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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 03:35

 

 

 

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Centrafrique : le ministère public demande 3 ans de prison de deux journalistes

BANGUI Vendredi 8 juillet 2011 | 03:20 (Xinhua) - Le ministère public de la République centrafricaine demande trois ans d'emprisonnement ferme un million de FCFA d'amande assorti de privation des droits civiques et politiques pour deux journalistes, Faustin Bambou et Emmanuel Cyrus Sandy, accusés d'incitation à la révolte et à la haine et d'atteinte à la sûreté de l'Etat.

Ces journalistes sont poursuivis pour publication d'une information mettant en cause le ministre délégué à la défense nationale, Jean Francis Bozizé, dans une affaire de détournement d'environ 3 milliards FCFA alloués par l'Union Européenne au profit de 800 militaires et gendarmes retraités.

Pour M. Bozizé qui a saisi le procureur, les informations publiées par MM. Bambou et Sandy, sont de nature à inciter à la révolte et à la haine, susceptible de troubler l'ordre public.

La défense des deux journalistes estime que le Code pénal n'a pas sa place dans cette affaire parce qu'il s'agit des délits de presse qui nécessitent l'application des termes de l'Ordonnance relative à la liberté de la communication.

"Nous sommes dans le cas d'un délit de presse, donc cette peine ne doit pas s'appliquer dans cette affaire", a indiqué Maitre Nicolas Tiangaye qui a demandé la libération pure et simple des deux journalistes.

Arrêtés respectivement le 27 mai et le 14 juin, Faustin Bambou et Cyrus Emmanuel Sandy sont en "détention préventive" à la prison centrale de Ngaragba à Bangui. Leur affaire est mise en délibéré pour le 11 juillet prochain.

 

 

NDLR : Le système judiciaire du régime de Bozizé marche sur la tête. Pourquoi faire adopter des textes portant dépénalisation des délits de presse si les juges ne doivent pas les appliquer aux journalistes ?

Pourquoi mettre aux arrêts et rétrograder le capitaine Eugène Ngaikoisset alias le boucher de Paoua qui malgré les massacres des populations entières dans cette ville et ses environs qu’il a commis n’a jamais été inquiété jusqu’au jour où il a eu à administrer une gifle à un militaire français blanc ?

C’est à croire que pour Bozizé, seul compte le sort des militaires français et non celui des pauvres populations de Paoua qui ont été massacrées en toute impunité par le tristement célèbre capitaine Ngaikoisset.

Pourquoi d’innocents citoyens continuent de croupir en prison à Bossembélé alors que l’auteur de l’incendie du super marché RAYAN vient d’être identifié et que tout indique que c’est le le commerçant libanais propriétaire du supermarché qui a orchestré l’incendie ?  

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse