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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 02:55

 

 

 

asnaRCA

La population de Bouar1 réclame son député

Radio Ndéké Luka Jeudi, 21 Juin 2012 15:29

La circonscription électorale de Bouar I ne dispose pas de représentant à l’Assemblée Nationale. Lors des élections groupées de janvier 2011, aucun des candidats n’a pu obtenir la majorité absolue au 1er tour.

Cette vacance de poste à l’Assemblée Nationale est devenue une question très préoccupante tant pour  les populations de cette circonscription que pour les  autorités de la localité en quête d’une solution qui vient à pas de tortue.  « Trop de temps passé et c’en’est trop ! Il est temps de réorganiser une élection législative pour que Bouar I puisse être représentée à l’Assemblée Nationale centrafricaine comme les autres circonscriptions » laisse entendre un habitant de cette circonscription à Radio Ndeke Luka ce 20 juin 2012.

Pour le président de l’Association Civisme et Démocratie, Nicaise Samedi, « Rien n’empêche l’organisation des élections législatives à Bouar1 d’autant plus que le développement de la région nécessite un représentant au palais du peuple. La non organisation des élections partielles dans la localité de Bouar I pose de réels problèmes ».

Nicaise Samedi poursuit que  « ce manque de représentation, empêche la population de bénéficier d’un certain nombre de choses comme l’implantation d’un consulat camerounais à Bouar qui stagne depuis des mois».

Toutes ces préoccupations amènent la population de Bouar1 à se poser la question «  pourquoi n’avons-nous pas de représentant au Palais du Peuple? » conclut-il.

A quand exactement la prochaine organisation des élections partielles pouvant permettre à Bouar I d’élire son député et de bénéficier des avantages qui en découle?

Seul le Gouvernement centrafricain et le Conseil Transitoire des Elections logé au ministère de l’Administration du Territoire seraient en mesure de répondre à cette préoccupation.

Le sous préfet de Bouar, Michel Yambété reconnaît que « la population est en droit de se poser ces questions car la situation est vraiment lamentable ». Il révèle tout de même que « le Gouvernement a été saisis et celui-ci a promis d’organiser les élections à Bouar dans les mois à venir ».

Or, les dernières élections présidentielles et législatives n’avaient pas seulement laissé 1 siège mais plusieurs sièges vides à l’Assemblée nationale. Outre la ville de Bouar, les populations de la circonscription de Damara se plaignent aussi de la non représentation de leur région au palais du peuple.

 

38 plantes expérimentées pour soigner les maladies courantes à Bambari

Jeudi, 21 Juin 2012 14:13

La pharmacopée se veut un moyen plus simple pour traiter de nombreuses maladies.

Désormais, les maladies courantes qui accablent les populations de Bambari comme le paludisme, la fièvre, la typhoïde, le rhumatisme, l’hémorroïde, la sinusite, l’hypertension artérielle, la gastrite, la carie dentaire, le diabète et autres infections corporelles peuvent être soignées à base de plantes médicinales,  annonce l’ONG canadienne ISTA ce 20 juin 2012.

Cette ONG, appuyée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sensibilise depuis plus de 10 jours sur l’utilisation et l’efficacité de ces remèdes de pharmacopée utile pour la santé publique dans le chef lieu de la Ouaka, rapporte Radio Ndeke Luka ce 20 juin. La source souligne que ces plantes médicinales ont été soumises à des analyses de laboratoires spécialisés afin d’éviter des intolérances sur la population.

Pour ravitailler la ville de Bambari de manière permanente à ces médicaments, ISTA envisage d’installer l’une de ces succursales à Bambari indique la même source.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka, les populations ont apprécié les plantes pour leurs efficiences mais déplore le coût élevé des prix.

Ce retour à la pharmacopée pour soigner et guérir certaines maladies qui affectent gravement la population de Bambari et de ses environs intervient au moment où l’Hôpital Universitaire de Bambari ne dispose pas  de nombreux produits pharmaceutiques dont les médicaments antituberculeux depuis plus d’un mois. Avec les nouvelles plantes expérimentées et appréciées par ceux qui les ont déjà utilisées, quelques inquiétudes de santé pourront être apaisées à Bambari.

Il tient aussi lieu de préciser que ladite ONG est basée au Cameroun mais dispose de quelques kiosques en République Centrafricaine dont celui du quartier Sarah dans le 5ème  arrondissement de Bangui.    

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches