crise en Centrafrique.

 

Depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par la coalition rebelle Séléka, qui a depuis abandonné le pouvoir sous la pression internationale, la Centrafrique a sombré dans une crise sécuritaire et politique sans précédent opposant milices principalement chrétiennes anti-balaka, aux rebelles Séléka, essentiellement musulmans.

 

La présence de trois forces internationales - française européenne et onusienne - a permis de stabiliser la situation, sans réussir à pacifier l'ensemble du territoire.

Centrafrique: des drones et des hélicoptères pour la force onusienne
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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 00:41

 

 

28/04/15 (AFP)

 

Le Conseil de sécurité a prolongé mardi pour un an le mandat de la Mission de l'ONU en République centrafricaine (Minusca), dont les effectifs sont augmentés, et a appelé les autorités de Bangui à accélérer la préparation des élections.

 

Dans une résolution adoptée à l'unanimité, le Conseil confirme que le nombre des Casques bleus autorisés à opérer en RCA est porté à 10.750 soldats et 2.080 policiers en prévision des élections prévues à l'été prochain.

 

Le Conseil "constate avec préoccupation que si elle s'améliore, la sécurité en RCA n'en demeure pas moins précaire" et demande à l'ONU "d'accélérer le déploiement des moyens civils, policiers et militaires de la Minusca".

 

Il demande au gouvernement centrafricain "d'accélérer les préparatifs afin de tenir d'urgence les élections libres, honnêtes et crédibles prévues en principe pour août 2015 au plus tard".

 

Le Conseil confirme les divers éléments du mandat de la Mission -- protection des civils, appui à l'assistance humanitaire, soutien à la transition politique et respect des droits de l'homme -- en leur assignant un ordre de priorité avec en tête de liste la protection de la population civile.

 

Il "encourage instamment" les autorités de transition à mettre sur pied une "cour pénale spéciale", avec l'assistance de magistrats internationaux, pour juger les responsables d'exactions.

 

La Centrafrique a plongé dans la violence depuis que la Séléka, conduite par Michel Djotodia, a renversé en mars 2013 le président François Bozizé.

 

L'ex-rébellion a été évincée du pouvoir en janvier 2014 après une intervention de l'armée française, consécutive à un cycle sanglant de violences et de représailles entre combattants de la Séléka et milices anti-balaka.

RCA: l'ONU renouvelle le mandat de la Minusca en augmentant ses effectifs
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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 00:39

 

 

Décryptage

 

 

Par Anthony Fouchard (à Yaloké, République centrafricaine)  Le Monde.fr Le 28.04.2015 à 16h27 • Mis à jour le 28.04.2015 à 17h04

 

Myramou* a un sourire discret sur son visage triste. Négligemment, elle pose la main sur son ventre avant de commencer à raconter son histoire. « J’étais détenue depuis des mois par les anti-balaka, dans un village en brousse, commence-t-elle avant de s’interrompre. Ils nous forçaient à travailler pour eux dans les champs. Ils nous battaient. Et puis moi ils m’ont… »

 

Sa voix s’éteint et elle troque le français pour le sango, sa langue natale : « … Ils m’ont violée », termine-t-elle dans un souffle. Aujourd’hui, Myramou est enceinte de cinq mois. Son premier enfant. « Personne ne devrait avoir à subir ce genre de chose. Ce que j’ai dans mon ventre, je ne sais pas ce que c’est. Ce n’est pas à moi. »

 

 « Graves violations des droits de l’homme »

 

Dans des petits villages éparpillés à 300 km au nord-ouest de Bangui, des groupes armés affiliés aux anti-balaka (une milice majoritairement composée de chrétiens) exploitent en toute impunité ces nomades musulmans qu’ils ont progressivement réduits en esclavage. En 2014, alors que les anti-balaka reprennent le contrôle de Bangui, les civils musulmans sont contraints de fuir par la route et tentent de rejoindre le Cameroun ou le Tchad. Beaucoup n’y parviendront jamais.

