Le Bâtonnier Symphorien BALEMBY
Depuis l'incendie du supermarché RAYAN du 9 juin 2010 dont le général président Bozizé les a accusés d'en être les responsables et a ordonné à ses services de sécurité de les arrêter, lui et Jean Daniel Dengou l'Administrateur gérant de l'entreprise ADMN et de les dépecer, le Bâtonnier Symphorien Balemby ne s'est jamais exprimé sur le fond de cette sordide affaire pour laquelle plusieurs personnes dont l'épouse, des parents et collaborateurs tant du Bâtonnier que de Jean Daniel Dengou ont été arbitrairement arrêtées et continuent de croupir à la prison de Bossembélé à plus de 150 km de Bangui dans l'indifférence quasi générale non seulement des autorités politiques du pays mais aussi des demi-dieu de l'appareil judiciaire. Bientôt cela fera une année. Me Balemby a pris ci-dessous sa belle plume pour éclairer l'opinion sur les en dessous de l'affaire pour laquelle Bozizé a mis à prix leur tête.
Interpelé récemment dans une lettre ouverte sur cette affaire par Jean Daniel Dengou, le Médiateur de la République, Mgr Paulin Pomodimo, se terre dans un mutisme assourdissant. Bozizé et son Procureur de la République en service commandé, le tristement célèbre Firmin Feindiro, font également la sourde oreille et demeurent autistes jusqu'à ce jour. Pendant ce temps, Me Balemby est toujours en cavale et végète quelque part hors du territoire centrafricain dans des conditions extrêment difficiles. Jean Daniel Dengou a pu lui, quitter aussi le pays et a réussi à gagner la France avec sa petite famille où il a pu demander l'asile politique.
Face à de tels abus et faits du prince, on ne peut que s'interroger sur la sincérité et l'honnêteté de Bozizé qui prétend prêter serment sur la Constitution de la République centrafricaine comme il vient de le faire le 15 mars dernier en tant que soi-disant président de la République, garant de ladite Constitution et de l'intégrité physique de chacun de ses concitoyens. C'est un scandale que Bozizé continue de prétendre diriger ce pays ! Qu'il dégage !
Rédaction C.A.P
La constitution de la République Centrafricaine, à l'instar de toute constitution digne d'une Démocratie a toujours fait une nette séparation entre les trois (03) pouvoirs à savoir le Pouvoir Exécutif, le Pouvoir Législatif et le Pouvoir Judiciaire. Ces trois (03) pouvoirs sont strictement indépendants et pour un fonctionnement plus ou moins parfait de l'Etat, chacun doit remplir sans aucune contrainte ses obligations conformément aux différentes prescriptions des instruments juridiques nationaux et internationaux. Ceci étant, en cas du non-respect desdites prescriptions, tout acte commis volontairement ou non doit être tenu pour nul et de nul effet avec toutes conséquences de droit. Aussi, l'article 80 de la constitution dit que "Le président de la république est le garant de l'indépendance du Pouvoir Judiciaire" et l'article 81 lui, affirme que le Pouvoir Judiciaire, gardien des libertés et de la propriété, est tenu d'assurer le respect des principes consacrés comme bases fondamentales de la société par la constitution. Mais dès lors qu'on se trouve dans un pays dans lequel la séparation des pouvoirs n'a pas droit de cité, on ne peut que constater qu'il n'y a pas de Démocratie .Et, il est autorisé de retenir que tout pays dans lequel la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminé, n'a point de constitution digne de ce nom.
Ceci étant, dans la situation qui nous préoccupe, c'est à dire la chasse poursuite du bâtonnier BALEMBY et la séquestration sinon le holdup up de son épouse et des autres, peut-on dire que cette situation est juridiquement et judiciairement justifiée? Aux fins de permettre la lisibilité et la maîtrise des idées fortes de ladite situation, il est hautement souhaitable de présenter les faits de la cause ayant engendré la chasse poursuite et ensuite voir si la chasse poursuite du Bâtonnier BALEMBY et la prise en otage de l’épouse BALEMBY et autres peuvent être justifiées juridiquement et judiciairement.
1)- Les faits de la cause.
