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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 02:22

 

 

Maléyombo et sa bande

 

 Thierry Maléyombo ici à droite du conducteur et

délinquant Bienvenu Guinon actuellement en prison à Paris

 

Parmi les ministres de l’actuel gouvernement de Bozizé, Thierry Maléyombo en charge des Télécommunications est celui dont les agissements, la cupidité, la médiocrité, le zèle et les frasques défraient assez régulièrement la chronique. C’était déjà le cas lorsqu’il fut ministre de la justice et Garde des Sceaux où sous prétexte d’engager la réforme du Conseil supérieur de la Magistrature, il avait suscité un grand mécontentement et s’était mis à dos quasiment l’ensemble des magistrats du département de la justice à telle enseigne que son départ pour le ministère des Télécommunications a été vécu par ceux-ci comme un véritable soulagement et un bon débarras.  

Membre de la Coordination des Patriotes Centrafricains en 2002-2003 qui a préparé et soutenu le putsch de Bozizé, c’est essentiellement par le biais du neveu du Professeur Abel Goumba, Claude Richard Gouandja le créateur du tristement célèbre Bozizé doit rester (BDR) que Thierry Maléyombo, un neveu lui aussi du défunt colonel Christophe Grélombé (dont la femme est aussi une fille Gouandja), qui végétait naguère à Montpellier en France à la tête de l’association des familles victimes du pouvoir de Patassé a fait son entrée dans le régime de Bozizé comme Haut-Commissaire chargé des droits de l’homme, une structure gouvernementale qui dépendait de la primature.

Avec le zèle qu’on lui connait, il s’est attaché l’amitié et le soutien de l’ex boziziste et théoricien du bozizisme de l’époque, un certain Cyriaque Gonda qui a fini dans un premier ar faire rattacher le Haut-Commissariat des droits de l’homme à la présidence et par la suite faire entrer dans le gouvernement Thierry Maléyombo. Après ses nombreuse gaffes au ministère de la justice et au lendemain du Dialogue Politique Inclusif, Bozizé s’est vu contraint de le muter de la justice au Télécommunications où il est également venu installer une indescriptible pagaille et a complètement enterré la Société Centrafricaine des Télécommunications (SOCATEL) en la mettant ses dessus – dessous.

D’une grande cupidité et à l’instar de son prédécesseur à la tête du département des Télécommunications Fidèle Gouandjika devenu milliardaire en pressurant à son profit les opérateurs locaux de téléphonie mobile comme de véritables vaches à lait, Thierry Maléyombo s’est imposé avec la bénédiction de Bozizé  tout à la fois comme ministre, DG et PCA de SOCATEL au grand dam des syndicats qui n’ont pas cessé de multiplier les grève mais rien n’a pu empêcher Maléyombo de déployer son plan de prédation et de pillage du secteur des télécommunications.  

Il s’en est tellement mis dans la poche qu’il n’y a rien d’étonnant quand en ce moment il se fait construire simultanément une superbe villa à Montpellier dans l’Hérault en France tout en édifiant une autre au quartier Ouango à Bangui. Il vient aussi d’acquérir une rutilante 4 x 4 avec laquelle roule son épouse à Montpellier. Connu par ailleurs comme aimant beaucoup la gente féminine, Thierry Maléyombo a nommé dans un premier temps comme Directrice commerciale de SOCATEL, Carla Déa qui est la fille de Mme Rachel Déa, ancienne ministre et actuellement membre de la Cour constitutionnelle. Excédée par le harcèlement sexuel dont elle faisait l’objet de la part du ministre Maléyombo, Carla Déa qui a pourtant deux enfants avec quelqu’un avec qui elle vit, a été obligée de quitter ses fonctions pour échapper aux fourches caudines de son ministre harceleur.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique