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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 23:15

 

 

 

 

 

APA-Douala (Cameroun) 2013-08-26 16:35:03- Le gouvernement centrafricain envisagerait l’éventualité d’extrader vers le Cameroun des militaires de l’ex coalition rebelle de la SELEKA ayant assassiné un policier camerounais dans son bureau à Toktoyo (Est), localité frontalière à la Centrafrique, a-t-on appris de source informée.


''Les deux gouvernements sont en train de voir comment les auteurs de cet acte crapuleux pourraient être jugés ; il n'est pas exclu que le Cameroun soit finalement retenu pour juger les mis en cause'', a notamment dit à APA une source proche du dossier.


Un certain Hassan, lieutenant de la coalition SELEKA et de ses complices, ont traversé la frontière camerounaise et abattu froidement le chef de poste de police, l'officier de deuxième grade Ngangué, avant de prendre la poudre d'escampette à l'aide de la moto de leur victime.


Le gouvernement centrafricain qui ‘'a fermement condamné cette barbarie nous a rassurés que les auteurs de cet acte seront sévèrement punis'', a déclaré le ministre camerounais de la Communication Issa Tchiroma Bakary, écartant dans la foulée ‘'toute incidence diplomatique entre le Cameroun et la Centrafrique''.


Cette démarche des autorités centrafricaines aurait pour but de dissiper des malentendus que cet acte barbare supplémentaire de l'ex rébellion pourrait engendrer entre les deux pays, au moment où les nouvelles autorités de la transition, sous la houlette de Michel Djotodia, font des mains et des pieds pour s'attirer les bonnes grâces du régime de Yaoundé.


Depuis la prise du pouvoir par la force par la coalition SELEKA en mars 2013, cette dernière est boudée par les autorités camerounaises qui ont jusque-là opposé une fin de non-recevoir à Michel Djotodia, qui a pourtant multiplié des visites au sein des pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).

L'information qui n'est pas encore confirmée a toutefois fusé aussi bien dans les rangs du gouvernement camerounais que de sources diplomatiques proches de l'ambassade centrafricaine, ceci au moment où le régime de Yaoundé est de plus en plus disposé à écouter les nouvelles autorités, Paul Biya ayant par exemple dépêché un émissaire à Bangui le 18 août dernier lors de la cérémonie d'investiture des autorités de la transition.


Les autorités camerounaises ont d'ailleurs procédé à la réouverture de la frontière, à l'exception de Toktoyo, le lieu de l'incident où la frontière est toujours fermée.

Ces signes de normalisation sont marqués par la reprise des activités commerciales entre les deux pays, à l'image des camionneurs centrafricains qui sont de plus en plus visibles sur le corridor Douala-Bangui.


Plus de 80 pour cent du volume des marchandises de la Centrafrique, pays d'hinterland, transite par le port de Douala.

 

Source : http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=206512#sthash.BmCjHaxF.dpuf

Bangui pourrait livrer à Yaoundé des militaires accusés du meurtre d'un policier camerounais
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Published by Centrafrique-Presse.com