 

« Cet événement témoigne de ce qu’est la réalité Centrafricaine aujourd’hui. La situation est pacifiée dans les zones urbaines, mais des exactions sont commises tous les jours en brousse et ne sont pas documentées », insiste Dalia Alachi, la porte-parole du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), qui parle de « graves violations des droits de l’homme ».

 

Son calvaire, Myramou a dû le supporter près d’un an. Le 4 avril 2015, une mission conjointe des Casques bleus et du HCR a permis de la libérer, avec 20 autres peuls retenus captifs.

 

« Sur les 6 femmes récupérées, trois ont été violées et sont traumatisées par ce qu’elles ont vécu. Tous ont rapporté des cas de tortures et de travaux forcés », détaille Dalia Alachi.

 

Myramou n’a pas été la seule à subir ces sévices sexuels. D’autres nomades ont servi de concubine pour des chefs anti-balaka locaux. Les hommes eux, sont progressivement éliminés comme le rapportent des Peuls à l’ONG Human Right Watch (HRW). « Ils (les anti-balaka, N.D.L.R.) disaient, nous ne voulons pas voir d’hommes, nous ne voulons voir que des femmes. »

 

Des commanditaires connus

 

Depuis que cette libération a été rendue publique, les missions en brousse s’enchaînent et près d’une trentaine d’autres nomades ont ainsi été extraits des griffes des miliciens. Mais il en resterait « plusieurs dizaines », selon des estimations récentes du HCR et de Human Rights Watch. Ce travail est le fruit de la vigilance des comités de protections locaux, qui alertent les instances onusiennes et les ONG lorsqu’elles apprennent de telles informations. Charge ensuite aux Casques bleus de négocier les conditions de la libération avec les chefs de guerre.

 

Une fois récupérés par l’ONU, les nomades sont escortés jusqu’à l’enclave musulmane de Yaloké. Ils troquent l’esclavage contre le cantonnement forcé. Le gouvernement centrafricain ne veut plus voir « ses compatriotes quitter le pays, au risque de se faire tuer », sur la route de l’exode, expliquait récemment Eugénie Yarafa, la ministre des affaires sociales. Les commanditaires de ces exactions sont connus et même pointés du doigt par la communauté internationale.

 

Dans un rapport, Human Rights Watch dénonce « des crimes de guerre ». Mais l’impunité a encore de beaux jours devant elle en Centrafrique, alors même que le projet de cour pénale spéciale vient d’être entériné par les parlementaires.

 

* Le prénom a été changé

 

Anthony Fouchard à Yaloké, République centrafricaine


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/04/28/en-centrafrique-temoignages-accablants-de-peuls-reduits-en-esclavage-par-les-anti-balaka_4624489_3212.html#7kbMyRctwDzcATVt.99

 

Lu pour vous : En Centrafrique, témoignages de Peuls réduits en esclavage par les anti-balaka
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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 00:04

 

 

 

Suite à la disparition de l'ancien capitaine des Fauves Centrafricains, Jean Béngué, décédé le 27 Avril 2015. Avant son inhumation, une cérémonie religieuse aura lieu à 10h30 mn, le samedi 2 mai.

 

La famille annonce que le corps sera visible jusqu' à 9h15 mn, avant la fermeture du cercueil, qui sera emmené à la chambre funéraire Gouzene - Sise sur l'avenue de la Braye 41360 Savigny-sur-Braye.

 

Tout le monde se retrouvera après en famille dans une salle de la mairie. N'ayant pas de chambres disponibles, Il sera impossible d'héberger qui que ce soit qui sera confronté à cette situation.

 

Afin de pouvoir dignement l’accompagner à sa dernière demeure, une cagnotte est ouverte par Urbain Mamadou DÉBAT aux noms des Basketteurs pour pouvoir confectionner des tee shirts à porter lors de l’enterrement.

 

Pour tout contact utile, merci de prendre attache avec lui à travers ses contacts mail & téléphonique joints.

