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Libreville, Gabon Par Martin Safou: 07/06/2013 (Gabonactu.com) - La France a décidé de retirer plus de 350 soldats en Centrafrique et laissera sur place 250 autres pour assurer la sécurité de ses 1 250 ressortissants dans ce pays d’Afrique centrale a annoncé jeudi à Libreville, l’ambassadeur de France au Gabon, Jean François Desmazières. |
Le diplomate français a fait cette annonce au cours d’une audience avec le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) Nassour Guelengdouksia Ouaïdou.
Quelque 250 soldats français se trouvaient à Bangui avant l'arrivée du nouveau contingent militaire. 350 soldats de l'armée française ont été envoyés en renfort à Bangui avec pour mission principale d’assurer la protection des ressortissants français et étrangers présents en Centrafrique. Les effectifs militaires français en République Centrafricaine ont atteint près de 600 hommes. Environ 1.250 Français vivent en Centrafrique.
Le diplomate français a rassuré le Secrétaire Général de la CEEAC de la disponibilité de son pays à traduire auprès de l’Union Européenne les préoccupations de la CEEAC jusqu’au retour définitif de la paix et à l’aboutissement du processus de transition en République Centrafricaine. « Nous vous assurons de notre appui diplomatique et financier, et serons toujours à vos côtés », a déclaré en substance, Jean François DESMAZIERES.
Le Secrétaire Général de la CEEAC a évoqué les efforts inlassables déployés par les Chefs d’Etat de la CEEAC dans la recherche des solutions durables à la situation qui prévaut en République Centrafricaine, allant des sommets extraordinaires à la mise en place du Groupe International de Contact. Il a déploré les contradictions internes qui ont vu le jour au sein de l’exécutif en RCA, et qui pourraient annihiler tous les efforts consentis aussi bien par la CEEAC et l’Union Africaine, que par la Communauté internationale.
Les troupes de la rébellion de la SELEKA qui ont chassé le président François Bozizé du pouvoir se sont illustrées par des pillages massifs des biens des populations, provoquant par ailleurs un climat d’insécurité totale dans la capitale centrafricaine.
Source : http://www.gabonactu.com/ressources_g/actualites-gabonactu-2013.php?Article=2384#.UbLHAvl3Zic