Bangassou vit dans le noir
Radio Ndéké Luka Vendredi, 29 Juillet 2011 15:55
La ville de Bangassou chef-lieu de la préfecture du Haut Mbomou (Centre –est) vit dans l’obscurité totale depuis plus de trois mois. L’Energie Centrafricaine (ENERCA) qui est une société publique chargée de la distribution de l’électricité, n’arrive plus à fournir de l’énergie à la population.
Selon les informations recueillies auprès du personnel de l’ENERCA de Bangassou, il s’agit d’une rupture du stock de carburant dans les groupes électrogènes de la ville.
Conséquences de ces délestages, les activités économiques sont sensiblement touchées. La nuit, la circulation devient de plus en plus difficile.
Une situation qui inquiète la population qui lance un appel au gouvernement centrafricain, de voler à son secours.
En République Centrafricaine, les activités de l’électricité sont régies par les dispositions du décret n° 68/048 du 12 janvier 1968 qui concède le monopole de la distribution, sur toute l’étendue du territoire national, à la société ENERCA.
Malheureusement, force a été de constater que depuis l’indépendance jusqu'à ce jour soit après quarante ans, le taux d’accès à l’électricité en RCA considéré comme l’un des plus faibles en Afrique, n’est que de 3 % seulement sur le plan national.
Les populations rurales, sur qui repose le poids des efforts nationaux pour le développement économique vivent dans une situation de vulnérabilité préoccupante et sont privées des moyens qui pouvaient faciliter leurs conditions de vie.
Et pourtant, la RCA dispose d’une bonne base énergétique particulièrement en combustible ligneux, en hydroélectricité, en solaire, pour ne citer que cela.
Face à ce triste constat, une nouvelle politique de libéralisation de toutes les activités du secteur a été décidée par le Gouvernement. Cette réforme offre aux nouveaux opérateurs la possibilité d’investir dans ce secteur afin de relayer l’Etat dans le financement des infrastructures électriques du pays.
Elle permet également de promouvoir l’efficacité, la qualité du service offert aux usagers par le jeu de la concurrence et surtout l’accès des populations rurales à l’électricité, en vue de réduire la pauvreté.
Mais cela n’est possible que s’il existe un cadre Juridique et Institutionnel pouvant d’une part, garantir les droits de l’Etat et, d’autre part, sécuriser les différents investissements.
La République centrafricaine espère approfondir la coopération avec la Chine dans le domaine de l’environnement
2011-07-29 11:57:01 cri
Le ministre de l'Environnement et l'Ecologie de la République centrafricaine François NAOUEYAMA a exprimé ses souhaits que la coopération Chine-Centrafrique serait approfondie, et en particulier, dans le domaine environnemental.
François NAOUEYAMA l'a dit dans la rencontre avec Sun Haichao, ambassadeur de Chine en Centrafrique. Il a apprécié hautement les résultats en matière de la protection de l'environnement acquis par la coopération entre les deux pays depuis ces dernière années, et remercié la Chine pour donner la formation professionnelle à une dizaine de fonctionnaires du ministère centrafricain de l'Environnement, cela est d'une grande importance pour le développement durable de l'économie de ce pays.
Pour sa part, l'ambassadeur chinois a précisé que la Chine est disposée à partager avec la Centrafrique les expériences et les techniques en matière de la protection de l'environnement et le développement durable afin d'exploiter et mettre en valeur rationnellement les ressources naturelles et pousser le développement scientifique de l'économie. Il espère qu'avec les efforts communs, les deux parties feront avancer la coopération de l'environnement dans l'intérêt des deux peuples.
Centrafrique : Les journalistes se forment sur grand reportage radiotélévision sur la consolidation de la paix
Afrique Hebdo ven, 07/29/2011 - 13:13 par toma
Durant les deux jours de formation, les participants ont abordé des thèmes tels que la communication citoyenne; les
médias et la culture à la citoyenneté; la gestion des conflits dans les pays dits fragiles ; la fragilité et l’agilité, enfin les instances de régulation des médias.
Le Directeur de cabinet du Ministère de la Communication, Philémon Dérant Lakoué en ouvrant la formation, a fait remarquer que l’objectif
recherché était de mettre à la disposition des professionnels des médias des connaissances devant leur permettre de participer à la consolidation de la paix « au respect des droits humains et à la cohésion sociale ».
Les journalistes se sont appropriés du contenu des communications avant et ont formulé des recommandations à l’endroit du gouvernement et de l’UNESCO allant dans le sens de formation continue et d’appui technique et matériel aux structures médiatiques.
A la clôture des travaux, le chargé de mission Guy Tampon, a déclaré que « la consolidation de la paix et le renforcement de l’Etat de droit découlent d’une compréhension commune de la construction de la paix par le gouvernement, les partenaires et la population ainsi que du dialogue social qui constituent un cadre dynamique pour le développement durable de la République Centrafricaine ».
Organisée par le ministère de la communication en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour la science, l’éducation et la culture (Unesco), cette formation visait à renforcer les capacités des communicateurs en matière de reportage et de production d’émission susceptibles de contribuer à la consolidation de la paix en Centrafrique.