Le général rebelle BOZIZE, après avoir essuyé un échec courant Octobre 2002 (22 Octobre 2002), a réussi avec l'appui de l'intérieur du pays, à prendre le pouvoir, renversant ainsi le régime du président Ange Félix PATASSE. En suite de ce putsch, le général rebelle va ordonner à ce qu'une procédure judiciaire soit ouverte à l'encontre du président PATASSE et certaines personnalités. En exécution de ces instructions, par réquisition de monsieur le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bangui en date du 07 Avril 2003, tous les biens des sociétés dont SODIPHAC appartenant à monsieur René Koffi BONDOMBOSSOU(beau-frère du président PATASSE et Conseiller à la présidence) ont été placés sous mains de justice. Le 03 Juillet 2003,une autre réquisition de monsieur le procureur de la république a désigné Maitre Daniel APATIO, Agent d'exécution près les Cours et Tribunaux de Bangui, séquestre du compte ouvert à la Commercial Bank of Centrafrique(CBCA) pour y déposer les fonds provenant des loyers de l'immeuble "Bangui 2000",l'une des propriétés de SODIPHAC. Ledit compte sera appelé "Compte séquestre-loyers Bangui 2000" et porte le numéro 3722421650183. En exécution de la réquisition de monsieur le procureur de la république du 07 Avril 2003,Maitre APATIO a dressé un procès-verbal de saisie conservatoire de créances le 22 Mai 2003 tout en demandant à tous les locataires dont madame Leucade FINDIRO née NGON DJEN ECK (Epouse du procureur de la république, occupant 04 locaux) de l'immeuble "Bangui 2000" de dorénavant lui faire parvenir photocopie de bordereau de versement en espèces ou de remise de chèques après opérations. Quelques mois plus tard notamment le 17 Novembre 2003, Maitre Daniel APATIO a été requis par Monsieur le Procureur de la République, Firmin FINDIRO aux fins de retraits et paiement des ex employés de la société SODIPHAC. Il y a lieu de noter que les différentes mutineries avaient placé toutes les sociétés appartenant à monsieur Koffi BONDOMBOSSOU en difficulté. C'est ce qui a fait que tous les appartements de l'immeuble "Bangui 2000"furent mis en location et les employés en chômage technique. Malheureusement, les différentes opérations de retrait ne seront pas effectivement utilisées au paiement convenable desdits employés. Cette assertion se justifie par le fait que ces ex-employés, mécontents ont saisi monsieur le ministre de la Justice, Garde des Sceaux(monsieur NGON BABA) lequel a confié le dossier à l'Inspection Judiciaire pour traitement(Affaire pendante).En outre, par Ordonnance aux fins de la prise de mesures conservatoires de monsieur le Doyen des Juges d'instruction du Tribunal de Grande Instance de Bangui(monsieur Pamphile ORADIMO) en date du 26 Décembre 2003,il a été décidé ce qui suit:
"Par ces motifs; plaçons sous mains de Justice l'ensemble des propriétés immobilières des personnes dont la liste ci-jointe en attendant l'issue de la procédure judiciaire dont ils sont l'objet.
Disons que ces mesures purement conservatoires sont susceptibles d'être levées en cas d'acquittement ou de relaxe des personnes mises en cause.
Enjoignons le Directeur des domaines du strict respect de la présente Ordonnance".
Les personnalités dont les propriétés sont placées sous mains de Justice dans la procédure suivie contre Ange Félix PATASSE et Autres sont:
- Ange Félix PATASSE;
- Michel BANGUE TANDET;
- Lazare DOKOULA;
- René KOFFI BONDOMBOSSOU.
Pendant que mes clients KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC attendent avec impatience l'issue de la procédure pénale enclenchée et qui est et demeure pendante devant les juridictions compétentes centrafricaines, ils seront désagréablement surpris de ce que leur immeuble dénommé "Bangui 2000"serait acquis par suite d'une procédure de saisie immobilière à diligence de la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine puis subrogée par EL AKHRAS ALI.
Estimant que non seulement, il est de règle qui affirme que "le pénal tient le civil en état"; mais encore qu'ils sont convaincus de ne rien devoir à personne, Koffi BONDOMBOSSOU et SODIPHAC par les soins du Bâtonnier BALEMBY se sont rapprochés du greffe du tribunal de grande instance de Bangui aux fins de vérification de l'existence de cette procédure. C'est à cette occasion que les tracasseries vont commencer avec la soustraction du dossier de cette fameuse procédure de saisie immobilière par monsieur Firmin FINDIRO, procureur de la république près le Tribunal de Grande Instance de Bangui de son état pour des raisons inavouées .Je n'ai pas pu me faire recevoir par ce dernier pour prendre communication du dossier de l'affaire qui curieusement en cette période, utilisait toutes les artifices pour éviter un contact. Ereinté, je fus obligé de saisir le président du Tribunal de Grande Instance de Bangui en l'occurrence monsieur Minime Bruno Arsène aux fins de solliciter communication du dossier de la procédure. C'est en suite de cette saisine que monsieur le président du Tribunal de grande instance de Bangui donnera des instructions écrites à monsieur François KAYEMA, Greffier en Chef dudit Tribunal aux fins de mettre à ma disposition le fond du dossier de la procédure. C'est en prenant possession dudit dossier que je me suis rendu compte de ce que la procédure présente plusieurs irrégularités qui ne peuvent que concourir à la nullité de la procédure entreprise.
