Situation des personnes disparues au sujet desquelles Bozizé et ses enfants doivent des explications
S’il y a une caractéristique intolérable du pouvoir de Bozizé qui est une grave et qui est à dénoncer fermement car il s’agit d’une violation inadmissible des droits de l’homme, c’est sa propension à procéder aux enlèvements des citoyens pour les mettre au frais dans des endroits secrets et spéciaux tel que les geôles sordides du camp de Roux, situées sur la moyenne corniche du Bas Oubangui, l’OCRB ou la prison spéciale et personnelle de Bozizé du centre d’instruction militaire de Bossembélé surnommée « Guantanamo », placée sous le commandement du sanguinaire tristement célèbre capitaine Vianney Semndiro, où les visites sont interdites et où les détenus subissent des sévices et tortures cruelles, voire dans certains cas, disparaissent purement et simplement. Bozizé et ses enfants terribles qui se permettent de faire arrêter arbitrairement des citoyens, de les jeter en prison ou de vouloir les enterrer vivant, doivent le moment venu, rendre des comptes à la justice s’ils sortent vivant de l’apocalypse populaire qui les attend s’il advenait que le président de papa perde son pouvoir qui est en train de vaciller ces jours-ci.
Bozizé et ses enfants terribles
Djodjo Bozizé
Papy Bozizé
Rodrigue Bozizé
Socrate Bozizé
Kévin Bozizé
Les détenus de la prison du centre d’instruction militaire de Bozizé à Bossembélé dont on ignore le sort : (liste non exhaustive)
Jean Bianga
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Brice Quentin Gouhoutou, Caporal-chef arrêté par François Joseph Bozizé alias Djodjo depuis le 15 mars 2012 à 19 h 45. Sa famille est sans nouvelles de lui depuis cette date. Son père, le Pasteur Barthélemy GOUHOUTOU a écrit au ministre de la justice en date du 23 août 2012, lettre demeurée jusqu'ici sans réponse.
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Crépin Moussa
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Serge Magnan, enlevé un beau matin de son bureau au cabinet du ministre des finances depuis un peu plus de quatre mois maintenant. Sa famille qui ignore ce qu'on lui repproche est sans nouvelle de lui jusqu'à présent. Son épousé, étudiante en 5ème année de médecine, vient de décéder à Dakar en laissant un bébé de 5 mois. Des rumeurs font état de sa présence au "Guantanamo" de Bossembélé.
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Les disparus, avec forte présomption d’avoir été torturés et assassinés
* Charles Massi, colonel, ancien ministre d’Etat, leader de la CPJP, porté disparu de puis fin décembre 2009. Peu de temps après sa disparition, son épouse qui a été refoulée de Bangui par Bozizé alors qu'elle tentait d'obtenir des informations sur le sort de son mari, décède à Paris peu après son retour de la RCA.
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* Hassan Ousman, leader de mouvement politico-militaire, le MNSP, porté disparu depuis janvier 2010 alors qu’il était hébergé au camp M’poko de la MICOPAX
* Abdel Kani Djimé, Caporal, ex-aide de camp de Charles Massi, Sa disparition remonterait au 24 septembre 2012 dans le 5èeme arrondissement de Bangui, date de son enlèvement par un mystérieux commando.