l'ex-ambassadeur américain en RCA Frédérick COOK
Chaque jour qui passe apporte non seulement son lot de révélations sur les méthodes de prédation de Bozizé mais également jette une lumière crue sur l'impossibilité pour la République centrafricaine de s'en sortir, ne serait que par un quelconque début d'un moindre commencement de décollage dans la voie du développement, tant que Bozizé et sa bande de corrompus et de prédateurs continueront à diriger ce pays.
C'est la désespérante et triste conclusion qu'on doit tirer des extraits du télégramme diplomatique envoyé au Département d'Etat à Washington par l'ex-ambassadeur des USA à Bangui qui a fait ses adieux au pays il n'y a pas si longtemps, que révèle Wikileaks. Bozizé fait vraiment la honte de la République centrafricaine mais plus il est traité "d'inapte" aux fonctions de président de la République, plus il veut s'accrocher au pouvoir. Un individu qui veut être chef mais n'a aucune vision du dévloppement du pays et du bien-ête de ses concitoyens et surtout n'a aucune dignité et le sens de l'honneur qui doit caractériser un officier qui se prend pour un général d'armée. C'est prprement affligeant !
Rédaction C.A.P
Source: http://www.africareview.com/ mardi 8 Mars 2011 à 12h53
Un bras de fer à propos d’un route a donné un aperçu du fonctionnement interne du gouvernement de la République centrafricaine avec la révélation d’un câble diplomatique de Wikileaks qui suggère
que le président François Bozizé avait cherché à tirer profit personnellement de l'argent prévu pour le projet.
Le projet de 2,75 millions financés par l'USAID aurait été une partie intégrante d'une route est-ouest dont répondait directement le gouvernement centrafricain lui-même dans son Document de stratégie de réduction de la pauvreté.
Mais, selon de nouveaux câbles Wikileaks, une frénésie de rencontres entre M. Bozizé et ses acolytes avant la date prévue au 26 Octobre 2009
pour le lancement des travaux routiers ont laissé à l'ambassadeur des États-Unis l'impression que le président était "personnellement intéressé
par les profits financiers que les fonds de développement allaient apporter".
"Il cherchera à s'insérer dans les moindres
détails du projet s'il voit une possibilité de gains financiers», dit un câble de l’ambassadeur américain Frederick Cook B.
envoyé à ses supérieurs à Washington, mais il est copié par plusieurs autres ambassades.
Selon M. Cook, le président Bozizé et ministres proches ont insisté pour que le ministère de l'équipement la RCA, en utilisant les engins lourds de son département, « pourrait réparer la route en "peu temps, à moitié coût, et avec une meilleure ingénierie».
Ce sera ainsi malgré les protestations de l'ambassadeur selon lesquelles les spécifications de la route ont été arrêtées conformément aux normes juridiques et financières des États-Unis.
"Le président est un officier est un militaire sans formation en génie civil de même que le ministre de l'Equipement lui aussi et aucun autre expert en matière de route étaient présent lors de la réunion», a souligné la note.
Malgré le projet qui devrait employer 9.000 personnes en un an, le président Bozizé a insisté sur l'utilisation des engins lourds du Ministère de l'Equipement et dit ne se laisser influencer, même après qu'il a été souligné que ce serait prendre les emplois dont aurait tant besoin la population visée.