 

MAMADOU DEBAT, Urbain: urbain.mamadou-debat@airbus.com. Tél: 06.52.30.36.79

Nécrologie : Décès de Jean Bengué, ancien ministre et ex-capitaine des Fauves de basket-ball
Nécrologie : Décès de Jean Bengué, ancien ministre et ex-capitaine des Fauves de basket-ball
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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 23:41

 

      

 

APA Bangui (Centrafrique) 2015-04-28 14:55:17  L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a fait don de mille poussins, vingt mangeoires, cent sacs de maïs et des produits vétérinaires à la Fédération pour le développement des activités génératrices de revenus (FDAR) en Centrafrique.

 

Le consultant de la FAO chargé de l'Elevage, le Dr. Bakary Cissé a remis le don, mardi à  Bangui, au coordonnateur du FDAR, M. Oumar Moctar.


A cette occasion, le consultant de la FAO a indiqué que le don était destiné aux déplacés de Yaloké installés au Km5, dans le 3ème arrondissement de Bangui.

Selon le Dr Bakary Cissé, la FAO et l'ambassade de France vont désormais collaborer pour appuyer toutes les associations et organisations Oeuvrant en Centrafrique, afin qu'elles puissent mener des activités génératrices de revenus, afin de permettre à  leurs adhérents de sortir du cycle de la pauvreté.


Créée en 2007 à  Yaloké, dans la sous préfecture de l'Ombélla M'Poko, la FDAR, qui compte à  ce jour 174 membres, pour la plupart des femmes, s'est assignée pour mission de lutter contre la pauvreté par la promotion des activités génératrices de revenus, de sensibiliser et de former les jeunes dans le cadre du développement.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=822768#sthash.ailARBJT.dpuf

 

Centrafrique: Don de la FAO à une association de lutte contre la pauvreté
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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 23:29

 

 

 

Centrafrique/Bangui : Le Ministre de la Sécurité Publique, Nicaise Samedi Karnou interpellé par le CNT au sujet de la grève des policiers
 

Bangui, 28 Avril 2015(RJDH)--Le Ministre de la Sécurité Publique, Nicaise Samedi Karnou est devant les Conseillers nationaux de Transition depuis ce matin. Le parlement de transition souhaite l’entendre sur son département et sur la grève des policiers, déclenchée depuis le 11 avril 2015.

 

Le membre du gouvernement a fait savoir  aux Conseillers Nationaux que «le département de la Sécurité Publique a fait un pas dans le cadre de la sécurisation de la ville de Bangui en mettant des tchecs-points dans les différents arrondissements de la capitale, des unités mobiles afin de lutter contre le banditisme».

 

Il est également revenu sur la libération des édifices publics dans la capitale et dans les différentes villes. « Ceci a permis de mettre fin à l’occupation parallèle des édifices et restaurer l’autorité de l’Etat. A titre d’illustration, je cite Bria, Bambari, Ndele, Kaga-Bandoro qui ont pu être libérées avec l’appui des forces internationales », explique-t-il aux Conseillers.

 

Au sujet de la grève des policiers centrafricains, le patron de la sécurité a fait savoir aux Conseillers qu’ « il est toujours avec le gouvernement en négociations avec les grévistes sur le décret d’Application de la loi N°08.016 du 20 Mai 2008, portant Statut Spécial de la police centrafricaine et l’avancement  de leurs grades. »

 

Informé au sujet de la grève, le Ministre a expliqué « qu’il a convoqué un grand rapport pour expliquer aux policiers les réponses à donner à leur revendication. C’est ainsi que j’ai demandé aux grévistes de surseoir à leur manifestation et de chercher une piste de solution. »

 

Il a rassuré le CNT de la prise en compte de la situation des policiers. Il a demandé en revanche de l’aider à de résoudre leur problème en levant  les barricades. /

 

Judicaël Yongo


 

Centrafrique/Bangui : Le MSF commémore le 1er anniversaire des 19 personnes tuées à Boguila


