OUBANGUI PERSPECTIVES
N’OUBLIONS PAS NOS COMPATRIOTES VICTIMES DE DISPARITIONS
CRIMINELLES ORCHESTREES PAR LE REGIME BOZIZE
N'oublions pas les disparus, victimes du régime BOZIZE
En ces jours d'effervescence militaro-politique,
En ces jours décisifs où notre pays risque à tout moment de basculer dans un gouffre de tourments insondable,
En ces jours critiques où notre pays ne doit pas manquer le train vers l'espoir d'un avenir meilleur,
En ces jours où beaucoup croient pouvoir tirer leur épingle du jeu politique en se prévalant d'une expérience politique sans égale dont manifestement eux seuls sont convaincus des bienfaits,
Nous appelons les Centrafricaines et Centrafricains à se départir de ces expériences mortifères dont le seul résultat, après plus de 50 ans d’indépendance tronquée, est une cohorte de malheurs : un pays à l'abandon, une capitale qui ressemble à une poubelle à ciel ouvert, des provinces purement et simplement oubliées, un État totalement désarticulé, dépareillé, des infrastructures inexistantes etc.
Nous appelons nos Chers Compatriotes à la vigilance à l'égard de loups qui, bien planqués aujourd'hui, commencent à tenter de sortir du bois, en se parant des atours d'agneaux inoffensifs.
Nous invitons nos Chers Compatriotes à ne pas oublier toutes celles et tous ceux qui, soit ont déjà perdu la vie, soit risquent de la perdre si rien n'est fait pour les sauver des griffes assassines de ce pouvoir brutal et étranger à toute humanité.
Il faut imposer à ce régime aux abois la constitution immédiate d'un Conseil de Surveillance des Centres Privatifs de liberté, doté des pouvoirs les plus élargis pour pouvoir connaître de toutes les demandes des familles tendant à établir la vérité sur tous les enlèvements, disparitions, arrestations, détentions arbitraires, tortures et autres exactions commis par ce régime qui ne manquera pas d’assouvir une vengeance meurtrière et implacable si une seule chance de survie lui était par malheur accordée.
Gardons toujours à l'esprit qu'il s'agit d'un des régimes les plus brutaux et violents que nous ayons jamais connus.
Pour tous nos compatriotes qui croupissent encore, pour certains, dans des lieux que nous ne pouvons imaginer et pour leurs familles meurtries, nous requérons une célérité sans laquelle le pire est à craindre.
Il est urgent d'agir. Le temps presse.
A Poitiers le 31 décembre 2012
Le Président
Maître Ignace OUNDA-MEYBI