Radio Ndéké Luka Mercredi, 06 Octobre 2010 14:10
Les centrafricains vivant au Sénégal se disent abandonnés par la Commission Electorale Indépendante (CEI) de leur pays. Ils pointent du doigt cette institution et l’accusent d’avoir failli à sa mission, celle de faire participer tous les centrafricains de l’étranger aux échéances électorales de janvier 2011.
Cette désapprobation intervient à quelques jours de la fin du recensement électoral débuté le 22 septembre. Or aucune commission de recensement n’est encore arrivée à Dakar pour leur permettre de s’inscrire et de participer au scrutin le moment venu.
Dans un communiqué destiné à la presse et parvenu le 29 septembre 2010 à la rédaction de Radio Ndeke Luka, ces centrafricains sollicitent la diligence du Chef de l’Etat centrafricain pour une réponse favorable à leurs aspirations.
Plusieurs correspondances ont pourtant été envoyées au bureau de la CEI à ce sujet et sont restées à ce jour sans suite, selon le même communiqué.
Le porte-parole des centrafricains résidant au Sénégal, Ruisdael Patrick Gnikoli, affirme pourtant que le ministère des Affaires étrangères et la Primature ont de leur côté donné les instructions nécessaires à la CEI pour l’ouverture d’un bureau de recensement au Sénégal, mais rien n’est encore fait.
Interrogé par Radio Ndeke Luka sur la question, le porte-parole de la CEI, Rigobert Vondo affirme que « force doit rester à la loi ».
D’après le code électoral, indique le rapporteur général, seuls les centrafricains vivant dans les pays abritant les consulats de Centrafrique sont appelés à s’inscrire sur la liste électorale. Ce qui n’est pas le cas pour le Sénégal. Dans ces conditions, « il n y a que le Chef de l’Etat qui peut débloquer la situation en prenant un décret instituant un bureau de recensement au Sénégal ».