COMMUNIQUE DE PRESSE
Le samedi 15 septembre 2012, l’opinion nationale et internationale ont été informées par la presse privée que les villes de Damara, Sibut, Dékoa et Grimari ont été attaquées l’une après l’autre par des éléments armées non identifiés.
Le lendemain dimanche 16 septembre 2012, veille de la rentrée scolaire, ces attaques dénommées « Opération Charles MASSI » ont été toutes revendiquées par les mêmes canaux par un porte-parole se réclamant de la Convention Patriotique pour la Justice et le Progrès (CPJP)-Fondamentale et imputant au Général François BOZIZE la responsabilité de l’assassinat de son leader (M. Charles MASSI) et de sa promesse non tenue de verser 15 millions Fcfa à chaque libérateur qui l’aura accompagné militairement pour l’installer au pouvoir. Ce qui fut fait le 15 mars 2003.
Depuis cette date, le Peuple Centrafricain est devenu l’otage du Général François BOZIZE et des mouvements rebelles dont il a inauguré le phénomène en Centrafrique (2001-2003) et avec lesquels il a signé des pactes.
Le Peuple Centrafricain qui ignore tout des tenants et aboutissants de ces promesses faites et de ces pactes signés sur son dos n’a que trop souffert de la pauvreté, de l’insécurité, du vol, des viols, des crimes, des assassinats et des brutalités de tout genre auxquels ces contrats et phénomènes l’exposent depuis 2011.
Le MLPC, parti social-démocrate qui a pris fait et cause pour les populations laborieuses aux côtés desquelles il se bat pour leur libération et leur bien-être tient le Général François BOZIZE, son fils Francis et leurs complices pour responsables de la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le pays ; il ya des limites a tout que le peuple ne saurait endurer perpétuellement.
Tout en les exhortant par la même occasion à tout mettre en œuvre, en vertu des pouvoirs d’Etat qui sont les leurs, à restaurer la paix et la sécurité, condition pour le développement de la Centrafrique et l’amélioration des conditions de vie de son peuple.
Le MLPC interpelle :
- l’Assemblée Nationale à se saisir en urgence de la situation compte tenu de son importance ;
- le Gouvernement à s’exprimer officiellement sur la question et à donner le bilan des opérations.
Fait à Bangui, le 18 septembre 2012