Bangui, 28 avril 2015 (RJDH)—Le MFS, (Médecins Sans Frontière) a célébré le 26 avril 2015 le 1er anniversaire de la mort  de 19 personnes à Boguila. C’est en toute intimité que cet évènement tragique est commémoré. Une délégation de MSF de Bangui déplacée pour la circonstance, s’est jointe à l’équipe de MSF de Boguila et aux parents des victimes pour se rappeler ce douloureux évènement et montrer combien le MSF reste solitaire de la population de Nana-Bakassa. Cette dernière a vivement souhaité le retour complet de MSF à Boguila.

 

Lors de cette cérémonie qui se déroule dans l’un des locaux de MSF de Boguila, autorités locales, dirigeants de MSF et représentants des victimes prennent tout à tour la parole. Le Chef de Mission de MSF Hollande, Martin Braaksma rappelle la tragédie du 26 avril 2015 et les conséquences négatives sur le fonctionnement du projet de MSF à Boguila. « En 2014, la guerre est arrivée à Boguila. 19 personnes dont 3 agents de MSF ont trouvé la mort. Aujourd’hui, nous nous réunissons pour commémorer les victimes de cet évènement horrible et pour partager cette tristesse », déclare-t-il en indiquant que « l’évènement a amené MSF à retirer ses travailleurs étrangers et son personnel centrafricain ne venait d’autres lieux que de Boguila. MSF a aussi dû réduire ses activités. Malgré l’insécurité nous continuons à fournir des services de santé à la population ».

 

Le Directeur des Opérations de MSF Hollande, Marcel Langenbach exprime sa sollicitude avec les personnes disparues à travers un message envoyé depuis Amsterdam. « Nous n’oublierons pas le tort grave fait à la communauté de Boguila et nous n’oublierons pas nos amis et nos collègues. En deuil, nous devons également nous rappeler leur vie, leur travail et leur dévouement à aider les autres », découvre-t-on dans ce message lu par Stefania Poggi, Coordonnatrice du Projet MSF de Boguila.

 

Du côté des agents de MSF de Boguila, c’est en même temps la déception mais aussi le courage qui sont palpables. Jonas Hendele est Superviseur à l’hôpital de Boguila, «ce jour de commémoration me rappelle le jour le plus dur de ma vie. Je venais de terminer le travail le 26 avril 2015, lorsque des personnes en armes ont fait irruption dans l’enceinte de l’hôpital et ont ouvert le feu sur des gens en réunion. 16 d’entre eux ont renud l’âme sur le champ. Trois autres ont succombé suite à leurs blessures».

 

La population plaide pour le retour total de MSF à Boguila

 

Au même moment où la commémoration se fait, les autorités locales et quelques habitants de Boguila ont exprimé le souhait de voir revenir MSF dans leur localité. C’est le cas du Maire de la Sous-préfecture de Boguila, du Sous-préfet, Gilles Xavier Nguembassa et du Secrétaire des familles des victimes.

 

« En plus des services médicaux rendus à la population, l’intervention de MSF à Boguila a des incidences hautement économiques. À travers la main d’œuvre locale recrutée, le panier de la ménagère reçoit des retombées. Nous prions donc le MSF de rester et de faire revenir tout son staff qui séjournait dans la Sous-préfecture de Boguila avant les évènements de 2014 », souhaite Gilles Xavier Nguembassa.

 

Quant au Secrétaire familles des victimes, Ngarissona Gédéon, le retour total de MSF équivaudrait à la prise en charge des parents des victimes du drame du 26 avril 2014. « Nous souhaitons que MSF revienne afin de permettre aux proches des victimes de continuer à vivre. Il y en a qui n’ont pas pu venir à cette cérémonie de commémoration, parce qu’ils ont des difficultés. En restant, MSF pourra nous permettre de préparer l’avenir de nos enfants et celui de notre localité », trouve-t-il.

 

La préoccupation ne laisse pas indifférent MSF. Dans le discours de son  Chef de Mission et de celui du Directeur des Opérations, il est fait mention de la question, « A Boguila et dans les alentours, nous ne pouvons malheureusement pas reprendre le niveau d’activités que nous avions avant l’attaque. Grâce aux efforts de nos collègues dans ce projet, les activités –quoi que de base-continuent à Boguila ».

 

La visite de la plaque construite au logos de MSF avec les noms et fonctions des victimes du 26 avril 2014, exposée sur le mur de l’hôpital met fin à la cérémonie.

 

Le 26 avril 2014, des chefs de villages et de quartiers se sont retrouvés avec des agents de MSF en réunion dans les locaux de MSF. Un groupe armé a investi les lieux et a tué 19 personnes dont trois agents de MSF. Le lieu du drame est resté inoccupé et infréquentable jusqu’au jour de la commémoration de l’évènement. Un rite traditionnel est fait le 26 avril 2015 pour sa réutilisation./

 

Naim-Kaélin ZAMANE


 

Centrafrique/ Bangui : Plus d’une vingtaine d’enfants déplacés de la mosquée centrale, manquent d’actes de naissance

 

Bangui, 28 Avril 2015 (RJDH)- Plus d’une vingtaine d’enfants du site des déplacés de la mosquée centrale, n’ont pas d’actes de naissance. Une source proche du ministère de l’intérieur a fait savoir au RJDH ce mardi que des registres d’état civil sont disponibles pour les huit arrondissements de la ville de Bangui.

 

Selon Aroun Côme, responsable du site des déplacés de la mosquée centrale, environ 20 enfants sont sans acte de naissance. « Une campagne de sensibilisation a été lancée par le ministère de l’intérieur en collaboration avec des Ongs, en vue d’établir et de distribuer gratuitement des actes de naissance aux enfants qui sont nés pendant la crise. Nous demeurons impatients par rapport à cette promesse », a-t-il rappelé.

 

Il a souhaité par ailleurs que le gouvernement et les partenaires au développement reviennent enregistrer tous les enfants nés sur le site des déplacés de la mosquée centrale, afin d’établir leur acte de naissance. « Tout le monde a droit un acte d’état civil. Notre souhait est que le service qui a mené une campagne de sensibilisation sur les actes de naissances, reprenne les activités afin que les enfants et les adultes reçoivent leurs papiers d’indentification civique », a-t-il réitéré.

 

Une source auprès du ministère de l’administration du territoire, a fait savoir que le gouvernement a remis à la mairie de Bangui huit registres d’actes de naissance. « Ces huit registres sont destinés aux huit arrondissements de la ville de Bangui y compris les déplacés », a affirmé la source.

 

Selon ce témoin,  plusieurs personnes auront leur acte de naissance, à condition que chaque personne se présente avec le ticket qui a été remis pendant la campagne de sensibilisation. « Un registre comprend environ 90 à 100 actes de naissance. Nous sommes convaincus que ceux qui ont perdu leurs pièces d’identification, pourront les reconstituer ou les faire de nouveau », a précisé la source proche du ministère de l’administration du territoire.

 

Chaque personne a droit à un acte de naissance et c’est le premier document administratif que reçoit une personne après son enfantement. /

 

Auguste Bati-Kalamet.


 

Centrafrique/Bangui : Les stagiaires du ministère des finances menacent de déclencher une grève

 

Bangui, 28 avril 2015 (RJDH)---Les stagiaires du ministère des finances menacent d’entrer en grève. Ils ont saisi par correspondance, le chef de ce département pour porter à sa connaissance leur volonté de déclencher ce mouvement.

 

Dans leur correspondance, les stagiaires ont rappelé les démarches qu’ils ont menées pour faire prévaloir leur droit, démarches qui, selon eux n’ont pas abouti. Ces derniers affirment vouloir entrer en grève pour attirer l’attention du gouvernement sur leur situation « des démarches ont été entreprises auprès de la Direction des Ressources Humaines pour qu’une rémunération forfaitaire soit allouée mensuellement aux stagiaires, du ministre pour une intégration progressive de ces stagiaires, du ministre de la Fonction Publique, du premier ministre et du Conseil National de Transition » précise la correspondance.

 

La coordination des stagiaires du ministère des finances souligne que la décision de déclencher une grève a été prise lors de l’Assemblée Générale tenue le 27 avril dernier. La lettre envoyée au ministre constitue pour ces stagiaires, un préavis de grève.  Ils prévoient suspendre le travail et faire un sit-in devant le cabinet du ministre.

 

Les cadres du ministère des finances, contactés par le RJDH, n’ont pas souhaité se prononcer sur cette affaire. Sous couvert d’anonymat, un cadre du département reconnait que la position des stagiaires est défendable « je dois dire qu’il y a des jeunes stagiaires qui méritent mieux parce qu’ils ont passé plusieurs années ici. En principe, il était important de voir leur situation. C’est en cela que je pense que leur réaction est légitime mais vous savez, c’est au ministre d’apporter des précisions ».

 

Le RJDH n’a pas pu entrer en contact avec le ministre Abdallah Kadre, des finances pour avoir plus de précisions sur ce dossier./

 

Sylvestre Sokambi

 

Nouvelles nationales sur RJDH
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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 23:07

 

 

 

(ASD-CRPS-MCP-MDES-MLPC-RDC-UDECA)

   

 

                       

                                               COMMUNIQUE DE PRESSE N° 14

 

 

Les partis et associations politiques regroupés au sein de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) se sont réunis le mardi 28 avril 2015 à l’effet de procéder au renouvellement des instances dirigeantes de cette  plateforme politique.

 

En application des textes régissant cette structure et à la suite du vote exprimé, les nouveaux responsables suivants ont été élus :

 

-Président de la Conférence des Présidents : Me Nicolas TIANGAYE

 

-Porte-parole : Mr Christophe BREMAIDOU

 

L’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition reste ouverte aux partis et associations politiques  désireux de la rejoindre pour un réel changement et pour un  retour rapide à l’ordre constitutionnel.

 

                                                                                  Bangui le 28 avril 2015

 

                                                                       Le Secrétaire Exécutif Permanent

 

 

                                                                       Etienne MALEKOUDOU

RENOUVELLEMENT DU BUREAU DE L'ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT)
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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:48

 

 


Un président qui "ne reculera pas", des opposants à un troisième mandat de Pierre Nkurunziza déterminés à poursuivre le combat: aucun des camps n'entendait céder mardi au Burundi. En ce troisième jour de manifestations, des affrontements ont encore eu lieu.


"On ne recule pas, ça c'est hors de question", a déclaré Willy Nyamitwe, conseiller en communication du chef de l'Etat. Il a estimé que le parti au pouvoir (Cndd-FDD) avait "le droit de présenter son candidat à la présidentielle de 2015 comme tous les autres partis".


La désignation samedi par le parti présidentiel Cndd-FDD de Pierre Nkurunziza comme son candidat à la présidentielle du 26 juin a déclenché des manifestations dans la capitale Bujumbura émaillées, en périphérie, d'affrontements sporadiques avec les forces de l'ordre. Au moins cinq personnes ont été tuées depuis dimanche dans les violences. Selon la police, 37 policiers ont été blessés..


Les autorités burundaises ont interdit les manifestations à travers tout le pays. Mardi, la présence policière a été renforcée dans les quartiers périphériques, où des incidents se sont de nouveau déroulés.


A Musaga, dans le sud de la capitale, notamment, quelques centaines de jeunes ont dressé des barricades de pierres surmontées de pneus enflammés, avant de jeter des pierres, a constaté un journaliste de l'AFP. La police a répliqué à l'aide de gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes et canons à eau, et arrêté au moins trois manifestants. La situation était redevenue calme à la mi-journée.


Arrestations
 

Pour enrayer les protestations, les autorités ont aussi fermé la RPA, radio indépendante la plus écoutée du pays, accusée de relayer les appels à manifester, et arrêté des centaines de personnes.



Parmi elles, une figure de la société civile, Pierre-Claver Mbonimpa, patron de la principale organisation de défense des droits de l'homme du pays, qui avait appelé à descendre dans la rue. Le militant, arrêté par les services de renseignements du pays pour "participation à un mouvement insurrectionnel" selon l'un de ses avocats, a été relâché mardi après-midi.



Un mandat d'arrêt a aussi été émis contre Vital Nshimirimana, principal organisateur au sein de la société civile de la campagne anti-Nkurunziza. L'opposant est passé dans la clandestinité mais il a promis de poursuivre le mouvement.



Société civile et opposition jugent une candidature de M. Nkurunziza pour un troisième mandat inconstitutionnelle, la loi fondamentale du Burundi limitant à deux le nombre de mandats présidentiels.



(ats / 28.04.2015 17h21)

Le président burundais "ne reculera pas", tout comme ses opposants
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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 15:54

 

 

 

Mahamat Kamoun, Premier ministre centrafricain reçu au palais

 

http://www.presidencetchad.org   27 Avril 2015

 

Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a reçu ce matin le Premier ministre centrafricain, Mahamat Kamoun. Le Chef de l’Etat est invité à assister au Forum national de Bangui qui s’ouvre le 04 mai prochain dans la capitale centrafricaine.

 

Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO à reçu ce matin le Premier ministre centrafricain, Mahamat Kamoun. Le Chef de l’Etat est invité à assister au Forum national de Bangui qui s’ouvre le 04 mai prochain dans la capitale centrafricaine.

 

C’est en présence du Premier ministre, Kalzeubé Payimi Deubet et assisté de ses proches collaborateurs que le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a reçu le Chef du gouvernement centrafricain, Mahamat Kamoun. Il a apporté un message de la Présidente de transition, Mme Cathérine Samba Panza au Chef de l’Etat. Pendant près de 45 minutes, les deux parties ont évoqué plusieurs sujets tendant à renforcer les relations excellentes entre le Tchad et la RCA.

 

Bangui et N’Djaména ont toujours échangé en cherchant les meilleurs moyens de promouvoir une coopération bilatérale et multilatérale profitable aux deux parties. Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO qui a constamment soutenu le processus de réconciliation nationale en RCA est invité pour assister le 04 mai prochain à l’ouverture du Forum national de Bangui.

 

« C’est un événement tant attendu par le peuple centrafricain. Nous sommes venu porter un message de la Présidente Catherine Samba Panza à son frère, le Président IDRISS DEBY ITNO, qui comme vous le savez est Président en exercice de la CEEAC. La Présidente a souhaité que son frère qui a tant œuvré pour le retour de la paix et de la stabilité en RCA grâce à son implication personnelle dans la recherche de solutions de sortie de crise puisse venir rehausser de sa présence la cérémonie d’ouverture de ces assises qui aura lieu le 04 mai prochain. Nous en avons profité pour faire le point sur l’évolution de la situation sécuritaire, la question des élections et surtout la signature d’un accord d’engagement avec tous les groupes armés qui a eu lieu le 23 avril dernier. Il s’est félicité de cette avancée », a éclairé le Premier ministre centrafricain après son entretien avec le Chef de l’Etat.

 

D’importantes échéances attendent le pays. Le Forum de Bangui devait permettre aux centrafricains d’essayer de crever l’abcès qui a provoqué un douloureux ganglion à l’unité nationale. Panser les blessures sera donc le leitmotiv de tous les centrafricains qui souhaitent repartir sur des nouvelles bases solides afin de reconstruire leur pays qui a tant souffert ces dernières années, de querelles intestines qui lui ont porté des graves préjudices.

Centrafrique : Invité, le Président tchadien Idriss Déby sera au Forum de Bangui
Centrafrique : Invité, le Président tchadien Idriss Déby sera au Forum de Bangui
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