Ces derniers temps, on en demande un peu trop au peuple Centrafricain, particulièrement aux jeunes et Femmes, déjà éprouvés par des multiples crises qui ne cessent en République Centrafricaine, soit pour une bonne ou mauvaise raison. Les premiers n’ont même plus conscience de l’utilité des hommes politiques, de leurs pratiques et de l’exercice du pouvoir au service de la nation, les dernières sont toujours les premières victimes des exactions entrainées par les crises politico militaires.
On demande aux peuples de la conscience et l’esprit dû à la justice, du respect de l’autorité de l’Etat ; mais comment peut encore oser demander à des jeunes centrafricains quelque chose que mêmes ceux qui se disent politiciens avérés en sont incapables ?
A l’installation de ces crises multiformes, sectorielles qui font tellement mal à la RCA s’ajoute les poids des différents d’obédiences dans les sphères politiques. Le mal que les supposés politiciens Centrafricains font à leur pays est d’une telle cruauté, que nos concitoyens en arrivent à oublier les actes de cruauté et d’occupation par des mercenaires étrangers. Or ces actes sont généralement posés avec la bénédiction des mêmes hommes politiques Centrafricains. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ! La plupart singulier PENSE, que la solution à leur problème viendra des pays Etrangers. Bien sûr, il faut toujours une aide en provenance de quelque part ! Mais elle ne doit pas faire à n’importe quel prix. Elle doit adresser des objectifs au profit de la population.
Chers(es) compatriotes, il nous faut une nouvelle pratique politicienne dans notre Pays, celle qui édicte la noblesse dans sa mission (Protégés les plus faibles, une vision de progrès au vu de développement, de rééquilibrages sociales, de l’unité, de l’intégrité). En un mot rétablir une considération pour notre République Centrafricaine, notre cher Pays. Nous diasporas, nous constatons la cacophonie de la communication politique au plus haut sommet de l’Etat. Les derniers événements, notamment sur le limogeage du Ministre d’ Etat et général Dhaffane, membre de Séléka. Les conditions de son arrestation par **décret présidentiel de transition, par exemple, démontrent que la Gouvernance, si je peu qualifier celle-ci de pilotage a vue voir Anarchique qui devrait causer beaucoup de l’insomnie à tous les Centrafricains, politique confondue, ceux qui comme moi aimant profondément notre République Centrafricaine, telle qu’avait imaginé notre cher père fondateur Barthelemy Bogonda. On en est arrivé à se demander qu’est ce qui nous arrive ? Je dis nous en tant que Diaspora Centrafricaine, je m’identifie à tous ceux qui se disent politique ! Une arrestation du général Ministre d’Etat DAHFANE sur décret du Président de Transition, quel désordre ! Si c’est le cas, la cerise sur le gâteau, qu’il aurait un projet de transfère au Pays voisin le Tchad ! On ne nous dit pas tout ! La République Centrafricaine est devenue, une sous préfecture du Tchad ? J’aimerai tant qu’on me rassure ! N’avons-nous pas UN procureur de la République ? Y a-t-il encore un Tribunal de Grande Instance dans notre pays ? Le Président de transition n’a-t-il pas un conseillé en matière de droit ? Pour conseiller une manière de faire ! N’a-t-il pas un Chef de Gouvernement de transition, un homme de droit ? …etc. Beaucoup de question que se posent simplement les compatriotes! Des questions qui restent sans réponse au vu du comportement du Premier Ministre qui n’a pas d’égard pour un peuple à qui il ne peut même pas parler. Nous sommes en ce moment la risée du monde entier ! Sans que ma réaction apparaisse comme un affront, je voudrais dire au Premier Ministre, vous avez un peuple devant vous, parlez à ce dernier. Vous avez été identifié comme Chef d’un parti, parlez à vos hommes si vous en avez, mais de grâce parlez, on ne peut pas imaginer ce que vous pensez ou ce qui vous anime.
Historique !
Monsieur Baba Ladé avait été transféré Bangui vers Ndjamena, le mercredi 5 septembre 2012 dans l’après-midi avec honneur par le gouvernement d’alors. Auparavant, ce dernier s’était rendu à la force internationale à Bangui et avait demandé de rentrer au Tchad pour poursuivre le dialogue avec les autorités. Le (désormais) ex-rebelle a été reçu avec les honneurs à son retour au Tchad. Son départ ainsi que celui de ses hommes sans être inquiétés par la Justice centrafricaine avait suscité de vives réactions au sein des ONG de défense des Droits de l’Homme. Cependant ni l’opposition de l’époque ni le gouvernement de l’époque ni l’Assemblée Nationale de l’époque n’avaient opposé une quelconque réaction malgré que certains citoyen et certaines associations avaient même déposé plainte contre cette rébellion étrangère, qui, selon elles, a suffisamment commis des exactions sur des milliers de civils sur le territoire centrafricain, au même titre que LRA. A propos de cette revendication, le Médiateur de la République de l’époque, Mgr Paulin POMODIMO avait fait savoir que, « ce n’était pas la priorité » du gouvernement. A l’époque, il s’agissait d’un acte que l’opposition ainsi que le parlement d’alors n’avaient pas entamé d’action judiciaire.
Mais le peuple Centrafricain dans tout ça ?!
Aujourd’hui, nous apprenons que le général DHAFFANE qui est clairement identifié comme commanditaire d’acte de terrorisme, de viols, de détournements de bien meubles et immeubles de l’Etat, devrait selon le Ministère de la communications être lui aussi transféré vers le Tchad sans que le Gouvernement d’Union National n’en dise un mot sur l’énigmatique transfert, son Excellence Monsieur le chef du Gouvernement d’Union National de Transition, Vous êtes supposé Gouverner, défendre le peuple Centrafricain, à la tête d’une équipe ministérielle d’un Gouvernement d’Union National ! Pour le seul intérêt des peuples Centrafricains.
Par ailleurs Le CNT quel est leur position dans cette affaire ?
Cher compatriote ! Vous qui êtes des politiques, du moins ! Vous aviez tous été à l’école et j’espère comprendre les mécanismes étatiques. La politique est un art noble ! Que les hommes supposés politiques et ceux qui aspirent exercer cette tâche ! Vous devriez la pratiquée avec une certaine conviction et de compassion pour le peuple administré, surtout les plus faibles entre nous, dans le respect de la règle de droit, d’humanité, et surtout de souveraineté ! Rien que les trois sont allégrement violés, dans un pays ou le Peuple est trahi, sans intégrité Physique, Morale, pour ne pas parlé Territoriale mise en mal.
Notre nation va de plus en plus mal. Ceux qui ne cessent de dire des verbes inutiles doivent cesser et se mettre au travail pour une réflexion plus approfondie, de l’avenir de notre Pays, sinon nous disparaîtrons avec notre pays!
Lyon le 8 Juillet 2013
Aubin Roger KOMOTO