Au lendemain de chaque changement politique qui intervient en Centrafrique, toutes les interventions et positions des multiples organisations qu’elle soit politiques, civiles, etc. à l’adresse du nouveau Président de la République sont les mêmes. Celles qui consistent à faire son éloge à travers des manifestations de grande envergure : les marches de soutien et les messages de félicitations. Ce constat est valable pour tous les régimes passés. Que cela soit un régime issu des urnes que celui issu des coups de force. La perception et l’appréciation des responsables des forces vives de la nation ne sont pas bien réfléchi à l’avance. L’habitude généralement constaté est d’hisser au plus haut sommet celui qui vient de commencer ou de renouveler son mandat à travers des messages radiophoniques pompeux provenant des entités avec des contenus similaires.
Il est temps de convertir cette pratique érigé en méthode de tromperie voilé d’égoïsme qu’à un autre dit d’intérêt national ou collectif.
Nous pensons qu’il serait mieux face à des pareils changements de retenir son souffle en s’abstenant des vieilles pratiques de messages de félicitation à l’endroit du Président de la République ; l’observant et l’évaluant au bout d’une période donnée par exemple 100 jours après sa prise de pouvoir c’est-à-dire 3 mois, avant de lui faire pleuvoir les messages de félicitation. Telles est la méthode d’un enseignant qui après avoir dispensé sa matière aux élèves, laisse une période à ses derniers d’étudier la discipline avant de les évaluer. C’est pourquoi, je pense qu’il serait mieux de s’inscrire dans cette dynamique c’est-à-dire de prendre un peu de recul de voir les choses autrement avant de s’y prononcer efficacement c’est-à-dire avec des ajustements si cela est nécessaire.
Un fidèle lecteur de CAP