Aussi, ce qui est beaucoup plus surprenant et qui doit être mentionné, c'est que monsieur Firmin FINDIRO, Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangui et Maitre Daniel APATIO, Agent d'exécution près les Cours et Tribunaux de Bangui lesquels sont censés connaitre la situation de cet immeuble ("immeuble Bangui 2000") ont toujours tenté abusivement sinon témérairement de dire qu'ils n'étaient pas au courant de cette procédure. Alors que c'est eux qui ont la charge de l'immeuble en attendant l'issue de la procédure pénale pendante.
Ceci étant et pour saisir la juridiction compétente en l'occurrence le juge des saisies immobilières, une sommation interpellative sera délivrée au supposé adjudicataire, monsieur EL AKHRAS ALI suivant exploit de Maitre Robert GBOM BANIMY, Agent d'Exécution le 26 Mai 2009 aux fins de nous dire entre autres s'il a fait consigner la différence du prix d'adjudication pour le compte de SODIPHAC et KOFFI BONDOMBOSSOU chez le Greffier en Chef(c'est à dire 120000 000 – 25185 234=94814 786 FCFA).Ce dernier, sans ambages affirmera qu'il a trop dépensé pour cette procédure. Ainsi donc, muni de cet acte, j'ai pu initier la procédure en annulation et paiement de dommages intérêts à l'encontre d’EL AKHRAS ALI et la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine par saisine du Tribunal compétent le 04 Aout 2009.Cette affaire, appelée depuis cette date jusqu'au montage politico-judiciaire de décision d'expulsion du conseil des propriétaires(SODIPHAC et KOFFI BONDOMBOSSOU) que je suis de l'immeuble dont la procédure en annulation de la vente est pendante. Soit ,toujours pour rassembler beaucoup plus de preuves de ce que l'immeuble "Bangui 2000" n'a fait l'objet d'aucune procédure régulière et si par extraordinaire la procédure pénale n'existait pas, une sommation interpellative a été délivrée également à monsieur le Greffier en Chef, François KAYEMA suivant exploit de Maitre Irénée NDANGO LIAGUE en date du 12 Décembre 2009 pour être fixé sur la consignation du solde du prix d'adjudication. La réponse du Greffier en Chef ,parlante des plus explicites est la suivante: "Demander à Maitre BALEMBY de se rapprocher de l'adjudicataire". Dans ces conditions, pour le commun des mortels, cette prétendue vente ne pourrait susciter une montagne de questionnement ? Bref...
Par ailleurs, l'Acte Uniforme sur le Recouvrement des Créances et des voies d'exécution en son article 246 dispose: "Le créancier ne peut faire vendre l'immeuble appartenant à son débiteur qu'en respectant les formalités prescrites par les dispositions qui suivent: Toute convention contraire est nulle".L'article 247 du même Acte dit: "La vente forcée d'immeuble ne peut être poursuivie qu'en vertu d'un titre exécutoire constatant une créance liquide et exigible". Et dans le cas d'espèce qui a conduit à l'escroquerie judiciaire qui ne dit pas son nom, la créance est foncièrement contestée et que l'hypothèque dont on se prévaut n'existe plus parce qu’ayant fait l'objet d'une mainlevée le 19 Mars 2001 et non susceptible de renouvellement, l'original du titre foncier a été restitué le 23 Mars 2001 à monsieur KOFFI BONDOMBOSSOU par la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine. Aussi, il est question d'une contestation touchant un compte courant qui devrait absolument passer par une liquidation par voie d'expertise de la créance réclamée. Si rien n'a été produit, aucune créance ne saurait être exigée de SODIPHAC et René KOFFI BONDOMBOSSOU. Il est à souligner qu'aucun acte de procédure de saisie immobilière ni l'expédition de décision rendue en suite de l'Audience Eventuelle ni celle de l'Audience d'Adjudication n'ont jamais été signifiées à mes clients(cf. Lettre du 03 Avril 2009 à monsieur le président du Tribunal de Grande Instance de Bangui) et, également s'agissant des décisions réputées contradictoires, la signification devra être faite dans un délai de six(06)mois à peine de caducité(cf. Article 438CPC).Curieusement et pour justifier honteusement l'injustifiable, monsieur Firmin FINDIRO, Procureur de la République et gardien de l'immeuble "Bangui 2000" va instruire Maitre Daniel APATIO, Agent d'exécution et chargé du recouvrement des loyers dudit immeuble en date du 25 Mai 2010 de dresser un acte anti daté au 13 Février 2009 à lui (Procureur de la république près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, Firmin FINDIRO)signifié. Cet acte étant encore d'un des plus irréguliers et nul notamment sur le fait de ne pas viser les parties en cause; mais uniquement monsieur le Procureur de la République, Firmin FINDIRO qui l'aurait reçu après coup.
