« Le Comité National de Lutte Contre le SIDA dispose d’un stock important d’antirétroviraux, après que les bailleurs
aient redonné confiance à cette structure ».
Cette déclaration est faite ce lundi 17 mai 2010 sur Radio Ndeke Luka par Hyacinthe Wodobodé, coordonnatrice du CNLS.
Elle réagit ainsi sur les rumeurs parues dans les journaux de la place week-end dernier, faisant état de la rupture de ces produits
vitaux pour les personnes infectées par le VIH-SIDA en Centrafrique.
Selon la coordonnatrice, son entité a renoué un accord de partenariat avec le Fond Mondial de Lutte contre la tuberculose, le paludisme et SIDA pour approvisionner tous les dépôts du pays en
molécules d’antirétroviraux.
Luc N’Véndo, coordonnateur des personnes vivant avec le vih/sida,
interrogé par Radio Ndeke Luka, confirme que ses membres continuent de recevoir leur médicament.
En République Centrafricaine, plus de 15 000 personnes sont sous antirétroviraux. Selon le dernier rapport publié par le gouvernement et ses partenaires, le taux de la séroprévalence en
Centrafrique est de 6,2%.
Ce chiffre place le pays au 1er rang en Afrique Centrale et 10ème dans le monde en matière d’infection à VIH.
Source: Ndeke Luka
NDLR : Mme Wodobodé ne peut pas démentir le fait que le Fonds Mondial a bel et bien interrompu pendant cinq mois son financement à la République centrafricaine suite aux détournements massifs au CNLS et surtout à sa mauvaise gestion à elle dont il a eu écho dans les rapports des propres missions de contrôle du Fonds Mondial. A la suite de cette interruption, beaucoup de sidéens sont décédés. Ce sont des faits incontestables. Peut-t-elle démentir aussi qu'elle collectionne de rutilantes 4x4 et qu'elle a aussi recruté sa propre fille au CNLS ou qu'elle a accordé à la pelle des marchés de gré à gré à des complices ? De quel démenti ose-t-elle parler ? Elle se moque de ses compatriotes malades qui sont morts du fait de sa cupidité et sa mauvaise gestion criminelle. Au cours de l'émission Santé sur RFI ce lundi 17 mai, le Pr Michel Kazatchkine le Directeur exécutif du Fonds Mondial a affirmé que cette institution surveille de près la RCA en raison des cas de détournements qui l'ont déjà précédemment contraint à suspendre ses décaissements. Il a même ajouté qu'en Mauritanie, quatre coupables de détournement sont déjà en prison. A quand le tour des voleurs de vie centrafricains ?