Jean Michel MANDABA
Les mœurs et habitudes politiques de certaines personnes en Centrafrique sont souvent renversantes mais d’autres peuvent parfois vous laisser franchement sur le cul. C’est le cas de l’initiative prise par Jean Michel MANDABA, attestée par le fac simile du courrier que la rédaction publie ci-dessous, le même tristement célèbre transfuge du MLPC et non moins ministre de la santé du gouvernement TOUADERA 3 qui vient de plier bagage, le même qui s’est laissé instrumentaliser par Bozizé qui lui a donné beaucoup d’argent pour créer un parti politique destiné à diviser et siphonner tous les membres influents du MLPC afin d’isoler son président Martin ZIGUELE. Sans scrupule et sans le moindre sentiment qu’on appelle la honte, l’auteur de la lettre adressée à Nicolas TIANGAYE alors Coordonnateur des partis de l'opposition démocratique, ne demande pas moins que l’adhésion de son microscopique parti dont le financement de la création avait pourtant été assurée par Bozizé en personne, à la coalition des partis de l’opposition démocratique qui se préparait à prendre part en tant que telle, aux négociations de Libreville. Allez-y savoir !
Le nullissime Jean Michel MANDABA et son soi-disant parti avaient pourtant logiquement leur place au sein de la majorité dite présidentielle de Bozizé mais pourquoi subitement, ne se sentaient plus à l’aise en bozizie ? En bon opportuniste et spécialiste de retournement de veste, devant l’avancée de Séléka vers Bangui où plusieurs dignitaires de la bozizie avaient commencé à quitter le navire y compris des membres éminents du gouvernement qui étaient persuadés que les jours de Bozizé au pouvoir étaient désormais comptés, MANDABA avait carrément choisi lui, de cogner à la porte du rassemblement des partis de l’opposition. Evidemment, personne ne pouvait lui ouvrir la porte car cela reviendrait à encourager l’itinérance et la transhumance politique si néfaste et qui décrédibilise tant la classe politique dans son ensemble. Ceci d’autant plus que son initiative n’avait pour objectif entre autre, que de pouvoir se rendre à Libreville avec la délégation des partis de l’opposition. Comme avait osé le dire sans honte Auguste BOUKANGA lors de ses délires à la réunion théâtrale de Bozizé dernièrement au palais, l'escroc Jean Michel MANDABA devait s’imaginer qu’à Libreville, des enveloppes allaient être sans doute distribuées aux participants comme au bon vieux temps d’Omar Bongo ONDIMBA mais depuis que ce dernier n’est plus de ce monde, le fiston qui lui a succédé lui, n’est pas si généreux dit-on.
La rédaction