Toujours en suivant l'Acte Uniforme en son article 270 alinéas 2,3et 4 il est dit: "Une expédition en est délivrée.......après paiement des frais de poursuite et u prix d'adjudication et après l'accomplissement des conditions du cahier des charges qui doivent être exécutées dans les vingt(20) jours de l'adjudication", "la quittance et les pièces annexées à la minute de la décision judiciaire.......Et reproduites à la suite de l'expédition","L'adjudicataire qui n'apporte pas des justifications dans les vingt(20) jours de l'adjudication peut être poursuivi par voie de la folle enchère sans préjudice des autres voies de droit".
Dans le cas d'espèce, monsieur EL AKHRAS ALI aidé par certains magistrats
véreux, tente désespérément de faire croire en utilisant toute habilité ou distraction qu'il serait devenu propriétaire de l'immeuble "Bangui 2000"après jugement d'adjudication du 14
Janvier 2009 avec une offre de FCFA 120000000.Nullement depuis la date du 14 janvier 2009jusqu'à aujourd'hui, aucune justification n'a été produite pour attester que le règlement du prix a
été fait dans le délai de vingt(20) jours sauf la parole du procureur de la république près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, monsieur Firmin FEINDIRO. Si on veut prendre pour parole
d'Evangile les propos du procureur de la république et liquidateur des sociétés appartenant à monsieur René KOFFI BONDOMBOSSOU, il est hautement souhaitable que le premier magistrat, le Général
président BOZIZE demande sans délai une instruction à propos notamment de la situation de l'immeuble "Bangui 2000"en admettant une commission mixte internationale.
Revenant à la situation de la "vente de l'immeuble", foulant aux pieds tout ce qui
est prescrit, monsieur EL AKHRAS ALI va se faire délivrer en fraude la Grosse de la Décision et prendre un titre foncier sur cette base. Il est à faire noter que le jugement du 14
Janvier 2009 a été enregistré le 14 Janvier 2009 au montant de FCFA 20 000(Taux fixe)au lieu de 15% du prix d'adjudication comme il est prescrit par les textes en la matière et, la
mutation a été faite au nom de EL AKHRAS ALI le 15 Janvier 2009. L'expédition de la décision du 14 Janvier 2009 elle ,a été délivrée par monsieur le greffier en chef, François KAYEMA le 25
Novembre 2008.Il suit de là que le justiciable centrafricain habitué ou non du fonctionnement de notre appareil judiciaire ne pourrait-il pas se poser des questions? Il sera peut-être tenté de
dire que nous serions entrain de voir sinon constater une évolution ou amélioration plus ou moins appréciable sous le Garde des Sceaux, son excellence NGON BABA. Si cela se révélait vrai, peut-on
nous produire d'autres exploits du genre EL AKHRAS ALI?.....
En outre, quand bien même la quittance subrogatoire du 25 Octobre 2008 est nulle et
de nul effet parce que établie par un faux clerc de Notaire, Edgar MAIDOU qui se dit "Clerc habilité", monsieur EL AKHRAS ALI a pensé y trouver un fondement régulier pour le déclenchement de la
procédure dont l'annulation de la décision d'Adjudication est demandée devant la juridiction compétente. Cette nullité(de la quittance) tire sa justification de l'article 451 du code de procédure
civile et de l'article 23 de l'Ordonnance numéro 82.001 du 04 Janvier 1982 fixant le statut des notaires. Il n'est point surabondant d'affirmer que l'Acte Invalide du 25 Octobre 2008
n'a jamais été porté à l'attention de mes clients SODIPHAC et René KOFFI BONDOMBOSSOU que je représente dans la procédure.
Se rendant compte tardivement d'être victime d'une entente frauduleuse d'un Avocat spécialisé dans un système peu orthodoxe en l'occurrence Maitre Jean Paul MOUSSA-VEKETO et certains magistrats
véreux à leur tête, le célébrissime Firmin FEINDIRO, Procureur de la République près le Tribunal de grande Instance de Bangui, monsieur EL AKHRAS ALI, toujours sous leur impulsion va suivre la
voie de corruption. C'est ainsi que ce dernier, après de multiples visites au domicile professionnel et appels téléphoniques intempestifs va proposer au Bâtonnier BALEMBY la somme de FCFA 4
000 000 aux fins de faire perdre la procédure par lui enclenchée pour le compte de SODIPHAC et KOFFI BONDOMBOSSOU. Trop sûr et fier de sa personne et faisant fi du refus opposé, EL
AKHRAS ALI déposera selon ses propos une enveloppe contenant la somme de FCFA 500 000 avec promesse de régler le solde par un de ses frères après reconnaissance tant devant le juge des référés
que devant le juge des saisies immobilières de sa propriété sur l'immeuble "Bangui 2000".Le mercredi 08 Avril 2010,nous avions sollicité vainement de la juridiction présidentielle, un renvoi aux
fins de production d'une pièce capitale en l'occurrence le procès-verbal de constat de l'acte de corruption d’EL AKHRAS ALI et ses suites logiques. Et donc, la procédure de référé a été évoquée
et en dépit de toutes les démonstrations juridiques appuyées des pièces parlantes qui ne pouvaient autoriser que la déclaration d'incompétence de la juridiction présidentielle, une Ordonnance
d'expulsion sera rendue le 11 Mai 2010 dont le dispositif est ainsi conçu:
"Statuant contradictoirement en matière des référés et en premier ressort;
Au principal, Renvoyons les parties à se pourvoir ainsi qu'elles aviseront;
Mais d'ores et déjà, Rejetons l'exception d'incompétence soulevée par la défense;
Ordonnons l'expulsion de Maitre Symphorien BALEMBY et tous occupants de son chef;
Ordonnons l'exécution provisoire sur minute.
Condamnons Maitre Symphorien BALEMBY aux dépens".
Au passage, il y a lieu de retenir qu'il y avait en cette audience des référés trois parties à savoir: EL AKHRAS ALI, KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC et Maître BALEMBY.
Faisant suite à cette décision, Maitre Symphorien BALEMBY, muni d'un mandat spécial de ses clients(René KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC) a saisi conformément aux textes en vigueur, la Cour de Cassation en inscription de faux le 17 Mai 2010 et EL AKHRAS ALI a été notifié de ce recours le même jour tout comme le parquet de Bangui. Curieusement, monsieur Laurent LENGANDE, deuxième substitut spécialisé(compétent pour Crimes économiques) se rend en l'Etude du Bâtonnier BALEMBY le 18 Mai 2010 et lui demande de vider le domicile professionnel de "Bangui 2000"avant 12heures.A défaut, toutes les mesures qui étaient déjà prises notamment avec l'aide des militaires pour faire sortir de force le cabinet BALEMBY et le siège provisoire de l'Ordre des Avocats du Barreau de la République Centrafricaine, devaient être mises à exécution. Ayant essayé vainement de faire comprendre au substitut que l'affaire était pendante devant la Cour d'Appel et la Cour de Cassation et que l'exécution de toute décision de justice doit répondre à un certain nombre de critères (cf. Arrêt Couitéas), le Bâtonnier BALEMBY a immédiatement saisi à propos avec toutes les pièces utiles le Garde des Sceaux, Laurent NGON BABA. Ce dernier, après avis des techniciens du Département a ordonné la suspension de l'exécution jusqu'à épuisement de toutes les procédures concernant l'immeuble "Bangui 2000".
Par ailleurs, pour préserver l'honorabilité de l'Avocature et sa personnalité, un
constat d'huissier a été dressé et une procédure de Citation Directe pour corruption est enclenchée à l'encontre d’EL AKHRAS ALI par le Bâtonnier BALEMBY. Mais le procureur de la république,
Firmin FEINDIRO a résisté pour l'enrôlement sans y avoir droit jusqu'à ce jour.
Il est à souligner que la décision d'expulsion a été attaquée devant la chambre civile et commerciale de la Cour d'Appel de Bangui: une requête d'appel à l'encontre de ladite décision et une
demande de sursis sont déposées. Les deux procédures vont être plaidées et le délibéré prévu pour le 25 Mai 2010.Vu le rapprochement sombre de EL AKHRAS ALI(membre influant du comité des Sages du
KNK ,parti au pouvoir),le Procureur de la République, Firmin FINDIRO et le Procureur Général près la Cour d'Appel de Bangui, Martineau Modeste BRIA(Bénéficiaire d'un congé maladie et revenu
spécialement pour exécuter l'Ordonnance querellée et, reprendre son congé),tout sera mis en œuvre pour le banditisme judiciaire sans précédent connu par le Cabinet BALEMBY le 20 Mai 2010.Mais
confiant en l'existence du Droit et du Devoir des praticiens du Droit de concourir à la sécurité juridique et judiciaire dans les divers domaines, nous avions arrêté sous la foi de notre serment
de résister à toute forme d'injustice. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Laurent NGON BABA ne saurait nier qu'il a été saisi tant par les ex-employés des sociétés appartenant à René
KOFFI BONDOMBOSSOU que par nous pour la situation ténébreuse de l'immeuble «Bangui 2000".Il n'a jamais pris ses responsabilités d'une manière claire et objective jusqu'à ce jour.
Partant de tout ce qui précède, peut-on valablement affirmer que EL AKHRAS ALI est devenu propriétaire de l'immeuble "Bangui 2000"?Monsieur Firmin FEINDIRO, Procureur de la République près le
Tribunal de Grande Instance de Bangui, personnage extraordinaire qui habille bien son mensonge ne doit-il pas être interpellé pour fixer d'abord SODIPHAC et KOFFI BONDOMBOSSOU, ensuite l'opinion
nationale et internationale sur le mystère qu'il tente de faire planer sur la situation de l'immeuble "Bangui 2000"?
Il appartiendra à chaque esprit de se faire un sentiment sur ces questionnements.
Ceci étant, si le bâtonnier BALEMBY a agi dans les diverses procédures pour le compte de ses clients René KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC à l'encontre de EL AKHRAS ALI et Banque Populaire
Maroco-Centrafricaine, épouse-t-il la cause? Pour quelles raisons fondamentales le président général BOZIZE, suite à l'incendie survenu au supermarché «RAYAN",société de EL AKHRAS ALI a-t-il
culpabilisé Monsieur le vice-président du Conseil Economique et Social, Jean-Daniel DENGOU et le Bâtonnier Symphorien BALEMBY et, ordonné le rapt de l'épouse du Bâtonnier, Albertine BALEMBY et
des autres? Cette série de questions nous conduit à examiner sereinement les raisons profondes de la chasse poursuite du Bâtonnier et la prise en otage de son épouse, son personnel et
autres.
2)- La chasse poursuite du Bâtonnier BALEMBY et la prise en otage de son épouse et des autres.
En effet, à entendre Monsieur Laurent NGON BABA, ministre de la Justice, Garde des Sceaux qui semble être la marionnette du procureur de la république, Firmin FINDIRO, le Bâtonnier BALEMBY aurait refusé de coopérer avec la justice; le Barreau de la république Centrafricaine chercherait à protéger "un malfrat, un bandit de grand chemin", si l'épouse du Bâtonnier a été arrêtée avec les autres,"c’est parce qu'elle travaille au cabinet du bâtonnier et si les otages ont été déportés à BOSSEMBELE en la sinistre prison personnelle de BOZIZE, c'est pour leur sécurité"; il n'existerait aucun texte qui leur interdit de placer une personne en garde à vue hors du ressort de Bangui(lieu du supposé crime).
Quant au procureur de la république près le Tribunal de Grande instance de Bangui, Firmin FEINDIRO, il affirme péremptoirement que la procédure pénale qu'ils ont enclenchée maladroitement et abusivement aurait pour base l'affaire de l'immeuble «Bangui 2000";que EL AKHRAS ALI ayant acquis légalement ledit immeuble serait pleinement dans son droit de solliciter l'expulsion du Bâtonnier BALEMBY pour non-paiement de loyers; que le chef de l'Etat, le président général BOZIZE serait autorisé à agir de la sorte parce qu'il s’agirait d'un crime flagrant et nulles autres personnes que le Bâtonnier BALEMBY, Jean-Daniel DENGOU, leurs personnels et même les membres de leurs familles ne pouvaient provoquer l'incendie du supermarché "RAYAN".